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Critiques de Robin Hobb (3859)
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Les Aventuriers de la mer, Tome 2 : Le navi..

Ce deuxième volet et encore une grande réussite, même si il ne semble pas avoir réellement de début et de fin : en fait, la version originale était publiée en un premier tome regroupant les trois premiers de l’édition française. Ici, on sombre dans la noirceur, nos personnages se retrouvent tous dans de fâcheuses postures. Un petit reproche tout de même, les personnages négatifs ont tendance à l’être de manière trop caricaturale, je pense en particulier à Malta, qui aurait mérité de nous laisser nous toucher un peu plus, mais c’est aussi valable pour Kyle. Les scènes d’actions, plus rares dans ce tome n’en sont pas pour autant moins intenses, le rythme est toujours aussi fort. La saga faisant près de 3000 pages, si l'intensité ne baisse pas, ce qui parait tout à fait envisageable, ça va décoiffer sérieusement, et pour un bon bout de temps. J'ai hâte d'arriver au bout du 9e tome.
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Le Fou et l'Assassin, tome 3 : En quête de ve..

Décidément, je suis prise au piège de cette série qu'est L'assassin royal et sa suite Le fou et l'assassin.

Dans ce tome, on retrouve Fitz, le fou, Umbre, Ortie... On se retrouve à Castelcerf. Les intrigues reprennent.

J'ai hâte de découvrir la suite de l'histoire, et en même temps, je souhaite prolonger le plaisir de cette lecture. Magie de l'Art, magie du Vif, d'autres magies font leur apparition. D'autres mystères se profilent.

Robin Hobb a vraiment le talent de nous emporter dans son univers.

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L'Assassin royal, tome 6 : La Reine solitaire

Action, réaction, conclusion.

Une époque se termine dans ce 6ème tome.

J'ai pris plaisir à découvrir Fitz et ses compagnons. Une belle saga fantastico-médiévale.

Seul bémol : pourquoi ce tome s'appelle-t-il La Reine Solitaire ?

Robin Hobb nous transporte dans un autre univers. Bravo...
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L'Assassin royal, tome 13 : Adieux et retro..

J'ai lu 2 fois l'Assassin Royal et alors que je viens de relire cette note de lecture, je me rends compte à quel point, malgré sa longueur, elle est incomplète.... Cette œuvre m'a profondément marquée de par sa richesse, sa profondeur et le talent de plume de Robin Hobb...

Alors, par où commencer ? Peut-être en disant que pour moi, c'est l'un des cycles majeurs de la Fantasy actuelle. Et même s'il ne fait pas l'unanimité, chacun s'accorde à lui reconnaître la grande qualité de son écriture.

L'auteur manie les mots avec un réel talent pour nous conter l'histoire des Six Duchés et les aventures de Fitz le bâtard, nous offrant même quelques beaux moments de poésie....



L'un des principaux reproches faits à l'Assassin Royal, c'est sa lenteur, son manque de rythme et d'action... Ça n'est pas entièrement faux... Pourtant, ça ne m'a à aucun moment gênée. Oui, l'auteur prend son temps pour planter le décor. Elle freine le rythme, ralentit, se pose pour mieux observer ses personnages et poser les jalons d'une aventure qui va s'étendre sur 13 volumes ...

Elle s'attarde mais ça le vaut bien et c'est ce qui nous aide à mieux saisir les personnages, à nous y attacher et pour certains à nous identifier à eux. Elle parvient ainsi à établir entre le lecteur et son univers une belle intimité nous le rendant aussi familier qu'un souvenir d'enfance.

C'est aussi avec ces lenteurs que l'on arrive à cerner un peu mieux Le Fou, personnage énigmatique et ambigu comme peu de héros peuvent l'être... Grâce à cela que l'on arrive à appréhender ce que sont l'Art et le Vif ( magies.....) Ou la complexités des relations entre les différents protagonistes.

La psychologie des personnages est ici très fouillée nous permettant une forte empathie avec eux. De plus le récit à la 1ère personne permet une immersion totale dans l'univers et les aventures de Fitz. C'est pour moi un des points forts de l'oeuvre.



Je comprends que certains aient été rebutés par le temps que met l'histoire à prendre son envol ( oui mais quel envol!!!), pour ma part, j'ai été envoûtée dès les premières lignes par le ton grave et nostalgique si bien rendu par la plume de R. Hobb... Et oui, l'aventure est bien au rendez-vous même s'il s'agit beaucoup d'intrigues royales dans la 1ère partie du cycle.. Mais les passages avec Vérité et les dragons dans la carrière,la force de son désespoir qui nous déchire et nous laisse pantelants, si désarmés dans notre désir de l'aider, et notre impuissance à le faire (nous devenons à ce moment là si semblables à Fitz...)....

On reproche aussi à Fitz son indécision ou son manque d'engagement dans l'histoire... Oui, mais il prend de l'épaisseur au fil des tomes et, même si on doit lui forcer quelque peu la main, c'est ce qui me l'a rendu si attachant.... Ce désarroi qui l'accompagne et lui colle à la peau.... Et puis, qui a dit que pour être intéressant, un personnage devait forcément présenter tous les archétypes du super héros, vaillance, courage, force de caractère?



L'un des points forts du cycle , c'est la façon dont Robin Hobb lie certains de ses personnages avec un animal (le Vif) et les moments d'intimité entre Fitz et le loup ("Œil de nuit") ont été pour moi parmi les plus forts et les plus émouvants... Alors non, ce n'est pas la première fois qu'un auteur utilise les animaux et les unit ainsi à ses héros. Mais R. Hobb le fait avec une telle profondeur, tant d'inventivité et de cohérence... Tant de compassion aussi et tant de tendresse..... Car elle aime ses personnages et cet amour transparaît à chaque page, chaque ligne, chaque détail agissant comme le ciment de cette aventure.

Si je ne devais utiliser qu'un mot pour définir ce qu'a été pour moi l'Assassin Royal, ce serait l'émotion. Puissante, presque terrassante par moments.....



Il y aurait encore tant à dire, sur les descriptions par exemple (Aslevjal et ses grottes de glace parmi les plus réussies), ou d'autres personnages .... Pour moi, l'essentiel est là :

Œil-de-Nuit a été mon compagnon de Vif,

Umbre Tombétoile mon maître,

Le Fou mon ami

et Vérité mon roi.

Burrich a été mon père.....



Et pour finir cette "petite note de lecture" (bravo à ceux qui l'on lue en entier...), quelques morceaux choisis :

"Ma plume hésite, puis échappe à ma main noueuse, laissant une bavure d'encre sur le papier de Geairepu. Encore une feuille de ce fin matériau gâchée, dans une entreprise que je soupçonne fort d'être vaine. Je me demande si je puis écrire cette histoire ou si, à chaque page transparaîtra un peu de cette amertume que je croyais éteinte depuis longtemps. Je m'imagine guéri de tout dépit mais, quand je pose ma plume sur le papier, les blessures d'enfance saignent au rythme de l'écoulement de l'encre née de la mer, et je finis par voir une plaie rouge vif sous chaque caractère soigneusement moulé." (1ères phrases du cycle.)



"Le fou pencha légèrement la tête en nous regardant d'un œil interrogateur. Je perçus comme un contact de sa part, l'infime tranchant de la conscience partagée. Je faillis en oublier la jument. Par pur réflexe, je touchai les empreintes argentées qu'il m'avait laissées bien des années plus tôt sur un poignet et qui avaient pris depuis une teinte gris pâle. Il sourit de nouveau et leva une main gantée, l'index tendu comme s'il voulait renouveler les marques. "Tout le temps où nous ne nous sommes pas vus, dit-il d'une voix au timbre aussi riche que la couleur de sa peau, tu es resté avec moi, aussi proche que le bout de mes doigts, même lorsque des océans nous séparaient, même lorsque les années s'accumulaient entre nous. Ta présence était comme la vibration d'une corde pincée à la limite de mon ouïe ou comme un parfum porté par la brise. Ne l'as-tu pas ressenti?" Je pris une profonde inspiration avant de répondre, craignant de le blesser par mes paroles. "Non, dis-je à mi-voix. Je le regrette ; trop souvent j'ai eu l'impression d'être seul au monde, en dehors de la présence d'Oeil-de-Nuit. Trop souvent je me suis installé au bord de la falaise et j'ai tendu mon Art pour communiquer avec quelqu'un, n'importe qui, n'importe où." Le fou secoua tristement la tête. " Si j'avais vraiment possédé l'Art, tu aurais su que j'étais là, au bout de tes doigts, mais incapable de répondre." "





"Petit frère, ne me traite pas comme si j'étais déjà mort ou agonisant. Si c'est ainsi que tu me vois, j'aime mieux être mort pour de bon. Tu voles le maintenant de ma vie quand tu crains que je disparaisse demain. Ta peur a des griffes glacées qui m'enserrent et me dépouillent du plaisir que je tire de la chaleur du jour." (Œil de nuit à Fitz)

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La Citadelle des Ombres - Intégrale, tome 1

L'année dernière, Robin Hobb a été l'auteure la plu lue de la première édition du challenge multi-auteures SFFF. C'est ainsi que grâce aux critiques de jamiK je me suis intéressée à la série L'Arche des Ombres (ou Les Aventuriers de la Mer selon les éditions) mais je me suis laissé dire que pour bien faire, il fallait d'abord lire le premier cycle de l'Assassin royal.



J'ai eu le plaisir de partager cette lecture avec Srafina. Je n'ai pas mis longtemps à comprendre son enthousiasme pour cette série qui est absolument addictive. Elle a littéralement dévoré cette intégrale. Je dirais même plus, elle lit plus vite que son ombre ^_^



Pour moi, c'est un gros coup de coeur. Je me suis régalée de l'univers créé par Robin Hobb. Je n'avais encore lu aucun de ses livres mais me voilà on ne peut plus motivée pour lire les 3 cycles et ses multiples embranchements.



J'ai adoré l'écriture et le développement progressif de l'intrigue. On a le temps de prendre la mesure de chaque personnage. Il y a ceux qu'on aime comme Fitz mais je dois être honnête… j'ai depuis le début un petit faible pour Burrich le maître des écuries.



En ce qui concerne les méchants, ils sont peut-être un peu caricaturaux mais j'ai adoré les détester.



Fitz n'a pas la liberté de faire ses propres choix. Il est lié à son serment au roi Subtil comme un chien à un arbre. Subtil l'a décidé, Fitz sera son homme lige, son assassin.



Difficile de résumer ces 1118 pages en quelques lignes mais de ce que j'ai préféré il y a l'Art et le Vif. Je ne sais pas si je peux expliquer ici la différence qui existe entre les deux ?



Les personnages d'Umbre et du Fou sont très intéressants bien plus que les 3 frères (Chevalerie dont on ne sait pour ainsi dire rien, Vérité qui reste à distance ou Royal le petit roquet arriviste).



Les personnages féminins sont bien campés et attachants que ce soit Dame Patience, Kettricken, Brodette (impossible de ne pas l'imaginer sous les traits de ma grand-mère qui s'appelle Odette lol) ou encore Molly Jupes-Rouges.



Les Pirates rouges sont effroyables, il semble qu'il n'y a que les Anciens en mesure de sauver les Six-Duchés mais comment les retrouver ?



Plein de choses restent en suspens et nous n'allons pas attendre trop longtemps pour lire la suite et découvrir le dénouement de ce premier cycle.









Challenge SFFF 2021

Challenge pavés 2021

Challenge cycles/séries 2021

Challenge mauvais genres 2021

Challenge plumes féminines 2021

Challenge multi-auteures SFFF 2021
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Les Cités des Anciens, Tome 3 : La fureur du ..

Le voyage redonne de la forme à nos dragons qui deviennent de moins en moins rabougris - même si ce n’est pas encore ça, s’ils restent par exemple pour le moment incapables de voler, il y a du mieux, il y a de l’espoir pour la suite.

Mais évidemment, le périple vers Kelsingra est loin d’être exempt de dangers, qu’ils viennent des éléments avec une soudaine crue du fleuve, ou de la cupidité de certains personnages séduits par une logique marchande très brutale, très méprisante de la vie des dragons, vu que le commerce de leur sang est extrêmement lucratif.



C’est toujours aussi prenant, on a toujours autant de plaisir à suivre les personnages, la façon dont le voyage les fait évoluer, se remettre en question. Par exemple Sédric qui s’arrache enfin à l’emprise de Hest en devenant plus lucide sur le côté assez pervers-narcissique de son ex patron & amant.

Je crois bien que sans attendre, je vais enchaîner sur la suite.

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Le fou et l'assassin, tome 5 : Sur les rive..

On arrive presque à la fin des aventures de Fitz et du Fou.

Dans ce tome, ils sont partis dans de nouvelles aventures afin de se venger de la disparition d'Abeille. Aventures soutenues, il y a beaucoup de nouvelles rencontres, de nouvelles contrées.

J'avoue que ce tome m'a paru un peu long, et je me suis aussi un peu perdue dans les aventures et historiques des nouveaux personnages.

Bref, ce n'est pas mon tome préféré. Mais j'ai hâte d'entamer le dernier chapitre de cette formidable saga. (Ce qui ne sera pas pour tout de suite, car le dernier tome n'est pas encore arrivé dans ma bibliothèque de village !) Donc, il va falloir que je patiente un peu...
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Les Aventuriers de la mer, Tome 8 : Ombres ..

Voilà une série dont la fin commence à se profiler à l’horizon et je demande bien comment celle-ci va se terminer étant bien incapable je dois bien l’admettre de deviner la fin de celle-ci.

Les personnages principaux de la série vont-ils tous survivre, rien n’est moins sur, le sort de chacun ne tenant à la fin de ce tome qu’à un fil pour un bon nombre d’entre eux. Le prochain tome promet juste d’être explosif et j’ai hâte de le lire bien que je sache que cela sera le dernier. Ce tome se révèle tout aussi prenant que les précédant. À Terriville la situation est tendue mais l’arrivée du dragon Tintaglia dans la balance va tout changer et nous allons par la même occasion voir dans ce tome le jeune Selden s’affirmer. Le destin de Terrilville et le dénouement de la situation complexe de celle-ci se passe dans ce tome mais aussi la survit de la race des dragons plus important que tout pour Tintaglia. Enfin Althéa reverra dans ce tome la Vivacia bien que les périples dans ce tome pour revoir la vivenef on été nombreux en commençant par le personnage de Lavoy, puis ensuite des habitants méfiants de Partage et enfin par l’esprit de Kennit toujours aussi retors. Ainsi la rencontre entre Kennit et le Parangon sera disons mouvementé d’autant plus que celle-ci les renvoie à leur passé dont Kennit cherche désespérément à faire disparaître tout souvenir. On en apprend un peu plus ici sur le mystérieux passé du Parangon mais aussi de Kennit. Le personnage de Reyn quant à lui n’a qu’une seule idée en tête : sauvé Malta. Celle-ci dans ce tome est en bien mauvaise posture mais elle n’est pas une Vestrit pour rien et fera tout ce qu’il faut pour survivre. Les évènements à la fin du tome prennent une tournure des plus intéressantes et je suis très curieux maintenant de voir le dénouement de toute cette histoire.
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L'Assassin royal, tome 3 : La Nef du crépuscule

Un tome très dense. En y repensant, il y a tellement d’événements qui se déroulent dans ce tome que cela en donne presque le tournis. Je n’ai pas le souvenir que les deux précédents tomes étaient autant fournis, et j’espère que les suivants le seront tout autant, car c’est assez grisant de voir tout s’enchaîner et s’imbriquer avec une telle fluidité malgré tout ce foisonnement. Sans compter que ce tome était très intense. Il y avait une sorte d’urgence arrivé à un moment donné du roman qui ne m’a pas lâché jusqu’à la fin. C’était grisant mais en même temps inquiétant, surtout au vu des événements finaux.



Fitz s’illustre toujours dans ce tome trois. Vous allez me dire que cela est normal parce que c’est tout de même le héros, mais ce tome lui permet de découvrir tellement sur lui et aussi de le voir encore une fois évoluer. Il semble parfois n’être qu’une marionnette prise dans une toile d’araignée, contraint de ne pouvoir faire que ce qu’on lui ordonne alors qu’il voudrait faire plus. Et quand il décide de briser la toile, il se rend compte que malgré sa bonne volonté, des événements inévitables se déroulent. Plusieurs personnages disent de lui qu’il est un catalyseur, un croisement entre des destinées… Eh bien dans ce tome, cela transparaît encore plus. C’est comme si chacun de ses actes pouvaient conduire vers des milliers de possibilités. Reste à savoir si le chemin emprunté sera le bon, ou peut-être juste le meilleur. C’est assez horrifiant en un certain sens, car Robin Hobb fait de son héros un personnage d’une importance rare, et nous savons tous que ce genre de personnage n’ont pas une vie facile, et cela se vérifie à de nombreux moments du roman.



La complexité du personnage est encore une fois exploitée et détaillée. Fitz est pris entre l’enclume et le marteau. Le fait d’être homme lige auprès de son roi l’empêche de vivre sa vie comme il l’entend, mais il s’est résigné en quelque sorte à cet état. Si dans les tomes précédents, il voulait s’enfuir, il a pris conscience que cela n’était pas possible mais encore plus qu’il était réellement devenu cet homme-là. Le devoir qu’il a envers ses rois et son peuple devient plus une raison de vivre qu’un devoir au final, et malgré tout ce que cela lui coûte. Fitz ne cesse de m’étonner. Il agit encore avec l’élan de la jeunesse mais la maturité qu’il gagne et les forces qu’il déploie pour vaincre sont incommensurables. Il est d’ailleurs difficile de le voir subir certains événements tout au long du roman. C’est douloureux, presque intenable, mais dans le fond, on sait que cela est « nécessaire » en quelque sorte. Je ne pense pas que Robin Hobb fasse souffrir son héros à des fins gratuites.



L’autre personnage qui ressort le plus de ce roman est sans conteste Kettricken. La jeune reine se voit métamorphosée durant ce tome trois. Elle passe de l’adolescente perdue à une femme, une reine, pour qui son peuple est tout. Son rapprochement avec Vérité est la clé de voûte de ce changement à mon goût. Mais sans être dans la mièvrerie de la jeune femme amoureuse. C’est plus la reconnaissance de son époux, le fait de briller enfin dans ses yeux qui fait qu’elle s’ouvre à toutes les possibilités qui lui sont offertes. Et la jeune reine est d’une force physique et mentale incommensurables. Une personnage féminin fort qui reste « féminin ». Une reine que l’on aimerait voir triompher et obtenir ce qu’elle voudrait. Mais tout ne se passe pas comme nous le souhaiterions. Et pourtant, elle fait fasse, et je l’admire. J’ai hâte de savoir ce que lui réserve le tome quatre et peut-être les suivants.



L’histoire est enivrante. On ne s’ennuie pas une seconde. Une vraie montagne russe d’émotions. C’est intense, poignant. Les intrigues se mélangent, on entrevoit à peine tous les fils de cette immense toile d’araignée. Et lorsqu’on comprend enfin ce qu’il se trame, il est bien sûr trop tard, mais tout est tellement insidieux qu’on se demande comment cela n’aurait pas pu être bien pire. La fin du roman est presque intenable mais l’on s’accroche à un petit espoir même si le tome quatre risque d’être extrêmement triste à bien des égards…
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Les Aventuriers de la mer, tome 1 : Le vais..

Il est plus difficile d’entrer dans le premier tome des Aventuriers de la mer que dans les autres sagas de Robin Hobb. Ce n’est que lorsqu’Althea apparaît en même temps que la vivenef Vivacia que j’ai enfin été saisie de l’envie de connaître la suite, et le plus vite possible.

Vicacia est une vivenef, un bateau vivant fabriqué à partir de bois-sorcier, à une époque où les femmes n’étaient pas obligées de rester oisives. Époque disparue, malheureusement pour Althéa qui n’entend pas se plier à cette nouvelle coutume. Elle tient à Vivacia comme à la prunelle de ses yeux.

L’histoire se déroule dans le même univers que celui de l’Assassin royal et comme ce dernier ouvrage, la saga est addictive.

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Les Cités des Anciens, Tome 1 : Dragons et se..

Dans le même univers que celui de L’Assassin royal et Les aventuriers de la mer, le lecteur va apprendre l’histoire des dragons.

Les dragons qui viennent de naître sont mal formés et ne peuvent pas se nourrir tout seuls. Le conseil des Marchands de Terrilville décide de les éloigner et de profiter du voyage pour retrouver Kelsingra, une des cités des Anciens.

Pour le voyage, il faut attribuer un gardien à chaque dragon. Parmi les gardiens, la jeune Thymara aurait dû être tuée à la naissance à cause de ses griffes et de ses écailles, mais son père ne l’a pas voulu. Thymara devient la gardienne de Sintara, une dragonne au sale caractère.

Addictif.

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Le dernier magicien

Comme quoi on en apprend tous les jours.



J’ai toujours cru que la profession de magicien vous valait systématiquement une situation sociale haut placée et respectable, une place de commandement. Mais voilà que Megan Lindholm alias Robin Hobb nous affirme le contraire : il existe une espèce de magiciens qui se cache dans les recoins sombres des grandes villes, et dont la situation sociale est facilement assimilable à celle des SDF et des clochards pour un œil non exercé. Elle nous conte l’histoire d’un magicien qui répond au nom de… Magicien, et dont l’univers se limite à quelques quartiers de Seattle qu’il connait mieux que sa poche. Magicien a des dons évidents dont je ne vais pas faire la liste. Tout au plus vais-je dire qu’il a une affinité avec les pigeons (le titre original et d’ailleurs bien plus adapté est Wizard of the pigeons). Cependant il doit suivre des règles plutôt drastiques sous peine de… problèmes. Il se doit entre autres de passer pour un pékin moyen auprès des gens du commun. Discrétion avant tout. Il gère tranquille sa petite affaire dans cette ville qu’il adore, joue des rôles quelques peu mythomanes pour se gagner un café (il est fan de café) ou un bout de sandwich, aménage son petit squat, et surtout nourrit ses potes les pigeons.

Il n’est pas le seul magicien. Il y a Raspoutine le danseur, Euripide le musicien, et surtout Cassie leur chef d’orchestre. Cassie, c’est un peu l’Oracle de Matrix. Elle vous guide et vous engueule quand vous vous plantez.



Au début, Robin Hobb élabore une atmosphère légèrement imprégnée de magie positive et joue sur les contrastes en ajoutant une grise menace. Ça partait très bien.

Et puis elle est repartie dans un jeu qu’elle doit beaucoup aimer et qui m’a fait soupirer bruyamment en songeant « Et merde ! Elle recommence ». Je suis très loin d’avoir fait le tour de l’œuvre de Robin Hobb – je n’ai lu que la première période de l’Assassin Royal – mais j’ai l’impression qu’elle adore appuyer sur les faiblesses de ces héros, et appuyer longuement, pour bien faire dégorger leur détresse (je pense à Fitz bien entendu). Le Magicien voit sa belle routine se détraquer. Rien ne se passe comme attendu. Le temps se met de la partie : froid, brume et pluie. Il se met à douter, perd sa confiance en lui-même, en ses pouvoirs. La clochardise le guette, lui qui vit toujours sur le palier juste au dessus.

Et les souvenirs reviennent, à coup de flashbacks. Sa vie passée, sa culpabilité, le traumatisme de la guerre. Des chapitres durant, c’est la descente aux Enfers, malgré ses potes magiciens qui ne parviennent pas à le remonter. Mais cette magie existe-t-elle ou n’est-elle qu’une illusion ? Robin Hobb maintient longuement cette atmosphère asphyxiante, à vous rendre claustrophobe. Comme pour Fitz, à chaque début de chapitre, je me disais « ça y est, il va remonter » et il descendait. Dur à lire, et cependant très bien écrit.



Les choses changent dans les derniers chapitres… comme dans l’Assassin (décidément). L’action d’un vrai roman de fantasy se déploie enfin. Tout est loin d’être expliqué. L’auteure laisse quelques indices par-ci, par-là, qui peuvent évoquer des liens… avec des légendes. Juste de quoi parfumer l’atmosphère et laisser l’imagination du lecteur s’envoler au dessus du tarmac que constitue le roman. J’apprécie beaucoup cela. La qualité des univers et les fins sont pour beaucoup dans le fait que je ne renonce pas à Robin Hobb, malgré son appétence pour les faiblesses des héros.



Le Dernier Magicien m’aura donné du mal sans jamais me décevoir vraiment. Il aura tout de même modifié mon regard sur une chose, au moins pour quelques temps : je regarde les pigeons avec plus d’affection qu’avant.

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Les Cités des Anciens, Tome 4 : La décrue

Toujours ferrée. Même si je continue à penser que ce n’est quand même pas aussi bien que L’Assassin royal, ça n’en reste pas moins une très chouette lecture.

Remises en cause et métamorphoses se poursuivent. Alice comme Sédric se libère de Hess - la jeune femme comprend enfin la relation qui unissait son ami et son mari et, puisqu’il a rompu le contrat, hein, pas de raison qu’elle s’en prive. Et on est content pour eux vu que Leftrin et Carson ont tout l’air d’être de bien bons gars, surtout quand on les compare à Hess.

La petite troupe a perdu des plumes dans la «fureur du fleuve» mais heureusement il y a Mataf, la vieille vivenef de Leftrin, un des premiers bateaux fabriqués en bois sorcier, qui assure. Non seulement il fait rêver à Alise et Leftrin le même rêve faisant s’envoler doutes et réticences, favorisant leurs amours, mais il est aussi capable, grâce à sa mémoire ancestrale, de mener tout le monde à bon port quand l’expédition risque de se fourvoyer.

Bref, toujours heureuse de poursuivre le voyage à bord de la gabare dragonesque.
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Les Cités des Anciens, Tome 2 : Les Eaux acides

C’est sans doute un jeu de dupes où chacun pense manipuler l’autre, mais au moins, tout le monde ou presque est d’accord, la situation n’est plus tenable, les dragons doivent partir. Et puisqu’ils veulent des assistants pour les nettoyer et s’occuper d’eux comme le faisaient les Anciens, c’est une bonne occasion de se débarrasser aussi de ces parias dont les griffes et écailles ne sont pas du tout, mais alors pas du tout, appréciées - en général on élimine à la naissance le bébé qui en est pourvu.



On ne peut pas dire que l’intrigue soit particulièrement complexe dans ce deuxième tome, mais que voulez-vous, quand on est hobbphile, on s’en fiche, elle arrive si bien à nous projeter dans les personnages et dans leur monde qu’on n’a pas besoin d’un scénario fourmillant de péripéties tarabiscotées.



Nous revoilà donc partis à la suite des dragons et de leur gardiens, rêvant avec eux d’atteindre la fabuleuse cité nommée Kelsingra, nous enfonçant de plus en plus profondément dans l’univers addictif de Robin Hobb, et savourant le bon gros pouvoir magique de l’imaginaire, de plus en plus sous le charme.
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Les Cités des Anciens, Tome 1 : Dragons et se..

C’est la grosse déprime chez les dragons, sortis de leur gangue mal formés, infirmes, incapables de voler... tellement humiliant d’être une créature rabougrie, maladive quand on devrait être majestueux, Seigneur des Trois Règnes, mer, terre et ciel, auquel nul n’est capable de s’opposer, et disons-le, carrément mythique!

Mais le lecteur, lui, jubile de retrouver l’univers où il avait connu tant de plaisir, dans L’Assassin royal et Les Aventuriers de la mer.

Même si Fitz et le Fou restent de loin mes chouchous, je me suis une fois encore bien attachée aux personnages de Robin Hobb. En particulier Thymara et ses griffes noires - un truc qu’on ne supporte pas du tout dans le Désert des pluies où elle est ostracisée -, et Alise, qui s’était bien fait finalement à l’idée de finir vieille fille un peu toquée, une vie qui à ses yeux aurait le précieux avantage de lui laisser beaucoup de temps libre pour assouvir sa grande passion, l’étude des dragons.
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Les Aventuriers de la mer, Tome 6 : L'éveil d..

Quel souffle épique !

Si vous cherchez de l'aventure avec des pirates, des guerres, des secrets de famille, des histoires de coeurs, d’amitié, d’intrigues politiques, des monstres marins (j’aurais plus vite fait d'énumérer ce qu’il n’y a pas dans cette série), jetez vous sur “Les aventuriers de la mer”. Et tout cela va tellement vite que j’en ai le souffle coupé. C‘est bien écrit, il n’y a pas de temps morts, on sent, et cela est trop rare dans une série de cette longueur pour ne pas le souligner, qu’il n’y a rien de superflus, jamais de remplissage, d’intrigues secondaires inutiles, sur 2000 pages de lues sur 3000, je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer, je n’ai pas eu envie de faire une pause, au contraire, je totalement scotché. Ce sixième tome nous propose une explosion d’action, tout s’emballe (comme si le rythme des tomes précédent ne m’avait pas déjà submergé), avec encore des surprises, et qui nous laissent en présager encore d’autres pour la suite.

Dans le genre “roman d’aventures”, j’ai rarement été aussi secoué.
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L'Assassin royal, tome 10 : Serments et deu..

Je suis toujours surpris quand je lis un roman de Robin Hobb par la facilité avec laquelle je rentre dans l'histoire qu'elle propose, quelques pages, lignes et me voilà entraîné dans ma lecture jusqu'à la dernière phrase du roman avec l'envie de me jeter sur le suivant.



Ce tome reprend directement suite aux évènements du tome 9, Tom/Fitz y est bien occupé encore dans ce tome et va passer de nouveau très près de la mort, cependant ses amis ne sont pas prêts à le voir partir et vont faire en sorte que ce dernier reste en vie grâce à l'art, cette magie que Fitz tente tant bien que mal d'enseigner au prince Devoir mais qui va voir le nombre de ses étudiants triplé avec l'arrivée d'Umbre et de Lourd en tant qu'élève. On en apprend plus sur Lourd au cours de ce tome et force est de constater que l'auteure nous présente une foi encore un personnage fort intéressant, j'étais curieux au moment de ma lecture de voir quel rôle jouerait ce dernier dans la suite de l'intrigue.



En parlant de personnage intéressant difficile ici de ne pas parler de celui du fou. Quel personnage a ici créé Robin Hobb ! Mystérieux et complexe à souhait, ce personnage ne cesse de surprendre. Les relations entre lui sont Fitz sont des plus tumultueuses au cours de ce tome et le destin que Robin Hobb profile à l'horizon pour son personnage semblé plutôt sombre.



Quant aux Pies les choses avances pas mal sur ce point au cours de ce tome et j'étais là aussi curieux de voir comment allaient évoluer les choses et notamment du rôle qu'allait y jouer Trame, ce nouveau personnage énigmatique qui apparaît lors de ce tome.



En bref ce dixième tome est vraiment pas mal et j'ai sans trop tarder avaler les 3 derniers tomes de cette fabuleuse saga.
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L'Assassin royal, tome 10 : Serments et deu..

Dans ce tome, on rentre dans le vif du sujet du Vif (oups, quel jeu de mot !!! ahahah...)

Un peu d'Art, beaucoup de Vif.

On rentre violemment dans le sujet de cette magie avant de trouver un semblant d'apaisement, un début de solution. Les choses se mettent peu à peu en place, un peu plus sereinement pour chaque protagoniste de l'histoire.

Encore une fois, j'ai hâte de découvrir la suite des aventures des Loinvoyant. Fitz n'est plus seulement le personnage central de l'histoire. C'est tout son entourage, sa famille, qui est au centre des aventures.
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Les Cités des Anciens, tome 8 : Le puits d'ar..

Sortez les mouchoirs et essuyez vos yeux embués, car voici que s'achève « Les cités des anciens », dernière série en date de Robin Hobb faisant suite à deux de ses plus célèbres cycles : « L'assassin royal » et « Les aventuriers de la mer ». Avec « Le puits d'Argent » se terminent ainsi les aventures de Thymara, Tatou, Alise, Leftrin et compagnie, autant de personnages que l'on avait pu découvrir il y a de cela huit volumes. Ou du moins est-ce le cas en France, puisqu'en version originale la série se compose de seulement quatre tomes que les éditions Pygmalion se sont fait un malin plaisir de chaque fois découper en deux afin, comme c'est leur habitude, d'ôter toute cohérence à l'œuvre publiée (G. R. R. Martin fait d'ailleurs lui aussi toujours les frais de cette honteuse politique éditoriale). Et c'est qu'il y en a eu, du chemin parcouru depuis le tout premier volume qui voyait le retour dans le Désert des Pluies de dragons (ou plutôt de parodies de dragons, bien loin des standards habituels) et le départ d'une expédition menée par une troupe très hétéroclite à la recherche de Kelsingra, fameuse cité perdue des Anciens.



Il est agréable de constater la profonde évolution subie par l'ensemble des personnages depuis le premier tome. Il en va évidemment de même pour les dragons qui, de pathétiques animaux mesquins et incapables de survivre par eux-mêmes, en sont venus à se transformer au fil du voyage en ces créatures sublimes et majestueuses auxquelles on est en droit de s'attendre dès qu'il est fait mention de dragon. Les jeunes anciens sont finalement eux aussi parvenus à maturité et ont acquis une connaissance plus poussée de leur nouvelle condition et des responsabilités qu'elle implique. Ce huitième volume est aussi l'occasion d'en apprendre encore un peu plus sur Kelsingra, cité qui mériterait bien à elle-seule au moins une nouvelle tant nombreuses sont les possibilités qu'elle offre et forte l'envie du lecteur d'en arpenter encore davantage les rues et d'en découvrir tous les secrets. Comme souvent chez Robin Hobb, la fin nous offre un véritable « happy-end » qui pourrait sembler un peu convenu mais qui, en ce qui me concerne, m'a parfaitement comblé. La carte (en couleur) fournie en fin de volume et retraçant l'expédition a aussi été une belle surprise.



Si « Les cités des anciens » se situe à mon sens un peu en dessous des « Aventuriers de la mer » et bien sûr de « L'assassin royal », il s'agit néanmoins incontestablement d'une série de qualité dont la lecture fut des plus plaisantes, que ce soit grâce au talent de conteur de Robin Hobb qu'à son imagination qui a su donner vie à un univers incroyablement attractif et qui recèle encore de nombreuses et belles possibilités. A quand la suite ?!
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L'Assassin royal, tome 12 : L'Homme noir

Robin Hobb nous emmène sur une île gelée. Et pour se réchauffer, rien de tel que de l'action. Et bien ce tome nous en donne, rebondissements après rebondissements...

On retient son souffle, on aspire à connaître le déroulement de l'histoire. Et l'épisode dragons est grandiose !

L'auteur a l'art de nous montrer les choses telles qu'elle le veut. C'est une totale réussite.

Personnellement, j'ai beaucoup aimé ce tome.
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