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Citations de Rosa Montero (677)


La créativité est un voyage vers une autre dimension.
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Je suis sûre, enfin, que dans les suicides désespérés, qui sont la majorité, il y a une prédisposition psychologique et neurologique, une tendance à l'irréalité et aux courts-circuits neuronaux qui est
parfois aggravée de façon critique par une accumulation de contingences aliénantes.
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L'histoire de l'art en général et de la littérature en particulier est remplie d'alcooliques, d'opiomanes, de cocaïnomanes et de junkies de toutes sortes de cochonneries. Et le processus est toujours le même : la muse chimique achève d'abord l'œuvre, puis l'auteur.
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Écrire, c'est jouer avec un énorme jouet.
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Mon père, qui était un homme courageux, m'a dit deux ou trois fois : "Ce qui me fait le plus peur, c'est la folie." Nous n'en avons jamais parlé ; je ne lui ai pas raconte pour mes paniques, et je le regrette à présent. S'il en avait tellement peur, on peut supposer qu'une forme de crise rôdait aussi autour de lui. Encore que peut-être pas, car ce que nous appelons la folie est une chose qui, en réalité, provoque une peur généralisée. La folie suscite une telle peur, et tellement irrationnelle, que les personnes qui souffrent d'un trouble mental sont stigmatisées et isolées socialement, ce qui empire considérablement leur maladie.
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Dans l'Espagne d'alors, et dans ma modeste classe sociale, ni mes parents ni moi-même n'avons envisagé de consulter un.pdychiatre. J'ai surmonté mes trois périodes de crises de panique toute seule, sans prendre un seul anxiolytique, et je le regrette (vive la chimie !). En revanche, à la suite de mes premières terreurs, j'ai décidé d'étudier la psychologie à l'université pour tenter de comprendre ce qui m'arrivait. Avec le temps, j'en suis venue à la conclusion que c'est ce que font la plupart des psychologues et une bonne partie des psychiatres : choisir cette profession parce qu'ils se croient cinglés. Ce qui n'est pas forcément négatif, car ça procure une empathie unique avec les patients.
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J'ai toujours su que quelque chose ne fonctionnait pas bien dans ma tête. A six ou sept ans, tous les soirs avant de m'endormir, je demandais à ma mère de cacher un bibelot que nous avions à la maison, un horrible petit chaudron en cuivre, le genre d'objet typique des boutiques de souvenirs bon marché ou peut-être même le cadeau d'un restaurant. Et si je lui demandais ça, ce n'était pas parce que sa laideur m'incommodait, ce qui aurait été un peu étrange mais d'une certaine façon distingué, mais parce que j'avais lu quelque part que le cuivre était vénéneux et que j'avais peur de me lever somnambule au milieu de la nuit pour me mettre à donner des coups de langue au chaudron. (...)
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Les personnages de fiction sont les marionnettes de l'inconscient.
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La vie était une saloperie de maladie qui finissait par vous tuer.
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Tomber amoureux rend bête.
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Comme des larmes sous la pluie. Tout passerait et tout serait rapidement oublié. Même la souffrance.
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C’est fou ce que les gens brillent par leur mesquinerie dès que les choses commencent à se gâter.
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C’était ça l’amour, en vérité : avoir quelqu’un avec qui partager ses bizarreries.
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Quand la douleur que l’on éprouve est si vive que l’on craint de ne pas pouvoir la supporter, il n’y a pas de tristesse, mais du désespoir, de la folie, de la fureur.
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Les gens croient aux conspirations parce que c’est une façon de croire que, dans le fond, l’horreur répond à un ordre et possède un sens, même lorsqu’il s’agit d’un sens malveillant.
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Rien de tel qu’une haine froide pour contrecarrer la brûlure du désespoir.
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Lorsqu'on lit un livre, on peut avoir la faiblesse de croire que ce qu'on lit se produira de façon irrémédiable, et ainsi, sans s'en rendre compte, le transformer en réalité. Alors qu'en vérité, au-delà de la mort, il n'y a rien d'irrémédiable, à part notre propre lâcheté. Les hommes ont coutume d'appeler destin ce qui leur arrive quand ils n'ont plus la force de lutter.
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- Qu'avons nous d'autre à part les mots, Léo ? bondit Nynève avec une passion curieuse. Qu'avons nous à part la raison ? C'est notre seule arme. Plus la situation sera difficile, confuse et désespérée, plus nous devrons faire l'effort de penser.
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C'est ce que je fais qui m'apprend ce que je cherche.
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Tout organisme téléporté subit une altération atomique : le sujet qui est reconstruit à destination n'est pas exactement le même que je sujet d'origine. En général, ces mutations sont minimes, subatomiques et inappreciables. Mais un nombre significatif de fois, les changements sont importants et dangereux : un oeil qui se déplace sur la joue, un poumon défectueux, des mains sans doigts et même des crânes dépourvus de cerveau.
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