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Citations de Régine Detambel (407)


J'aime lire ne veut rien dire. J'aime vivre dans les livres est sûrement ce qui se rapproche le plus de la vérité.
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Régine Detambel
Lire, c'est mon pays. Rien ne manque quand je lis, le temps disparaît et je ne dépends de personne pour cela. Les histoires réparent ; dans un livre, on est toujours chez soi.
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La lecture répare, elle qualifie, elle affirme, elle confirme, elle projette dans le futur ou dans le passé, elle sublime, elle explore, elle identifie, elle éduque, elle crée.
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Lire, c'est mon pays. Rien ne manque quand je lis, le temps disparaît et je en dépends de personne pour cela. Les histoires réparent ; dans un livre, on st toujours chez soi.
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Il est facile d'aimer la vie à l'étranger. Jamais on n'est à ce point son propre maître que là où personne ne vous connaît, où votre nom ne dit rien, ne suscite aucun souvenir, et où votre existence est donc exclusivement entre vos mains. Facile de venir à bout du malheur quand il ne peut plus prendre les dimensions de la honte.
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"Quels maux soignent les livres? Ils sont innombrables :l'ignorance, la tristesse, l'isolement, le sentiment de l'absurde, le désespoir, le besoin de sens, parmi quelques autres. C'est que l'écriture est aussi un scalpel, un outil de compréhension de soi même et du monde, d'accouchement de la pensée même qui s'élabore dans le texte. Il faut déchiffrer. Critiquer. Juger. interroger la langue."
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La lecture enclenche un processus d'affirmation de soi qui est essentiel pour tous. Chez l'enfant pour développer la construction de son identité, de sa personnalité. Chez le sujet âgé pour préserver son autonomie et sa dignité. L'affirmation de soi passe aussi par les grands livres, à tel point, déclare Victor Hugo qu'il est "impossible d'admirer un chef- d'oeuvre sans éprouver en même temps une certaine estime de soi. On se sait gré de comprendre cela. Il ya dans l'admiration on ne sait quoi de fortifiant qui dignifie et grandit l'intelligence. L'enthousiasme est un cordial" (p.126)
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Quels sont les livres repères qui vous autorisent ? Les livres qui vous font écrire ? Rire ? Les livres du matin, les livres du soir ? Les livres sur les livres et les livres sur la lecture, les livres qu'on ne finit pas et les livres infinis ? Et même les livres qu'on ne lit pas mais qu'on caresse ? Les livres qui vous donnent accès à vous-même...Le livre qui vous a régénéré, le livre qui vous est au coeur, vous n'avez plus qu'à le faire apparaître, à en lire quelques phrases, à le prêter . Passeur !" Chacun de nous a un livre secret. C'est un livre chéri. Il n'est pas beau. Pas grand. Pas si bien écrit. On s'en fiche. car il est la bonté même pour nous. L'ami absolu. Il promet et il tient ce qu'il promet.(p.143)
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Le vieil anar fut inhumé le dimanche 19 mai 1912. (Surtout pas de prêtre, j’ai toujours réglé mes dettes moi-même, par mes propres souffrances, en portant tout seul ma croix, c’est la moindre des choses. De toute façon, je n’ai plus la foi. Pendant que je luttais contre Satan, j’ai vu Dieu qui se contentait de regarder, les bras croisés, je n’ai absolument plus la foi…)
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Le dramaturge l’avait écrit : Le mariage, c’est du cannibalisme. Si je ne te mange pas, c’est toi qui me manges.
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Lire, c'est mon pays.
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J'éprouve toujours le même étonnement inquiet quand j'ai fini le livre. J'interromps souvent ma lecture, je vais lire quoi après ? et je ralentis ma lecture. (p.117)
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Le travail discret du bibliothérapeute est simplement de pousser son lecteur à devenir le propre lecteur de soi-même, selon cette théorie de Marcel Proust, qui prône que
" l'ouvrage de l'écrivain n'est qu'une espèce d'instrument d'optique qu'il offre au lecteur afin de lui permettre de discerner ce que, sans livre, il n'eût pas vu en soi-même. La reconnaissance en soi-même, par le lecteur, de ce que dit le livre est la preuve de la vérité de celui-ci. "
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Parfois, le fait de donner une signification à ce qu'on lit est accessoire. C'est l'infusion qu'on recherche, la fusion avec les signes sur la page, l'imbibition par le texte, non sans interprétation. Parfois, la question du sens est secondaire. Tout le plaisir est là. Et le vertige. Ne demande pas ton chemin à quelqu'un qui sait car tu ne pourras pas t'égarer, disait Rabbi Nahman de Bratslav voilà plus de deux siècles.
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Dix étoiles filantes à la minute, ça fait tout de même une drôle de nuit. Le beau programme pour des insomniaques. Et pas besoin d'acheter de billet. Le ciel livre sans discontinuer ses paquets-cadeaux. (p. 12)
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Cette ville est seulement un magasin de jouets . Je suis juste une poupée.
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Recopier, c'est lire de tout son corps ; recopier quelques vers d'une poésie vaut le coloriage d'un mandala.
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Et Victor Hugo dans ses -Proses philosophiques- de 1860 : " Un livre est un engrenage. Prenez garde à ces lignes noires sur du papier blanc; ce sont des forces; elles se combinent, se composent, se décomposent, entrent l'une dans l'autre, pivotent l'une sur l'autre, se dévident, se nouent, s'accouplent, travaillent. Telle ligne mord, telle ligne serre et presse, telle ligne entraîne, telle ligne subjugue. Les idées sont un rouage. Vous vous sentez tiré par le livre. Il ne vous lâchera qu'après avoir donné une façon à votre esprit. Quelque fois les lecteurs sortent du livre tout à fait transformés." (p.103)
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D'une carrière dans le cinéma, on ne revient jamais en un seul morceau.
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Tout comme la tragédie, la lecture donne accès aux mêmes émotions que "la vraie vie". Mais comme cette expérience se vit à travers le prisme d'une représentation esthétique, elle est dépourvue de violence et de douleur.
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