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Citations de Sascha Arango (79)


Je ne vous comprends pas, Hayden. Pourtant j’essaie, mais je n’y arrive pas
. – Qu’y a-t-il à comprendre ?
– Vous perdez votre femme. Vous voyez ces horribles photos et vous restez d’un calme olympien. Vous ne pleurez même pas.
– Quand je pleure, je ne vois rien.
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Tout était pour le mieux . Ce qui ramenait Henry au point numéro deux : Betty . Il fallait qu'il la dédommage d' une manière ou d'une autre , qu'il lui donne satisfaction , qu'il la calme - en d'autres termes : qu'elle dégage .
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Henry disposait de suffisamment de temps pour se préparer . Il se proposait de recourir à une tactique éprouvée par laquelle on s'épargne la plupart des embêtements ; jouer l'imbécile , mais intelligemment .
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Saloperie de téléphone. L’invention la plus perfide depuis la grenade à main.
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Sascha Arango
Fâcheux. Un bref regard sur l’image suffit pour donner de la consistance au sombre pressentiment de ces derniers mois. L’embryon était recroquevillé comme un amphibien, un œil braqué sur lui. Ce truc, là, était-ce une patte ou bien un tentacule au-dessus de cette espèce de queue de dragon ?
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Les chiens doivent s'être passé le mot : les hommes lancent balles et bâtons avec une ardeur inlassable quand on le leur rapporte.
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Betty était bizarre, elle voulait le succès et en même temps la discrétion, l'aventure dans la jungle mais avec le chauffage central.
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Certes, la lutte pour la vie est excitante, c'est le manque qui donne du prix aux choses, l'argent perd sa signification dès lors qu'on en possède en abondance. Tout cela est vrai.
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Nos erreurs les plus graves, c’est bien connu, sont celles que nous commettons sans les voir.
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Le plus grand ennemi de l’homme, c’est lui-même, celui de la femme, c’est l’autre femme.
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Le visage de la noyée évoquait une de ces pizzas "quattro stagioni" qu'on mange si volontiers chez l'Italien du coin, avec garniture de saison. Une langue pâteuse et noirâtre sortait de la bouche, les yeux étaient deux olives desséchées, le nez s'était déployé comme des feuilles d'artichaut, libérant deux orifices noirs. Rien de tout cela ne ressemblait à Martha. On ne reconnaissait absolument pas ses traits, même de loin. (p.165)
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L’avenir est incertain, celui qui prétend le connaître est un menteur. Le passé n’est que mémoire, et donc pure affabulation — le présent est la seule certitude, il offre un espace pour s’y déployer puis disparaît aussi sec.
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Celui qui s'est trouvé un ennemi pour la vie n'a plus besoin de médecin.
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Celui qui s'est trouvé un ennemi pour la vie n'a plus besoin de médecin.
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Je ne vous comprends pas, Hayden. Pourtant j’essaie, mais je n’y arrive pas. – Qu’y a-t-il à comprendre ? – Vous perdez votre femme. Vous voyez ces horribles photos et vous restez d’un calme olympien. Vous ne pleurez même pas. – Quand je pleure, je ne vois rien.
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Celui qui s’est trouvé un ennemi pour la vie n’a plus besoin de médecin.
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Aucun silence ressemble à celui qui naît de l'absence de l'autre. Il n'y a plus rien en lui de familier. C'est un silence hostile et accusateur. Sans bruit, les souvenirs remontent à la surface et commencent leur danse fantomatique. Mirages et images de la réalité se mêlent, des voix nous appellent et le passé revient nous hanter.
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À part Henry, Martha était la seule à savoir qu’il n’avait pas écrit lui-même un seul mot de ses livres.
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Les cent mille premiers exemplaires furent vendus, et très certainement lus, en l’espace d’un mois. Les bénéfices sauvèrent la maison Moreany du dépôt de bilan. À présent, huit ans plus tard, Henry était un auteur de best-sellers, traduit en vingt langues, lauréat de nombreux prix et Dieu sait quoi encore. Cinq romans à succès avaient paru entre-temps chez Moreany, tous avaient été adaptés au cinéma, montés au théâtre, et Frank Ellis était même étudié dans les écoles. Déjà un classique, ou presque. Et Henry était toujours marié avec Martha
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Les moments de certitude absolue sont rares dans une vie. Mais à cet instant-là, Henry eut une vision de l’avenir. Ce têtard allait grandir, devenir une personne. Il aurait des droits, des revendications, il poserait des questions et à un moment ou un autre il apprendrait tout ce qui est nécessaire pour devenir un être humain. Sur l’échographie, à peu près de la taille d’une carte postale, on voyait à droite de l’embryon une échelle graduée, à gauche des lettres, et en haut la date, le nom de la mère et celui du médecin. Henry n’eut pas le moindre doute : tout cela était bel et bien vrai.
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