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Critiques de Sir Arthur Conan Doyle (2307)
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Sherlock Holmes : Le Chien des Baskerville

J'ai beaucoup aimé Le chien des Baskerville, bien davantage que les nouvelles que j'ai lues précédemment et qui m'avaient pourtant plu. La forme plus longue permet de davantage développer l'intrigue et les personnages. L'auteur prend le temps d'installer le décor (les landes désolées du Devonshire apparaissent comme un personnage à part entière) et le suspense grimpe inexorablement alors que le mystère s'épaissit et que la menace, peut-être surnaturelle, se fait de plus en plus pressante.



Cette fois, c'est davantage Watson qui est au centre de l'enquête et ça aussi, ça m'a bien plu car il est tellement plus sympathique et "accessible" que Sherlock Holmes. Servant d'émissaire à ce dernier qui est retenu à Londres, le docteur Watson mène les recherches, interroge les témoins, formule les premières hypothèses (et on en fait autant en même temps que lui...).



Voilà donc une lecture que j'ai bien appréciée, même si je ne suis pas amatrice de romans policiers habituellement.


Lien : http://lecturesdestephanie.b..
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Sherlock Holmes : La Boite en carton

"La Boite en carton" est une petite nouvelle sans fioriture, solide et carrée, peut-être un peu trop en fait puisque Holmes va trouver la solution en deux coup de cuiller à pot ou presque.

J'ai tout de même apprécié la logique froide et admirable de Sherlock Holmes, bien aimé la structure du récit et le développement sur la psychologie du coupable, je regrette juste de ne pas avoir vraiment retrouvé "l'ambiance" à laquelle je m'étais habitué.

Une vieille dame sans histoire reçoit par la poste un colis au contenu macabre, la police croit à une blague d'un goût douteux mais ce n'est pas l'avis de notre détective qui devine très vite la gravité de l'affaire...
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Sherlock Holmes : Le Chien des Baskerville

Un grand chien, un monstre qui terrorise une famille anglaise, un polar ou un roman d’horreur ?



Une des plus célèbres aventures de Sherlock Holmes, une mystérieuse enquête dans le brouillard et l’atmosphère glauque de la lande anglaise où sévit une malédiction ancestrale.



Par quelle machination le meilleur ami de l’homme peut-il devenir un tueur implacable ? C’est ce que le grand détective nous permettra de découvrir dans ce classique du genre où on est bien certains du « happy end »…



Une lecture pas trop éprouvante, sauf si elle ranime une phobie des chiens !
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Sherlock Holmes : Une étude en rouge (Ecrit d..

On devrait toujours commencer la lecture d'une série de livres par le premier de la série. Pourquoi, me direz-vous ? Parce que c'est le premier ! Facile...

En ce qui concerne Conan Doyle et Sherlock Holmes, ce ne fut pas mon cas… Dommage : comme beaucoup, je suis entré dans l'oeuvre, à l'adolescence, par « le chien des Baskerville ».



« Une étude en rouge », publié en 1887, est le premier disais-je ; et qui présente la particularité de nous faire assister à la rencontre de Sherlock Holmes et du Docteur Watson, ainsi que leur emménagement au 221, Baker Street…



Le Dr Watson, tout juste rentré des guerres d'Afghanistan est affaibli, convalescent qu'il est des suites des fièvres typhoïdes…

Par l'entremise d'un ami, il rencontre Sherlock Holmes qui cherche désespérément quelqu'un pour partager sa location au 221, Baker Street. Ce sera chose faite, et les deux hommes s'installent : une coloc dirait-t-on aujourd'hui…



Alors démarre une enquête étrange ou Holmes est appelé à la rescousse par les deux inspecteurs vedettes de Scotland Yard, Gregson et Lestrade. Un homme, Drebber a été retrouvé mort dans une maison abandonnée. Pas de traces de lutte, pas de blessures, du sang partout ; puis un deuxième, Stangerson, à l'Hotel Halliday, dans une marre de sang.

Une inspection minutieuse des scènes de ces deux crimes, permettra à Sherlock Holmes de comprendre tout avant tout le monde et d'arrêter le coupable. Fin de la première partie.



Une deuxième partie qui nous plonge dans le voyage des Mormons vers la terre promise, l'Utah, où ils créeront Salt Lake City…

Aucun rapport, me direz-vous…Et pourtant… Tout part de là…



Un remarquable « petit » livre de Sir Arthur ! Une construction cinématographique, avec flash back ; un style et une ambiance « so british » ; un personnage, Holmes, flamboyant ou léthargique, selon qu'il est dans l'action ou dans la réflexion… Et puis cet attachant Docteur Watson…Un livre difficile à lâcher quand on l'a en main : remarquable ; mais je crois bien l'avoir déjà dit.

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Sherlock Holmes : La maison vide

Certaines des nouvelles d'Arthur Conan Doyle sont plus intéressante ou remarquables que d'autres, c'est le cas de celle-ci qui ouvre le recueil intitulé "Le Retour de Sherlock Holmes".

Dans le recueil précédent, "Les Mémoires de Sherlock Holmes", le dernier récit intitulé "Le Problème final" mettait fin aux jours de notre détective préféré, assassiné par le maléfique professeur Moriarty, laissant notre pauvre docteur Watson inconsolable...

Ce dénouement incroyable se révèlera en fait être un Cliffhanger original, nous sommes dans un recueil de nouvelles, souvenez vous. Nous voilà donc propulsé trois années plus tard avec le premier récit, "La maison vide", un meurtre mystérieux tient en échec la police de Londres, et Watson qui s'intéresse toujours aux crimes essaye de se souvenir des méthodes de Sherlock Holmes, car Sherlock lui, n'aurait certainement pas tardé à résoudre l'énigme.

C'est alors qu'il se tient devant la maison où l'on a retrouvé le corps de la victime (il est venu chercher des indices et de l'inspiration), qu'il est bousculé par un homme agé et usé. Sherlock vient de réapparaître mais Watson ne le sait pas encore...

Ce récit fabuleux se propose de lever le voile sur les trois années d'absence de Sherlock Holmes et sur sa mort supposée, un vrai régal pour qui aime le célèbre détective !
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Sherlock Holmes : Le Mystère du Val Boscombe

En pleine découverte des œuvres de Sir Arthur Conan Doyle je ne boude pas mon plaisir tout neuf avec cette courte enquête tout en finesse.

Le mystère de la vallée de Boscombe va nous révéler un Sherlock Holmes très intuitif mais surtout très humain.

Un homme que tout semble désigner coupable est soupçonné d'avoir assassiné son père, c'est compter sans Sherlock Holmes dont l'une des devises serait que quand tout est trop simple, c'est que c'est forcément plus compliqué qu'il n'y paraît.

A force de réflexions et de déductions la solution apparaitra comme une évidence.

Je suis résolument fan de ces ambiances anglaises, et si cette enquête peut sembler manquer de mystère car très vite résolue, elle n'en constitue pas moins un plaisir de lecture.
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Le retour de Sherlock Holmes (Résurrection de..

Troisième des six recueils de nouvelles dédiés à Sherlock Holmes; le Retour de Sherlock Holmes propose treize nouvelles dans des thèmes assez variés.

Tantôt légers et tantôt tragiques, tous ces récits se révèlent intéressants à lire, je les ais tous appréciés, les personnages de Sherlock Homes et Watson étant désormais bien campés dans leurs rôles respectifs.

Notre super détective saura une fois de plus être implacables mais aussi parfois magnanime, n'hésitant pas à détourner la loi pour faire triompher la justice dans l'esprit.

J'aime toujours autant ces atmosphères typiquement anglaises et aujourd'hui surannées, j'ai aimé toutes ces nouvelles, autant pour la variété que pour le cheminement de la réflexion de Sherlock Holmes qui est égal à lui-même, c'est à dire brillant.

Un recueil que j'ai lu tranquillement à raison d'une nouvelle entre deux livres.
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Sherlock Holmes : Le Chien des Baskerville

Je suis entré en fiction policière, l'année de mes treize ans.

Le Chien des Baskerville faisait partie d'un lot de livres de poche laissé par mon frère aîné.

C'est ainsi que j'ai découvert le polar, par les aventures de Sherlock Holmes.

Le Chien des Baskerville, de part son statut de roman, me le fit présenter en exposé en cours de français.

J'ai eu l'occasion de voir l' excellente adaptation cinématographique de ce classique de la littérature policière anglaise.

Les ambiances des enquêtes de Sherlock Holmes, et en particulier celle développée dans Le Chien des Baskerville m'avaient fortement impressionnées. J'en garde toujours un souvenir aussi vif qu'intact.

Tout Sherlock Holmes de Conan Doyle étant rentré dans ma bibliothèque numérique, je me replonge souvent avec plaisir dans l'une ou l'autre enquête du célèbre détective.
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Sherlock Holmes - Oeuvres complètes, tome 2

Me voilà qui poursuis la découverte des différentes aventures de Sherlock Holmes, avec ce second volume qui rassemble pas moins de dix-sept nouvelles. Là encore, je ne m'arrêterai pas sur chacune d'entre elles, ce serait beaucoup trop long à vous en parler une à une.



Je me suis à nouveau régalée, d'autant que chaque histoire n'est jamais trop courte pour des nouvelles. Les énigmes à résoudre sont bien différentes les unes des autres, bien qu'elles soient toujours présentées avec le même schéma narratif et toujours présentées par Watson qui, en rédigeant ses mémoires, en vient à écrire les enquêtes auxquelles il a participées avec Sherlock Holmes, pour la plupart du moins. Ainsi, le client s'invite à Baker Street, dans un état de stress plus ou moins avéré, relate les faits dans les moindres détails pendant que le détective écoute avec attention, sollicite son aide avant que ce dernier, piqué de curiosité et d'intérêt pour ce nouveau mystère à éclaircir, commence ses investigations. Sa faculté de déduction et d'observation ne lui faisant jamais défaut, Sherlock Holmes résoudra les affaires une à une, souvent en moins de temps qu'il n'en faut.



Ces énigmes touchent un peu à tout et varient donc énormément. Meurtres, disparitions, vols, affaires diplomatiques, vengeance alimentent bon nombre d'entre elles. Ainsi, on ne s'en lasse pas, d'autant que la personnalité quelque peu excentrique de notre héros est un pur délice.



Dans ce volume, j'ai tout aimé, et mes préférences vont à « Flamme d'argent », « La boîte en carton », « L'interprète grec » et « Le document volé ».



Ce que je regrette un peu, c'est le choix de l'éditeur quant à l'ordre dans lequel il fait suivre les différentes aventures, pas toujours très logique à mon sens. Ainsi, par exemple, entre les deux dernières nouvelles présentées ici, « Le problème final » et « L'entrepreneur de Norwood », il manque clairement un pan de l'histoire de Sherlock, ce qui m'a grandement dérangée sur le coup. En faisant quelques petites recherches ensuite, j'ai appris que les explications manquantes se trouvaient dans « La maison vide », que je ne lirai que dans le troisième volume... Tout comme il est quelquefois fait référence à d'autres enquêtes que je n'ai pas encore eu le plaisir de découvrir...



Mais mis à part ces petits désagréments, je prends plaisir à suivre les raisonnements et réflexions du célèbre détective, à suivre le cheminement qui s'opère dans ce cerveau hors norme. Ça manque parfois un peu de suspense, mais le personnage est tellement étonnant et charismatique qu'on l'oublie assez vite.



Et comme c'est très bien écrit et décrit également, dans un style toujours plein d'entrain, les nouvelles s'enchaînent les unes après les autres. Je n'ai pas vu le temps passer.

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L'aristocratique célibataire

Ce ne sera pas ma nouvelle préférée de l'auteur, l'intrigue ne m'ayant pas passionné loin de là.

Difficile de parler d'enquête tant Sherlock Holmes reste énigmatique quand à son raisonnement jusqu'au dénouement qui de plus survient très vite, trop vite.

Une aventure un peu survolée avec des personnages peu attachants et un thème qui peine à retenir l'intérêt, ici il s'agit d'une mariée, fille d'un millionnaire américain qui disparaît peu après son mariage avec un Lord anglais.

Cela-dit je ne peux que saluer la grande variété des histoires proposées.
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Sherlock Holmes : Le Chien des Baskerville

Un chien rôde dans la nuit, une bête monstrueuse, énorme, implacable et féroce. Ses hurlements déchirent le silence de la lande désolée, envahie de brouillard. Elle a été aperçue, des témoins terrorisés ont décrit ses yeux de feu, son mufle grognant de haine, son pelage phosphorescent qui luit, menaçant, dans les ténèbres… La bête a tué, et elle tuera encore. On le sait, la légende le dit : une malédiction poursuit, de génération en génération, la lignée des Baskerville.



C'est une famille maudite qui doit expier - comme l'atteste un manuscrit ancien daté de 1742 - les crimes de son ancêtre, Hugo Baskerville, qui fut “un profanateur, un impie, un être à demi sauvage” ; un homme débauché, violeur et assassin qui conclut jadis un pacte avec le Diable et vendit son âme aux Puissances du Mal. Depuis, tous les héritiers mâles de la lignée des Baskerville ont connu une funeste destinée. Or, la bête vient de tuer, à nouveau : Sir Charles, le dernier descendant direct des Baskerville, a été retrouvé mort de terreur sur la lande. Et la bête rôde toujours : l'héritier de Sir Charles, son neveu venu d'Amérique, est à son tour menacé…



Pour Sherlock Holmes, que le docteur Mortimer - ami du défunt - vient consulter pour élucider les circonstances de la mort de Sir Charles, cette histoire de malédiction, de chien monstrueux vomi par les bouches ténébreuses de l'Enfer n'est rien d'autre qu'un ridicule conte de bonne femme. Et un défi proposé à son intelligence supérieure, à ses capacités hors norme d'observation et de déduction. Les faits, rien que les faits : tel est son credo, et ce ne sont pas quelques rumeurs et de vieilles superstitions issues de la crédulité imbécile des hommes du commun qui vont venir l'ébranler !



Sûr de lui, comme toujours, et inébranlable dans sa conviction que l'observation minutieuse vient toujours à bout des problèmes les plus ardus, notre détective bien aimé saura-t-il résoudre (mais nous connaissons déjà la réponse !), avec l'aide de son fidèle Watson, cette nouvelle énigme pleine d'étrangeté, quitte à payer, une nouvelle fois, de sa personne et affronter au corps à corps la bête démente et maléfique ?... A moins que ce ne soit Watson qui doive payer les pots cassés de cette sombre affaire !



"Le chien des Baskerville" est certainement l'oeuvre la plus célèbre de Conan Doyle. C'est l'un des quatre romans qu'il consacra à Sherlock Holmes, dont il fit par ailleurs le héros de cinquante-six de ses nouvelles. Publié en 1901, ce roman est d'autant plus important dans le “canon” des Sherlock Holmes qu'il signe le grand retour du détective dont la mort avait été mise en scène huit ans plus tôt - pour le plus grand désespoir des lecteurs - dans les chutes du Reichenbach (“Le dernier problème” - 1893).



C'est également une oeuvre singulière, aux frontières des mondes du fantastique et de l'épouvante dont la puissance d'évocation et l'atmosphère oppressante sont pour moi sans égales dans tout le reste du corpus holmésien et qui est, pour cette raison et au sens propre, tout à fait inoubliable, avec un Sherlock Holmes au meilleur de sa forme et de son intelligence et un Watson fidèle à lui-même dans son rôle de faire-valoir modeste, dévoué et plein d'humilité.



Un petit bijou de la littérature (et pas seulement policière) que je viens de relire avec beaucoup de plaisir, et une lecture incontournable.



[Challenge MULTI-DÉFIS 2019]

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Sherlock Holmes : Le Chien des Baskerville

Le docteur Mortimer vient à Londres pour rencontrer Holmes et l'entretenir de la mort mystérieuse d'un de ses amis et patient, Sir Charles Baskerville, à Dartmoor, au sud de l'Angleterre. Selon une légende locale, les Baskerville sont l'objet d'une malédiction vieille de plusieurs siècles, mais le médecin soupçonne un chien énorme d'en être le responsable.



Pour démêler cette étrange histoire et protéger Sir Henry, le dernier héritier de la famille, le célèbre détective préfère rester à Londres et envoyer son ami, le docteur Watson, sur place. Celui-ci doit lui faire un compte rendu journalier de l'affaire, qui se révèle en effet pas si surnaturelle que cela...



Cette enquête menée en partie par le docteur Watson et la présence d'éléments fantastiques - inspirés au médecin et écrivain britannique par la légende des black dogs, créatures nocturnes dont l'apparition est un présage de mort - font partie des éléments originaux de ce roman.



Une oeuvre, une des plus célèbres de Sir Arthur Conan Doyle, devenue un grand classique, que l'épaisseur de ses personnages à la psychologie fouillée, et son atmosphère lugubre et menaçante, contrebalancée par la clarté de la logique holmésienne, rendent mémorable.

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Sherlock Holmes : L'Homme à la lèvre tordue (re..

J'apprécie beaucoup la variété des enquêtes menées par Sherlock Holmes ainsi que la variété des contextes.

Je continue également à aimer ces ambiances anglaises y compris les moins habituelles puisque nous visiterons dans cette nouvelle une fumerie d'opium de sinistre réputation.

Une enquête dont le déroulement sera plutôt original puisqu'elle débute en compagnie de Watson qui se retrouvera réquisitionné presque par hasard et à son corps défendant dans une histoire de disparition inquiétante.

Un Sherlock Holmes qui saura faire preuve d'humilité et de bienveillance, je l'apprécie toujours plus à chaque épisode. Une fois de plus l'intrigue et ses détours sera intéressante ainsi que les déductions de notre détective préféré cela va sans dire.
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Sherlock Holmes : Une étude en rouge (Ecrit d..

Comme pour "La vallée de la peur", j'ai été surprise par la construction narrative de cette "Etude en rouge" où l'on fait la connaissance de Watson et de son fameux colocataire, Holmes. le roman se divise en deux parties, d'abord l'enquête puis la genèse du mobile ayant entraîné le crime. Entre ces deux parties, pas de transition mais un retour vers le passé abrupt.



J'ai pris plaisir à assister à la rencontre entre Watson et Sherlock Holmes, une paire de complices comme on en trouvait peu, alors, en littérature. L'auteur use du tandem pour mettre en avant son détective qui démontre ses théories et ses techniques d'investigation à Watson, au plus grand profit du lecteur.



L'histoire en elle-même est assez banale - d'ailleurs le roman ne connut pas un grand succès à sa parution - mais l'originalité vient de ce que l'action se situe en Angleterre et dans l'Utah ; voyage garanti.



J'ai été peu émue par les personnages et le sentiment de vengeance qui anime le meurtrier mais la lecture reste plaisante, bien plus, en tout cas, que celle de "La vallée de la peur" dont je garde un souvenir d'ennui.





Challenge SOLIDAIRE 2020

Challenge XIXème siècle 2020

Challenge MULTI-DÉFIS 2020

Challenge Notre-Dame de Paris

Challenge RIQUIQUI 2020
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Sherlock Holmes - Oeuvres complètes, tome 1

Le 25 décembre dernier, j'ai eu la surprise de découvrir un joli paquet emballé au pied du sapin, étiqueté à mon nom. Enfin surprise est un bien grand mot : comme j'avais été sage tout au long de l'année, le Père Noël ne pouvait pas oublier mes petits souliers. Non, là où réside la surprise, c'est qu'à l'intérieur de ce paquet, il y avait des livres... Ouais, bon d'accord, ça non plus, ce n'était pas une surprise. Par contre, en découvrir qui n'étaient pas sur ma liste au Père Noël, ça je ne l'attendais pas ! Juste parce qu'une fois, j'aurais dit qu'un jour, il me faudra lire les Sherlock Holmes... Pas sourd le vieux bonhomme en rouge, pas d'Alzheimer en vue non plus visiblement ! Et voilà comment je me retrouve avec l'intégrale des aventures de Sherlock Holmes, en quatre volumes, dans une superbe édition (ne vous fiez pas trop à la photo de couverture de très mauvaise qualité ; j'ai tenté de la modifier, elle s'affiche bien dans ma bibliothèque mais pas sur la fiche du livre...).



Me voilà donc partie dans ce premier volume, qui rassemble dix enquêtes de Sherlock Holmes, sous forme de deux romans et huit nouvelles. Je ne vais pas revenir sur chacune d'entre elles, ce serait beaucoup trop long. J'ai, en tout cas, pris beaucoup de plaisir à faire connaissance avec le Sherlock Holmes original. Parce que si je connaissais déjà le bonhomme et certaines œuvres dérivées et/ou inspirées, je n'avais encore jamais lu un vrai Sherlock Holmes d'Arthur Conan Doyle. C'est maintenant chose faite et je compte bien continuer sur ma lancée.



Sherlock Holmes ne se présente plus, tout le monde a sans doute déjà entendu parler de lui. De son acolyte également, le Docteur Watson, qui se fait le narrateur de chacune des aventures. Ce que je ne savais pas, c'est comment ils se sont rencontrés et comment ils ont été amenés à vivre (pour un temps) et travailler ensemble. Et c'est à travers la voix de Watson qu'on cerne de mieux en mieux le célèbre détective Sherlock Holmes.



Quelque peu imbu de sa personne, cocaïnomane quand il s'ennuie (c'est-à-dire quand il n'a pas d'enquête en cours), spécialiste de l'observation et de la déduction, Sherlock Holmes n'a pas son pareil pour résoudre les énigmes, grâce à son intelligence et ses raisonnements hors normes. C'est ainsi qu'il est souvent sollicité et engagé, aussi bien par des particuliers que par Scotland Yard.



J'ai donc enchaîné les enquêtes aux côtés de ce monsieur atypique, dans un Londres de l'époque victorienne où les meurtres, disparitions, complots et vols alimentent les différentes énigmes à résoudre. Le suspense n'est pas le fort de l'auteur mais on l'oublie vite, c'est la façon de procéder de Sherlock Holmes qui nous intéresse davantage et qui rend chacune de ses enquêtes aussi originale. Son tempérament, sa prestance, ses observations et déductions, sa loupe et sa pipe qu'il ne quitte pratiquement jamais, son ton parfois sarcastique (notamment quand il s'adresse ou parle de la police) font de lui un personnage haut en couleur, charismatique, imposant, qui nous plaît à suivre au fil de ses enquêtes.



Et puis, j'ai retrouvé le style de l'auteur qui m'avait tant plu dans les aventures du Professeur Challenger : spontané, plein d'entrain, sachant toujours tout bien décrire sans jamais être lourd, dénotant ici une ambiance so british. C'est bien simple, je n'ai clairement pas eu l'impression d'être dans de la littérature classique.



Un gros plus également pour les huit nouvelles, que je n'ai jamais trouvées trop courtes (ce que je leur reproche trop souvent en temps normal).



C'était un très bon moment de lecture, et je suis bien contente d'y revenir bientôt avec le second volume.

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Sherlock Holmes : Aventure de la bande mouc..

Le ruban moucheté entre dans la catégorie des enquêtes sérieuses et sombres avec ici une ambiance particulièrement délétère.

Un Sherlock Holmes, bien sûr assisté du docteur Watson, qui va se voir confronté à un adversaire particulièrement pervers et inventif.

Helen, dont la sœur est décédée deux ans plus tôt dans des circonstances troubles s'en vient trouver notre enquêteur préféré, elle craint à son tour pour sa vie.

Si j'ai trouvé le contexte bien détaillé et l'ambiance parfaitement rendue, j'ai par contre trouvé l'intrigue très alambiquée, un peu "too much" pour tout dire.

Un Sherlock Holmes cette fois-ci implacable et sans états d'âmes.
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Sherlock Holmes : L'Homme à la lèvre tordue (re..

Petite nouvelle de Sir Arthur Conan Doyle que je ne connaissais pas. Il en a écrit 56 et quatre romans. A part "Les chiens de Baskerville" que j'avais lu il y a fort longtemps, je n'avais pas encore eu l'occasion de lire autre chose de cet auteur.

M. Neville de Saint-Clair, un homme respecté et respectable, marié et père de famille, disparaît sans raison apparente. Son épouse s'en inquiète et demande à notre cher Sherlock Holmes son aide précieuse. Ce dernier embarque le docteur Watson dans cette enquête et nous voilà partie dans une aventure rocambolesque où l'on côtoie les fumeries d'opium, les bas-fonds de Londres au 19ème siècle, un mendiant rouquin à la lèvre tordue qui est peut-être le meurtrier de ce respectable M. Neville de Saint-Clair...

Je ne vous en dirait pas plus pour garder le suspense.

L'édition que j'ai lu comporte de belles illustrations de Sacha Gepner.

La nouvelle est assez courte, à peine 60 pages, mais bien agréable tout de même.

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Conte d'entre chien et loup : Le lot n°249

Le Lot n°249, nouvelle également connue sous le titre Une momie qui ressuscite, narre les étranges évènements survenus en mai 1884 dans la vénérable université d'Oxford.

Sur le campus paisible, Abercrombie Smith, William Monkhouse Lee et Edward Bellingham sont voisins. Alors que Smith et Lee se consacrent à la médecine, le mystérieux et antipathique Bellingham, doté d'une mauvaise réputation, est un spécialiste des langues orientales.

Un soir, Smith et Lee entendent un cri provenant des appartements de l'orientaliste. Ils y pénètrent et découvrent dans ce lieu rempli d'antiquités hétéroclites, une momie extraite d'un sarcophage portant la mention Lot n°249 ,et leur voisin étendu sur le sol sans connaissance.

Suite à cet incident, des faits mystérieux et graves ne vont pas manquer de se produire. et Smith ne pense plus qu'à une chose: la momie du Lot n°249 est douée de vie.



Cette charmante nouvelle fantastique ancrée dans le temple du savoir et de la raison oscille entre rationalité et irrationalité, logique et fantastique, coïncidences et surnaturel.

« — Mon cher garçon, vous prenez les choses trop au sérieux, dit son compagnon. Vos nerfs sont déjà fatigués par votre travail et vous abusez d'eux. Comment une chose comme celle-là pourrait-elle traverser les murs d'Oxford, même la nuit sans être remarquée ? »

Arthur Conan Doyle ne fournit aucune explication, nous laissant symboliquement sur le pas de la porte des appartements de l'étrange Bellingham. Puissance des rites égyptiens ou crises de démence paranoïaque, au lecteur de trancher.



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Ma vie aventureuse : Autobiographie

Certains livres, ayant été au fil du temps un peu oubliés, sont parfois flattés et rehaussés d'être redécouverts dans la vieille édition originale qui les a vus naître.

La fortune m'ayant une fois de plus souri, j'ai acheté à un de ces brocanteurs qui, peut-être chassé de la capitale par la montée des eaux de son grand fleuve, était un peu en avance sur la belle saison, j'ai acheté donc un petit livre tout de jaune vêtu, paru en 1932, aux éditions Albin Michel : "Ma vie aventureuse".

C'est lorsqu'une plume comme celle d'Arthur Conan Doyle entreprend de dévoiler l'homme et l'écrivain qui se cachent derrière elle, que l'autobiographie s'affirme vraiment comme un genre qui compte.

Car l'autobiographie, malgré ses errances d'aujourd'hui, est un genre qui compte.

Et ce serait leur faire injure que d'en appeler aux témoignages des grandes plumes qui s'y sont frottées.

Ici, nulle forfanterie, ni complaisance, ni vantardise, la vie de sir Arthur Conan Doyle fut bien aventureuse.

Elle l'a porté sur un baleinier dans l'océan arctique, en Afrique Occidentale, en Suisse, en Égypte et pour finir en Afrique du Sud.

Elle l'a poussé à devenir chasseur de phoques, médecin, écrivain, voix politique, adepte du spiritisme, conférencier et voyageur.

Elle l'a vu introduire et vulgariser le ski en Suisse.

Elle lui a fait rencontrer Sherlock Holmes, ce policier si redoutable et intuitif dont on en arrive parfois à se demander si la silhouette n'a pas vraiment arpenté Baker Street ...

Tout cela fait de "Ma vie aventureuse" un livre riche et foisonnant, un livre passionnant.

Mais là ne réside pas, selon moi, l'intérêt principal de l'ouvrage.

Arthur Conan Doyle fait ici plus que de se raconter.

Il se livre, et glisse dans son livre quelques confidences d'importance :

- il y affirme, par exemple, "croire que les histoires de Holmes ont nui à la meilleure partie de son oeuvre et que, sans elles, il aurait occupé une plus haute place dans les lettres".

Et c'est l'évidence même pour qui a lu "La compagnie blanche", "Sir Nigel", pour qui a erré tout au long de ses contes, qu'ils soient du ring, d'autrefois, du camp, du crépuscule, de l'eau bleue, de terreur, de mystère ou d'aventure.

Il y prétend, aussi, croire avoir été le premier à imaginer le principe du feuilleton dont "chaque épisode se suffit à lui-même et "qu'un même personnage traverse pour mieux capter l'attention du lecteur".

Ce qui fait de "Ma vie aventureuse", parue en France quelques temps après la mort de son auteur, un véritable recueil de précieuses confidences posthumes ...



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Sherlock Holmes : Le pouce de l'ingénieur

Je continue mes découvertes dans l'univers d'Arthur Conan Doyle et de Sherlock Holmes.

J'apprécie beaucoup la variété des mises en scène et des contextes, la variété des enquêtes aussi qui ne se déroulent pas de façon systématique et immuable.

Ici il s'agira plus d'une aventure que d'une enquête puisque l'essentiel de la nouvelle tiendra dans le récit de l'ingénieur (et de son pouce donc), et une fois encore le succès ne sera pas total pour Sherlock Holmes, ce qui est une autre satisfaction me concernant car au moins cela laisse la place à des surprises et des dénouements incertains.

il s'agit de l'un de mes récits préférés à ce jour.
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