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Critiques de Robert Jordan (599)
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La roue du temps - Intégrale, tome 2 : La gra..

Je sais que c'est peut-être la nostalgie qui parle mais je me suis encore plus régalée que lors de la relecture du tome 1 ici. J'ai eu l'impression que petit à petit l'auteur trouvait son style en dehors de son hommage à Tolkien, qu'il complexifiait son série et jouait très bien des multiples personnages qu'on a déjà rencontrés et des différents pôles occasionnés.



Nous reprenons l'histoire juste après la fin du tome 1 et de l'affrontement de Rand qui lui a révélé ses pouvoirs. Celui-ci refuse d'admettre qu'il pourrait être le Dragon réincarné. Il a peur de sa capacité de canaliser et décide de s'éloigner de tout le monde pour ne pas leur faire du mal. Il en résulte un comportement assez agaçant de sa part et la mise en avant de ce personnage par l'auteur n'arrange rien. Je trouve que Jordan force un peu trop le trait sur son immaturité, son côté têtu et fonceur. Mais heureusement il ne s'arrête pas là, Rand a aussi bon coeur et pour aider ses amis, il va donc se mettre en quête du Cor de Valère et du poignard de Mat qui ont été volé à leur barbe. Il en résulte un tome plein d'aventures, où on va être encore ballotés d'une contrée et d'une ville à une autre, le temps de moments épiques.



J'ai beaucoup aimé la façon dont Jordan a géré son récit. Il a parfaitement su mélanger action et développement de son univers. Les aventures que vivent Rand et ses amis sont passionnantes mais en même temps on découvre de nouveaux pays, de nouvelles coutumes, de nouveaux personnages, de nouveaux pouvoirs, etc. C'est très riche. De plus, il n'y a pas que cette quête dans ce tome l'histoire se tourne aussi beaucoup plus du côté des Aes Sedai que rejoignent Egwene et Nynaeve, ce qui ouvre un pan passionnant de l'histoire. En effet, elles introduisent une dimension de politique et de complot que j'ai adoré, tout en saupoudrant le tout d'une touche de vie en pensionnat à la Poudlard avec ses épreuves et ses personnages détestables. C'était très bon.



Les personnages restent nombreux. On aurait pu croire que ce serait difficile de les suivre mais ce n'est pas le cas. Robert Jordan passe très bien de l'un à l'autre, leur donnant à chacun la part belle, aussi bien les anciens que les nouveaux ou ceux que l'on retrouve. Rand part avec Mat et Perrin aux côtés d'Ingtar et Hurin (clin d'oeil à Tolkien ?) et ces derniers ont leur part dans sa réussite. Egwene et Nynaeve retrouvent Elayne et Min à Tar Valon et ces dernières leur seront très utiles pour se sortir du guêpier où elles vont se fourrer. Quant aux Aes Sedai qu'on rencontre, chacune est plus charismatique que l'autre dans son genre, l'Amyrlin en tête. Il me tarde déjà de plus les retrouver dans les prochaines tomes car si ici l'action prime souvent, la politique n'est jamais bien loin et ça va continuer !



Dans les petites nouveautés, en plus de l'arrivée en force des femmes de Tar Valon, j'ai beaucoup aimé les petites avancées sur Rand et "son passé", ainsi que sur la prophétie du Dragon Réincarné, et le rôle subtil d'une certaine Réprouvée. J'ai trouvé l'utilisation des voies et autres portes passionnante. J'ai adoré découvrir le mode de vie des Seanchans, avec leurs damanes tenues en laisse. Toutes ces petites choses et bien d'autres viennent vraiment enrichir l'univers de la série et lui donner sa couleur propre.



En conclusion, j'ai à nouveau été happée par l'univers de la Roue du temps. Celle-ci tourne plus vite que dans le premier tome et l'aventure nous embarque encore plus. Alliant quête classique, découverte de cultures différentes et politiques Aes Sedai et Daes Dae'mar, le récit devient de plus en plus passionnant et difficile à lâcher. Jordan se détache petit à petit de Tolkien dont il s'est fortement inspiré pour créer son propre univers bien plus complexe dans ce qu'il offre directement aux lecteurs, tout en restant très accessible à la lecture. Je suis fan !
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La Roue du temps, tome 1

Il arrive que l'on sache pertinemment que l'on a un grand classique dans nos étagères, donc un potentiel coup de cœur, et que, pourtant, on le laisse "moisir" pendant des années. C'est ce qui m'est arrivé avec ce premier tome, dont j'ai entendu parler d'innombrables fois, et toujours en bien, mais que j'ai rangé après l'avoir acheté et n'ai plus touché ensuite pendant dix ans (est-ce le nombre impressionnant de pages ou est-ce qu'il fallait trouver le bon moment... ?) , jusqu'à ce qu'un challenge me le fasse ressortir.



Et là, j'ai compris pourquoi c'était un classique de la fantasy ! D'abord, la plume de l'auteur est dense, riche, poétique et dynamique à la fois.

Dès le début de l'histoire, il parvient à nous happer, à attiser notre curiosité.



Le prologue, qui se déroule deux ou trois mille ans avant l'histoire proprement dite, est très fort, visuellement parlant, et nous fait comprendre que l'on va être plongé dans un univers à la mythologie très riche.

Ensuite, le premier chapitre du récit présent nous intrigue d'emblée, en faisant apparaître brièvement un mystérieux personnage, qui fait forte impression sur le jeune homme qui l'aperçoit.

Voilà. A partir de là, on est foutu, car on veut savoir qui est (ou ce qu'est) ce personnage en noir dont l'aura malsaine terrifie tous ceux qui le voient.





Nous allons donc entrer doucement dans le monde de La Roue du temps, en commençant par un tout petit village, et en faisant la connaissance des personnages que nous allons suivre par la suite. L'auteur a un don pour les descriptions car quand il présente un personnage, on a très vite la sensation de le connaître et on n'a aucun mal à le visualiser.



Il nous présente donc Rand, Mat et Perrin, les trois héros de l'histoire, mais aussi Nynaeve la "Sagesse" du village et Egwene son apprentie, Thom le ménestrel, Moiraine et son homme-lige Lan (c'est-à-dire son chevalier personnel dévoué corps et âme), et encore une foule d'autres personnages hauts en couleurs, mais tous marquant, voire attachants, à leur façon...



J'ai beaucoup aimé l'ambiance et l'état d'esprit qui règnent dans le village du Champ d'Emond, au début du récit. On sent que c'est un village où il fait bon vivre.



Puis, très vite, le rythme s'accélère et on rentre dans le vif de l'action, avec une attaque de Trollocs, des créatures démoniaques, mi-hommes mi-bêtes monstrueuses, pas très futées mais extrêmement violentes et dangereuses qui, semble-t-il, en ont après les trois jeunes : Rand, Mat et Perrin. Ils décident donc de s'enfuir, sous la protection de Moiraine, qui s'est révélée être une Aes Sedai, sorte de magicienne très puissante, et de se rendre à Tar Valon, cité qui abrite la Tour Blanche, le centre du pouvoir des Aes Sedai. Mais les Aes Sedai ont très mauvaise réputation et sont aussi craintes que détestées par le peuple. Et malgré sa douceur, sa gentillesse et le fait qu'elle ait sauvée la vie du père de Rand, c'est donc avec beaucoup de méfiance mais sans avoir le choix qu'ils partent avec elle. Egwene, qui veut découvrir le monde et n'a pas compris qu'il ne s'agit pas d'une promenade de santé, et Thom, le ménestrel, se joignent à eux.



Pendant tout le reste de ce tome, ils seront poursuivis par les Trollocs, et leurs "commandants", les Myrddralls (ou Évanescents ou Demi-hommes), qui sont eux-mêmes au service du Ténébreux. D'ailleurs, ce point-là, bien que nécessaire à l'avancée de l'histoire et apportant de l'action et du suspense au récit, a été la seule chose qui m'a (un peu) agacée au cours de ma lecture. Car j'ai trouvé par moments que les attaques à répétitions des Trollocs étaient lassantes.



J'aurais préféré qu'on en apprenne un peu plus sur les Aes Sedai, par exemple, ou sur l'histoire de ce monde, que l'on devine complexe et foisonnante.



Malgré tout, ces attaques ont leur raison d'être et leur utilité car elles sont l'occasion pour l'auteur de nous montrer des aperçus du potentiel spectaculaire des pouvoirs de Moiraine.



Et puis je fais confiance à l'auteur pour nous révéler tous les aspects de son univers dans les tomes suivants...



A part ce petit détail, j'ai tout aimé, dans ce roman !

Les personnages ont tous des caractères très différents mais tous très bien campés et chacun a vraiment une personnalité propre. J'aime bien Rand, le héros, même s'il m'agace parfois un peu à toujours suivre Mat et ses impulsions qui les mettent souvent dans des situations inconfortables voire dangereuses. D'ailleurs, Mat est celui que j'aime le moins, pour l'instant, justement parce qu'il est irréfléchi, impulsif et trop bavard. De plus, vers la fin du tome, sa personnalité s'assombrit bizarrement. De taquin, enjoué et sociable, il devient taciturne, sournois et coléreux. On soupçonne qu'il a été envoûté par un objet maléfique, mais on n'en a pas la preuve car personne autour de lui ne semble trouver inquiétant ce brutal changement de caractère.



Perrin est le plus réservé et discret de tous, mais vers la fin du tome, il se passe des choses qui vont un peu plus le mettre en avant. L'auteur donne des indices sur ce qu'il va se révéler en lui et m'a donné envie de le suivre avec plus d'intérêt qu'au début.



J'adore Thom, le ménestrel, son excentricité, sa vivacité, son attachement aux trois garçons, son caractère bien trempé...



Parmi les choses qui m'ont fascinée, dans ce roman, je voudrais m'arrêter sur les "rêves" que fait Rand. Ils sont d'une rare puissance évocatrice, et vraiment impressionnants. Bien sûr, on comprends très vite que ce ne sont pas de vrais rêves et ils vont être de deux sortes. Les premiers ressemblent plus à des sortes de visions, dont on ne sait pas trop si elles sont prémonitoires ou venues du passé (ou les deux). Par la suite, il y aura les "rêves" recelant la présence du Ténébreux, et ceux-là sont les plus forts et les plus terrifiants, surtout que Rand se rend compte que certains événements arrivant dans ces rêvent ont des répercussions sur le réel. L'auteur laisse planer le mystère sur tous ces rêves, mais on comprend qu'ils sont d'une importance capitale pour la suite de l'histoire.





Avec ce premier tome, on plonge dans une saga de pure fantasy, et c'est exactement ce à quoi je m'attendais et que j'espérais trouver. J'aime beaucoup l'aspect "quête", "voyage initiatique", quand les personnages font du chemin, au sens propre comme au figuré, et que leurs aventures les font grandir, mûrir et changent leur vision du monde.



Certains passages nous donnent un aperçu de la richesse géographique, historique, humaine et magique de cet univers, et l'on pressent que l'on n'est pas au bout de nos surprises, qu'il va y avoir encore d'innombrables rencontres et découvertes, bonnes et moins bonnes. Le bestiaire me paraît également très prometteur, au niveau de sa diversité, et j'ai hâte de découvrir ce qui attend nos héros dans les prochains tomes.





Conclusion : un premier tome captivant, qui nous entraîne très vite dans cet univers à la richesse extraordinaire. Vivement la suite !



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La Roue du Temps, Tome 10 : Les Feux du Ciel

C'est la suite direct du tome précédent puisque dans l'édition originale, le 9 et le 10, ne forment qu'un seul volume.

Dans ce tome, Rand passe à l'action pour conquérir et pacifier des territoires. Il fait la chasse aux Réprouvés et se prépare à la Dernière Bataille. L'auteur na parle toujours pas de Perrin et de Fayle qu'il a laissé aux Deux-Rivières à la fin du tome 8.

Je ne suis toujours pas déçue ni lassée par cette série. J'ai d'ailleurs trouvé ce tome un peu plus fluide lire que les autres. Les évènements, bien qu'étant denses, s'enchaînent bien et l'intrigue est très prenante.

J'ai juste trouvé un point négatif qui m'agace un peu depuis le début. Toutes les femmes sont du genre très autoritaires, faisant passer les hommes pour des incapables. C'est parfois un peu lourd et inutile.
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La roue du temps - Intégrale, tome 4 : Un lev..

Toujours autant de plaisir à lire cette série. Qu'en dire de plus ? Les principaux personnages se séparent à nouveaux, en trois groupes : Elayne et Nynaeve, à la poursuite d'un mystérieux objet qui pourrait nuire à Rand ; Egwene, Mat et Rand partent pour le désert des Aiels, où Egwene doit apprendre à marcher dans les rêves ; Perrin, accompagné de Faile retourne dans son village, menacé par les Capes blanches. Si les deux premières intrigues se démarquent à peine des volumes précédents, les aventures de Perrin prennent une nouvelle dimension. Perrin se révèle un meneur d'hommes, une dimension collective absente jusqu'ici de la série, et tout à fait bienvenue à mon goût.
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La roue du temps - Intégrale, tome 3 : Le Dra..

Complétement immergée dans cette saga, je commence à avoir du mal rédiger des avis... Au cours des 2000 premières pages, je me suis sans doute assez attachée à l'univers et aux personnages pour manquer de recul critique. Même s'il y a quelques longueurs (plus dans le tome précédente que celui ci, d'ailleurs...), je suis suffisamment harponnée pour passer par dessus...



Autre difficulté, ce volume est tout à fait au niveau des précédents, à quelques nuances près... L'originalité de ce troisième roman se situe dans la distance que prend l'auteur par rapport au personnage de Rand, héros de la saga, mais relativement absent de ce volume. L'intrigue se développe du coup autour des autres personnages du cycle : les trois jeunes femmes, déjà très présentes dans le tome 2, mais surtout les deux amis de Rand, Colin et Mat... Deux personnages opposés et un peu monolithique dans les premiers volumes, l'un flambeur insouciant et apparemment irresponsable, et l'autre solide, sérieux et un peu lent. Largement de quoi renouveler l'intérêt, malgré quelques traits d'humour un peu répétitifs dans les dialogues et quelques expressions qui tournent au cliché (j'adorerai qu'il puisse être question de Loial sans que soit une fois de plus mentionné qu'il se sert de son doigt gros comme une saucisse pour marque la page de son livre, et qu'il soit question des livres qui déforment ses poches...). Mais là, je chipote, la série reste excellente, d'ailleurs j'en suis déjà aux 3/4 du volume suivant et ne peut que vous conseiller de vous y mettre aussi.
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La Roue du Temps - Préquel : Nouveau printemps

Critique dans le cadre de Masse Critique spécial BD : critique de la version comics.



Il y a un certain temps que j'ai acheté les premiers tomes de la Roue du Temps (avant que Bragelonne ne réédite le cycle avec une nouvelle traduction) et je ne les ai toujours pas commencé, à ma grande honte...



Aussi, lorsque le dernier Masse Critique spécial BD offrait la possibilité de remporter la préquelle en version comics, je me suis dit que c'était l'occasion de plonger dans l'univers de Robert Jordan et d'avoir ainsi une petite introduction à cette immense cycle de fantasy.



Au final, j'ai dévoré cette BD et je me suis fait happée par l'univers de Jordan. Je m'attendais à un univers très violent (surtout vu les premières planches) mais au final, l'intrigue autour des Aes Sedai m'a convaincu du contraire. La petite introduction du début sur l'histoire de la Roue du Temps permet de s'immerger doucement dans l'univers et de donner quelques éléments clés aux lecteurs qui, comme moi, n'auraient pas encore lu les romans.



Certes, j'ai quand même été un peu perdue par moment ; des noms qui me semblaient sortir de nul part, des intrigues auxquelles je ne comprenais pas tout. Cela vient sans doute du fait que je n'ai pas encore lu les romans, mais aussi de l'adaptation bande dessinée qui nécessite des coupes et des adaptations pour que cela tienne sur les planches.



De manière globale ceci dit, j'ai bien suivi l'histoire, j'en ai compris les tenants et les aboutissants. L'adaptation en BD est une très bonne idée selon moi, car en ce qui me concerne, je trouve qu'il y a toujours une forme visuelle, un aspect presque cinématographique dans la littérature. Mettre des visages sur les personnages sans avoir à passer par les parfois interminables descriptions physiques, quel bonheur ! Petit bémol cependant : j'ai trouvé que beaucoup de personnages se ressemblaient dans leur dessin, du coup un peu difficile parfois de s'y retrouver sur qui est qui.



Concernant le dessin, j'aime beaucoup le style comics adopté dans cette adaptation. A noter quand même que le dernier chapitre (chapitre 8) est très en dessous niveau qualité du dessin : j'ignore si ça vient de l'impression ou d'un changement de dessinateur. Toujours est-il que le dessin est un peu flou, les personnages pas toujours ressemblant aux images dans les précédents chapitres, beaucoup moins nets. Moi qui aime les gros plans sur les visages et les regards des personnages, dans ce dernier chapitre, il en ressort vraiment une impression de dessin inachevé, bâclé.



Dernier point noir : les cases de narration. Une écriture vraiment trop petite ! Les bulles sont de taille normales, mais j'ai parfois dû rapprocher le livre pour discerner correctement les mots dans les cases rectangulaires de la narration, même avec mes lunettes !



Hormis cela, c'est une très belle découverte et cette préquelle m'aura définitivement motivé pour me lancer dans les pavés qui composent les tomes de la Roue du Temps. Ce comics est une belle mise en jambe, qui permet de se plonger dans l'univers et l'ambiance très rapidement.
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La roue du temps - Intégrale, tome 1 : L'oeil..

Je n'aime pas la fantasy. Je n'ai pas lu "Le Seigneur des Anneaux". Mais en voyant cette couverture, ce livre m'a attiré, donc je l'ai sélectionné pour Masse Critique. En le recevant, j'ai presque pleuré devant le nombre de pages. Et failli m'effondrer quand j'ai appris le nombre de tomes. Donc je me suis dit "Je lis le tome 1 pour la critique, et puis c'est tout". Et en le refermant.... "Merde... Il me faut le tome 2...". Une épopée d'une réelle puissance, des personnages auxquels on s'attache, des mystères non résolus... Bref, je crois que "La Roue du Temps" est addictif. Long, assurément, mais tellement prenant... À lire pour tous les amateurs de fantasy... ou de pavés !

Dès 14 ans.
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La roue du temps - Intégrale, tome 1 : L'oeil..

La roue du temps Tome 1 l’œil du monde constitue dans cette édition la première partie cohérente et structurée de la saga de Robert Jordan "La roue du temps".

L'ouvrage fait partie de la fantasy médiévale et s'intègre, sans avoir à en rougir, dans la filiation des quêtes de longue haleine opposant les acteurs du Bien et de la Lumière et ceux du Mal et des Ténèbres. Ainsi, Robert Jordan ne fait pas preuve d’originalité particulière dans la structure narrative générale.

L’originalité réside principalement dans la complexité et l'ambivalence de certains personnages et groupes. Ainsi, par exemple, si les Aes Sedai et les Capes Blanches proclament défendre la Lumière contre les Ténèbres, ils se livrent entre eux à une lutte acharnée et n'ont pas la même définition du bien. Dans le même ordre d'esprit, Robert Jordan intègre les Zingaro, sortes de bohémiens pacifistes animés par la philosophie de la feuille et refusant tout conflit mais également tout engagement.

Ces quelques exemples montrent la richesse du monde construit par l'auteur et le potentiel de cette quête.

Un plaisir de lecteur simple et dynamique. A suivre. On a hâte de retrouver Rand et ses compagnons.
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La roue du temps - Intégrale, tome 2 : La gra..

Bon, il faut l’avouer, j’ai été carrément attirée par le slogan super vendeur de Bragelonne : « Si vous ne deviez lire qu’une seule série de fantasy en dehors du Seigneur des Anneaux ». En plus, les sites spécialisés criaient depuis des années au vandalisme à cause de l’ancienne traduction et je sentais toute une douceur et une appréciation à la lecture de cette nouvelle adaptation. Moi qui aime ce genre (même si je fais semblant de le détester et de le mépriser, snobitude de libraire oblige) je me suis jetée avec voracité sur cette nouvelle série que je n’avais pas lue pour raison de trente tomes parus en poche (oui, oui, flemmasse, j’assume). Et là, je me suis retrouvée face à l’un de ces phénomènes qui agacent le fou qui partage ma vie : j’ai aimé. Et en même temps j’ai pas aimé. Ça m’arrive souvent, j’ai faim et j’ai pas faim, j’ai sommeil et j’ai pas sommeil, j’ai chaud et j’ai froid.







Là, j’ai aimé l’histoire, les personnages… mais j’ai pas aimé le rythme ni les répétitions. Exemple. Rand, là, j’l'aime bien! Et Perrin aussi! Mais à CHAQUE FOIS que Perrin croise une fille il dit que Rand s’en serait mieux sorti, parce qu’il s’en sort bien avec les filles. Et à CHAQUE FOIS que Rand croise une fille il dit que Perrin s’en serait mieux sorti, parce qu’il s’en sort bien avec les filles. Et bon, la première fois, c’est rigolo : « haaan, les ados, c’est drôle, ils croient tous les deux être nuls avec les filles ». La deuxième fois, c’est bizarre. A partir de la troisième fois, c’est lassant.







Au niveau du rythme, c’est bizarre. C’est à la fois super rapide parfois (des ellipses temporelles de malade, des batailles en quatre phrases) et d’autres… ça s’étire… sur des pages… et des pages… et c’est long. Du coup c’est long à lire (oui, du coup aussi c’est rentable au niveau prix de la page / temps passé dessus, je sais mais bon) et on y prend du plaisir mais, parfois, on s’ennuie aussi. On a vite tendance, je trouve, à passer à autre chose. Moi je me force, parce que j’ai envie de connaître la suite, cela dit. Mais du coup je me pose la question de savoir si je vais ou pas lire la suite. Parce qu’en même temps c’est quand même franchement un monument de l’heroic fantasy, retraduit de main de maître, que la suite m’intéresse et que je voudrais bien savoir avec laquelle des trois filles il va finir (j’ai mon avis sur la question, hein, croyez pas) et comment est-ce qu’il va poutrer le méchant à la fin, mais … ben, j’sais pas, c’est long… Et quatorze tomes longs… En fait, à la fin du premier, je me suis même demandé si c’était pas une intégrale, y’avait une fin à peu près plausible, c’est dire.







Bref, on va voir lors de la parution du tome 3 (en juillet me susurre à l’oreille le charmant CM de Bragelonne) si je repars à fond dedans ou si non, décidément, ça ne le fait pas. Mon cher et tendre préférerait que non pour de sombres histoires d’espace sur les étagères. Ma foi, on verra bien.
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La Roue du Temps - Préquel : Nouveau printemps

Après avoir adoré la saison 1 de La Roue du Temps, je me suis avidement tournée vers cette saga devenue mythique dans l’univers de la Fantasy. Nullement freinée par le nombre impressionnant de volumes, j’ai décidé de commencer par le commencement - ou même avant - par la préquelle : Nouveau Printemps.



J’avoue que mon ardeur, pourtant vive, a été rudement mise à mal. Malgré un début prometteur, j’ai eu du mal à me plonger dans cet univers, et – disons-le clairement – j’ai dû m’accrocher pour finir le livre.



Première difficulté, la lenteur du roman. Le lecteur suit principalement le personnage de Moiraine, acceptée de la Tour Blanche. Il suit ses entraînements aux épreuves qui l’attendent pour devenir une Aes Sedai, puis sa quête consistant à trouver le Dragon Réincarné. Beaucoup d’éléments de contexte sont posés, notamment liés au fonctionnement hiérarchique de la Tour, ou aux liens et intrigues entre les Sœurs. Bien que ce décor soit intéressant, j’ai trouvé la majeure partie du roman manquant de rythme, de rebondissement, de suspens.



Certains chapitres sont entièrement dédiés au personnage de Lan Mandragoran, héritier du Malkier, guerrier menant ses hommes au combat contre les Aiales.

Nouveau Printemps étant le premier roman que je lis dans l’univers de La Roue du Temps, j’ai trouvé que l’alternance des chapitres Moiraine/Lan manquait de lien. Il m’a fallu attendre la fin du roman afin de raccrocher les wagons.



Je n’ai pas follement accroché non plus au style d’écriture, qui certes est simple et efficace, mais n’aide pas à conférer profondeur et suspens.



Pour avoir lu quelques autres avis sur Babelio, il semblerait que le roman soit davantage apprécié/appréciable après avoir déjà lu - au moins - le premier tome de la saga. J’imagine que la lecture prend une saveur différente lorsque le lecteur, déjà conquis par l’univers, retrouve les personnages auxquels il s’est attaché, et navigue plus aisément dans le flot d’éléments de contexte.



En conclusion, Nouveau Printemps remplit bien sa fonction de préquelle en ce sens qu’il pose le décor et initie l’intrigue. Il s’avère assez aride et long pour les lecteurs néophytes de la saga. Néanmoins, je compte bien tenter la lecture du tome 1, pour ma culture Fantasy et en mémoire de mon agréable ressenti lors du visionnage de la série. J’espère, ainsi, ne pas rester sur cette mauvaise impression !
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La roue du temps, tome 8 : Un lever de ténèbr..

J'ai encore des frissons rien qu'à penser aux cent dernières pages. J'ai beaucoup aimé la montée en puissance du conflit et son point culminant (en tout cas pour ce tome, je ne doute pas que d'autres batailles suivront).



Rand et Perrin évoluent très fort tandis que je reste sur ma faim concernant Mat. J'aimerais comprendre ce qui lui arrive.



C'est décidé, mon personnage préféré est Loial, l'ogier si attachant. J'ai hâte de continuer et de voguer parmi ces très nombreux tomes.



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La Roue du temps, tome 1

Nous le savons, les premiers tomes de saga sont introductifs, ce qui est tout à fait normal. Sauf que là, j'ai trouvé chaque détails à la limite de l'indigestes. On est assommé par des descriptions pas forcément nécessaires à mon sens.

Et pourtant, croyez le ou non j'ai apprécié ce premier tome ! Parce qu'évidemment le monde est bien construit et extrêmement intéressant. Les personnages brillent par leurs caractères et leurs évolutions intelligentes et satisfaisantes.



J'ai réussi à me plonger plus aisément dans ma lecture sans aucune musique, ce qui pour moi est assez rare. Mais l'intrigue est tellement noyée dans des descriptions qu'il m'a fallut une attention particulière pour apprécier ce moment de lecture.


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La roue du temps - Intégrale, tome 1 : L'oeil..

La découverte de la série télévisée adaptant cette énorme saga littéraire m’ayant donné envie de me lancer dans la lecture, je suis donc allée plonger au fin fond de ma liseuse pour retrouver ce premier tome qui y trainait depuis un petit moment.

Ayant plutôt apprécié la série, je partais plutôt optimiste mais autant le dire de suite, j’ai très rapidement déchanté et j’ai un peu sombré dans l’ennui.



Il faut dire que rien n’est fait pour qu’on accroche aux personnages qu’on connait très peu avant qu’ils ne quittent le village.

Rand, Mat et Perrin sont trois jeunes hommes habitant à Champ d’Emond, un village perdu attaqué par une bande de trollocs menée par un Myrddraal qui, selon l’Aes sedaï Moiraine qui passait dans le coin avec son champion Lan, sont à la recherche d’un garçon qui serait le Dragon réincarné, issu d’une prophétie, qui pourrait bien briser le cycle de la roue qui tourne.

Comme Moiraine est également à la recherche de celui-ci et qu’elle ne sait pas duquel il s’agit, elle embarque les trois garçons en direction de Tar Valon, dans un petit groupe qui intègre rapidement le trouvère Thom, leur amie d’enfance Egwene et la sage dame de leur village Nynaeve.



Le problème, c’est qu’absolument personne ne se fait confiance. Les villageois craignent les Aes sedaï, celle-ci ne sait pas qui est vraiment son dragon, Nynaeve ne cherche qu’à ramener tout le monde au village et les garçons restent entre eux.

On combine tout ça au fait que la première partie est très longue, très bavarde et se traine un peu, j’ai eu le plus grand mal à avancer. On accumule des péripéties très banales, on retrouve tous les clichés de la fantasy et j’ai eu beaucoup de mal à comprendre les réactions des personnages.



Au milieu du tome, les personnages sont séparés en trois groupes et, à partir de là, j’ai bien mieux accroché.

Rand, Mat et Thom font un voyage en bateau puis traversent la moitié du pays, pourchassés par des adorateurs du gros vilain (qui porte le nom de Ténébreux) qui veulent les faire prisonniers. Il y a encore des problèmes de répétitions, Mat devient pénible à haut niveau, mais cette fuite en avant est divertissante et permet de croiser des gens alors que toute la première partie était très vide en figurants jusque là.

J’ai trouvé intéressant de voir Rand se débrouiller comme il pouvait en trainant Mat derrière lui qui, au point où il en était, était devenu un bon boulet.



Egwene et Perrin font la rencontre de Elias, et j’ai adoré le personnage. Là encore, il y a des gros problèmes de confiance et de non communication mais leur route croise celle des Tuatha’an et j’ai beaucoup aimé ce choc entre deux cultures très différentes, mais qui offre un répit bienvenu.

Leur capture par les Blancs Manteaux est moins amusante, mais elle permet de développer le pouvoir de Perrin qui m’intrigue au plus haut point, même si, par la suite, il omet bien entendu d’en informer ses compagnons.



Ce qui se passe du côté de Nynaeve, Moiraine et Lan est plus anecdotique car ils sont essentiellement à la recherche des autres mais j’ai aimé cette bascule de dynamique dans leur groupe. Nynaeve et Moiraine ne peuvent pas se voir depuis le début et Lan est très difficilement positionné entre les deux, ce qui m’a bien amusée.



Le final est bien construit, même si je n’ai pas du tout compris d’où sortait cette histoire d’Homme vert dont on n’avait pas du tout entendu parler avant d’en arriver à proximité, mais avec l’inclusion du personnage de Loial et la découverte des Chemins, les choses se passent bien mieux.

J’en suis sortie un peu épuisée parce que du début à la fin du tome personne ne donne l’impression de faire une nuit de repos complète et, au milieu d’éléments très fantasy, c’est toujours ce point là qui me parait le plus surréaliste dans mes lectures.

Mais j’ai surtout été fatiguée de cette absence de communication entre les personnages. Je n’ai pas compris pourquoi Moiraine cache autant de choses et je n’ai pas compris pourquoi les plus jeunes refusaient de lui faire confiance alors qu’elle est la seule personne à pouvoir leur sauver un minimum la vie. Même en tant que lecteur, j’ai trouvé qu’on manquait d’énormément d’éléments pour simplement comprendre ce qu’il se passait et j’ai trouvé ça fort dommage, d’autant plus qu’à côté de ça on a des éléments plutôt intéressants comme cette opposition entre la magie féminine et celle masculine qui est complètement corrompue et cette idée de temps qui tisse sa trame à son rythme, avec certains éléments qui viennent parfois le perturber.
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La Roue du Temps - Préquel : Nouveau printemps

Cette préquelle met en lumière deux personnages de la saga: Moiraine Damodred qui n'est n'est pas encore Aes Sedai, et Lan Mandragon, héritier d'un trône dont le pays a été détruit et qui n'est pas encore le Champion de Moiraine.

Alors que Lan combat les Aiales aux alentours de Tar Valon, Moiraine s'entraîne pour passer les épreuves qui feront d'elle une Aes Sedai.



Alors qu'elle et son amie assiste la Chaire d'Amyrdrin, une des sœurs lance une prophétie et s'écroule morte. Une prophétie qui prédit la naissance du Dragon Réincarné qui doit mener à la victoire contre le Ténèbreux et qui va conduire Moiraine sur les routes pendant vingt ans.



Cette intrigue va se poursuivre dans les premiers volumes de la saga.



Si ce tome hors série permet de découvrir plus en profondeur l'ordre des Aes Sedai, on regrettera de ne pas assister au rituel liant Lan à Moiraine.



L'auteur met en place son univers en nous faisant également découvrir certaines contrées se trouvant dans l'Ombre et un bref historique du passé.



Les personnages ont une personnalité bien développée même si à certaines moments on est à la limite de la caricature.



Le style de l'auteur est direct et claire, malgré un vocabulaire à certains moments plus recherché.



Une intrigue lente à se développer, les bases d'un univers intéressant, des personnages attachants : une préquelle sympathique mais sans plus.
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La Roue du Temps, Tome 2 : L'Oeil du Monde

Un 2e tome tout aussi palpitant que le premier. Alors que l'on en apprend plus sur les personnages, notamment sur celui de Lan, de nombreuses questions restent en suspens et laissent le lecteur dans les affres du doute. Un point que j'aime particulièrement dans cette série réside dans la complexité des personnages, loin d'être manichéens . Je serais bien incapable de prévoir comment ils vont tourner, mais j'en saurai plus dans le 3e tome.
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La Roue du temps, tome 1

Un récit d'heroic fantasy passionnant dès les premiers chapitres. Très vite, je me suis attachée aux personnages, plus complexes qu'ils n'y paraissent au premier abord. Les héros nous entraînent dans un périple semé d'embûches, certes très classiques dans ce genre de récit, mais tellement bien maîtrisées.
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La roue du temps, tome 1 : L'oeil du monde ..

Très bonne surprise pour cette première partie du premier tome. Effectivement, on y retrouve la construction de La communauté de l'anneau mais avec les correctifs qui vont bien. Bien mieux rythmé, l'action y est plus présente, le style moins lourd, les sorts et les créatures plus "magiques", sans pour autant être clichés/littérature ado'. A suivre...
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La Roue du temps, tome 1

e pense qu'il faut tout d'abord aborder ce livre comme un classique.

Classique du genre.

Classique dans les tournures.

Classique dans l'histoire.

Cela étant annoncé, on ne peut qu'aller à l'aventure et dénicher ce qui sort de l'ordinaire ou plutôt ce qui sublime l'ordinaire de la fantasy.

La plume de l'auteur est très bien construit, avec une structure qui équilibre parfaitement le dynamisme et la densité. le prologue ainsi que certaines scènes sont assez visuels, ce qui empêche le lecteur de s'embourber dans quelques longueurs.

Les personnages sont un point important de l'histoire autant les femmes que les hommes. Chacun à son rôle et chaque évolution est très interessante à constater.

Je disais classique. Je dirai maintenant après réflexion... Saga !

A suivre avec les autres tomes.
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La roue du temps, tome 8 : Un lever de ténèbr..

Ce livre étant artificiellement scindé en deux parties, mon commentaire couvre les tomes 7 et 8 indissociables qui correspondent au Tome 4 original.



Dans le tome précédent une nouvelle étape importante a été franchie, qui établit sans conteste la reconnaissance de Rand en tant que Dragon Réincarné, il a fait tomber la Pierre de Tear et il s'est accaparé l'Épée de Callandor, un artefact puissamment chargé de magie.

Établi comme souverain de Tear, à l'étonnement de tous, il ne bouge pas et semble s'intéresser d'avantage à la gestion du pays et à la lecture qu'à sauver le monde.

En fait il a secrètement cherché des informations afin de bâtir une stratégie à même de surprendre et prendre de vitesse tout le monde, ses ennemis et ceux qui voudraient l'influencer ou se servir de lui. Faisant feu de tout bois, il n'hésite pas à utiliser tous les moyens pour gagner du temps, pour finalement rejoindre le désert des Aiels, accompagné de ces terribles guerriers qui lui ont permis de prendre Tear, l'ayant reconnu comme le Dragon de leur prophétie. Il lui va maintenant devoir prouver son droit de réunir les tribus afin de les mener dans la guerre contre les ténèbres.





Dans ces tomes 7 et 8 (Tome 4 originel) le récit se développe dans l'optique de permettre à Rand de franchir une nouvelle étape dans sa maîtrise du Pouvoir de l'Unique. Comme d'habitude l'auteur narre plusieurs fils en parallèle, pendant que Rand découvre les secrets des Aiels, Perrin a rejoint le village natal des trois garçons afin de le défendre contre les Capes Blanches et les forces du mal, les filles, elles pourchassent les Aes Sedai traîtresses de l'Ajah noir. Le tout donnant l'occasion à des découvertes et des rencontres qui prendront très certainement de l'importance dans les prochains tomes.

L'auteur tisse habilement une intrigue dont il arrive à maintenir la cohérence soutenue par une écriture agréable, ces deux tomes me semblent les meilleurs jusqu'à présent, de l'action, des révélations, des combats, de la fantasy tous publics bien menée. Afin de satisfaire tous les lecteurs l'auteur prend soin de distiller un dose de romance, bon de la romance qui ne risque pas de choquer les enfants et les puritains, n'est-ce pas, comme la violence d'ailleurs, toujours maîtrisée et jamais nos héros et héroïnes n'achèvent les méchants à leur merci, ce serait trop méchant ! Comme souvent le décor est médiéval mais les mœurs sont ceux de notre société occidentale dans ses côtés les plus bisounours, commercialement ça ratisse plus large n'est-ce pas …

Un gros défaut à mes yeux, même si mon cerveau arrive facilement à ne pas en tenir compte, c'est ce conflit permanent entre les sexes, ridicule au possible et omniprésent dans tous les dialogues où les deux sexes sont présents, c'est quand même lassant !





Au final un duo de livres agréable, apte à satisfaire tous les lectorats et qui permet de passer le temps agréablement, c'est bien écrit mais sans manifester une grande originalité ou vous prendre aux tripes, il vous reste une vingtaine de tomes en poche à dévorer lorsque vous n'avez plus d'idée et voulez passer un bon moment de détente, le développement est plutôt lent, mais l'auteur est suffisamment talentueux pour faire durer le plaisir sans trop lasser …
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La roue du temps, tome 1 : L'oeil du monde ..

La Roue du Temps semble être considérée comme l'une des œuvres majeures de la fantasy, une saga dont on entend forcément parler quand on commence à s'aventurer sur les sentiers épiques de la littérature de l'imaginaire.

A vrai dire, je commence tout juste l'aventure de La Roue du Temps avec cette nouvelle édition de poche parue d'abord en grand format chez Bragelonne qui a fourni un travail colossal de traduction et de réédition de cette saga composée de 14 romans au total.

À noter que le premier tome L'Oeil du Monde est ici divisée en deux volumes pour l'édition de poche.

Soulignons déjà la couverture assez soignée de cette édition de poche. Les gravures d'un Ouroboros qui font ressortir au premier plan une épée à la poignée sculptée d'un héron. Une couverture recherchée qui renvoie directement à quelques références de la saga.



Au niveau du contenu, il faut bien avouer que les lectrices et lecteurs assidues de fantasy seront tout de même en territoire connu... du moins pour l'instant et pour une grande partie de ce premier volume.

En effet, il suffit d'avoir lu Tolkien ( dont Jordan assume l'influence) pour y distinguer une même structure entre Le Seigneur des anneaux et La Roue du Temps.

Tout comme LSDA, la diégèse de La Roue du Temps nous plonge directement dans une quête menée par de pauvres bougres issus de leur campagne . Trois jeunes gens paisible dont le confort du quotidien va se heurter aux brutales forces du destin.

Le vaste monde se rappelle à eux tout comme l'anneau fit sortir Frodon de son trou.

Difficile de ne pas souligner cette comparaison évidente qui se poursuit notamment avec l'image des Trollochs, sorte d'orques, menés par des Myrrdals, sortes de Nazguls. La quête à travers les forêts, les plaines, les fermes environnantes est notamment marquée par une traversée en rivière qui évoque aussi le bac de Chateaubouc que les hobbits empruntent pour fuir leur poursuivant.

Pour autant, est ce que ces similarités en deviennent gênantes ? Pas vraiment au final...

J'ai pris plaisir à lire ce premier volume. Comme tout récit épique de fantasy, on savoure le voyage, la diversité des lieux et la compagnie de protagonistes dans l'ensemble assez intéressants.

L'écriture de Robert Jordan, plus "moderne" et moins riche en néologisme, poésie et chants que celle de Tolkien est plus abordable que le maître de la fantasy et donne une force visuelle plus frappante à la description de l'action. Si Tolkien était un orfèvre dans son développement du monde aussi bien au niveau méta-littéraire qu'au niveau de l'intrigue proprement dite alors Robert Jordan quand à lui est un solide artisan soucieux de l'action et du visuel.

Efficace, cet auteur arrive aussi bien à nous entraîner dans des séquences d'actions et de courses-poursuites qu'à nous décrire une auberge, un moment de repos, des échanges fluides autour d'un dialogue, que ce soit dans des campements éphémères ou au coin du feu.

C'est vivant et généreux. Nous n'en attendons pas moins d'une saga de fantasy dotée d'une certaine réputation.

À la suite de la lecture de ce premier volume, on peut déjà constater l'accent et l'emphase mise sur l'importance de ces personnages. La Roue du temps est un récit de destin, de trame . La quête est aussi bien mondiale qu'individuelle et les personnalités des personnages s'en ressentent. On devine l'ébauche de leur évolution. J'aime particulièrement le personnage de Perrin, apprenti forgeron qui refusait de sortir de sa campagne .

Ce premier volume peut se targuer de présenter des personnages féminins forts et très actuelles. Egwene, Moiraine, la sage-femme Nynaeve sont de forts caractères qui n'hésitent pas à en imposer. Cela fait toujours plaisir de découvrir une saga qui sait développer des personnages aux traits forts même si nous n'en somme qu'au début.



Passé un premier cap un peu blasé par un premier moulage très Tolkienesque, la trame de ce premier volume finit inévitablement par séduire. Par sa qualité d'écriture généreuse mais abordable, ces personnages assez forts, son univers progressif , Robert Jordan entraîne aisément ses lecteurs dans les premiers rouages de cette Roue du Temps.

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