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Citations de Robin Cook (II) (296)


On veut tout découvrir dans le laps de temps qui nous est imparti : et pourtant, à la fin, on se demande pourquoi on a pris toute cette peine : tout va être perdu.
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Et pourtant il n'est de pire meurtre à découvrir qu'un corps mort de froid contre une porte.
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Je savais ce que c'est qu'une bite solide, et qu'il faut s'amuser tout seul avec, à partir du moment où l'on est classé parmi les derniers des derniers.
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— Oh, bon Dieu, fit la voix, pourquoi faut-il qu’a chacune des affaires dont vous êtes chargé; il se produise quelque chose d'épouvantable pratiquement dans les instants qui suivent ?
— Parce que chaque affaire comporte quelque chose d'épouvantable, monsieur.
— Le simple fait de m'appeler monsieur ne va pas me rendre de meilleurs humeur, dit la voix, mais je vais noter ça. La dernière fois, c'était la veille de Noël, et j'ai eu l'impression que vous aviez éclusé quelques verres ce jour-là.
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— [...] Il m'a dit que la greluche du môme - tout ce qu'il faut côté doudounes et popotin, vous voyez, style page trois des journaux du dimanche - avait fait de la taule pour sévices, et que le père du fiston aimait qu'on le promène dans la pièce en le tenant par le braquemart.
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[...] Edie et moi ; ma quéquette me démangeait de lui faire un enfant, et je serais devenu fou, ou j'aurais ri si quiconque m'avait qu'Edie assassinerait notre fille.
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— Ça ne peut pas se négocier ?
— Non, dis-je, les nouvelles d'hier ne sont plus cotées à l'argus.
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— Pour parler vulgairement, si son côlon était un mouchoir en papier, ça ne vaudrait même pas la peine d'éternuer dedans.
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Il avait eu un mal de chien, et il avait dû se plier en deux au-dessus d'elle, se branlant à toute vitesse, mais la douce délivrance était venue, et il n'y avait qu'à voir comment il l'avait littéralement aspergée : bon Dieu, quelle puissance il possédait encore !
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— Les matons ne sont pas millionnaires. Ils tentent le coup quand ça rapporte et que leur salaire est insuffisant, et ça égaye les longs dimanche, pas vrai ? Hawes est directement sorti par la grande porte, n'est-ce pas ?

— Ce n'est presque plus la peine de les coller en cabane, surtout ceux qui sont bourrés de fric. Il y avait une voiture qui l'attendait juste dehors.

— Ma foi, c'est à pleurer. Ce qu'on appelle un quartier de haute sécurité de nos jours, c'est aussi étanche qu'une boite à sardines.

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"Ce nouveau type qu'ils ont à leur ambassade ici depuis qu'Andropov est arrivé au pouvoir, Gureyvich. Il est malin, le salaud".
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La schizophrénie est un tour de passe-passe subtil destiné, comme toutes les formes de fuite de la réalité, à transformer l’existence en illusion en créant une fausse personnalité pour accompagner la vraie. C’est la voix de la conscience qui perd la raison.
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L’argent est toujours le bienvenu, mais le jour où vous l’appréciez vraiment, c’est le jour où vous êtes fauché, et ce jour-là, je l’étais.
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Le roman noir est une tentative mise au goût du jour pour combler le fossé en décrivant ouvertement ce qui pousse les gens à hurler ; voilà pourquoi je ne veux pas qu’on le confonde avec l’aspect commercial de l’industrie du roman de gare ou bien les effusions bourgeoises de vieilles dames ayant un œil fixé sur les déclarations de la famille royale.
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Le roman noir, c’est l’humanité poussée à la folie dans un bar ou dans le noir ; il décrit des hommes et des femmes que les circonstances ont conduits trop loin, des gens que l’existence a détraqués et déformés.
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Certaines photos sont si vieilles qu’elles sont devenues grises, comme des os, et elles produisent une sorte de bruissement à peine perceptible quand je les déplace, un chuchotement indécent comme le passage précipité des morts qui s’excusent.
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Le bois qui donne peu de chaleur fait moins de cendres.
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En littérature, la logique n’est qu’un accessoire, utile pour la structure uniquement, ou presque. C’est un cheval de trait nécessaire à la corvée de classification et de comparaison, mais inutile dès qu’il s’agit de pénétrer un être humain et ses réactions complexes face à une situation.
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Les sentiments les plus difficiles à rendre sont toujours les plus subtils, car ce sont les plus profonds, bien que, paradoxalement, ils n’ont pas obligatoirement besoin de constructions alambiquées ; parfois, il est possible d’obtenir l’effet maximum avec une simple remarque d’apparence banale sur le temps, un échange de quelques mots ; la joie, l’amour, l’absence, la déception, la solitude, la douleur, un décès.
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Je suis issu d’une famille pour laquelle le mensonge était si nécessaire à la prolongation de l’existence que le langage devait être parfait afin de ne surtout pas exprimer la vérité.
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