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Critiques de Shlomo Sand (63)
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Comment j'ai cessé d'être juif

Il y a celles et ceux - la plupart d'entre nous - qui ont besoin du sentiment d'appartenir a une collectivité car cela les rassure et les "structure" comme disent les psychologues. Il y a aussi les gens qui, a l'inverse, ressentent toute appartenance - ethnique, nationale, politique, religieuse ou autre - comme une contrainte. Enfin, il y a les esprits qui sont capables de rejeter cette appartenance des lors qu'ils ne se reconnaissent plus dans le groupe auquel ils sont censés appartenir. Cela me parait etre le cas de l'auteur dont je respecte le courage des convictions.



Le courage lucide de Shlomo Sand qui se veut Israélien non-religieux et non pas juif israélien non-religieux annonce-t-il une tendance d`évolution des mentalités avec de profonds changements a la clé dans cette région du monde ?
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Comment le peuple juif fut inventé : De la Bi..

Ce livre de l’historien Shlomo Sand ne manque pas d’un certain courage. Les thèses qu’il y défend tendent en effet à mettre sérieusement en question un certain nombre de mythes sur lesquels se fonde le sionisme et la politique de l’Etat d’Israël. C’est d’ailleurs plus un travail d’historiographie que d’histoire. Il est clair que nier l’existence d’une communauté ethnique juive ( qui ne serait qu’une communauté religieuse) , que donner aux Ashkenazes une origine Khazare , que sous entendre que les Palestiniens seraient pour partie les descendants de juifs bibliques convertis à l’Islam , c’est pour le moins donner sujet à polémiques ( et il y en a eu beaucoup) . En tout cas c’est stimulant pour la réflexion ;
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La mort du Khazar rouge

L’historien israélien Shlomo Sand délaisse les notes de bas de page pour un roman noir débridé où l’assassin cherche à s’en prendre … à des idées.
Lien : https://www.actualitte.com/a..
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Comment j'ai cessé d'être juif

Cet ouvrage, publié il y a dix ans, reste d’une actualité brûlante. Rien d’étonnant Shlomo Sand, historien, détricote la construction temporelle, politique, ethnique, religieuse et sociologique de l’État d’Israël et nous en donne une vision d’une rare profondeur.

À l’heure où le Moyen-Orient est une fois de plus (et une nouvelle fois de trop, d’ailleurs) à feu et à sang il nous permet de mieux comprendre ce qui s’y passe.

Contrepartie douloureuse : cela ne renforce pas mon espoir de voir la paix s’instaurer là-bas.

Un livre indispensable à qui veut prendre de la hauteur par rapport aux discours politiques des deux camps belligérants (et de leurs soutiens).
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La mort du Khazar rouge

Ça vous arrive à vous aussi de lire un roman fortement conseillé par quelqu’un de votre famille, sans savoir où vous mettez les pieds et pourquoi on vous le recommande ? Tel est le cas d e « La mort du Khazar Rouge », c’est quoi un Khazar, c’est quoi toute cette historiographie du monde juif ou israélien ? Depuis le « Que sais-je » lu dans les années 1970, j’avais besoin d’une bonne remise à niveau. Voilà qui est chose faite grâce à la trame polar qui a soutenu mon attention. J’ai bien compris la volonté de l’auteur d’expliquer son point de vue sur les racines, les vraies selon lui. C’est explosif et dérangeant pour le monde politique, universitaire, pour les services secrets, pour les homos et j’en passe. Corruption, violence, trahison, meurtres, enquêtes, amitiés tout est présent pour avoir une vision d’Israël de 1948 à 2019. Contente d’en savoir un peu plus sur ce pays, roman très personnel plus attrayant qu’un « Que sais-je ». Je ne suis pas mécontente de l’aspect polar qui tient la route.
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Une brève histoire mondiale de la gauche

Une approche d'histoire mondiale et comparée pour répondre à une question de philosophie politique : qu'est-ce qui définit un projet, une politique et une identité « de gauche » ?
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Comment j'ai cessé d'être juif

Universitaire israélien, Shlomo Sand se montre extrêmement critique vis-à-vis du judaïsme et surtout de la politique raciste de l'état d'Israël. Ce livre complète à merveille 2 de ses autres ouvrages: "Comment le peuple juif fut inventé" et "Comment le terre d'Israël fut inventée". Attention, 0 % de politiquement correct garanti ! Au risque même de générer de l'antisémitisme pour un lecteur ayant déjà des préjugés de cette nature. Ce n'est pas mon cas, je suis passionné par l'Histoire du Proche-Orient, et ces 3 livres sont indispensables pour mieux l'aborder.
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Comment le peuple juif fut inventé : De la Bi..

Un ouvrage très utile qui fait basculer la perspective: les juifs juifs ashkénazes sont pour une grande part des convertis, il n'y a pas eu d'exode après la chute du deuxième temple et les palestiniens actuels sont les descendants les plus directs des hébreux habitants en Judée au premier siècle.
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Crépuscule de l'histoire

Les faits ne détiennent pas de significations en eux-mêmes, et constituent des séries chronologiques vides



« L’ambition de ce livre serait d’être un résumé provisoire de mes rapports plus que quarantenaires avec l’histoire ». L’auteur ajoute : « L’«action » est déroulée et restituée selon un axe biographique personnel établi en fonction de temps forts successifs. Le « je » qui apparaît » dans ce contexte rompt volontairement avec les marques de l’objectivisme prétentieux que l’on trouve encore dans la plupart des ouvrages de l’histoire « scientifique ». »



Dans son introduction, Shlomo Sand parle, entre autres, des anachronismes, des influences « le mot « influence » et le verbe « influencer » n’expliquent rien », de connaissance du contexte, de « progrès », de « science », du regard projeté vers l’avant… « La réduction des perspectives d’avenir projette, probablement, des ombres noires, et qui s’allongent, sur un passé instable et évanescent, et dont il apparaît, de plus en plus, que l’on n’a jamais réussi à la décrypter convenablement »



Alors que « la braise est toujours latente, qui alimente le passé, aussi antique que récent, et le transforme en récit patriotique », l’auteur écrit ce livre pour se laïciser, se délester de ses dernières illusions professionnelles…



Le livre est divisé en quatre parties :



Défaire le mythe des origines



Echapper à la politique ?



Sonder la vérité du passé



S’éloigner du temps national



Shlomo Sand conteste le temps linéaire, l’arrogance des visions euro-centrées, le présent forcément supérieur au passé, la représentation des continuités des espaces. Il souligne, entre autres, l’importance de l’invention de l’écriture, les différences entre civilisations hydrauliques et sociétés méditerranéennes, l’invention de l’Antiquité de l’Europe par les hommes de la Renaissance, le caractère éclectique des cultures… A l’encontre d’un enchaînement ou de continuités entre sociétés, l’auteur parle « d’un ruissellement et d’une acclimatation inédite de fragments de culture matérielle et intellectuelle qui sont venus féconder de nouveaux espaces ». J’ai notamment apprécié les analyses sur les différences agricultures, la mise en place de la société féodale, l’urbanisation et la division du travail. L’auteur rappelle la place incontournable des « musulmans », « les véritables porteurs de la science et de la culture du passé méditerranéen étaient les musulmans, principalement ceux d’« Espagne ». »



Il souligne que la périodisation linéaire, « antiquité », « moyen-âge » et « temps modernes » a été inventé aux débuts de la « renaissance ». Qu’il n’y a pas de continuité dans le sens des mots « démocratie », « république » ou « citoyen », que le sens des mots « varie » à travers l’histoire et qu’il est « insolite d’envisager le Nouveau Testament, plus encore que l’Ancien comme un livre d’histoire », cette remarque vaut je crois pour tous les écrits religieux mais pas seulement. L’auteur parle d’invention du passé, de focalisation sur des événements politiques à très court terme, de « temps bâti et idéologique », des appropriations de temps « n’ayant pas véritablement appartenus aux Européens » et parle de mythistoire « blanche »… Il y oppose le nécessaire effritement et la dynamisation de « la périodisation conventionnelle afin de lutter contre l’endormissement général des gardiens assermentés du passé au sein de l’establishment du savoir présent »,



Dans le second chapitre, Shlomo Sand revient en détail sur l’école des Annales, la « nouvelle histoire », les décalages entre temps mental et rythme de développement des techniques et rapports sociaux, l’absence des cultures populaires, les relations hypothétiques entre causes et effets, les premiers pas « en mentalité », les catégories et les classements anachroniques, la neutralisation des dimensions conflictuelles, la sacralisation de « réalité », l’histoire des couches dominantes, « les femmes laborieuses étaient encore plus muettes que la plupart des hommes muets », les nations comme phénomènes de « temps court », l’invention d’une mémoire nostalgique et les récits nationaux, l’oubli et les processus de mémorisation, les passés imaginaires « épuré et indolore », les inventions de mythes fondateurs et de symboles sacrés, la place de l’école dans la transmission du « sceau de la vérité officielles sur les récits héroïques du passé »… « Les historiens et les chercheurs sont à la mémoire nationale ce que les cultivateurs de pavot et les dealers sont aux consommateurs de drogue : ils fournissent l’essentiel de la marchandise » (la paternité de cette image revenant à Erc Hobsbawn indique l’auteur).



L’auteur souligne l’apparition de contre-souvenirs, l’émergence de mémoires dissidentes, liées aux luttes des Afro-Américain-e-s, des peuples colonisés, des femmes et du féminisme, des « composantes de la mémoire douloureuse des autres »… et rappelle que « si le monopole de la vérité ne saurait être délégué aux historien-e-s, il ne saurait encore moins revenir à l’Etat ».



Shlomo Sand analyse la construction des récits, « l’histoire comme genre politico-littéraire », l’histoire écrite « d’en haut » fondée au sein des couches dominantes, religieuse ou laïques, les concepts globalisants trompeurs, l’évocation « des peuples et des nations qui n’existaient pas réellement », l’histoire comme discipline professionnelle, la création de passés historiques compacts, le « pouvoir magique des faits », l’imaginaire « scientifique »… Il insiste particulièrement sur l’invention des peuples, de passé collectif commun, de territoire national distinct, d’identité nationale et d’attachement à « la grande patrie », sur les constructions « d’une ethnicité fictive », de « nation éternelle »…



L’auteur parle aussi de « mythistoire des territoires nationaux », de passé collectif imaginaire et homogène, de « nœud gordien entre la « science » de l’histoire et la nation », de souvenirs et d’oubli…



Shlomo Sand analyse les représentations du passé au masculin, les historiographies nationales, parle de remise en cause de la narration historique traditionnelle et de doutes, « Le passé du doute lui-même a aussi son importance ; et son histoire pourrait bien nous aider à décrypter ses caractéristiques actuelles ! ». Il souligne la naissance d’un « relativisme historiographique », discute de « l’illusion de la vérité historique », des mensonges agréés, de fonctions mémorielles, de subjectivité des faits, d’hypothèses vraisemblables, de résultats temporaires, de discours de pouvoir, de fiction littéraire, d’explication historique « jamais normative, mais seulement causale et hypothétique », d’éventualités, de la place de l’imaginaire pour atteindre le réel, de l’histoire comme scène du crime, de la relation instable entre langage et réalité, d’isolationnisme ethnocentrique, de relation entre l’histoire et construction d’identités collectives imaginaires…



« La meilleure histoire sera celle qui, non seulement dévoile les rapports de force existant dans toute société, mais aussi, celle qui n’ignore pas que les voix multiples venant retranscrire le passé ne seront jamais sur un pied d’égalité »



Je n’ai volontairement pas cité les noms des auteurs étudiés, certains me sont familiers, d’autres moins ou pas du tout. Et dans ce cadre, je souligne les percutantes lectures de l’auteur. Reste cependant que celui-ci sous-estime, me semble-t-il, les effets matériels des constructions imaginaires.



Il n’est pas besoin de partager le détail des analyses de l’auteur pour apprécier les facettes les plus incisives de ces développements. Contre l’histoire linéaire, le progrès, les continuités rétrospectivement inventées, les transpositions anachroniques ou a-historiques, les mythes, les analogies sans fondements, les ambitions « scientifiques », il convient à la fois de situer son point de vue, contextualiser et historiciser les événements ou les faits, mettre à jour les bifurcations, les voies non parcourues, les contradictions, les possibles… Et ne jamais en rester aux visions des dominants et des vainqueurs…
Lien : https://entreleslignesentrel..
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Comment le peuple juif fut inventé : De la Bi..

la bible n'est pas un livre d'histoire!Onpeut en manipuler le contenu
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Les mots et la terre : Les intellectuels en..

Dans ce livre, Shlomo Sand s’interroge sur la contribution des intellectuels juifs puis israéliens à l’élaboration de l’idée de nation juive.



Dès l’avant propos, l’auteur se définit comme « non sioniste » en expliquant qu’aujourd’hui « le soutien à Israël en tant qu’Etat juif et non pas en tant qu’Etat israélien comporte un caractère essentiellement non démocratique ». Cet avant propos est construit autour de riches données autobiographiques.



L’auteur dans un ouvrage précédent, « Le XXème à l’écran », avait marqué « une distance critique » avec Shoah, le film de Claude Lanzmann, il revient sur le sujet en insistant dans une formule lourde de sens « l’unicité du grand projet d’extermination ne réside aucunement dans l’identité des victimes (ni même des collaborateurs), mais bien dans la terrible efficacité des bourreaux et la perversité extraordinaire de leurs crimes. »



L’introduction « Les clercs et l’imaginaire national » explique la nouvelle conception de la nation qui se développe en Europe après l’échec du printemps des peuples (1848) et indique que les intellectuels sionistes ont délimité les contours de la nation juive à l’aide « d’un imaginaire fondé sur une origine commune et un lien de sang » (base mythologique-religieuse et/ou biologique) calquée sur la conception allemande de la nation. Il confronte cette conception avec celle du Bund qui « s’est forgé une idée nationale ouverte et souple, fondée sur une culture yiddish riche et vivante. »



Ce principe ethnocentriste juif sera réaffirmé avec l’expansion de la colonisation dans la Palestine sous mandat britannique, puis dans le fonctionnement de l’état israélien.



Le chapitre « Peuple du Livre et gens de lettres » décrit la nature particulière des intellectuels sionistes « Le faible degré d’indépendance des agents culturels agréés par le système politique pré-étatique était directement lié à l’idéologie hégémonique qui allait régner sur la société israélienne à compter du milieu des années trente » et leurs évolutions depuis le début de la colonisation jusqu’à la seconde intifada.



Le chapitre le plus intéressant est probablement « Les mots qui se pensent à travers les hommes » où l’auteur déconstruit successivement les notions de « exil » (Ha-Galut), de « montée » (Ha-Alya), de « terre d’Israël » (Eretz Israël).



Concernant l’exil, Sand nous rappelle que « La dimension du temps contenue dans le concept d’exil selon la loi mosaïque est entièrement différente de la dimension contingente inscrite dans le concept laïc de l’exil » et que « Le lieu saint d’une foi est toujours resté un pôle d’attraction religieux et messianique, mais n’a jamais constitué une patrie nationale où il fallait retourner ». Les intellectuels sionistes ont construit une catégorie mentale fondatrice «exil» pour d’une part créer les bases a-historiques d’une entité laïque définissant les juifs comme peuple et nation depuis la destruction du premier temple, et refuser toute projection collective dans les espaces territoriaux où vivaient réellement les juifs et particulier ceux que l’auteur nomme les « juifs du peuple yiddish ».



L’utilisation du terme hébreu « Alya » (montée) pour désigner l’immigration (terme refusé par les sionistes) en Israël montre « que celui qui l’emploie est adepte d’une croyance traditionnelle sanctifiant ce territoire, ou bien qu’il s’agit d’un homme porteur d’un mythe national spécifique, conférant au lieu de sa réalisation la particularité de dominer tous les autres.»



Concernant « Eretz Israël » dénomination que l’auteur assimile à une catégorie pseudo-géographique, faut-il, après avoir rappeler que s’il est fréquent de nommer des pays du nom des peuples qui les occupent (ou de nommer des peuples du nom des territoires sur lesquels ils vivent), il est pour le moins inhabituel de nommer des territoires du nom de populations qui n’y vivent plus dans le présent mais y auraient séjourné il y a deux mille ans.



Un exemple de déconstruction particulièrement éloquent est celui d’un événement « Praot tarpat : les pogroms de l’an 5689 ».



La traduction française du texte : « H. N. Bialik (un grand poète) a quitté l’exil et est monté vers la Terre d’Israël quelques années avant les pogroms de l’an 5689 », dans une utilisation plus universelle de la langue pourrait être « Bialik a quitté son pays natal et a émigré en Palestine mandataire avant 1929, année durant laquelle éclata une vague d’émeutes et d’opposition violente à la poursuite de la colonisation sioniste ». Cet exemple nous montre toute le poids de la langue comme vecteur idéologique.



Ces interrogations débouchent sur la mise en cause des mythes fondateurs de l’Etat d’Israël : peuple déraciné par la force, peuple-race errant de par le monde et recherchant un asile.



Fait suite une analyse détaillé des « clercs israéliens » face à la guerre du Golfe qui ouvre sur une réflexion globale sur la place de l’intellectuel dans les sociétés actuelles.



Le dernier chapitre explore les raisons du développement des nouveaux historiens et nouveaux sociologues. La société israélienne est aujourd’hui confrontée à un processus de sécularisation et de banalisation, loin de la mythologie.



Un livre décapant préfacé par Pierre Vidal Naquet, qui permet de mieux comprendre la construction du sionisme juif et de lui confronter « le peuple yiddish » et surtout aujourd’hui la nation israélienne, prélude (de ce coté de la frontière) à « une conceptualisation plus universelle » de l’histoire, de la nation et donc des autres.
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Ce que la Palestine apporte au monde

Riche recueil trouvé à la librairie de l'Institut du Monde Arabe suite à l'exposition "ce que la Palestine apporte au monde", cette publication épaisse rassemble des entretiens, des réflexions riches et équilibrées, des illustrations, qui sont précieuses par les temps de guerre que nous traversons ... ainsi que de très nombreuses références pour d'ouvrages pour approfondir la discussion.

Le recueil est organisé en chapitres : Pays (Territoires et Diasporas), Cause politique (internationale, régionale et originale), Souffle culturel, puis une conclusion, intitulée "promesse".
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Comment le peuple juif fut inventé : De la Bi..

Instructif Shlomo Sand compile dans son livre toutes les études qui sont consacré à l'existence d'une nation juive. Cela peut être par moment très ennuyeux pour quelqu'un de novice sur le sujet. Par contre, j'y ai appris beaucoup de choses qui sont souvent ignoré. Ce qui est intéressant c'est l'opinion de cet historien israélien sur sa propre religion. On apprend que l'histoire a souvent été remanié pour qu'elle corresponde au but sioniste de la nation juive. Quand on sait que les juifs et les musulmans s'entraidait très bien au Xe siècle pour combattre le christianisme et conquérir des territoires , on peut être interrogatif sur ce conflit israel/palestine qui finalement réunis des peuples d'origine commune il y a de cela 2000 ans.
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La mort du Khazar rouge

Dans le genre polar ce n'est pas le plus captivant qu'il m'ait été donné de lire bien qu'il faille lui reconnaître une intrigue pas trop mal ficelée tout de même.

Ce qui m'a en revanche intéressé est la présentation de la société israélienne de "gauche" avec ses contradictions, comme par exemple parfois sioniste et parfois non, de même que les recherches historiques controversées qui suggèrent une religion juive prosélyte et non repliée sur elle-même avec une origine unique.
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Comment le peuple juif fut inventé : De la Bi..

une vision absurde de l' identité juive accréditant le mythe de l' origine khazar

e des Ashkénazes .Il ne comprend pas que l' identité juive est basée sur la culture, la transmission et la religion pas la race.Il nie l' existence de la diaspora confirmée par les historiens sérieux.
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Comment le peuple juif fut inventé : De la Bi..

Livre à lire pour s’enrichir et peut-être connaître un peu mieux le peuple hébreu et ainsi abandonner les clichés
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Crépuscule de l'histoire

Livre extrêmement enrichissant !



Déroutant au départ pour un ignorant total du monde des historiens et de l'historiographie. Mais en s'accrochant un peu, on y voit petit à petit plus clair, et on appréciera le sujet et les ambitions de l'auteur. L'aspect transversal (référence philosophique, sociologique, anthropologique..) et généraliste de l'ouvrage est très intéressant, tant l'auteur nous aide à revenir sur les fondements même de la pratique de l'histoire et de son étude, et non pas sur des détails qui auraient pu nous perdre.



Pour un débutant comme moi, on se souvient de nos quelques cours d'histoire à l'école et on en vient à se demander : pourquoi ne nous parle-t-on jamais d'historiographie, de l'histoire de l'histoire ? Pourquoi n'a-t-on jamais parlé de la manière de faire de l'histoire ? Ou encore évoquer une possible (ou certaine?) subjectivité des programmes/historiens sur certains pan de l'histoire ?

Rien de tout cela, à la place on essaye simplement de fixer en nous quelques repères subjectifs.

Cet ouvrage nous propose de revoir tout cela et de développer une vision moins linéaire mais plus global et plus souple du temps et de l'histoire. Dans laquelle le recul et les pincettes sont à prendre, parfois face au manque de source, de clarté dans les évènements ou simplement face à notre propre subjectivité. Il évoque aussi les erreurs de certains historiens et plus largement les difficultés souvent inerante à la discipline (Comment parler d'histoire objectivement ? Comment avoir un réel aperçu d'une époque lorsque les sources ne viennent que d'une certaine classe social ? Comment y voir plus clair lorsque les romans nationaux se fondent sur des mythes/religions/raccourcis ?)

L'histoire est bien plus complexe qu'une simple suite d'événements "marquants" s'enchaînant en toute logique les uns après les autres.



Les citations et références de l'auteur sont très pertinentes et nous invites à faire quelques recherches et/ou lectures supplémentaires pour les plus curieux. Il appuie ses propos d'exemples fort intéressant et précis (notamment la fausse continuité entre l'Antiquité gréco-romaine et l'Europe ; le mépris des civilisations orientales par l'histoire "traditionnelle" ; la mauvaise utilisation du concept de progrès ; etc)



Bref, cet ouvrage m'a ouvert à une autre façon de voir l'histoire, tant la discipline elle même que la notion du temps qui passe. Plus de prudence, de détachement, d'ouverture, moins de simplisme, d'egocentrisme et d'appropriation.
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La mort du Khazar rouge

Très intéressant. Une intrigue policière qui permet de découvrir beaucoup de choses sur la société israélienne et sur son histoire.
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La fin de l'intellectuel français ?

Spécialité de France et de gauche, l’intellectuel peut-il résister à la mondialisation ?
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Comment le peuple juif fut inventé : De la Bi..

quelle érudition! quel détermination! Un choc
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