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Critiques de Régine Pernoud (120)
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La Femme au temps des cathédrales

le moyen âge vu autrement que par les poncifs erronés de certains cours d'histoire.

le féminisme où comment trouver sa place dans des temps parfois voués aux seuls vertus masculines
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La Femme au temps des cathédrales

Promenades dans le temps dans une société de carcans sociaux et d'interdits qui ne laisse place à aucunes faiblesses.



Ces femmes traversant cette société avec discrétion sauront créer parmi cette société masculine un nouveau rôle pour ces actrices de pouvoirs et d'influences.



Parcours à faire de chapitre en chapitre avec curiosité.
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La Femme au temps des cathédrales

Pour tout vous dire, il ne m'a pas emballé...Bien que très documenté et bien écrit ,pas dans un style académique mais compréhensible par tous, il n'y a pas eu ce petit plus qui m'a conquis...
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La Femme au temps des cathédrales

voici le livre complémentaire, à lire en parrallèle à Si je t'oublie Jérusalem.



Pendant que les seigneurs partaient en croisade, que faisaient leur femme ?



Pensez vous qu'elles restaient sagement assises à se languir du retour de leur homme ?

Si oui, alors il vous faut rapidement lire ce livre. On y cotoye Aliénor d'Aquitaine, Blanche de Castille, Jeanne d'Arc et bien d'autres. On s'aperçoit que la condition de la femme était plus égalitaire qu'à certaines époques plus récentes.



le style de l'auteur est parfois un peu lourd mais très bien documenté, bien construit. Ce livre appelle à d'autres découvertes... biographies ainsi que d'autres essais sur le Moyen Âge.
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La Femme au temps des cathédrales

Un livre très intéressant qui m'a beaucoup appris. Les femmes étaient bien plus qu'on le croit mais souvent dans l'ombre. Elles étaient "majeur" à douze ans car pouvant procréer. Mais sortons de ces clichés basés sur beaucoup de vrai (pourtant).

Les femmes, à l'époque médiévale, avaient bien plus de pouvoir : politique, financier, etc. Elles pouvaient avoir leurs propres deniers, diriger leur Maison, ne portaient pas le nom de leur mari. Les plus gros "clichés" sont tellement ancrés dans l'esprit collectif que l'on amalgame toutes les époques. Dans l'antiquité, la femme était moins qu'un esclave, moins qu'un animal avec un patriarcat fort, ayant droit de vie et de mort sur sa famille. Parfois, avec de la chance la femme avait un mari plus ouvert que la plupart. Mais au moyen-âge, c'était plus "avant-gardiste", et la femme était bien plus respectée qu'on le croit avec la montée de l'amour courtois. Ce n'est que plus tard vers le XVIIème que cela se dégrade. Et ne parlons pas de cela sous la Régence... Mais cela c'est une autre Histoire. Je vous invite à lire aussi " La vie au Moyen Age" de Robert Delort.
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La Femme au temps des cathédrales

Un livre passionnant dans le fond mais que j'ai trouvé laborieux à lire, voir même parfois indigeste, ce qui est bien dommage car c'est un thème vraiment intéressant et qui mériterait d'être étudié à l'école.
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La Femme au temps des cathédrales

Challenge ABC 2017-2018

2/26



Texte d'une conférence donnée à la fin des années 1970.

Pernoud donne une image de la femme médiévale assez éloignée des représentations habituelles.

Jusqu'au 15è siècle (environ), les femmes étaient presque à égalité avec les hommes : elles pouvaient exercer les mêmes métiers (des femmes docteurs sont enregistrées sur les registres d'impôts), soit par envie soit par suite de veuvage, pouvaient diriger des domaines et faire de la politique (quelques unes sont restées célèbres pour cela comme Aliénor d'Aquitaine, mais ce ne fut pas la seule), vivre seules, témoigner en justice. Elles furent aussi celles qui ont le plus contribué à la christianisation de l'Europe occidentale : en baptisant leurs époux et en fondant des monastères avec des moniales très instruites et cultivées. Sans compter l'adoucissement des moeurs avec la poésie courtoise.

Bref, jusqu'à la Grande Peste, puis la Renaissance avec le retour du droit romain qui fait de la femme une éternelle mineure, la femme a un rôle social important.

Cependant, le problème avec ces époques lointaines, ce sont les sources. La chercheuse a dû s'appuyer sur les chansons de geste, les registres d'impôts. Mais aussi sur des sources plus récentes, et donc a pu procéder par comparaison. Cela reste un essai intéressant et éclairant sur une période souvent vu comme violente et noire, peu digne d'intérêt. Sans doute faudrait-il refaire un travail similaire en s'appuyant sur des sources sans doute plus nombreuses aujourd'hui. Et qui sait, s'en inspirer pour les politiques actuelles.
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La Femme au temps des cathédrales

Régine Pernoud fait partie des chercheurs qui ont permis de remettre en cause le mythe du Moyen Age obscurantiste. Dans la femme au temps des cathédrales, l'historienne défend la thèse que la femme a plus de droits et de pouvoirs dans cette période que dans les siècles qui la précèdent et la suivent.

Ce livre est un gros pavé dans la mare des clichés que nous aimons cultiver sur le Moyen Âge, et sur le christianisme misogyne. Pour Régine Pernoud, la religion chrétienne a libéré la femme en lui donnant un statut d'égale de l'homme.



On apprend dans cet essai que le plus ancien traité d'éducation a été écrit en France par une femme Dhuoda ... et que le principe directeur de ce traité n'était pas la punition ... mais l'amour. Que la médecine était exercée couramment par des femmes au XIIIe siècles ( on appelait les femme-médecin "miresse" à l'époque on avait aucun scrupule à féminiser les noms de métiers) les filles étaient majeures à douze ans, deux ans avant les garçons. Elles ne portaient pas de corset (apparu à la Renaissance ) ni même le nom de leur mari ( les épouses gardaient leur nom de jeune fille ).



Elle nous donne une multitude d"exemples de femmes de pouvoir issues de la noblesse comme comme Aliénor d'Aquitaine ou Blanche de Castille, mais aussi des femmes issues du peuple comme Jeanne d'Arc ou Catherine de Sienne qui ont complètement bouleversé l'équilibre du monde d'alors.



Régine Pernoud raconte aussi le quotidien des femmes de toutes conditions au Moyen Âge : les métiers (Les femmes étaient salariées et taxées ), elles pouvaient tenir un commerce, les arts ( elle évoque la merveilleuse Christine de Pisan, et bien sûr Hildegarde de Bigen ( religieuse, mais aussi écrivain, compositrice et médecin )



Un long développement au sujet de l'amour courtois qui idéalise la femme va bien dans le sens de la thèse défendue par l'auteur... même si on peut douter que les valeurs de l'amour courtois furent partagées par toutes les couches de la société.



Pour finir, j'insisterai sur l'écriture remarquable de Régine Pernoud. Quelle plume ! Quel style ! le livre n'en est que plus passionnant.

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La Femme au temps des cathédrales

Cet ouvrage marqua son temps et présente malgré son ancienneté relative (1980) une brûlante actualité tant il est vrai que le combat des femmes pour l’égalité est loin d’être gagné. L’auteur détruit une image stéréotypée sur le rôle des femmes au Moyen-âge. Elle explore seulement une période relativement courte d'environ deux siècles, entre les XIème et XIIIème siècles, ce Moyen Âge central considéré souvent comme une période de renaissance. Et y montre une place des femmes assez remarquable . Elles fait aussi le portrait de quelques-unes de ce « femmes puissantes » . L’ouvrage est instructif et très agréable à lire.
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La Femme au temps des cathédrales

Ayant énormément aimé le livre que Régine Pernoud a consacré à Aliénor d'Aquitaine, je me suis attelée à la lecture de cet essai. Une fois de plus, l'auteur arrive à faire tomber de nombreux clichés sur le Moyen-Age, à nous faire partager sa passion pour cette période. Mais j'avoue que ma lecture a parfois été laborieuse. Les chapitres m'ont semblé inégaux et parfois peu liés entre eux. Certaines démonstrations étaient un peu trop "techniques" à mon goût. Au final, j'ai appris beaucoup de choses et cet essai m'incite à découvrir d'autres ouvrages sur cette période mal connue de notre histoire.
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La femme au temps des Croisades

Les croisades appelèrent les pèlerins à Jérusalem pour délivrer le tombeau du Christ. Voyage plein d'aventures, de péripéties, de difficultés où la présence des femmes et le rôle qu'elles jouent nous introduisent dans un monde insoupçonné. Au départ, es femmes désirent plus que les hommes la conquête d'une terre sainte, d'un patrimoine spirituel; les hommes y voient principalement le lucre, au fur et à mesure des pèlerinages. Les mobiles économiques commencent à primer sur tous les autres. Cette terre sainte va devenir à bien des égards une terre de commerce. A travers les pages d'histoire qui sont consacrées aux croisades et à ces régions toujours mouvementées, il est question de raison d'état, de mariage, de descendance, de complot. La liberté d'initiative, la part de pouvoir et l'égalité juridique laissent aux femmes beaucoup d'indépendance qu'il est passionnant de découvrir au fil du récit.
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La Reine Blanche

Tête politique, femme autoritaire, mère abusive et ultra-possessive, chrétienne dévote pleine de bons principes mais inflexible pour qui ne partageait pas la foi des Chrétiens : s'il y eut une Reine de Fer en France, sans avoir été jamais dénommée ainsi, ce fut bien cette femme qui vécut de 1188 à 1252 et qui, à la mort de son époux , Louis VIII dit le Lion, dut assurer la régence du royaume des lys jusqu'à la majorité de son fils Louis IX. Elle tint le gouvernail d'une main ferme, remettant à leur place les grands feudataires qui voulaient profiter de l'occasion pour faire entendre leurs revendications et, qui sait, mettre le roi sous tutelle, un peu comme cela s'était produit en Angleterre sous le règne de Jean Sans Terre. Elle fit rentrer, plus ou moins bien dans le rang, les Hugues de Lusigan, les Pierre Mauclerc de Bretagne, les Thibaud de Champagne, et forma son fils en lui apprenant à craindre Dieu et à reconnaître le visage du Christ à travers celui des pauvres miséreux et des malades.

Intransigeante avec elle-même, elle le fut aussi avec les autres. Elle ne supporta pas de voir son fils devenir réellement amoureux de son épouse, Marguerite de Provence, et elle manifesta à l'égard de celle-ci une méfiance qui n'eut d'égale que sa jalousie. Régine Pernoud, qui a très bien campé le caractère fort et le port altier de cette femme, n'a peut-être pas assez montré combien elle craignait de voir son fils lui échapper et devenir l'objet des volontés de sa belle conjointe.



C'est cependant à Blanche de Castille que Louis IX confia la gouvernance et régence du royaume lorsqu'il partit en croisade vers l'Egypte. Elle s'acquitta parfaitement de sa tâche mais mourut alors que son fils demeurait longuement en Terre Sainte en s'occupant de renforcer les défenses des places côtières du Levant. Il rentra pour reprendre en main les affaires du royaume après des années d'absence, et ne cessa plus de marcher sur les traces de sa mère, pratiquant une foi austère d'ascète, une charité exemplaire mais gouvernant son royaume avec la dureté d'un homme qui, à l'exemple de son grand-père Philippe II Auguste, eut à cœur de renforcer le pouvoir de la monarchie face aux grands seigneurs, n'hésitant pas parfois à les humilier et à rendre une justice punitive à leur endroit quand ils abusaient de leurs droits sur leurs sujets, façon de trancher qui semblait aller dans le sens de l'équité à l'égard des petites gens mais qui en réalité avait pour but de rabaisser les puissants pour mieux asseoir l'autorité souveraine du roi de France et de la dynastie capétienne : exigences que la défunte, Blanche de Castille, avait fait passer dans l'éducation de Louis IX avant tout le reste, avec celles de la foi chrétienne, et qui restèrent pour le roi des leçons de vie.

Régine Pernoud a fait un bon travail de biographe, mais sans prétention de savantasse et sans alourdir son propos de notes trop érudites, si bien que son portrait de Blanche de Castille peut se lire comme un roman.

Francois Sarindar, auteur de : Lawrence d'Arabie. Thomas Edward, cet inconnu (2010)
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La Reine Blanche

Très intéressant ; mais la lecture est assez ardue. En effet, il ne s'agit pas vraiment d'un roman, même si Régine Pernoud tente d'intégrer toutes les sources historiques et littéraires dans une forme légèrement similaire. La vie de la Reine Blanche est passionnante - peut-être un peu moins que celle d'Alienor d'Aquitaine - mais tout de même,... La vie des femmes de l'époque, et surtout celle des femmes de pouvoir, n'était pas de tout repos. Il ne faut pas croire qu'elles passaient leur temps à la fenêtre d'une tour, à filer et bavarder, non. Elles devaient conseiller leur Roi et mari, s'occuper de la régence de leur fils, s'occuper de l'éducation des enfants, de leurs futurs mariages, des crises, des barons traîtres,... une vie bien remplie !
Lien : http://bazar-de-la-litteratu..
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La Reine Blanche

Un bon livre de vulgarisation sur la vie de Blanche de Castille. Une vie placée sous le signe de la transition. Transition entre deux des grands rois de France, son beau père, Philippe Auguste et son propre fils, Louis IX, Saint Louis.

Arrivée à l'âge de 12 ans à la cour du roi Philippe Auguste, elle va voir son beau-père agrandir de façon significative le royaume de France, faire de Paris une des grandes villes d'Europe et donner une grande place à la Science. Marié à Louis VIII, celui-çi ne régnera que trois ans, entre 1223 et 1226, laissant à Blanche la responsabilité de son royaume qu'elle parviendra à maintenir uni, malgré les ambitions des barons. Son fils Louis IX sera couronné en 1234, mais Blanche restera la conseillère principale du roi et reprendra même les rênes du pouvoir lorsqu'il prendra la route des Croisades en 1247. Elle décédera en 1252, forçant son fils à revenir en France, pour y devenir l'un des souverains les plus populaire de France.

Plus que la vie de Blanche, l'interessant finalement, c'est la personnalité de l'auteur. Regine Pernoud aura passé sa carrière à remettre en cause les idées reçues sur le Moyen-Age qui aurait été un age barbare et obscurantiste, mais qui finalement aura permis bien des avancées et surtout aura laissé une place bien plus importante qu'on l'imagine aux femmes. Une place qui, ironiquement, se réduira après... la Révolution française. Il n'y a qu'à voir d'ailleurs le sort réservé à Olympe de Gouges à cette époque et dont Benoite Groult (ou un nègre, vu comment elle maîtrisait mal son propre livre dans LA GRANDE LIBRAIRIE du 07/03/2013) vient de tirer un livre récent.

Quand à LA REINE BLANCHE, on l'a dit, le travail de vulgarisation est très bien fait. On peut juste lui reprocher certaines parties un peu lourdes, notamment la partie sur le couronnement de Louis IX, qui se résument à l'énumération des comptes de l'époque. Mais le peu de documents d'époques et leur manque d'objectivité pour la plupart imposent sans doute d'exploiter au maximum ceux à disposition.
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La Reine Blanche

Biographie de Blanche de Castille, reine de France, épouse de Louis VIII et mère de Saint Louis.



Nous parlons d’une époque datant d’avant la mise en avant de la loi dite « salique », c’est-à-dire d’un temps où les femmes pouvaient encore être appelées à régner sur la France. La reine Blanche a donc réellement exercé un pouvoir de reine, conjointement avec son mari et son fils, mais également seule, prenant en mains les destinées d’un royaumes en proie à la guerre et à divers troubles: barons ambitieux, problèmes religieux, famines, révoltes estudiantines, etc.



A travers la biographie de cette personnalité hors du commun, c’est également le portrait de l’Europe de l’Ouest à cette époque qui nous est proposé, ainsi que celui des différentes figures marquantes des années 1200. Nous apprenons également beaucoup de choses sur les moeurs de cette période, que cela concerne les pratiques religieuses, la conception des campagnes militaires, l’habillement ou même l’alimentation.



Le seul reproche que j’aurais à faire à ce livre est que son autrice a tendance à trop extrapoler et à attribuer des sentiments et émotions contemporaines à des personnalités du 13e siècle, alors qu’elle n’a aucun moyen de savoir ce qu’elles pensaient ou ressentaient, dans un cadre historique qui n’a rien à voir avec le nôtre.



Une lecture passionnante, accessible même si vous ne connaissez rien à la période historique, qui souligne à quel point notre Histoire a le plus souvent été confisquée par les hommes, malgré l’existence de femmes, pas si rares qu’on voudrait nous le faire croire, qui tiennent une place importante dans notre passé, même lointain. Je recommande!
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Le Tour de France médiéval

Découvertes de régions en provinces au temps de ces cathédrales s'érigeant aux croisées des chemins de trouvères et de conteurs d'un autre temps.



De chapitre en chapitre les simples apparaissent, les maisons s'érigent, les routes se tracent et nous voilà en train de déambuler en plein moyen âge.



Routes à prendre sans hésitations, découvertes de styles et de caractères à savourer.
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Les croisades (il y a toujours un reporter)

Boha-eddin, Foucher de Chartres, Gérard de Montréal, Aboulmahassen , Raymond d'Agiles et bien d'autres; tels étaient les grands reporters du temps des croisades que Régine Pernoud réunit dans son ouvrage pour nous faire revivre cette époque au plus près des évènements, d'un regard contemporain aux évènements.
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Les Gaulois

Découverte documentaire d'un peuple de l'antiquité qui donnera son nom à la terre qui l'hébergera.

A suivre et découvrir dans son style et son originalité, avec le style de son auteure.
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Les hommes de la Croisade

Agréable à lire, l'approche n'est pas exhaustive ni approfondie, cela m'a donné envie de découvrir d'autres ouvrages sur cette thématique. Quelques cartes et des illustrations au sein du livre. Une bonne lecture, accessible à tous, une écriture fluide et agréable à lire
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Les hommes de la Croisade

Dans Les Hommes de la Croisade, Régine Pernoud revient sur ces hommes qui vécurent aux XIe, XIIe et XIIIe siècles les aventures des croisades en Palestine. Elle analyse la dynamique mentale extraordinaire qui conduisit des rois, des pauvres, des barons, des chevaliers, des clercs, des marchands à se rendre ensemble en Palestine. Le but déclaré est de reprendre Jérusalem aux hérétiques Sarrazins, pour une faire une véritable base chrétienne au Proche-Orient. Habités par une ferveur religieuse authentique, incarnée par la figure charismatique de Pierre l’Ermite, chevaliers et hommes de l’occident, que l’on appelle alors les Francs, débarquent ainsi à l’autre bout de la Méditerranée et fondent le royaume de Jérusalem et autres comté de Tripoli, principauté d’Antioche, comté d’Édesse ou royaume de Petite Arménie, autant de territoires qui étendent le champ d’influence de la chrétienté à l’est d’un empire byzantin en complète déliquescence. Pendant deux siècles les croisés tentent de coloniser ces territoires hostiles tout en organisant sa défense au moyen d’un réseau étendu de forteresses, dont la plus fameuse est sans doute le Krak des Chevaliers, construit à l’ouest de la Syrie et inscrit depuis 2006 sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO. En face d’eux se dresse le monde arabo-musulman, avec ses logiques idéologiques et géostratégiques souvent - bien que non systématiquement - opposées. Utilisée aujourd’hui à tort et à travers, la notion de « choc des civilisations » prend à cette époque tout son sens. La découverte de l’inconnu et de l’étranger, éprouvée aussi bien par les croisés que les Sarrazins, s’écrit malheureusement à la couleur du sang versé au cours d’affrontements aussi meurtriers que récurrents. Les conditions climatiques sont souvent extrêmes, et ne font qu’ajouter à [...]
Lien : http://leslecturesdares.over..
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