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Citations de Richard Sennett (50)


Nous pourrions croire [...] que la routine est abrutissante, qu'à faire sans cesse la même chose on s'étiole mentalement ; on pourrait assimiler routine et ennui. Rien de tel pour ceux qui cultivent des techniques manuelles. Faire et refaire une chose est une pratique stimulante pour peu qu'elle soit organisée dans l'anticipation. La substance de la routine peut changer, métamorphoser, améliorer, mais la gratification émotionnelle réside dans l'expérience même de la répartition.

p. 239
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Mais le goût du risque, si aveugle, incertain ou dangereux qu'il puisse être, témoigne d'une série de motivations plus culturelles.
Si toute prise de risque est un voyage dans l'inconnu, le voyageur a généralement quelque destination en tête. Ulysse voulait regagner ses pénates ; Julien Sorel voulait se hisser dans la haute société. La culture moderne du risque a ceci de singulier que le fait de ne pas changer est perçu comme un signe d'échec, que la stabilité passe presque pour un état de mort vivant. La destination importe donc moins que le départ en soi. D'immenses forces sociales et économiques nourrissent cette insistance sur le départ : le désordre des institutions, le système de production flexible, les réalités matérielles elles-mêmes qui vont à la mer. Rester au port, c'est être largué.
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Tout être humain pouvait entrer, ne fût-ce que pour quelques instants, dans les pensées, les désirs d'un autre être humain, même si celui-ci était très différent, par un acte de l'imagination que les écrivains des Lumières appelaient "sympathie".
La déclaration qui ouvre la Théorie des sentiments moraux d'Adam Smith constitue peut-être l'explication la plus claire de ce qu'est la sympathie:
Comme nous n'avons pas d'expérience directe de ce que ressentent les autres hommes, nous ne pouvons nous former d'idée de la manière dont ils sont touchés qu'en imaginant ce que nous ressentirions nous-mêmes dans la même situation. Même si un de nos frères est sur le chevalet de torture, tant que nous sommes à notre aise, nos sens ne nous informeront jamais de ce qu'il souffre... Ce n'est que par l'imagination que nous pouvons nous former une idée de ce que sont ses sensations... Ce sont les seules impressions de nos propres sens, et non des siens, que notre imagination copie. Par l'imagination, nous nous plaçons dans sa situation, nous nous sentons endurer tous ses tourments, comme si nous entrions dans son corps.
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Le caractère a des accointances particulières avec l'évolution à long terme de notre expérience émotionnelle. Il s'exprime par la loyauté et l'engagement mutuel, à travers la poursuite d'objectifs à long terme, ou encore par la pratique de la gratification différée au nom d'une fin plus lointaine. De la confusion des sentiments qui est notre lot à tous à chaque instant, nous cherchons à sauver et à en cultiver certains; ce sont ces sentiments cultivables qui vont nourrir nos caractères. Le caractère se rapporte donc aux traits de personnalité que nous apprécions le plus en nous et par lesquels nous cherchons à être appréciés par les autres.
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L'expérience de la vitesse en ville a contribué à définir une certaine vision de la modernité : la vitesse c'est la libert, la lenteur sa négation. Aller où vous voulez, aussi vite que vous voulez : c'est cette formule qui atrophie votre sens du lieu, vous empêche de le comprendre intimement, puisque vous ne faites que passer. C'est en cela que l'héritage d'Haussmann est pervers : sa ville du réseau a compromis la cité.

Partie I Les deux villes 1. Fondations improbables, p. 55
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Tout métier se fonde sur une compétence éminemment cultivée. Suivant une estimation courante, il faut autour de dix mille heures de d'expérience pour produire un maître charpentier ou un musicien. Diverses études montrent que, à mesure qu'il progresse, le savoir-faire est mieux assorti au problème, comme dans le cas d'une technicienne de laboratoire qui s'inquiète du protocole, alors que les artisans aux compétences plus rudimentaires cherchent exclusivement à ce que "ça marche". La technique au plus haut niveau n'est plus une activité mécanique ; dès lors qu'ils le font bien, les gens peuvent sentir pleinement et penser profondément ce qu'ils font. Je montrerai que c'est au niveau de la maîtrise qu'apparaissent les problèmes éthiques du métier. (pages 32/33)
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C'est ici que la culture entre en jeu, dans l'image de ce moi idéalisé qui peut prospérer dans le monde des prises de contrôle par emprunt. Cette personne idéalisée se dérobe à toute dépendance ; elle ne s'accroche pas à d'autres. Les réformateurs de l'État-providence craignent qu'il ait encouragé la dépendance institutionnalisée : précisément ce qu'espérait Bismarck. En lieu et place de la vie institutionnelle, les réformateurs veulent notoirement plus d'initiative individuelle et d'esprit d'entreprise : des coupons pour l'éducation, des comptes d'épargne individuels pour la vieillesse et les soins médicaux. Autrement dit, chacun devrait gérer sa couverture sociale comme un service commercial.
Il est trompeur d'assimiler la peur de la dépendance à l'individualisme pur et simple. Dans le monde des nouvelles affaires, ceux qui prospèrent ont besoin d'un réseau serré de contacts sociaux ; si des cités globales se forment, c'est, entre autres raisons, qu'elles offrent un territoire local pour le networking (travail en réseau) en face-à-face. Les gens qui ne sont rattachés aux organisations que par ordinateur, qu'ils travaillent chez eux ou se retrouvent seuls sur le terrain, ont tendance à se marginaliser, parce que leur manquent ces contacts informels que l'on appelle parfois des "refroidisseurs".
La peur de la dépendance désigne plutôt la crainte de ne plus être maître de soi et, sur un plan plus psychologique, la honte de se retrouver à la merci des autres. Un des grands paradoxe du modèle de la nouvelle économie est qu'en faisant voler en éclats la cage de fer elle n'a réussi qu'à réintroduire ces nouveaux traumas sociaux et émotionnels dans une nouvelle forme institutionnelle.
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Le mot latin auctoritas, racine du mot autorité, caractérise dans son sens premier le protecteur - le gardien qui s'occupe de ceux qui ne peuvent se suffire à eux-mêmes, ou le conseiller de ceux qui doutent. L'autorité, si l'on considère cette origine, signifie bien davantage qu'une simple domination. Elle englobe la protection que les parents apportent à leurs enfants aussi bien que les garanties que les lois concèdent aux adultes. Au temps des Romains, un protecteur comme l'empereur Auguste, loin d'être un représentant de l'oppression humiliante, permit, grâce à son pouvoir, l'épanouissement de ceux qui lui obéissaient. Inversement, un régime comme celui de Caligula, qui n'assura pas sa protection à ceux qui se conformaient à ses règles, fut considéré comme ayant perdu son autorité même aux beaux jours du pouvoir de l'empereur. Mais surtout l'autorité, prise au sens d'une règle ou d'un jugement qui ferait autorité, implique l'établissement de valeurs et de critères définissant ce qui est important. L'autorité établit le poids de ce qui compte pour ceux qui vivent dans son orbite. C'est une formulation de conscience : une personne ou une institution sert de conscience aux autres. L'histoire que nous avons retracée culmine dans la façon dont l'autorité s'établit aujourd'hui sur le plan visuel.
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Blanc signifie Nouveau ; Blanc signifie Maintenant.

Partie I Les deux villes 2. Cité et ville divorcent, p. 102
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Le plus grand héritier moderne de Diderot, le sociologue Anthony Giddens, s'est efforcé de faire vivre l'intuition du philosophe en attirant l'attention sur la valeur première de l'habitude dans les pratiques sociales et la compréhension de soi. Nous ne testons d'autres solutions qu'en rapport avec des habitudes que nous avons déjà maîtrisées. Imaginer une vie d'élans momentanés, d'actions à court terme, une vie dépourvue de routines durables et sans habitudes, c'est en vérité imaginer une existence absurde.
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Ce qui distingue l'incertitude actuelle, c'est qu'elle prévaut sans qu'aucune catastrophe historique ne se profile à l'horizon. Elle s'entremêle aux pratiques quotidiennes d'un capitalisme vigoureux. L'instabilité est censée être la norme, l'entrepreneur de Schumpeter est devenu l'idéal de Monsieur Tout-le -monde. La corrosion du caractère en est peut-être une conséquence inévitable. Le "pas de long terme" désoriente l'action à long terme, distend les liens de confiance et d'engagement et dissocie la volonté du comportement.
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Une définition englobante du métier serait "faire bien quelque chose pour le plaisir de bien faire". L'autodiscipline et l'autocritique ont leur place dans tous les domaines du métier. Les normes importent, et la quête de la qualité devient idéalement une fin en soi.
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L'économie du marché du travail intervient ici de manière particulièrement destructrice. Un patron pourrait choisir soit de recycler un homme de cinquante ans pour qu'il se mettent à jour, soit de recruter un brillant jeune de vingt-cinq ans déjà prêt à foncer. Il est beaucoup moins cher de recruter le brillant jeune homme : moins cher parce que l'employé plus âgé aura une base salariale plus élevée et parce que les programmes de recyclage du personnel sont eux-mêmes des opérations coûteuses.
Ce processus de remplacement comporte un aspect social. Les employés plus âgés sont généralement plus autonomes et critiques à l'égard de leurs patrons que les plus jeunes. Dans les programmes de recyclage, les employés plus âgés se conduisent comme d'autres étudiants mûres, jugeant la valeur de la compétence proposée et la façon dont elle est enseignée à la lumière de ce qu'ils ont eux-mêmes vécu. Le travailleur expérimenté complique le sens de ce qu'il apprend en jugeant sa valeur en fonction de son passé. Le jeune Turc, en revanche, est un stéréotype que viennent démentir maintes études de jeunes travailleurs eux-mêmes : manquant d'expérience et de statut dans une entreprise, ils ont tendance à se conduire prudemment, et s'ils n'aiment pas les conditions qui leur sont faites sur leur lieu de travail, ils sont enclins à partir plutôt qu'à résister. Cette porte leur reste ouverte parce que, étant jeunes, leur bagage familial et social est moins encombrant. Dans les entreprises, l'âge fait donc une différence importante entre ce que l'économiste Albert Hirschman appelle la "défection" (exit) et la "prise de parole" (voice). Quand ils sont mécontents, les jeunes travailleurs, plus souples, privilégient la défection ; plus critiques, les plus âgés expriment leurs insatisfactions.
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Tandis que la division du travail règnait dans les armées, Weber prit conscience que la concurrence et l'efficacité revêtaient un caractère différent dans la vie militaire.
Sur le champ de bataille, les soldats vont tout perdre, et ces soldats doivent être disposés à obéir même s'ils se savent condamnés à mourir. Dans les armées, parmi les soldats, la solidarité doit être absolue. Pour qu'une armée reste soudée, les fonctions de chaque rang doivent être claires et précises; peu importe qui vit pour les assumer, peu importe que l'armée gagne ou perde. C'est cette nécessité militaire qui inspira à Max Weber son analyse du "devoir" ou de la "charge" administrative dans la vie intérieure : il applique le même mot à tout le monde, du concierge au patron d'une grande administration.
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Je suis donc retourné interroger des travailleurs, non plus des manuels, cette fois, mais plutôt des membres des classes moyennes, qui se trouvaient à l'épicentre de l'essor mondial des industries de haute technologie, des services financiers et des médias. (Tel est le sujet de mon livre, le travail sans qualités.) L'occasion m'était donnée de voir l'idéal culturel du nouveau capitalisme sous sa forme la plus robuste, le boom suggérant que ce nouvel homme ou cette nouvelle femme s'enrichirait en pensant à court terme, en développant son potentiel et en ne regrettant rien. Au lieu de quoi j'ai trouvé un fort contingent de membres des classe moyennes qui avaient le sentiment que leur vie était à la dérive.
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Comment, en somme, marier la ville solide à la cité liquide?

Partie I. Les deux villes 1. Fondations instables, p. 47
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Peut-être faudrait-il considérer le citoyen non pas simplement comme un électeur en colère, mais comme un consommateur politique pressé d'acheter.
La question de la consommation nous entraîne au coeur de la nouvelle économie, et en particulier des pratiques de la société géante Wal-Mart. Ce distributeur mondial pratiquant le discount employait 1,4 million de salariés à travers le monde en 2004 ; avec 258 milliards de dollars de recettes, il représentait "2% du PIB américain et huit fois la taille de Microsoft". Cette nouvelle société a innové sur le plan de ses fournisseurs, faisant appel à une industrie chinoise en plein essor, et dans son utilisation des technologies avancées. Selon le McKinsey Institute, Wal-Mart est l'acmé même de l'entreprise de l'arête tranchante, avec sa productivité assise sur une "innovation managériale continue", laquelle a concentré le pouvoir au centre du géant, a laissé les syndicats démunis et a traité sa masse salariés comme s'il s'agissait d'employés provisoires et temporaires. Pour les consommateurs, l'attrait de ce mégalithe tient à ce qu'ils trouvent au même endroit tout ce qu'ils peuvent désirer acheter : vêtements, produits auto, alimentation, parfum, ordinateurs, etc... La centralisation du commandement paraît se refléter dans la position du consommateur qui déambule dans les allées de Wal-Mart, tous les articles étant disponibles instantanément - les habits se trouvant à quelques pas seulement des ordinateurs. Bien que ses employés, si j'en crois mon expérience, soient pour la plupart serviables, le vendeur, en tant que représentant d'une classe, a été évacué chez Wal-Mart du processus de consommation : il n'y a pas ici de médiation ni de persuasion sur le mode du face-à-face. En cela, la société ressemble aux autres bureaucraties de l'arête tranchante qui ont écrémé leur couches de personnel intermédiaires, interprétatives. La décision relative au produit discount à acheter dépend de l'image et du marketing en général.
Si absurde que cela puisse paraître, nous pourrions préciser ainsi la question sur l'économie et la politique : les gens font-ils leur marché parmi les politiciens comme ils font leurs courses chez Wal-Mart? Pour dire les choses autrement, l'emprise centralisée des organisations politiques s'est-elle accrue aux dépens de la politique des partis, locale et médiatrice? Le marchandisage des dirigeants politiques a-t-il fini par ressembler à celui de la vente de savonnettes, avec des marques aussitôt reconnaissables que le consommateur politique choisirait sur les rayonnages?
Si la réponse à toutes les questions qui précèdent est oui, le coeur de la politique devient le marketing, ce qui paraît mauvais pour la vie politique. L'idée même de démocratie requiert la médiation et discussion en face-à-face ; elle requiert la délibération plutôt que le packaging. Suivant cet axe de pensée, on observerait avec consternation que tous les artifices séducteurs de la publicité sont désormais utilisés pour vendre les personnalités et les idées des politiciens ; plus subtilement, de mêmes que la publicité rend rarement les choses difficiles à la clientèle, le politicien fait tout pour être d'achat facile.
C'est cette réponse évidente que j'entends contester. Non qu'elle soit fausse, mais le fait est que la nouvelle économie rend le marketing et la politique plus compliqués. Wal-Mart a certainement opprimé ses employés, mais ce groupe répond à un véritable besoin de la clientèle. Il faudrait être snob pour regarder de haut les produits bon marché; devrions-nous regarder de haut la politique "bon marché" ? La version politique du mégastore pourrait réprimer la démocratie locale mais permettre, comme le fait la publicité, la fantaisie individuelle ; éroder le contenu et la substance de la politique, mais stimuler l'imagination pour le changement.
Le politiquement droit n'y verra que frivolité intellectuelle. Les avatars du nouveau capitalisme ont cependant plaidé avec force que les nouvelles structures mobilisent l'imagination du changement. Il nous faut au moins garder l'esprit ouvert aux façons dont les hommes politiques sont aujourd'hui vendus, et aux institutions qui les vendent, même si cet effort pour garder l'esprit ouvert en la matière, il me faut l'admettre, m'est personnellement difficile, puisque la disparition de la politique locale, médiatrice, me paraît être une blessure fatale. Si l'économie continue de se diriger vers le modèle de l'arête tranchante, cependant, et que les idéaux politiques demeurent empreints de nostalgie, l'idéal n'est plus qu'un regret impuissant.
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La richesse des nations est un livre très long et, au temps de Smith, les partisans de la nouvelle économie ont eu tendance à n'invoquer que ses premières pages spectaculaires et optimistes. À mesure qu'on avance dans le texte, le ton se fait cependant plus sombre ; la fabrique devient un endroit plus sinistre. Smith reconnaît que la décomposition des différentes étapes de la fabrication d'épingles condamnait les fabricants à une journée de travail lassante et abrutissante, chacun n'accomplissant heure après heure qu'une petite opération. À un certain point, la routine devient autodestructrice, parce que les êtres humains ne sont plus maîtres de leurs efforts ; cette perte de contrôle du temps de travail est synonyme de mort mentale. Le capitalisme de son temps, croyait Smith, franchissait cette ligne rouge. Lorsque Smith déclare que, dans l'ordre nouveau, ceux qui travaillent le plus obtiennent le moins, il raisonne en termes humains, plutôt que salariaux. Dans l'un des passages les plus noirs de La richesse des nations, il écrit :

Dans le progrès de la division du travail, l'emploi de la partie de loin la plus grandede de ceux qui vivent de leur travail (...) vient à se borner à un très petit nombre d'opérations simples, souvent à une ou deux. (...) L'homme qui passe toute sa vie à accomplir un petit nombre d'opérations simples (...) devient généralement aussi bête et ignorant qu'une créature humaine peut le devenir.
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Chez nous, les gens qui se retrouvent sur la touche devraient augmenter leur capital humain pour être compétitifs, mais peu en sont capables; peu compétitifs face à ces pairs étrangers, ils doivent faire face au fait qu'ils ne sont plus nécessaires. Le spectre de l'inutilité recoupe ici la peur des étrangers, qui, sous la croûte du simple préjugé racial ou ethnique, est infléchie par l'angoisse que des étrangers puissent être mieux armés pour survivre. L'angoisse en question a une certaine base dans la réalité. La mondialisation désigne, entre autres choses, le sentiment que les sources d'énergie humaine se déplacent, et que ceux du monde déjà développés peuvent se retrouver en conséquence sur la touche.
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C'est ici que la culture entre en scène. J'entends "culture" dans son acception anthropologique, plutôt qu'artistique. Quelles valeurs et quelles pratiques peuvent souder les gens quand les institutions dans lesquelles ils vivent se fragmentent?
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