Régine Pernoud était une fervente croyante. Un monde sans la foi chrétienne et sans sa galerie de saints eût été pour elle inconcevable. Et il est vrai que les saints sont, à leur manière, les héros du christianisme et ses modèles, comme disciples éloignés du Christ et tentant de marcher comme ils le pouvaient dans ses pas. Leur vie s'entoure évidemment de merveilleux et de miracles - car il faut qu'ils aient fait de ces actes hors normes pour pouvoir être canonisés, c'est de règle. L'Église a besoin de ces personnages masculins et féminins qui sont offerts en exemples à tous les fidèles, et sans doute magnifie-t-on leurs actions - et jusqu'à leur personne - en leur conférant un halo de légende qui aide à les situer bien haut dans une hiérarchie de la vertu et de l'estime. A-t-on ainsi embelli la réalité jusqu'à la déformer pour que cela fasse plus vrai que vrai ? Sans doute un peu, beaucoup. Mais cela n'enlève rien à la beauté de leur parcours et à la valeur de leur action et de leur être.
Régine Pernoud nous offre à contempler une belle galerie de saints et de saintes en nous rappelant ce que fut leur vie, en nous précisant ce en quoi ce qu'ils firent fut remarquable et marquant et ainsi elle en vient à montrer en quoi leur personne et ce qu'ils ont accompli peut encore avoir valeur d'exemple pour nous tous aujourd'hui. On sera peut-être tentés d'objecter que l'Église catholique n'offre pas que de beaux exemples et que ceux-ci ne sauraient faire oublier la masse de contre-exemples qui se dressent entre l'idéal et la réalité. Et sans doute n'aura-t-on pas tort de le faire. Mais on reconnaîtra à Régine Pernoud de la sincérité dans son propos, assez militant il est vrai, et cela alors même s'il faut bien tracer quelque part une frontière entre l'objectivité attendue de la part de l'historienne qu'elle fut et la fidélité personnelle qu'elle montra à une certaine représentation très catholique du christianisme.
François Sarindar
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Un "Que sais-je" qu'il faut aborder avec un minimum de connaissance sur l'ordre du temple et son époque. La prose typique de Régine Pernoud est formidable.
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Un bon ouvrage, très synthétique, à la fois sérieux et agréable à lire, qui rappelle un livre fort intéressant que Régine Pernoud avait plus généralement consacré aux Croisés.
Sur Les Templiers, Régine Pernoud, respectant l'esprit de la collection Que sais-je ?, va a l'essentiel et ne donne aucune part aux légendes fabriquées à leur sujet ni aux élucubrations sur leur trésor, avant tout immobilier et foncier, puisque par ailleurs ils n'étaient que les dépositaires des fonds que l'on voulait bien leur confier en garde. L'ouvrage relate donc les faits, de la création de l'Ordre, en 1118, et des circonstances qui l'entourèrent, jusqu'à la mort du dernier Grand-maître en 1314. La plume de Régine Pernoud y excelle.
Beaucoup d'informations en un nombre de pages limité.
François Sarindar, auteur de : Jeanne d'Arc, une mission inachevée (2015)
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Excellent ouvrage d'introduction sur l'Ordre du Temple, le réel, pas le fantasmé. Le caractère marqué de Régine Pernoud se fait fortement sentir au cours de la lecture, ce qui n'est pas sans ajouter un certain charme à ce Que sais-je fidèle à la réputation de la collection.
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Régine Pernoud cherche ici la vérité et ne s'occupe pas des légendes. Légendes soigneusement entretenues encore de nos jours par l'église pour ne pas désavouer les "juges" du Moyen Age. L'Ordre fût victime de l'orgueil d'un homme : le roi de France que l'on peut définir d'un mot plus contemporain : dictateur. Tout dans cette affaire ressemble aux procédés des staliniens (procès truqués) et des nazis (voir la Nuit des longs couteaux) ou encore de la Saint-Barthélémy.
Ce texte reste un bon travail objectif.
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Les templiers Chevaliers du Christ... Ou le bouquin sympa, simple, mais pourtant sérieux, pour comprendre un peu...
Comme d'habitude avec les découvertes Gallimard, un petit livre hautement illustré, l'iconographie mélange les peinture médiévales, les photos, plans de châteaux et autres chapelles, tout autant que les peintures du 19eme à côté de la plaque ( mais au 19eme y ont pas été à côté de la plaque qu'avec les templiers, avec plein d'autres sujets ^^, après la peinture doit-elle être réaliste et factuelle niveau historique ? Mais ça là, c'est un autre débat ^^) et les images des séries télévisée et autres films mettant en scène des templiers – bon en général c'est leur fin, avec Molay sur le bûcher, le côté Les rois Maudits « chienne de Mahaut ! J'aurais ta peau ! » où Druon se sert du mythe de la malédiction de Molay lancée depuis son bûcher quand à la mort future du Pape, du Roi (Philippe le Bel) et de ses divers conseillers voir de sa descendance...^^
Non niveau iconographie y a de quoi faire, bien qu'à mon sens il aurait été sympa de mettre plus de cartes pour bien se rendre compte de la dispora Templiere et donc de son importance...
Après historiquement j'espère que les fait relatés sont justes ( je suis pas experte en Templier, et encore moins en histoire) mais le ton de la dame, me semble neutre factuel et est très clair.
Après le bouquin date un peu, y a peut-être eu des découvertes nouvelles depuis... sais pas, mais même si, la dame n'y est pour rien.
Un livre de vulgarisation historique, qui ne se laisse pas glisser sur la pente du mythe, du fantasme et de la légende, et dieu qu'on sait que avec les templiers c'est facile. Le templier est entré dans l'imaginaire collectif de bien des façons. Là non...
Un livre intéressant, facile d'accès, pour débroussailler un peu et se mettre le pied à l'étrier pour approfondir ensuite.
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Régine Pernoud (1909-1998), fut une éminente historienne, avec une prédilection pour l'époque médiévale.
C'est précisément de cette époque que traite ce petit ouvrage, abondamment illustré comme tous les livres de la collection "découvertes Gallimard".
Les templiers restent aujourd'hui encore mythiques, leur histoire ayant indéniablement des aspects romanesques et mystérieux.
Loin de certains livres parfois un peu fumeux qui leurs sont consacrés, Régine Pernoud présente clairement l'histoire de cette chevalerie, depuis la fondation de l'Ordre, jusqu'à sa chute sous Philippe le Bel.
Le genre de livre didactique à lire et à conseiller sans réserve.
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Je sais que Régine Pernoud est une grande spécialiste de ces siècles obscurs qui ont précédé la Renaissance et découvrir son approche dans son essai : "Lumière du Moyen Age" a été un véritable plaisir et un enrichissement personnel.
J'ai apprécié tout particulièrement son chapitre destiné aux Lettres où elle dit elle-même que "malgré le grand nombre de travaux modernes consacrés à la littérature médiévale, nous ne sommes pas encore parvenus à nous en faire une idée juste, et à l'apprécier comme elle le mériterait. Elle reste une curiosité d'érudit, ou, ce qui est plus dangereux, sert de prétexte à des évocations assez artificielles".
Heureusement Régine Pernoud est là qui, avec beaucoup de citations et de références historiques, nous fait aimer "ces temps qu'on appelle obscurs" (une citation de Miguel de Unamuno).
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Une autre vision du Moyen-Age.
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La vie quotidienne portait la marque d'une civilisation plus raffinée : l'hygiène était plus développée qu'au XVIIe siècle. La hiérarchie sociale reposait essentiellement sur des liens familiaux et il était beaucoup plus facile d'approcher Saint Louis que Louis XIV. Si les hommes avaient généralement l'autorité dans la famille, les femmes avaient des droits qu'elles n'avaient pas dans la société romaine et qu'elles ont reperdus dès le XVIe siècle.
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Un livre qui n'apprend pas grand choses sur le moyen âges, puisqu'il parle surtout de la mauvaise manière dont il est enseigné et comment il devrait l'êtres. Sachant que ce livre date des années 1970 cela rend l'intéret de la lecture très faible. Mon conseil passez votre chemin.
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Ce livre est une ré-vélation sur le Moyen-Age, il faudrait le rendre obligatoire à l'école... ne serait-ce que pour contrebalancer les mensonges inculqués actuellement à nos enfants !
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On peut dire ce que l'on veut de Régine Pernoud et critiquer tant et plus ses livres en se parant de toute sa dignité d'universitaire, il n'en demeure pas moins que ses ouvrages sur le Moyen Age écrits dans une langue simple pour être accessibles au plus grand nombre, ont contribué à réhabiliter une période de l'histoire mal connue et souvent méprisée.
Certes cet essai publié au milieu des années 1970 a un peu vieilli parce que la recherche a évolué et les historiens ont fini par s'intéresser à ce vaste pan de notre histoire qui couvre quand même plus de mille ans .
En déconstruisant les stéréotypes, l'auteur amène à s'interroger sur la notion de progrès, sur la hiérarchie des valeurs et sur la place des hommes (et des femmes !) dans la société. Et il apparait que les "ages obscurs" sont parfois plus près des idéaux inscrits au fronton de nos monuments républicains qu'on pourrait le croire au premier abord. La fraternité n'était pas un vain mot dans une société christianisée solidaire et la dignité de l'homme était reconnue à travers la personnalisation des rapports dans un système féodal.
C'est intelligent, ironique, très facile à lire...et fort bien documenté.
J'ai particulièrement apprécié le découpage de la période que Regine Pernoud effectue pour mieux faire comprendre l'évolution des institutions entre la période franque des royaumes éclatés, à l'empire carolingien, puis à l'époque féodale pour terminer par la noirceur du 14ème siècle qui a connu la guerre dite de 100 ans mais surtout la grande épidémie de peste qui a décimé la population ayant résisté à la grande famine du début du siècle.
C'est ce cadre particulièrement tragique mais nullement représentatif de tout le Moyen Age, qui est souvent choisi par les romanciers épris de noirceur ...Et voilà qui contribue à véhiculer des informations biaisées sur notre passé.
Pour tous ceux qui souhaitent aborder le Moyen Age d'une façon générale et sans à-priori, ce court essai est un bon portail pour susciter l'envie d'en savoir plus et d'aller rechercher chez Favier et LeGoff un complément historique judicieux.
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Ecrit en 1977 mais encore d’actualité.
Le Moyen Age a été l’objet de préjugés condescendants, réducteurs, caricaturaux, d’où le livre de Régine Pernoud, un cri du coeur argumenté, éclairé, accessible à tous, parfois cinglant et pourtant jamais méchant.
D’après certains avis que je lis, je veux bien croire que les historiens ont progressé depuis la sortie du livre. Mais pour beaucoup d’autres au moins, je pense qu’il reste du chemin à parcourir et que ce plaidoyer est toujours utile.
En tant qu’enseignant du primaire retraité depuis plusieurs années, je dois avouer que même si j’avais l’impression de montrer à mes CM1-CM2 une admiration sincère pour certains aspects du Moyen Age, même si je faisais des sorties au Musée local et une visite de la vieille ville, je traînais aussi bon nombre d’idées fausses et injustes, “aidé” dans ce mauvais sens par la plupart des manuels d’histoire. Devinez, quand on a un budget serré pour équiper sa classe, que cherchait-on à remplacer prioritairement par des manuels plus modernes, ceux d’histoire ? Pas vraiment ! Plutôt ceux de maths libellés en francs ou de géographie avec des cartes de l’URSS et de la Yougoslavie… Sans compter les méthodes audio d’anglais ou les logiciels éducatifs qu’on n’avait pas et qu’il fallait bien acquérir en partant de rien.
Mon expérience d’enseignement date maintenant mais l’inertie y est telle que la lecture de cet ouvrage est pour moi toujours pertinente.
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J'ai découvert Régine Pernoud grâce à un opus de la collection Que sais-je sur les Templiers. Son écriture franche, sérieuse et décapante m'avait séduite. Elle révèle un caractère bien trempé qui n'est pas prêt aux concessions politiques ni romanesques. Je retrouve ce caractère dans ce petit essai qui tord le cou aux idées reçues sur le Moyen-âge, idées à la peau dure puisqu'elles perdurent encore aujourd'hui (même si sacrément atténuées quand même, grâce au travail minutieux et à la divulgation sérieuse réalisés par les excellents médiévistes qui parsèment le paysage français). En plus d'éclairages très instructifs sur bien des aspects de la vie au Moyen-âge, Régine Pernoud nous rappelle, avec justesse, que le travail de l'historien est de chercher la vérité et que la vérité de 1000 ans d'histoire ne peut se résumer en 3 épisodes parsemés.
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Ce livre a été publié la première fois en 1977. Et si on a fait des progrès depuis, la plupart des a priori que dénonce Régine Pernoud sont encore d'actualité !
Elle fait une focale successivement sur :
- "Moyen-âge", la bêtise de cette appellation : on traite mille ans d'histoire comme si cela n'avait été qu'une période intermédiaires, et qu'il avait fallu attendre la Renaissance pour avoir à nouveau un peuple civilisé. Or, la Renaissance est la redécouverte de l'Antiquité, et l'assujetissement à ses dogmes, et encore, pas toute l'antiquité, le siècle de Périclès comme référence pour la Grèce, et celui d'Aristote pour Rome, à l'exclusion de toutes les autres périodes et civilisations.
- "Gauches et maladroits" : Régine Pernoud dénonce le jugement sur l'art médiéval, et démontre fort bien qu'ils savaient y faire, notamment en architecture, et que décréter que les oeuvres médiévales - sculptures ou peintures - sont "moches", c'est du jugement, pas de l'histoire.
- frustes et ignares : bon, ils connaissaient les oeuvres antiques, la preuve, s'ils ne s'étaient pas cassé la tête à les recopier, on n'aurait jamais pu "redécouvrir" l'antiquité. et puis ils ont inventé le "codex", le livre, qui remplace avantageusement les rouleaux. et que dire du rayonnement culturel des abbayes et universités ?
- "Torpeur et barbarie" : là, on s'interroge sur la notion de féodalité et sur le droit coutumier en vigueur. Et c'est là que Régine Pernoud commence - selon moi, à lever un sacré lièvre, qu'elle développera davantage dans les parties suivantes, à savoir la réintroduction du droit romain.
- "des grenouilles et des hommes" : focus sur le servage, et comparaison avec l'esclavage, autour de cette image d'épinal - que je ne connaissais pas, des serfs battant les étangs pour faire taire les grenouilles qui empêchent leur seigneur de dormir. Elle parle aussi de la culture de la campagne qui précède celle de la ville, et des différences de mentalité qui en découlent.
- La femme sans âme : les femmes avaient beaucoup plus de droits à cette époque, et notamment prenaient part aux votes sans qu'on ait besoin de le préciser tellement c'était évident. Elle cite en exemple un vote où une population devait prendre une décision liée au partage de la terre, et seule une voix était contre, et le nom cité était féminin. Donc hommes et femmes votaient. Elle cite aussi Héloïse et Hildegarde de Bingen, entre autres, et par extension les abbesses, qui administraient les terres comme des seigneurs. Abbesses qui pouvaient aussi parfois diriger des communautés d'hommes ou "mixtes".Au XIIème siècle, Robert d'Arbrissel fonde deux couvents, un pour hommes et l'autre pour femmes, avec une église commune, seul lieu où les communautés se côtoient. La personne qui dirige ces deux communautés est une abbesse, Pétronille de Chemillé, et cela n'a suscité aucune réaction de quelque sorte que ce soit. "Dans le nono" ;-)
- l'index accusateur : ici, on va parler de l'inquisition, et Régine Pernoud va rappeler que les pires procès (en sorcellerie comme celui de Galilée), n'ont pas eu lieu pendant le moyen-âge, mais bien plus tard.
- histoire, idées et fantaisie : ici, elle va critiquer la façon dont certains traitent l'histoire, rejoignant un autre auteur que j'aime beaucoup, Michel Pastoureau.
- Simples propos sur l'enseignement de l'histoire : Régine Pernoud préconise une façon d'aborder l'histoire en fonction de l'âge des enfants.
En fait, cet ouvrage a clairement vocation à réhabiliter cette période de l'histoire qui semblait être vraiment malmenée dans les années 70. Alors, vu de ma fenêtre, on n'a plus tellement ces idées là, à ce point là. Mais quand même, quand elle dénonce les difficultés de l'époque des étudiants en histoire de devenir médiévistes, ça m'a fait tilt. J'adore cette période de l'histoire - la faute à Arthur, des Monthy Python à Astier en passant par Disney ! - et quand je cherche des trucs un peu informatifs à lire, je tombe sur beaucoup de médiévistes américains ! Là le prochain livre que je vais lire sur le sujet - ou le suivant - est sur le chevalier, et c'est une auteure américaine.
L'autre chose que je retiens de cette lecture, ce n'est pas la place de la femme de la société, ça je le savais déjà, c'est l'influence, le cataclysme qu'a été le retour du droit romain, qui a entraîné le changement du rapport à la terre, le changement de la place de la femme - au foyer, plus le droit à la parole, alors que l'expansion du christianisme avait dans un premier temps contribué à davantage d'émancipation ! - et surtout le retour de l'esclavage, qui est fort différent du servage, comme Régine Pernoud le démontre avec brio.
Bref, un petit livre qui commence à dater, mais qui est toujours d'actualité !
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Dernièrement le Louvre a fait une exposition de la Sainte Anne de Léonard de Vinci, restaurée. Elle a retrouvée toutes ses couleurs et l'on peut même maintenant voir le paysage qui avait pratiquement disparu.
Régine Pernoud fait subir au Moyen-Age la même restauration. Elle le sort de l'ombre et ainsi découvrons-nous quantités d'événements et de mœurs que nous ne soupçonnions pas. Elle efface les "rajouts" de mensonges et de clichés laissés par les siècles. Si le Moyen-Age en sort rajeuni, dans sa vérité originelle, elle rend leurs biens aux autres périodes de l'histoire. L'esclavage c'est l'Antiquité, la Renaissance et l’époque moderne. Les procès de sorcellerie, c’est la Renaissance et la cour de Louis XIV, tout comme le recul du statut de la femme.
« Pour en finir avec le Moyen Age » nous fait remettre en question non seulement nos idées acquises en classe ou aliieurs sur cette époque mais nous fait douter des historiens, et donc de l’enseignement de l’histoire en général. Puisqu’on nous a menti sur ce sujet pourquoi pas sur un autre ? Régine Pernoud nous donne une leçon de lucidité.
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J'ai beaucoup aimé, parce que ça met à bas pas mal de préjugés néfastes et obscurantistes. C'est un peu trop vindicatif et moralisateur, sinon. Mais ça ouvre des portes.
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