AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Sigmund Freud (335)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


L'avenir d'une illusion

Freud nous offre une très intéressante analyse de la religion en essayant de mettre en corrélation culture, science, psychologie, croyance etc... Si certains passages sont plus durs à digérer, l'ensemble du propos est assez abordable et répond à bon nombre d'interrogations. Un texte donc intéressant pour tout ceux qui se questionneraient sur l'origine de la religion, son but, ses conséquences et son avenir.
Commenter  J’apprécie          60
Introduction à la psychanalyse

Il est certain que pour un livre écrit au début du 20e siècle, cela présente beaucoup de concepts novateurs en psychologie et en psychanalyse. Toutefois, avec Freud, mieux vaut en prendre et en laisser, il n'était pas lui-même exempt de "projection" dans son oeuvre.
Commenter  J’apprécie          60
Introduction à la psychanalyse

Essai majeur introduisant les elements fondamentaux de la psychanalyse.

Très facile à lire et truffé d'anecdotes et d'expériences menées par l'auteur.

Un essai fondateur pour notre siècle.



Axel Roques
Lien : http://axelroques.blogspot.fr/
Commenter  J’apprécie          60
L'Interprétation des rêves

Bien sûr, il faut en prendre et en laisser, le monde des rêves ne pourra jamais être complètement analysé ni expliqué. Toutefois, certaines choses sont logiques et les méthodes d'analyse risquent d'intéresser les amateurs d'interprétation de rêves.
Commenter  J’apprécie          60
Introduction à la psychanalyse

Le père de psychanalyse Sigmund Freud, nous livre cet ouvrage Introduction à la psychanalyse les informations nécessaires pouvant nous permettre de comprendre la psychanalyse.

En fait, il nous permet de nous représenter le seuil de la psychanalyse. Elle est une science abstraite où sa véridicité ne peut pas faire objet de démonstration. Par contre l’élément le plus fondamental est que dans l'apprentissage de la psychanalyse, on apprend d'abord la psychanalyse sur son propre corps. On doit d'abord faire l'étude de sa propre personnalité. Voilà ce que j'ai de prime retenu pour mon seuil à la psychanalyse
Commenter  J’apprécie          60
Un souvenir d'enfance de Léonard de Vinci - B..

Un Freud agréablement modeste et émouvant.



En réfléchissant sur les liens entre le travail de l’artiste et celui du scientifique Freud nous apprend peut-être plus sur la psychanalyse que sur Léonard de Vinci, mais quel beau travail d’auteur et d’éditeur !



Pour initié.
Lien : http://www.universcience.fr/..
Commenter  J’apprécie          60
Métapsychologie

Métapsychologie est un des textes importants de l’œuvre de Freud. Définissant plusieurs concepts clés tels que l’inconscient, les pulsions, le refoulement, la mélancolie, Freud met en place la psychanalyse, science de l’inconscient, en élaborant une méthode expérimentale fondée sur un procédé d’investigation des manifestations de l’inconscient.

Ce texte est profondément novateur puisqu’il remet en question la définition rationnelle de la conscience telle qu’on la connaît depuis le 18e siècle.



« Comme nous l’apprend l’investigation psychanalytique, une partie de ces processus latents possède des caractères et des particularités qui nous apparaissent comme étranges et même incroyables et qui vont directement à l’encontre des propriétés de la conscience que nous connaissons. Nous sommes par là fondés à modifier l’inférence que nous avons appliquée à la personne propre ; elle ne prouve pas qu’il y a une seconde conscience en nous, mais qu’il existe des actes psychiques qui sont privés de conscience. »



Il faudra quand même s’armer de courage et de patience pour entrer dans ce texte de Freud. Pas aussi accessible que Psychopathologie de la vie quotidienne, pas aussi parlant et argumenté que Malaise dans la culture, Métapsychologie emploi un langage qui, pour être le plus précis possible, ne cherche pas particulièrement à faire de la vulgarisation. Pour comprendre tous les concepts de Freud, il faudra s’y reprendre à plusieurs reprises, mais quelle satisfaction de se plonger dans les prémisses de son œuvre !



On apprendra par exemples quels sont les fondements de la réalité psychique (dynamique, économique, topique), ainsi que la définition de la première topique (ensuite complétée par la deuxième topique).



Freud définit également le principe de réalité, qui désigne la capacité d’ajourner la satisfaction d’une pulsion ; le narcissisme, dont on trouve une version primaire saine et une version secondaire à la base de certains troubles psychologiques chez l’adulte ; les pulsions de vie et de mort, qui peuvent être refoulées et qui peuvent conduire à la formation de substituts ; et les différents stades de la maturation de l’appareil psychologique.



« Si l’on écoute patiemment les multiples plaintes portées par le mélancolique contre lui-même, on ne peut finalement se défendre de l’impression que les plus sévères d’entre elles s’appliquent souvent très mal à sa propre personne, tandis qu’avec de petits modifications elles peuvent être appliquées à une autre personne que le malade aime, a aimé, ou devait aimer. Chaque fois qu’on examine les faits, ils confirment cette supposition. Ainsi on tient en main la clef du tableau clinique lorsqu’on reconnaît que les auto-reproches sont des reproches contre un objet d’amour, qui sont renversés de celui-ci sur le moi propre. »



« Une perception qu’une action peut faire disparaître est reconnue comme extérieure, comme réalité ; si cette action ne change rien, c’est que la perception vient de l’intérieur du corps, elle n’est pas réelle. C’est une chose précieuse pour l’individu de posséder un tel signe distinctif de la réalité, signe qui est en même temps un moyen de se protéger de la réalité, et il voudrait bien être pourvu d’un pouvoir semblable contre ses revendications pulsionnelles souvent inexorables. C’est pour cela qu’il se donne tant de peine pour déplacer à l’extérieur, pour projeter ce qui, venant de l’intérieur, lui devient importun. »



En définitive, il me semble que cet ouvrage est l’un des plus importants de l’œuvre de Freud que j’ai lus jusqu’à présent, puisqu’il est à la base de ses recherches ultérieures et puisqu’il tient à fonder la psychiatrie en tant que science possédant des concepts clairement définis.

Mais pour le côté ludique de Métaphyschologie, on repassera… Les anecdotes croustillantes qui faisaient le régal de certains de ses autres textes sont beaucoup moins présentes dans cet ouvrage, mais cette austérité permet de se concentrer sur les principes essentiels, pour mieux apprécier, ensuite, les tranches de vie que Freud aime rapporter dans ses écrits.
Commenter  J’apprécie          61
L'avenir d'une illusion

Il était temps: le plus ancien livre de ma pile, qui attendait depuis 1995 que je me décide enfin à le lire. Acheté à la demande de la prof de philo, puis finalement elle avait abandonné l'idée de nous faire lire Freud au profit de Platon. et depuis, pas franchement envie, un peu peur aussi de me recolleter avec la philosophie, Freud ça inquiète un peu, est-ce que ça ne va pas être trop ardu, trop théorique, trop tiré par les cheveux?



Et finalement, bonne surprise: le texte, n'est pas trop dur à lire, même s'il se contredit parfois, les courts chapitres permettent de fractionner la lecture avant de saturer trop, la structure en est hyper classique ( faux débat avec un faux opposant, on fait comme ça depuis les grecs) la structure n'est pas du tout aussi abrupte que je le craignais.



Et même, chose à laquelle je ne m'attendait pas du tout, il y a de l'humour!



Donc, de quoi est- il sujet qui puisse attirer ainsi les foudres du bourgeois bien pensant, De religion. J'avoue que j'avais un peu peur d'y trouver les sempiternelles références aux frustrations sexuelles qu'on ressort systématiquement vis-à-vis de Freud, mais non, on passe à côté, il a écrit d'autres choses, ouf!

Donc, la religion. Freud nous explique donc que, du point de vue psychologique d'un thérapeute, rien ne distingue la religion d'une névrose obsessionnelle. Mieux, elle est une névrose obsessionnelle façonnée au fil du temps par des générations d'humains, pour calmer leurs angoisses face à une nature hostile contre laquelle il ne peuvent rien, et dont ils ne peuvent pas accepter les lois, la première étant la mort.



Donc le problème pour Freud est que le fait religieux ( animiste, puis monothéiste) est une névrose, mais une névrose commune, intégrée , transmise, à tel point que plus un croyant ne se pose de question sur la symbolique des rites, le pourquoi, le à quoi ça sert, le comment ça se fait. Et donc une névrose d'autant plus difficile à extirper, surtout à une époque et dans un pays , ou l'enseignement religieux fait partie intégrante de l'enseignement tout court.

Rassurez-vous (ou non) vous ne trouverez pas dans ce court texte de réponse définitive au problème religieux. Mais c'est une bonne surprise, une lecture finalement intéressante qui ne découragera pas le croyant pur et dur de croire, mais rassurera un peu l'athée ou le sceptique qui se sent moins seul à se dire que la religion avec ces " fais-ceci, fais pas ça, "est un peu trop infantilisante à son goût.
Lien : http://chezpurple.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          63
L'hypnose

Trop longtemps, l'on a eu l'impression que la psychanalyse était surgie d'une intuition géniale et soudaine de Freud, telle une fulguration en rupture avec son temps que rien ne permettait d'anticiper et qui cependant contrevenait au caractère diligent, scrupuleux, tenace et infatigable de son auteur. Conséquemment, les rapports de Freud à l'hypnose – celle qu'il avait observée auprès de Charcot à la Salpêtrière à Paris, ou bien celle que, en opposition à celle-ci, « l'école de Nancy » de Liébeault et de Bernheim pratiquait, ou encore celle qu'ostracisait et raillait la neurologie allemande – ont été souvent mal compris, comme si le jeune docteur, après une pratique de plusieurs années sans doute infructueuse, avait éprouve de la repentance voire abjuré cette méthode thérapeutique en faveur d'une nouvelle de son cru, la psychanalyse. Il n'en est rien, bien entendu.

Ce livre se compose de deux parties d'égale envergure : « Sigmund Freud, hypnotiseur » par le philosophe et historien de la psychanalyse Mikkel Borch-Jacobsen, et un recueil de textes de Freud sur l'hypnose, datés entre 1886 et 1893, dont des rapports, communications à des colloques, préfaces d'ouvrages de Charcot et de Bernheim traduits par lui-même, compte-rendus d'ouvrages, le récit d'un cas clinique couronné de succès concernant sa femme (anonymisée) et enfin quelques lettres inédites. Il témoigne d'une évolution graduelle et cohérente qui n'a rien d'une rupture mais tout d'une synthèse brillante entre les différentes interprétations de l'hypnose, les polémiques et les interrogations sincères de son temps, synthèse fondée sur une expérience en cours d'acquisition répondant aux réserves qu'un milieu encore majoritairement hostile émet à l'encontre de cette technique thérapeutique rejetée jusqu'alors. Les réserves, ce sont celles qui persistent encore aujourd'hui chez le profane : l'hypnose est-elle un état pathologique – éventuellement provoqué par l'hystérie, comme le comprenait Charcot ? Son usage est-il donc dangereux ? N'est-elle au contraire que suggestion, comme le soutenait Bernheim ? Et dans ce cas son usage thérapeutique relève-t-il du charlatanisme, comme lui reprochaient les Allemands ? Quels sont les critères de suggestibilité des personnes ? Quel est le rôle respectif de l'hypnotiseur et du patient dans la suggestion ? L'hypnose est-elle une méthode de guérison symptomatologique ou causale, provisoire ou définitive ? Quelles sont les causes de la résistance à guérir ? Quelle est la nature de la dépendance que le patient semble développer envers la méthode et celle des sentiments qu'il semble éprouver à l'égard du thérapeute ? Il est évident que ce sont les patients, et tout particulièrement les femmes appartenant à la très haute bourgeoisie financière juive de la Vienne fin-de-siècle, les principales clientes du jeune Freud, et notamment Anna von Lieben et sa parente Elise Gomperz qui lui fournirent les éléments de réponse empiriques et théoriques à ces questions et qui le firent évoluer vers sa propre déclinaison de l'hypnotisme – avec la découverte du mécanisme psychique de la dissociation mais aussi le maintien du divan, avec une attention accrue aux causes traumatiques infantiles plutôt qu'aux symptômes, avec la prise de conscience déconcertante et contre-intuitive que l'hypnose légère sans catalepsie ni amnésie était plus apte à atteindre ses objectifs que l'hypnose profonde... Évolution en trois temps : d'un suggestion impérative à une suggestion visant à l'oubli du trauma à un procédé inverse, consistant dans la conscientisation de celui-ci. Il en ressort l'image d'un jeune praticien qui apprend et qui se trompe, qui se passionne et qui doit batailler pour se faire une place dans un milieu hostile, qui s'impatiente contre ses clientes « nerveuses », richissimes et détestables, qui se surprend devant ses quelques succès « petits mais remarquables »...
Commenter  J’apprécie          50
Cinq leçons sur la psychanalyse

Je pensais n’avoir jamais ouvert ce livre acheté pendant mes études de lettres, mais si : « Mai 2000 » est-il inscrit sur la page de garde de ma vieille édition encore en francs, que j’ai donc lue jeune professeure stagiaire (j’avais des cours sur la psychologie infantile). Autant j’ai pris des notes sur les « cinq leçons de psychanalyse » qui s’appuient sur des exemples concrets, autant j’ai survolé la seconde partie sur les débuts compliqués de la discipline que Freud retrace avec quelque aigreur.



Sujette aux réactions psychosomatiques, j’ai lu avec grande attention le premier chapitre sur « l’influence de l’inconscient sur l’état conscient », ou les mystères de l’esprit humain… C’est impressionnant les blocages et les peurs que les émotions refoulées peuvent provoquer (« Les symptômes sont comme des résidus d’expériences émotives, des traumatismes psychiques »). Une situation pathogène naît à partir du moment où l’on réprime une forte émotion au lieu de la laisser s’épancher en paroles et en actes : ces « affects coincés » peuvent en effet se transformer en « processus psychiques anormaux » (ce que Freud appelle « l’innervation corporelle »). Seul le travail de réminiscence -autrement dit la prise de conscience, la remémoration de la parole, de la scène, de l’événement traumatique- pourra en supprimer les symptômes. Le problème c’est que « le sujet n’a pas conscience de la cause de son mal ».



Le chapitre deux enchaîne donc sur la théorie du refoulement, ce « combat intérieur », ce conflit entre conscient et inconscient relatif à un désir insupportable. « Le désir refoulé continue à subsister dans l’inconscient », d’où l’impression de malaise, de souffrance continuelle. Il faut alors ramener au grand jour ce qui est refoulé et accepter le désir en question, au moins partiellement. Freud désigne cette démarche « la sublimation du désir ».



Sauf que le souvenir oublié ne ressurgit pas d’emblée (ce serait trop simple) : d’abord viennent les « idées substituts » qui, par association d’idées,vont mener peu à peu au souvenir principal. L’interprétation des rêves constitue la voie royale pour accéder à la connaissance de l’inconscient (« Les rêves ne sont que l’accomplissement des désirs de la veille »). Freud explique bien que le contenu manifeste du rêve cache les idées latentes, « de même que les symptômes conduisent aux complexes du malade ». Ainsi, « le contenu manifeste du rêve peut être considéré comme la réalisation déguisée de désirs refoulés » et ne doit pas être négligé.

Il en va de même pour les actes manqués, les actes symptomatiques (quand on joue machinalement avec un objet), les actes de hasard : ils ont un sens, « ils expriment eux aussi des pulsions et des intentions qu’on veut cacher à sa propre conscience » et « leur examen attentif peut conduire à mieux connaître notre vie intérieure, nos secrets les plus intimes ».



J’avoue avoir lu la suite en diagonale : Freud y raconte « l’histoire des résistances » à la psychanalyse, que ce soit face à ses détracteurs ou au sein même de son groupe qui manquait visiblement de cohésion dans ses idées et ses méthodes. Je citerai juste une phrase qui m’a marquée par sa modernité (le texte date de 1914) et qui cautionne scientifiquement un débat toujours d’actualité : « Au début, l’enfant n’a pas la moindre idée des différences sexuelles (…) et l’idée de l’infériorité sociale de la femme lui est totalement étrangère ». Voilà qui conforte l’idée que le patriarcat est bel et bien une construction sociale…

J’ai donc puisé dans ce livre quelques pistes de réflexions personnelles que j’approfondirai volontiers avec d’autres titres comme « Psychopathologie de la vie quotidienne » (et celui-ci, c’est sûr, je ne l’ai pas encore lu!).
Commenter  J’apprécie          50
Sur le rêve

Un essai intéressant sur le sujet du rêve, Sigmund Freud prend du recul sur ce qui est une initiation à l’inconscient. Le livre est accessible malgré des concepts parfois complexes à saisir, une simple recherche sur internet vous les apprendra en un rien de temps. Pour en revenir à ce bouquin, il propose des méthodes scientifiques tangibles pour ce qui est de les décrypter, par exemple sur le rêve de confort : « Au cours de la nuit qui précède un voyage qu’on projette de faire, il n’est pas rare de rêver qu’on est arrivé à destination ; avant une représentation théâtrale, une réception, le rêve anticipe bien souvent, comme par impatience, le plaisir attendu. »

J’ai aimé le ton utilisé dans cet essai, c’est le plus accessible des livres que j’ai lu du père de la psychologie, c’est le moins obscur. Je rejoins l’avis de Celdadou qui dit que l’important à retenir est que la connaissance de soi est nécessaire pour la guérison et l’équilibre de la personnalité. Je ne peux m’empêcher de vouloir interpréter mes rêves, comprendre le sens profond de ceux-ci, de faire ressurgir la souffrance don ils sont issus pour mieux l’analyser et m’analyser aussi (et les partager avec mon psy). Essai réussi.

Commenter  J’apprécie          50
Anna O.

C'est Josef Breuer qui, entre 1880 et 1882, a été le thérapeute de la patiente qui se cache sous le pseudonyme d'Anna O. Mais c'est Sigmund Freud qui en a assuré la publicité. Cette thérapie, présentée ici comme un complet succès, a été considérée comme "l'ancêtre" de la cure psychanalytique qui a été mise au point une décennie plus tard.

Anna O. présentait des symptômes très étonnants, que l'on qualifiait alors de "hystériques" et qui l'empêchaient de vivre normalement. le présent texte, assez court, détaille l'évolution de son état de santé; cette description m'a paru assez fastidieuse. L'important est ailleurs: la thérapie semblait démontrer que la réminiscence d'un événement traumatique, que nous qualifierions de "refoulé", faisait disparaitre le symptôme correspondant. Ce effet remarquable a pu être établi grâce à l'autohypnose dans laquelle se plaçait spontanément la patiente. Exemple: Anna O. – qui, à un moment donné, ne pouvait plus du tout boire – a recommencé à se désaltérer dès qu'elle a "revu" la scène (répugnante pour elle) d'un chien buvant dans un verre...

Ceci est excitant, on a très envie d'y croire. Mais il semble bien que, en fait, la thérapie n'ait pas été couronnée de succès. Encore après 1882, Anna O. est restée gravement malade. D'ailleurs, la méthode utilisée par Breuer – basée sur l'hypnose – sera complètement abandonnée par Freud.
Commenter  J’apprécie          50
Totem et tabou

Œuvre majeure de Sigmund Freud qui a participé à la fondation de la psychanalyse, à travers la mise en évidence d'un inconscient collectif.

Dans cette œuvre, largement inspirée de l'anthropologie de l'époque (début XXème siècle), Freud s'appuie sur l'étude des peuples dits "primitifs" pour élaborer le concept d'une psychologie collective, en lien avec les grands mythes fondateurs, où l'interdit de l'inceste est au premier plan. De là, Freud, fera un zoom pour échafauder un parallèle avec la psychologie individuelle, et notamment la dynamique névrotique.
Commenter  J’apprécie          50
Le mot d'esprit et sa relation à l'inconscient

J'ai recommencé à lire récemment Le mot d'esprit et sa relation à l'inconscient et en me tournant vers la page Babelio, je suis frappée par le fait que personne n'a songé à mettre de citation des mots d'esprit de l'auteur (de Freud ou d'autres : la plupart du temps, il cite des mots d'esprit publiés par d'autres). Pourtant, une chroniqueuse affirme bien que c'est ce qui fait une bonne partie de la saveur de ce livre. Ainsi, on peut le lire avec un œil lacanien pour y explorer les liens entre psychanalyse et langage, bien sûr, mais cela n'empêche pas de rire tout bonnement aux bons mots qui y figurent et d'avoir envie de les partager. Parmi eux, il y en a même qui sont en bonne place dans mon Panthéon personnel des chefs d'œuvre d'absurdité...



Eh bien alors... je vais en répertorier quelques-uns pour Babelio au fil des jours qui viennent et pour commencer, que pensez-vous de celui-ci ? "Un homme à qui on sert du poisson plonge à deux reprises ses deux mains dans la mayonnaise, puis se les passe dans les cheveux. Comme son voisin le regarde d'un air étonné, il semble remarquer son erreur et il s'excuse en disant : "pardon, je croyais que c'était des épinards"." Oui, c'est bien Sigmund Freud qui relate cela dans un ajout qu'il a fait en 1912, et que j'ai relevé p. 256 de l'édition folio essais de 1988, imprimé en 2006 !
Commenter  J’apprécie          52
Lettres à ses enfants

Un livre étonnant, et pourtant on en a écrit des livres sur lui !

L'intimité de Freud.

Ce sont des lettres globalement bienveillantes, affectueuses presque même, Freud est très présent dans la vie de ses enfants.

Où l'on voit que l'argent est toujours limite un problème. En tout cas, il semble généreux avec eux. Il leur envoie d'ailleurs souvent de l'argent, ça revient souvent dans les lettres.

Il est le soutien évident de ses enfants, le père compréhensif et attentif. Car il est peu présent au quotidien. Il compense.

Un livre en tout cas très intéressant, pour entrer un peu dans l'intimité du maître.
Commenter  J’apprécie          51
Cinq leçons sur la psychanalyse

Grande découverte pour moi l'année du bac de philo. Les principes de base de la psychanalyse selon Freud, illustrés par des cas concrets. J'avais trouvé ça clair et passionnant !
Commenter  J’apprécie          50
L'homme Moïse et la religion monothéiste

C’est le dernier ouvrage de Sigmund Freud, paru l’année de sa mort. L’auteur y reprend d’abord une thèse défendue par un certain nombre d’historiens: Moïse aurait été un prince égyptien, adepte de la religion (monothéiste) d’Aton, et aurait converti les "travailleurs immigrés" qu’étaient alors les Hébreux en Egypte, avant de conduire leur Exode. Par ailleurs, Freud cherche à démontrer que Moïse - un tyran pour son peuple - aurait été finalement assassiné par les Hébreux: un crime assumé collectivement, qui aurait fortement contribué à la cohésion des Juifs dans l’immédiat et sur le long terme. On retrouve ici le type d’interprétation que Freud avait développé antérieurement dans "Totem et tabou".

Le projet de Freud, très porté sur la critique des religions à la fin de sa vie (voir aussi "L’avenir d’une illusion"), est ambitieux. Mais, pour ma part, je suis assez sceptique au sujet de la validité de l’analyse. La première thèse (historique) a été critiquée sérieusement par d’autres que moi, et la seconde thèse (psychanalytique) semble mal étayée. Je dirais donc que l’ouvrage est essentiellement spéculatif.

Commenter  J’apprécie          50
Un trouble de mémoire sur l'Acropole

Je tiens à remercier toute l'équipe du site Babelio avec l'opération Masse critique ainsi que les Editions L'Herne.



Ce livre se présente sous la forme d'un petit carnet dans lequel on y découvre une lettre datant de 1936 de Sigmund Freud qui s'adresse à Romain Rolland, écrivain et prix Nobel. Freud l'admire et à l'occasion des soixante dix ans de Roman Rolland, Sigmund Freud lui écrit une missive dans laquelle il lui retrace un souvenir trouble survenu lors de l'été 1904 sur l'Acropole à Athènes accompagné de son frère cadet.



Ce petit carnet se lit très vite et s'adresse tout particulièrement à un public appréciant la psychanalyse tel que Sigmund Freud la percevait. Ni trop court, ni trop long, ce livre met l'accent progressivement sur les sempiternels thèmes abordés par Freud : les rêves, l'hypnose, la sexualité, le complexe d'Oedipe, mais également la télépathie avec pour supplique celle de l'occultisme.



Globalement, j'ai surtout eu le sentiment de revenir à mes années lycées lors des cours de philo avec un Sigmund Freud réitérant ses théories de base avec l'existence de l'inconscient et le rôle déterminant de la sexualité. Ce petit ouvrage concis et néanmoins à la portée de tous constitue une ouverture intéressante pour découvrir les points essentiels avec les postulats de base de la psychanalyse.



Pour les personnes qui désirent intégrer l'univers de Sigmund Freud sans risque de faire une overdose de textes lourds et indigestes, ce petit carnet est idéal dans son contenu.


Lien : http://mapassionlitteraireen..
Commenter  J’apprécie          50
Le moi et le ça

En toute honnêteté je n'ai pas du tout accroché.

Ça a été pour moi une perte de temps.
Commenter  J’apprécie          50
Le roman familial des névrosés et autres textes

Un recueil de textes du père de la psychanalyse qui permet de mieux saisir la signification centrale du concept de roman familial.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
Commenter  J’apprécie          50




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Sigmund Freud Voir plus

Quiz Voir plus

Paysage : Villes

Tolède. Ce peintre né en Grèce l'a quittée à vingt-cinq ans puis a travaillé près du Titien à Venise pour ensuite gagner l'Espagne et rejoindre Tolède où il réalise cette extraordinaire "Vue de Tolède" une des première représentation urbaine se réclamant comme telle (1597/99) :

B. E. Murillo
El Greco

10 questions
16 lecteurs ont répondu
Thèmes : peinture , histoire de l'art , littérature , classicisme , impressionnisme , paysagismeCréer un quiz sur cet auteur

{* *}