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Citations de Sam Millar (228)


Des politiciens locaux - jamais timides quand ils'agit de pointer leurs groins empressés à l'abreuvoir- dînaient joyeusement aux frais de la princesse. D'habitude "ennemis mortels" pour les cameras vigilantes et les crétins qui votaient pour eux, ils se tapaient dans le dos comme des cousins perdus de vue depuis longtemps. Karl était toujours déconcerté de voir des hommes de bon sens se faire abuser par cette comédie grotesque, à chaque élection.
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Le Motel Royal n'avait l'air ni royal ni d'un motel,plutôt d'un nid à puces d'où même les puces avaient eu la sagesse de partir.
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Son modus operandi, c'est un chargeur entier dans le dos et je ne parle pas de téléphone portable.
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Le vent violent, qui soufflait en rafales,déchiraient les derniers lambeaux de bons sen s qui surnageaient encore dans sa tete.
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Je suis né à Belfast et j’ai vécu dans Lancaster Street, une rue dont les enfants les plus célèbres comptent le champion du monde de boxe John Joseph « Rinty1 » Monaghan et l’artiste irlandais John Lavery2. Parmi les peintures les plus connues de Lavery, figure le portrait de Kathleen Ni Houlihan3 sur les premiers billets de banque de l’Irlande libre ; sa femme, Hazel, avait servi de modèle. Après avoir quitté son humble demeure dans la rue, il ne tarda pas à devenir célèbre et il déménagea à Londres, où, par la suite, il prêta sa résidence somptueuse de Cromwell Place dans South Kensington à la délégation irlandaise conduite par Michael Collins pendant les négociations du traité anglo-irlandais en 1921. Après que Collins eut été tué, Lavery peignit son portrait, intitulé Michael Collins, Amour de l’Irlande. Cela en dépit des rumeurs qui disaient que Collins avait eu une liaison avec Hazel alors qu’il séjournait à Londres. Lavery était sans doute un assez bon compagnon pour Collins, mais ce qui est aussi sûr que les impôts, c’est qu’il n’en était pas un assez bon pour notre petite rue.
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Les Noirs marchaient pour leurs droits civiques en Amérique, et les catholiques du Nord eurent l’audace d’essayer de picorer aussi de ce gâteau.
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L’aube remplaçait la nuit ce matin- là quand Karl Kane, nu sous un peignoir rose trop petit, découvrit la main nichée entre le lait et le journal sur le seuil enneigé de son appartement- bureau de Hill Street à Belfast.
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Entame par un round pugilistique hargneux suivi par un empilement de briques réfractaires à vous laver l'échine et clôturer d'une saisissante révélation urticante. Le tout servi par un couple improbable mais attachant qui argumente et cimente le propos de l'auteur adepte de l'opération coup de poing. Présente l'ensemble des atouts à mes canons du genre! Un liquide humorale noir prenant sa source dans les sombres parties de l'âme humaine...
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Une nouvelle année. Un nouveau commencement. En ce qui nous concernait, rien de nouveau. Juste un autre jour. Nous n'étions plus autorisés à nous laver dans la salle de toilette et nous devions le faire dans une bassine d'eau froide, une fois par jour. Vidanger nos seaux était devenu une sorte de roulette russe, dépendant uniquement de l'humeur et du comportement du maton.
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Je suis né à Belfast et j'ai vécu dans le Lancaster Street, une rue dont les enfants les plus célèbres comptent le champion de monde de boxe John Joseph "Rinty" Monaghan et l'artiste irlandais John Lavery. Parmi les peintures les plus connues de Lavery, figure le portrait de Kathleen Ni Houlihan sur les premiers billets de l'Irlande libre ; sa femme, Hazel, avait servi de modèle.
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L'Eglise catholique, par le biais de ses prêtres les plus serviles, nous informa que "personne ne votera pour Bobby Sands". C'était tout à fait réconfortant de savoir que le gouvernement britannique et l'Eglise catholique chiaient dans les mêmes pantalons.
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La seule chose meilleure qu'une bonne pinte de Guinness, c'est une bonne pinte de Guinness gratuite.
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Nous offrons maintenant 500000 $ pour tout information qui nous aiderait à résoudre le vol.
Brinks Inc.
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Notre clientèle venait de tous les horizons. Flambeurs et petites gens, juges et escrocs, ou escrocs et escrocs, comme disait Victor. Il y avait des acteurs et des putes (les meilleurs pourboires); des agents de change de Wall Street (les pourboires les plus pingres); des Arabes et des rabbins hassidiques de Brooklyn; une ballerine célèbre, Raging Bull et une des grands-mères de Norman Rockwell prénommée Anne.
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À mon horreur absolue, Tommy me repéra soudain et me fit signe de descendre du second étage et de prendre la table quatre.
Pendant que je me dirigeais vers ma perte, le pictogramme de sortie me faisait de l'oeil. C'était ma seule chance de salut. J'avais toujours craint ce moment. Mon initiation au black-jack était sur le point de commencer.
On nous avait appris à l'école des croupiers que nous étions de simples robots, des machines à donner les cartes. « Ne montrez jamais de façon personnelle ni la perte, ni le gain. Quand un client gagne, félicitez-le; quand il perd, plaignez-le. Notre règle cardinale est de ne pas fraterniser. Ne le faites pas. Si vous êtes chopé à fraterniser avec un client, vous êtes viré. Sans question, ni excuse. »
J'ai pris une profonde inspiration et je me suis dirigé vers la table. Fini l'école. C'était pour de bon, le vrai truc à vous broyer les couilles.
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Sam Millar
Des mois s'étaient écoulés depuis que la Rébellion officielle s'était terminée en me laissant, avec cinq autres, poursuivre une rébellion de fait de notre côté.
(...)
La plus grande évasion de l'histoire irlandaise était sur le point d'arriver, tel un train d'acier et de bravoure. Un train que personne ne pourrait arrêter. Personne. Ni les Beefs, ni les matons.
C'est alors que nous prîmes tous les six notre décision : ce serait plus qu'un honneur de tout faire pour qu'elle réussisse.
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On était vendredi soir. J’aurais dû être au Star à boire une bonne pinte au son d’un orchestre épouvantable massacrant d’épouvantables imitations de Fleetwood Mac. Au lieu de ça, j’avais les couilles à l’air, le cul serti de chevrotines de goudron, et les balloches d’une méchante couleur magenta.
Et j’avais même pas encore atteint le Bloc. Putain, ça allait être un très long voyage dans la nuit.
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C'est vrai qu'on ne peut juger un livre à sa couverture. ( p 261 )
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Bien sûr, il avait fini par recueillir toutes les infos dont il avait besoin, mais à quel prix ? La torture ? Est-ce que c’était ce qui lui tenait lieu de valeur, maintenant ? De la poussière venant de la poche d’un mort ? Dans le passé, il s’était toujours arrangé pour briser les hommes – n’importe quel homme – en n’utilisant que la terreur psychologique. Il n’avait jamais eu recours à la torture physique et se servait de la peur comme d’une arme pour glaner des informations. En fin de compte, c’était toujours la cervelle qui triomphait du muscle, mais pas cette fois. Non, pas cette putain de fois.
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Un homme entra dans la pièce. Grand, maigre et nerveux, le visage aussi amical qu’un règlement de comptes et les yeux aussi menaçants qu’un fusil à double canon. Ils semblaient dépourvus de paupières et étaient d’une froideur de prédateur, un peu comme ceux d’un grand requin blanc.
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