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Citations de Régine Detambel (407)


Pour l'écrivain Pierre Guyotat, le mot est un geste thérapeutique. Quels maux soignent les livres ? Ils sont innombrables : l'ignorance, la tristesse, l'isolement, le sentiment de l'absurde, le désespoir, le besoin de sens, parmi quelques autres.
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ADRESSES
Atchoum : Villa A vos Souhaits, merci
- 3 rue du Mouchoir-Bleu
-Chatouilly-France
Dormeur : Immeuble La grasse Matinée
- rue des Deux-Oreillers- Baldaquin- Corse
[...]
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Lire est un voyage, une évasion, mais aussi une défense. p19
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Taine est passé par un trou de la haie, comme les chats. Il a quatre vingt-ans, l'âge d'un vieil éléphant, d'une jeune tortue, d'une maison ancienne, d'une église encore neuve, tout est relatif. (p. 39)
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Les livres ont toujours été accueillants aux exilés.Nous sommes nombreux à avoir usé et abusé de l'hospitalité de la lecture , de son caractère englobant , maternant .Lire est un moyen de résister à l'exclusion , à l 'oppression ;lire est un moyen de reconquérir une position de sujet , au lieu d'être l'objet moqué du discours ds autres
Lire c'est mon pays , rien ne manque quand je lis , le temps disparait et je ne dépend s de personne pour cela .les histoires réparent ; dans un livre , on est toujours chez soi .
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J'ai peur de vieillir, quoi lire ? Magnifique réflexe car le bibliothérapeute est un documentaliste spécialisé dans la quête du plus humain en nous, et se doit de donner à un problème, par l'intermédiaire du choix d'un grand livre, les réponses les plus riches humainement. (...)
Le soin soigne la vie, le livre soigne la vie. (p.136)
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Combler par l'imagination, l'identification, l'interprétation, un espace psychique laissé vide par le manque, la pauvreté, voilà le rôle du bibliothérapeute.
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Axel apprendra à Willdenow que même dans l'obscurité du ventre de la terre, sans un rai de lumière , les plantes prolifèrent, ce qui paraît inconcevable, pourtant il y a des mousses, des lichens, des algues jaunes et blanches sur les pierres tout au fond des grottes.
Au début de 1792, Axel qui a sauté deux années d'étude, tout simplement parce qu'il est génial, qu'il a la prospection dans la peau, est bombardé ingénieur en chef des Mines et des Fonderies de Prusse, passe le plus clair de son temps en excursions spéléologiques. (p. 81)
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Axel écrit à sa mère que la vue d'un kangourou lui a fait tourner la tête tandis que les joyaux de la couronne l'ont laissé froid. Elle lui répond dans une lettre grimaçante qu'il doit se fixer enfin. (...)
Ce genre de message renforce encore son goût des antipodes. (p. 67)
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Lire, c'est mon pays. Rien ne me manque quand je lis, le temps disparaît et je ne dépends de personne pour cela. Les histoires réparent ; dans un livre, on est toujours chez soi.
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André Gide affirmait ainsi que certaines phrases "s'incorporent à nous ". La puissance d'une parole lue " vient de ceci qu'elle n'a fait que me révéler quelque partie de moi-même inconnue à moi-même. Elle n'a été pour moi qu'une explication, oui une explication de moi-même. Combien de sommeillantes princesses nous portons en nous, ignorées, attendant qu'un mot les réveille."
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Mais visiblement Hughes aime les femmes trempées, les robes des femmes appliquées à même leur peau comme si c'était ses lèvres à lui.
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Il regardait avec passion et une curiosité malsaine lire les adultes.Quand ils avaient peur, quand leur vie était trop dure, ils n’arrivaient même plus à lire. Ils ne rassemblaient plus les mots, ils disaient déprimer. La phrase ne les intéressait plus. Ils étaient incapables de s’enchaîner à un livre et de supporter sa malignité, c’était un symptôme. L’écrivaillon entendait souvent, autour de lui, je ne lis plus depuis la mort de mon mari, depuis que je suis au chômage, depuis qu’elle est partie. Et puis, quelque temps après, ils avouaient recommencer à lire un peu. L’effort de lecture est donc signe de guérison. Le livre n’est pas seulement demande d’évasion et d’oubli, il réclame, il demande, il nécessite la saine présence du lecteur. Si l’imaginaire est resté là-bas, avec le mort ou l’absente, il n’y a plus de lecture.
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Quels sont les livres qui agissent ? Les bons livres sont ceux qui déterminent dans la conscience du lecteur un changement profond, qui aiguisent à tel point sa sensibilité qu'il jette un regard neuf sur les objets les plus familiers comme s'il les observait pour la première fois. Des livres qui galvanisent, qui électrisent, en un mot qui raniment.
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En hébreu, maladie se dit mahala,de la racine mahal signifiant "faire un rond, tracer un cercle ".
Pour sortir de la maladie, il faut sortir de l'enfermement , briser le cercle affreux.
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p.127 "La lecture n'est pas une dérobade en soi-même ; elle est une évasion nécessaire pour acquérir une vie intérieure à la fois intense et secrète, et surtout hautement réparatrice."
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p.29 "Quand la biomédecine a fait de vous un corps-machine qui ne répond plus et vous plonge dans le noir, quand vous êtes réduit à un organisme brutalement exclu du monde par ces expériences intimes que sont le vieillissement ou la solitude, qui vous isolent et vous terrifient, la lecture est là pour vous réinsuffler du souffle, du désir et du sens."
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... à quelle bibliothèque on confiera son destin.
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L'angoisse lui broie la langue. Un vieillard amoureux est un mendiant affamé. Un mendiant du désir couché sur un grabat d'épines. (p. 16)
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Julien Gracq aussi fut un adepte de la marche comme adjuvant à un traitement mécanique de la phrase, (...) la phrase (...) à la fin de la promenade-tournée et retournée le long du chemin- s'est débarassée souvent de son poids mort. En la comparant au retour avec celle que j'ai laissée écrite, je m'aperçois quelquefois qu'il s'est produit des élisions heureuses, un tassement, une sorte de nettoyage" (p.71)
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