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Critiques de Sir Arthur Conan Doyle (2307)
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Sherlock Holmes : Un scandale en Bohême



Comme cela faisait des lustres que je n’avais pas lus d’exploits de Sherlock Holmes, c’est avec un enthousiasme quasi juvénile que je me suis jeté sur son aventure aux ramifications royales de Bohême, surtout après mon billet d’avant-hier relatif à la biographie de son créateur, Sir Arthur Conan Doyle (1859-1930).



Cette nouvelle date de 1891 et a été la première de son recueil de 12 nouvelles, intitulé "Les Aventures de Sherlock Holmes". Dans l’édition "Livre de Poche" de 2022, elle figure également en première place et est suivie de 5 autres aventures du détective le plus raffiné que le monde ait jamais connu.



Le prétendant au trône de Bohême se précipite de Carlsbad (la ville de Karlovy Vary actuelle, à une bonne centaine de kilomètres à l’ouest de Prague) à Londres, pour demander à notre Sherlock son aide dans une affaire délicate. Le prince veut monter sur le trône et à cet effet épouser une fille de la haute noblesse. Or, il se trouve que le gentilhomme a eu une relation avec une beauté anglaise du nom d’Irène Adler, qui l’aime et dispose d’une belle photo du couple avec laquelle elle peut le faire chanter.

Notre fin limier, bien que pas exactement un coureur de jupons, est tout de même tellement ébloui par l’extrême beauté d’Irène, qu’il trouve une solution originale dans un tourne main, à la grande satisfaction du futur roi. Laquelle ? À vous de le découvrir....



Je signale que notre détective privé se promeut par cette affaire en quelque sorte en fournisseur royal, puisque l’année précédente il avait rendu service à la famille royale des Pays-Bas, à leur demande et satisfaction.



J’ai bien aimé aussi la seconde nouvelle "La Ligue des Rouquins" ou l’histoire d’une vaste fumisterie pécuniaire.



Dans la nouvelle numéro 3 "Une affaire d’identité ", il est question de supercherie. La nouvelle se termine par une variation d’un ancien proverbe persan, qui dit que celui qui arrache à une tigresse son petit risque gros, "mais que celui qui ôte à une femme ses illusions risque davantage." (page 107).



Dans "Le Mystère du Val Boscombe", Sherlock Holmes est appelé à résoudre une super étrange affaire de meurtre et dans "L’Homme à la lèvre tordue" une, si possible, encore plus étrange affaire de mystification.



Dans la dernière nouvelle "L’Escarboucle bleue", Sherlock et Watson sont mobilisés par le commissaire Peterson de Scotland Yard pour l’aider à trouver le voleur d’une pierre très précieuse.



Et notre brave enquêteur génial de conclure : "En règle générale, plus une chose est bizarre, moins elle comporte de mystères. Ce sont les crimes banals, sans traits originaux, qui sont vraiment embarrassants." (page 63).

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Sherlock Holmes : Le Chien des Baskerville

Dans le Devonshire, les Baskerville sont victimes d'une malédiction très ancienne qui les voue à une mort atroce liée à un chien tout droit venu des enfers. le dernier baronnet en date, Sir Charles, vient de s'éteindre d'un arrêt cardiaque, les traits déformés par la peur, avec non loin de lui, les traces de pas d'une énorme bête. Son ami, le docteur Mortimer fait donc appel à Sherlock Holmes afin de protéger son héritier, Sir Henry, le dernier des Baskerville, tout droit venu des Amériques. Occupé à Londres, le détective envoie Watson dans la lande du Devonshire. La région est inhospitalière, le manoir l'est tout autant et la quiétude de la lande est parfois déchirée par le hurlement glaçant d'une bête démoniaque…



Le problème quand une oeuvre a été adaptée au cinéma, à la télévision, en BD et même en manga, c'est peut-être, qu'à sa lecture, le suspense n'est plus au rendez-vous. Et pourtant, même si l'on connait les tenants et les aboutissants de cette célèbre enquête, on se laisse prendre par l'ambiance inquiétante de la lande, l'énergie de Watson et la personnalité agaçante de Sherlock. Fidèle à lui-même, sûr de lui, cartésien et distribuant à son fidèle ami Watson des compliments sous lesquels se cachent de subtiles critiques, le détective saura déjouer la prophétie qui s'abat sur les Baskerville de génération en génération. Pour lui, ce ne sont que légendes et balivernes et le molosse qui terrifie les baronnets ne saurait être surnaturel. Même s'il envoie Watson dans la lande, il n'est pas bien loin, observant, déduisant, solutionnant.

Une lecture incontournable pour qui aime Conan Doyle, les romans à énigmes et n'est pas réfractaire à une pointe de fantastique. Brillant, comme d'habitude !

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Sherlock Holmes : Une étude en rouge (Ecrit d..

En 1887, est publiée la toute première aventure de Sherlock Holmes, et c'est par les yeux même du Docteur Watson, qui le rencontre pour la première fois, que sir Arthur Conan Doyle nous fait découvrir son héros.



Reprenant avec succès, la fameuse recette de l' "acolyte pas benêt du tout", l'auteur retrace une première enquête où les capacités intellectuelles de Sherlock Holmes sont déjà mises à rude épreuve. L'ensemble se lit vite avec entrain et dynamisme, dans une enquête convenue mais intéressante. Beaucoup d'éléments d'intrigue que nous verrons dans les aventures suivantes du duo britannique sont déjà présents et cela fait d'Une Etude en Rouge (ou un quelconque autre titre car ce roman a subi de nombreuses traductions) un très bon polar à la fois divertissant et motivant, exception peut-être faite de la trop grande propension de l'auteur à diviser son propos en deux, entre histoire et enquête, et franchement la partie "histoire", sur les mormons, peut finir par lasser quelque peu. Ce bémol explique peut-être le (très) faible succès du présent roman lors de sa sortie.



Une Etude en Rouge vaut donc avant tout pour la présentation des deux protagonistes phares que sont Sherlock Holmes et le Docteur Watson. Roman-brouillon pour certains, roman précurseur pour d'autres, autant prendre Une Etude en Rouge pour ce que c'est : du Sherlock Holmes à la source, tout simplement.
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Les exploits du professeur Challenger, tome..

Je n'ai lu que très peu de livres en littérature jeunesse classique, j'essaie donc de temps en temps d'y remédier. En dehors des célèbres et visiblement nombreuses enquêtes de Sherlock Holmes d'Arthur Conan Doyle, que je compte bien découvrir un jour, j'ai préféré d'abord me pencher sur les aventures du Professeur Challenger, à commencer par "Le monde perdu", qui traîne dans la pal de mon fils depuis un certain temps maintenant.



Il y a deux ans, quelque part au large de l'Amazone, le zoologiste George Edward Challenger (qui se nomme lui-même G.E.C) a découvert un endroit encore inconnu des hommes, qui foisonnerait d'êtres vivants qui appartiennent à l'ère du Jurassique. N'étant cru de personne et devenant la risée de tous ses confrères, une expédition est organisée afin qu'il prouve ses dires. L'accompagnent le Professeur Summerlee (l'un des confrères qui lui a franchement ri au nez), lord John Roxton (célèbre aventurier) et Edward Dunn Malone (journaliste missionné pour rapporter par écrit leur voyage et leurs éventuelles découvertes).



Sous forme de journal de bord et de longs courriers, notre jeune narrateur et journaliste nous conte le voyage périlleux qui l'a amené vers ce monde perdu qui a su défier l'évolution "naturelle" et préserver bien des êtres vivants disparus pourtant il y a quelques milliers d'années. Il forme, avec ses trois compagnons d'aventures, un groupe plutôt insolite et hétéroclite qui ne nous laisse pas le temps de nous ennuyer. Rien qu'avec la condescendance, l'impulsivité et la haute intelligence de Challenger et l'esprit contradictoire de Summerlee, on a déjà là de quoi nous complaire. S'ajoutent à cela des difficultés et des imprévus à leur voyage, leur face à face avec nombre de créatures toutes plus impressionnantes les unes que les autres et pas toujours amicales.



L'auteur prend le temps d'installer le contexte qui a amené nos quatre compères à partir à l'aventure, autant qu'à dépeindre la personnalité de chacun et leurs caractéristiques physiques. L'environnement, la végétation luxuriante de l'Amazonie d'abord, celle de Maple White ensuite, nous imprègne grâce aux descriptions plutôt détaillées de tous ces lieux et décors.



Le style d'écriture est plutôt moderne pour un classique, riche en vocabulaire. Le ton donné est souvent sarcastique ou ironique, notamment quand Challenger s'en mêle. Tout est assez bien décrit, sans prendre le dessus sur "l'action". Il se passe toujours quelque chose : imprévus, dangers, découvertes. Les personnages sont bien campés et attrayants. L'histoire dans son ensemble est palpitante.



Ces 352 pages pleines d'entrain et d'aventures m'ont offert un très bon moment de lecture.

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Les exploits du Professeur Challenger et au..

"Les exploits du Professeur Challenger et autres aventures étranges" regroupent au total douze des œuvres d'Arthur Conan Doyle, romans, nouvelles et contes confondus. En ce qui concerne les aventures du Professeur Challenger, j'ai choisi de les lire par ordre chronologique de parution, plutôt que dans l'ordre proposé par l'éditeur.



Aussi, je ne reviendrai pas sur "Le monde perdu", lu récemment, et individuellement dans une autre édition et pour qui j'ai déjà partagé mon retour de lecture. Je l'ai encore bien en tête, je n'ai pas ressenti le besoin de le lire une nouvelle fois. Je ne parlerai pas non plus de "Le monde perdu sous la mer", que j'ai également seul dans une autre édition et dont je projette la lecture en début d'année prochaine.



Il me faut dire d'abord que ça a été un plaisir que de retrouver le style d'écriture de Conan Doyle, pleine de tonus, précise et détaillée juste ce qu'il faut, à la fois mordante (notamment dans les aventures du Professeur Challenger) et débordante d'imagination. Je n'ai pas du tout eu l'impression d'être plongée dans de la littérature dite classique, tellement le style est moderne pour l'époque. En tout cas, rien à voir avec les classiques français ! (que j'apprécie aussi)



J'ai donc débuté ma lecture avec "La ceinture empoisonnée", seconde aventure ayant G.E.C (George Edward Challenger) en tant que protagoniste principal et dans laquelle la Terre suffoque suite à une modification cosmique. En effet, une sorte de ceinture empoisonnée de l'éther emprisonne la planète et met en péril toute vie humaine et animale. Grâce à sa grande intelligence, G.E.C trouve le moyen de retarder de quelques heures le moment fatidique, soit sa mort et celle des personnes qui assistent avec lui au déclin de la vie sur Terre. J'ai retrouvé le quatuor qui avait si bien fonctionné dans "Le monde perdu", à savoir G.E.C bien évidemment, le Professeur Summerlee, lord John Roxton et notre journaliste et narrateur Edward Malone. Un récit haut en couleur, avec des personnages toujours aussi originaux et quelque peu caractériels. Le ton ironique, sarcastique et mordant, ainsi que les répliques cinglantes, donnent le rythme. Nous est contée la fin du monde, et pourtant j'ai beaucoup souri. Les personnages, les mises en situation, les répliques, tout m'a séduit. À peine 70 pages mais une très chouette entrée en matière !



Mais je ne vais pas rentrer dans le détail pour chacun des ouvrages, ce serait beaucoup trop long. Les trois autres récits changent un peu de ton, puisque Malone n'est plus le narrateur pour deux d'entre eux. On retrouve quand même trois de nos quatre acolytes (l'un d'entre eux n'est plus de ce monde), tout en faisant la connaissance d'autres personnages. "Au pays des brumes" est le plus conséquent, parce que le plus long (presque 200 pages) et de ce fait le plus abouti. Mais les deux autres, "Quand la Terre hurla" et "La machine à désintégrer", n'en sont pas moins bien construits pour autant, alors qu'ils ne font qu'une trentaine de pages à eux deux. J'ai nettement moins accroché avec "Au pays des brumes", le rythme étant beaucoup plus lent, l'ambiance différente et le sujet principal abordé (le spiritisme) n'étant pas tellement ma tasse de thé (et puis G.E.C est bien trop souvent mis à l'écart, pas assez présent). J'ai, en revanche, beaucoup aimé les deux nouvelles, dans lesquelles on retrouve un G.E.C tel qu'on le connaît, exubérant et vaniteux, exaspérant mais truculent.



Quant aux autres aventures étranges, elles se composent de nombreux contes, mais aussi d'un récit bien plus long : "La tragédie du Korosko", qui m'a emportée dans le désert égyptien où j'ai fait la connaissance de quelques personnages occidentaux, prisonniers des Derviches. Une croisière touristique qui s'est transformée en un véritable calvaire pour les personnages, aussi atypiques qu'intéressants. J'ai beaucoup aimé cette aventure, pleine de rebondissements, de remises en question et de très chouettes descriptions du désert.



Les contes, quant à eux, sont rassemblés dans cinq ouvrages : Contes de terreur, Contes de crépuscule, Contes d'aventures, Contes de l'eau bleue et Contes de pirates. Davantage des nouvelles que des contes d'ailleurs, de longueurs diverses, il y en a forcément que j'ai préférées plus que d'autres, mais pas une seule ne m'a déplu. Surnaturel, fantastique, ésotérisme, mysticisme, occultisme, spiritisme, mythologie, science : tels sont les thèmes qu'elles ont souvent en commun. Que ce soit au niveau des personnages, de l'environnement et des décors, ou du contexte des époques, tout est toujours bien dépeint et implanté. Les intrigues sont à la fois bien menées et appétentes. Je souligne tout de même ma préférence pour les Contes de l'eau bleue et les Contes de pirates, plus terre à terre si je puis dire (alors que les événements se déroulent sur l'eau), pleins d'aventures et d'action.



Voilà bien longtemps que je n'étais pas restée "coincée" dans le même ouvrage plus d'une semaine, mais ici aucunement par manque d'intérêt ou d'entrain. En cette période de fêtes de fin d'année, le manque de temps en est simplement la cause. Cet énorme pavé, lourd et écrit en tout petit, m'aura donc tenue compagnie longtemps mais avec beaucoup de plaisir. J'ai passé de très bons moments de lecture grâce à lui.

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Sherlock Holmes : L'escarboucle bleue

L'escarboucle bleue entre dans la catégorie des enquêtes légères et le moins que l'on puisse dire est que le hasard et les coïncidences seront ici décisif.

Un Sherlock Holmes plutôt joyeux en cette période de Noël, un inconnu perd un chapeau et une dinde récupérés par un proche de notre enquêteur préféré. Alors que par jeu Sherlock Holmes et Watson se livrent à des déductions sur le propriétaire du chapeau, la dinde révèle un bien curieux secret...

Un Sherlock Holmes une fois de plus très humain et attachant, j'ai bien aimé cette récréation.
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Les exploits du professeur Challenger, tome..

Je remercie Babelio et les éditions Okno pour cette belle découverte.



Arthur Conan Doyle n’a pas vraiment besoin de prouver qu’il était un homme exceptionnel en plus d’un conteur hors-pair.

Converti au spiritisme et ayant consacré des dizaines d’ouvrages à cette philosophie spiritualiste, il s’est certainement beaucoup amusé à l’écriture d’ « Au pays des brumes ».



Dans ce récit paru en 1926, le spiritisme est encore assez méconnu et Conan Doyle se sert du personnage du Professeur Challenger pour ouvrir la discussion sur ce sujet, source de scepticisme et de discorde.



Il décrit comment sont considérés les « messagers » de l’au-delà, traités comme des charlatans, malhonnêtes, imposteurs maboules qui cherchaient à arnaquer l’audience. Poursuivis par la police à une certaine époque, les adeptes de cette doctrine devaient se réunir en cachette.



Son style est toujours aussi magnétique. Il dépeint des personnages très humains, comme des réflexes de notre essence. Lorsqu’il évoque les ectoplasmes, la télékinésie et la psychométrie, nous sentons les vibrations personnelles qui l’animent personnellement.



L’écrivain anglais est de ces auteurs qui entendent les voix interdites, silencieuses. Le son et l’emphase qu’il porte à certains éléments sont tout aussi important que les mots qu’il choisit.



L’auteur poursuit son exploration des replis de l’âme en jetant un point de vue caustique sur le scepticisme scientifique.



Le postulat que je retiens : « l’intelligence se développe au détriment de l’esprit »



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Sherlock Holmes : Le Chien des Baskerville

Quel plaisir de découvrir les aventures de Sherlock Holmes autrement que par le visionnage assidu des dessins animés quand j'étais petite.



Tout y est. L'ambiance. Le souci des détails. La réflexion. L'intelligence supérieure de Sherlock Holmes. Son regard affûté. Des capacités hors norme d'observation et de déduction. Une assurance inébranlable. Le fidèle Watson.



Rajoutez pour que cela soit parfait: une malédiction familiale, une ambiance oppressante, une bête énorme et monstrueuse qui rôde, la lande déserte, le brouillard.



Du grand Sherlock Holmes.





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Les exploits du professeur Challenger, tome..

« Le monde perdu », c’est un peu un idéal de roman d’aventures. Tout y est : le décor exotique, les personnages hauts en couleurs, créatures diverses et variées et surtout beaucoup de rythme et des péripéties qui s’enchaînent de façon trépidantes.

Comme avec Sherlock Holmes, Conan Doyle réussit l’exploit d’intéresser le lecteur à un personnage finalement très peu sympathique. Comme le célèbre détective, le Professeur Challenger est globalement assez odieux, très imbu de sa personne, un brin brutal. Mais j’avoue que j’ai largement préféré Challenger à Holmes. Contrairement à l’enquêteur de génie, Challenger, malgré ou grâce à ses défauts, se révèle très drôle. Et l’auteur ne se prive pas de le tourner en ridicule en le mettant dans des situations peu flatteuses. Cela ajoute de la légèreté à un récit déjà très divertissant grâce à une intrigue très bien menée avec pléthores de péripéties. L’ensemble est très dépaysant, plein de fantaisie et possède un côté désuet qui ne fait qu’ajouter du charme au roman.



Bref, j’ai passé un moment délicieux et je n’ai qu’une envie, me procurer les autres aventures du Professeur Challenger.

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Sherlock Holmes : Le Chien des Baskerville

Le chien des Baskerville, est sans doute l'enquête la plus célèbre de Sherlock Holmes.



Roman sans cesse réédité, y-compris dans des collections jeunesse, adapté au cinéma et à la télévision (mentions spéciales pour la version des studios Hammer avec Peter Cushing et Christopher Lee, et le téléfilm avec Jeremy Brett).

Le chien des Baskerville doit sa pérennité au fait qu'il réunit en quelque sorte la quintessence d'un genre : "Le roman de mystère", qui annonce le roman policier.



Holmes déploie tous ses talents d'enquêteur , son fameux esprit de déduction, sa ruse, et un indéniable courage...



L'ambiance du roman, à la limite du fantastique, ajoute à son intérêt ; malédiction ancestrale, bête fabuleuse, paysage inquiétant et sauvage...



En fait, le chien des Baskerville est très représentatif de ce genre de roman de l'ère victorienne, mais le talent de Conan Doyle et ses personnages iconiques ont fait que l'oeuvre a traversé les époques et les modes, et séduit encore de nouveaux lecteurs.



Après tout, n'est-ce pas le propre des classiques !?
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Sherlock Holmes : Une étude en rouge (Ecrit d..

La première des nombreuses aventures Sherlock Holmes nous fait découvrir l’univers des mormons et nous mène des brouillards londoniens aux vallées désertiques de l’Utah. Notre cher John Watson, récemment rapatrié d’Afghanistan suite à des blessures de guerre, recherche un colocataire dans la capitale britannique. Un ami lui recommande notre héros. Watson dressera un tableau étonnant et très singulier des connaissances de ce nouvel individu dont l’esprit est entièrement tourné vers les annales du crime, avec des domaines de spécialité tels que la chimie et la géologie entre autres.



Peu de temps après, Holmes prend en charge (officieusement, bien sûr !) l’affaire de Brixton Road, dont Lestrade et Gregson s’attribueront bien entendu le mérite de la résolution après avoir sollicité ses services. Un homme a été retrouvé mort dans une maison inhabitée, le visage convulsé d’horreur. On a découvert près de son cadavre une alliance ainsi qu’une mystérieuse inscription tracée avec du sang sur un mur : « Rache ».



Cette première aventure du plus célèbre des détectives de la littérature est une bonne entrée en matière, une histoire puissante et poignante qui mêle habilement tous les ingrédients d’un bon roman policier. Sherlock Holmes y expose sa vision si particulière des caractéristiques d’un bon limier, dont les nerfs sont tous tendus vers le même objectif, et y développe sa célèbre méthode de déduction.



On ne s’ennuie pas un seul instant dans cette palpitante course aux indices qui nous fait remonter le temps et voyager vers des contrées au climat et à la vie singulièrement différents de ceux de notre vieux continent.
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Les aventures de Sherlock Holmes

Ce volume orange du Livre de poche fut l'un des premiers polars que j'ai lu en cet an de grâce 1970. Je découvrais la fiction policière par le classique des classiques: le Sherlock Holmes de Sir Arthur Conan Doyle!

Les enquêtes du célèbres détective londonien me marquèrent, me captivèrent et je les relis encore dans mon intégrale numérique. Je ne m'en lasse jamais!

Sherlock Holmes, c'est un style, une ambiance et un caractère hors du commun. Ces histoires contiennent toutes les bases, les règles du roman policier dit "classique".... Et c'est pour cela que jamais elles ne se démoderont.

Ah, cette Ligue des rouquins, pour n'en citer qu'une...
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Sherlock Holmes : Le Chien des Baskerville

Depuis que j'ai regardé la série Sherlock produite par la BBC, les personnages iconiques d'Arthur Conan Doyle ont perdu le visage imaginaire que je leur prêtais et on définitivement endossé ceux de Benedict Cumberbatch et de Martin Freeman. Cela a rajouté une saveur supplémentaire à mes lectures :)



L'écriture légèrement surannée de Conan Doyle reste sa marque de fabrique. Il aime séquestrer le lecteur et l'amener dans des univers parallèles et dans des délires vertigineux. Dans le chien des Baskerville on retrouve notre cher Sherlock toujours aussi brillant, curieux, intuitif, passionné et impatient. le plus grand spécialiste en matière criminelle doit faire face cette fois à des manifestations apparemment surnaturelles qui dépassent complètement sa méthode de déduction et des suppositions basées sur l'observation.



Watson part en mission en tant que messager, prenant part dans l'enquête et rapportant ses impressions à Sherlock. D'habitude ce dernier trouve des indices improbables mais tout à fait plausibles et relie entre eux des épisodes étranges et en apparence incohérents. Dans cette enquête il se retrouve un peu démuni face à des phénomènes dont les causes et les circonstances ne seraient pas connues scientifiquement.



Dans le chien de Baskerville le flegme légendaire de Sherlock et son attitude rêveuse sont des leurres, car son cerveau supra-connecté travaille à mille à l'heure, emmagasinant des images, des idées et des hypothèses. Son attitude froide, incisive et ironique est souvent décisive dans ses enquêtes, lui permettant d'avoir un certain recul avec le sujet.



Un pur régal !!





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Les exploits du professeur Challenger, tome..

Edouard Malone est journaliste à la Daily Gazette. Et surtout, il est amoureux de la belle Gladys, elle dont les yeux ne brillent pas pour le petit écrivaillon auquel elle reproche son manque d'ambition. C'est d'ailleurs peut-être à cause de ces beaux yeux là que Malone se retrouve embarqué à destination de l'Amazonie. Un chasseur très réputé, Lord Roxton, voyagera en sa compagnie, ainsi que deux chercheurs à la personnalité bien trempée, les Pr Challenger et Summerlee. L'objectif de l'expédition ? Confirmer ou infirmer les dires du Pr Challenger, qui affirme qu'un certain plateau amazonien abriterait encore de la vie préhistorique : des fleurs, des plantes et même… des dinosaures !



Quel régal que ce petit livre d'aventures signé par Arthur Conan Doyle.

L'histoire nous est racontée par le journaliste Malone, qui fait des compte-rendu qu'il désespère de faire parvenir à son journal. Il nous fait part du déroulement de l'expédition, des difficultés rencontrées, fait état des traitrises, des détresses, des découvertes et émerveillements. On se régale des échanges drolatiques entre les deux savants, on tremble quand les ptérodactyles volent sur nos têtes, on s'interroge sur les hommes-singes. Bref, on s'amuse à chaque instant devant l'imagination et le sens du rythme de l'auteur, qui ne se prive pas d'égratigner ici ou là la gente féminine (forcément intéressée), la communauté scientifique dont les débordements frisent souvent le ridicule, ou ses contemporains !

Un récit parfait pour se détendre et se divertir !

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Les aventures de Sherlock Holmes

C’est en prenant ce livre entre les mains que j’ai réalisé (honte à moi) que je n’avais encore jamais lu un livre de cet auteur et donc une aventure du célébrissime détective anglais à savoir Sherlock Holmes.

J’ai vaguement le souvenir d’une tentative de lecture du chien des Baskerville pendant mon adolescence, mais je suis incapable de me souvenir pourquoi je ne l’ai pas terminé…Je me rappelle juste que la couverture du livre était particulièrement hideuse et qu’on me l’avait prêté et même qui….

C’est finalement grâce au challenge BBC que je me suis lancée dans « Les aventures de Sherlock Holmes ». Alors dès le début, j’ai un peu ronchonné en découvrant que ce titre regroupait en fait douze nouvelles car je dois reconnaitre que ce format de lecture est loin d’être mon genre préféré.

Passé ce premier moment, je suis vite tombée sous le charme de l’écriture Conan Doyle à travers les récits de Watson, fidèle acolyte de Holmes. Le format de nouvelles ne permet effectivement pas le développement de certaines histoires, mais finalement, je m’y suis faite et j’ai bien aimé certaines enquêtes comme évidemment « Un scandale en Bohème », « Les cinq pépins d’orange » et « Le ruban moucheté »

Donc, oui, je pense que je continuerais ma découverte de l’œuvre de Sir Arthur Conan Doyle, et pas seulement les enquêtes de Sherlock ( en plus majoritairement des nouvelles…mais là je ne ronchonne pas, je vous assure ), surtout que j’ai le Monde Perdu dans ma Pal depuis des siècles ainsi que deux romans se déroulant au Moyen-Age qui est ma période historique de prédilection…









Challenge BBC

Challenge Mauvais Genres 2021

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Sherlock Holmes : Le signe des Quatre (La m..

Sherlock Holmes et John Watson sont désormais bien installés dans leur appartement de Baker street et le médecin a pu expérimenter les bons et les mauvais côtés de son colocataire, dont le pire est sans doute son addiction aux drogues dures, exacerbée par l'ennui et l'inactivité. Aussi, les deux amis sont-ils ravis de recevoir mademoiselle Mary Morstan qui vient solliciter leur aide. La charmante jeune fille est confrontée à un problème de taille : un inconnu lui a donné rendez-vous pour lui parler d'une injustice dont elle serait victime. Or, mademoiselle Mostan ne sait pas du tout de quoi il pourrait s'agir et souhaiterait être accompagnée lors de la rencontre. Tombé sous le charme, le docteur Watson est prêt à tout pour aider Mary tandis que Holmes voit là une occasion d'exercer ses talents. le duo d'enquêteurs va alors se retrouver au coeur d'une sordide affaire de meurtre et de trésor volé.



Après l'Utah et les mormons d'Une étude en rouge, Conan Doyle nous emmène cette fois-ci dans l'Inde coloniale du XIXè siècle. Mystère, exotisme, trahison et pierres précieuses sont les ingrédients d'une enquête où Sherlock Holmes fera encore preuve d'une perspicacité et d'un sens de la déduction hors du commun. Fidèle à lui-même, le détective est arrogant, prétentieux et invivable mais il sait démêler les énigmes comme personne. Quand à son acolyte, s'il s'élève contre les prises de drogue de son nouvel ami, il sait aussi être admiratif de ces phénoménales capacités.

Il faut aimer les romans à énigmes pour apprécier le signe des quatre et surtout être attaché aux personnages de Sherlock et Watson car littérairement le livre est un peu frustrant. Les seconds rôles ne sont pas très fouillés, le style n'est pas fabuleux et les évènements s'enchaînent un peu trop rapidement. Restent les belles descriptions des rues de Londres et le dépaysement du voyage en Inde. Et puis c'est un classique du genre, à lire donc.
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Sherlock Holmes : Le Chien des Baskerville

Impossible de passer à coté de Sir Arthur quand on est comme moi grand amateur de tout ce qui touche au Royaume-Uni … " Le chien des Baskerville " fut donc mon premier Conan Doyle : une enquête de Sherlock Holmes, ou plus précisément de son célèbre adjoint, le Docteur Watson ; même si le maître n’est pas aussi loin qu’on pourrait le croire…

Un vieux manoir du Devonshire transmis de génération en génération, au beau milieu d’une lande inhospitalière jouxtant les marécages de Grimpen, brouillard…voici donc le cadre ; so scottish, me direz-vous…certes…

Sir Henry Baskervillle, dernier du nom et héritier de la propriété décide de s’y installer, tout juste arrivé du Canada, malgré une lettre anonyme menaçante et une rumeur persistante de la présence d’une bête immonde errant sur la lande…Rumeur dont il n’a cure…

On - le Docteur Mortimer - contacte Sherlock Holmes qui « délègue » protection rapprochée et enquête à son fidèle adjoint.



Un beau suspense où l’on côtoie une série de personnages tous plus british - le roman se passe dans le sud de l’Angleterre - les uns que les autres comme par exemple les Stapleton, James Mortimer, Mr Frankland, Laura Lyons … L’un d’eux est-il coupable de la machination qui semble accabler la famille Baskerville ? Et si oui, pourquoi ? That is the question...



On aura la réponse à la fin, bien sûr ; ou Sherlock Holmes ne serait plus Sherlock Holmes… Mais je ne vous la dirai pas…

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Sherlock Holmes : Une étude en rouge (Ecrit d..

Une étude en rouge était regroupé avec le signe des quatre dans la première édition du Livre de poche.

Cette rencontre entre les deux futurs colocataires du 221b Baker street, lance les aventures de l'un des personnages les plus emblématiques du roman policier: Sherlock Holmes.

Le coup de génie de Conan Doyle, fut de faire du Docteur Watson le biographe et ami du détective... Et ce, dès cette première aventure!

Sherlock Holmes est, principalement, le père des détectives divers et innombrables qui formeront la force d'enquête et d'investigation de la littérature policière... Et qui feront le renom de grandes collections telles que le Masque et l' Empreinte en France.

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Les exploits du professeur Challenger, tome..

Arthur Conan Doyle = Sherlock Holmes ?



Mais non, mais non ! L’auteur a au moins un autre personnage récurrent tout aussi coloré que le grand détective : le professeur Challenger.

Ce héros apparaît dans le roman le plus connu de Doyle : le Monde Perdu. Apparition remarquée et qui ne permet pas de développer de la sympathie pour lui : savant à coup sûr, avec le sens du spectacle, mais tellement imbu de lui-même, brutal et d’un machisme insupportable (son comportement avec sa femme…). Je vous fais un portrait peu flatteur qu’il me faut corriger immédiatement. Car c’est bien en poussant ces « qualités » jusqu’à la caricature que Challenger se révèle génial à lire.



Donc, Challenger, ayant mis ses pas dans ceux de l’explorateur Maple White, a découvert un plateau inaccessible en Amazonie qu’il prétend habité par une faune des ères géologiques. Mais l’exposition de cette découverte fait rire dans les assemblées scientifiques londoniennes incrédules. Il réagit avec sa verve agressive et le coup de poing, puis de concert avec le professeur Summerlee – le plus incrédule de tous – il organise une expédition de vérification. Les deux savants seront accompagnés du célèbre chasseur lord John Roxton et du journaliste Edward Malone (qui conte les aventures à travers ses lettres) qui veut aussi séduire la belle Gladys, cette dernière prétendant ne pouvoir aimer qu’un homme d’action.



Ces aventures mélangent l’extraordinaire, le danger et l’humour écrites avec le style inimitable de l’auteur. J’attendais à chaque chapitre une nouvelle chamaillerie entre deux savants ou un nouveau show de Challenger. Toute la couleur comique vient de ces deux-là, le chasseur et le journaliste apportant une composante plus posée, l’expérience de l’action pour le premier, une certaine fraicheur de jeunesse pourvue d’illuminations bienvenues pour le second. Mais le comique n’empêche pas Challenger d’exposer des raisonnements scientifiques qui m’ont soufflé par leur logique. Conan Doyle a dû préparer son histoire avec soin.

L’extraordinaire vient de ce que l’expédition découvre sur le plateau, quand elle a trouvé le moyen d’y poser les pieds. Là aussi l’auteur montre qu’il s’est bien documenté. J’imagine à quel point le lecteur anglais a dû se régaler en voyant revivre en phrases les animaux des ères géologiques disparues. Aujourd’hui encore cela fait de l’effet sur le lecteur que je suis, habitué des films à grand spectacle de King Kong aux Jurassic Park. Ma seule déception vient du fait que . La vérité des explications scientifiques de Challenger quant à l’isolement du plateau qui a permis la maintenance des espèces s’en ressent.

Mais je vais vous dire : on s’en fout ! Cela n’atténue en rien le plaisir.



Dernier truc j’ai toujours du mal avec les milles, les yards et autres pieds. J’étais tout le temps en train de convertir dans ma tête, un peu comme à l’époque où l’euro est apparu. Cependant l’utilisation du système de longueur britannique est nécessaire pour renforcer l’atmosphère anglaise qui émane du récit.



Je lirai à coup sûr les autres récits du professeur Challenger. On ne croise pas tous les jours un zigoto pareil.

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Sherlock Holmes : Une étude en rouge (Ecrit d..

Étonnant ! Épatant !

Mais finalement pas tant à cause de la saveur « holmesque » du roman.



Bien sûr, j’ai été ravi de découvrir la rencontre de ce brave docteur Watson – qui en a vu de dures en Afghanistan ; je ne l’imaginais pas en si mauvaise santé – avec son colocataire quelque peu farfelu mais dont la méthode de raisonnement, explicitement détaillée, n’a de cesse de le surprendre. L’application de ce raisonnement appuyé par une capacité à « capter les données » démoniaque est toujours jouissive.

Je note cependant que Holmes saute parfois trop vite à une conclusion, isolant une seule réponse possible alors qu’il peut y en avoir d’autres qui collent aux données. Par exemple quand il détermine que son visiteur est un sergent d’infanterie de marine à la retraite. Je veux bien qu’à partir de la physionomie du personnage, notre détective ait supputé que c’était plus un sous-officier qu’un officier (et encore, il y a « note de gueule ») mais il n’a pas d’élément pour déterminer exactement son grade. Le gars aurait tout aussi bien avoir été adjudant.

J’ai beaucoup aimé l’accueil méprisant que le détective encore amateur fait à la remarque de Watson le comparant à des personnages de papier comme le Dupin d’Edgard Allan Poe ou le Lecoq d’Émile Gaboriau (une référence que j’ai notée au passage).



Mais la véritable et excellente surprise est venue de l’histoire typée Far-West / western qui vient s’incruster dans le récit sans crier gare, au point que je me suis demandé s’il manquait des pages à mon livre. J’ignorais totalement ce pan de l’histoire des États-Unis d’Amérique consacré aux Mormons, leurs exils successifs qui les mena à Salt Lake City et l’existence de leur Prophète Brigham Young. Et j’ignorais qu’il y avait eu une « Guerre de l’Utah » entre les colons mormons et le gouvernement fédéral en 1857-58. J’ai dû fouiner un peu.

Conan Doyle nous fait une présentation effrayante de ces Mormons des premiers temps, carrément fanatisés et aussi intolérants qu’Al-Qaïda. Je ne sais pas en revanche s’il force le trait et j’ai du mal à imaginer que les Mormons d’aujourd’hui sont aussi extrêmes.



Je ne vous dirai pas comment ces deux éléments du roman se trouvent réunis (bon, si vous l’avez lu, vous le savez) mais j’ai trouvé ce mélange percutant. Nul doute que ce premier roman a dû donner envie au public de lire plus d’aventures du duo de choc.

En tout cas c’est l’effet sur moi.

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