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Critiques de Sir Arthur Conan Doyle (2307)
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Sherlock Holmes : La cycliste solitaire - T..

Dernièrement, une amie babeliote a fait resurgir cette nouvelle d'Arthur Conan Doyle "La cycliste solitaire".

Intriguée, j'ai plongé dans la bibliothèque de mon mari et, dans un coffret de 4 petits livres librio, j'ai trouvé la nouvelle en question. Cela convenait à merveille à une petite histoire, pour se poser un soir où la maison regorgeait d'enfants en vacances à peine endormis.

Nous retrouvons Watson en tant que narrateur et la jeune Violette Smith qui arrive à Baker Street pour confier ses soucis au célèbre détective Sherlock Holmes.

Nous sommes précisément le 23 avril 1895.

Cette demoiselle donne des cours de musique dans le Surrey au château de Farnham. de la gare au château, elle effectue le trajet en vélo. Elle se plaint d'être suivie par un mystérieux cycliste. En même temps, cette demoiselle semble courtisée de toutes parts.

Entre parenthèses, à cette époque, nous n'étions pas très loin de l'invention de la bicyclette.

Sherlock ne semble pas très intéressé au départ et c'est Watson qui part en premier lieu pour se rendre compte du danger.

L'histoire ne se termine pas mal mais l'intrigue est bien décevante. En même temps, une nouvelle ne peut pas être très riche en détails.

Par contre le style, l'écriture et l'époque m'ont beaucoup plu et c'est avec plaisir que je me suis souvenue de la visite faite au 221B ( je crois) Baker street merveilleusement reconstitué d'après les romans ainsi qu'une reproduction du chapeau de Sherlock Holmes, très élégant et de belle fabrication que nous avons rapporté et qui a déjà servi à une pièce de théâtre à l'école.
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Sherlock Holmes : Le Chien des Baskerville

Cela faisait des années que je voulais lire ce livre pour découvrir l'écriture de Conan Doyle et, surtout, voir le traitement du célèbre Sherlock Holmes par son créateur !



Dans le chien des Baskerville, l'enquêteur demande à Watson de se rendre à Baskerville, en compagnie de Sir Henry, où une rumeur court... Il paraîtrait que les lieux sont hantés par un terrible chien fantôme. Celui-ci terroriserait les gens, provoquant leur mort. Si Holmes ne croit pas à ces légendes, la mort brutale de Charles Baskerville les obligera, lui et Watson, à mener l'enquête...



Si j'étais ravie de découvrir ce grand classique de la littérature policière, j'ai finalement été déçue au vu des attentes - assez hautes - que je prenais à ce roman. En effet, l'intrigue et l'enquête étaient plus simples que je le présupposais et ne m'ont pas spécialement captivée. C'est une histoire très courte et sans doute pas la meilleure sur Holmes... même si c'est la plus populaire !



Même si j'étais un peu déçue par cette histoire, puisque j'en attendais beaucoup, j'ai bien aimé la construction de l'intrigue. Le duo Holmes-Watson était intéressant et lire plusieurs romans de Conan Doyle avec les mêmes personnages doit être assez chouette ! Je retenterais l'expérience !
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Oeuvres complètes, tome 5

On a tendance à l’oublier, mais Conan Doyle a écrit une foule d’autres choses en dehors de Sherlock Holmes. Les romans historiques particulièrement étaient l’un de ses sujets de prédilection. Celui-ci s’attache à un évènement un peu oublié de l’histoire de l’Angleterre : la rébellion de lord Monmouth. Après la mort de Cromwell, les Stuarts revinrent au pouvoir en la personne du roi Charles II. Celui-ci n'eut pas d’enfant légitime mais de nombreux bâtards. L’ainé d’entre eux, James Scott, duc de Monmouth, était son favori, reçut de nombreuses faveurs et se révéla plutôt bon militaire. Mais c’était insuffisant pour compenser sa naissance et c’est donc le frère de Charles II qui lui succéda. Ce dernier, Jacques II, était catholique, ce qui déclencha le mécontentement des protestants. Monmouth crut alors son heure venue…



L’histoire commence quand Micah Clarke, rigoureux puritain et fils d’une ancienne Tête-Ronde de Cromwell, reçoit un messager l’avertissant de l’imminence du soulèvement. Avec son meilleur ami et la vieille rapière de son père, il prend aussitôt la route pour rejoindre le prétendant. En chemin, les deux comparses sont rejoints par un mercenaire vétéran ayant combattu par toute l’Europe, à la recherche d’un employeur, et un jeune aristocrate aussi frivole que ruiné, ayant décidé de tenter sa chance auprès de Monmouth parce que pourquoi pas.



Les personnages sont sympathiques et bien construits, l’histoire vivante et colorée. Au-delà de cet épisode historique un peu anecdotique, on découvre surtout la complexité de la situation politique et religieuse en Angleterre à l’époque. Quand à la même époque la France révoquait l’édit de Nantes, outre-Manche non seulement on persécutait les catholiques, mais les affrontements se multipliaient entre l’église anglicane officielle et les multiples groupes dissidents – puritains, presbytériens, anabaptistes…



Après quelques victoires initiales, la rébellion de Monmouth se termina de manière ridicule quand, son armée anéantie, le prétendant tenta de se cacher au milieu d’un champ de haricots. Cela ne lui évita ni la capture ni la décapitation. Quant à ceux qui l’avaient suivi, nombre d’entre eux furent exécutés, et le reste fut tout simplement réduit en esclavage et envoyé aux colonies.
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Sherlock Holmes : Le Chien des Baskerville

Le Chien des Baskerville est la toute première enquête de Sherlock Holmes que j’ai lue. J’avais dix-onze ans et le temps d’un été je suis tombée amoureuse de Holmes. Le Chien des Baskerville m’avait alors fait forte impression (un chien de l’enfer !) et je garde une réelle tendresse pour ce roman.

Aussi, quand si-bemol m’a proposé une lecture commune dans la cadre du Challenge Multi-Défis, je ne me suis pas faite prier.



Cette enquête est quelque peu atypique dans le Canon puisqu’elle se passe avant la « mort » de Holmes mais elle est racontée par Watson après sa disparition. En outre l’histoire emprunte de nombreux éléments au roman gothique ce qui lui donne du charme. On y trouve un manoir triste comme une nuit d’hiver, une femme persécutée, une créature démoniaque, un homme séduisant, une malédiction du passé qui hante le présent et, cerise sur le cheescake, la lande ténébreuse et hostile. Tremblez, pauvres mortels !



Le roman est riche et très bien construit. Conan Doyle prend plaisir à jouer avec le lecteur en le plaçant aux côtés de Watson pour mieux le surprendre quand Holmes entre en action. Et une fois encore, notre cher détective se montre à la hauteur de sa tâche en mettant en échec un ennemi redoutable.

Élémentaire !



Challenge Multi-Défis 2019

Challenge Mauvais Genre

Challenge Le Tour du Scrabble en 80 jours

Challenge Les Détectives Littéraires

Challenge Monopoly

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La nouvelle révélation

Une question taraude l'esprit humain depuis la nuit des temps.

Quel mystère se terre derrière le voile noir de la mort ?

L'incertitude et la peur, pour écarter le désespoir, ont conçu la religion.

Ayant terminé ses études de médecine en 1882, Arthur Conan Doyle se définit lui-même comme un matérialiste déterminé, mais profondément théiste.

Et, en 1918, alors que la guerre ensanglante encore l'Europe, il pose le point final à un petit ouvrage intrigant : "la nouvelle révélation".

A l'apogée de sa gloire, le romancier se fait essayiste, de prolifique et imaginatif il devient concis et pragmatique.

Et veut se montrer convainquant.

Oui, mais voilà ... il aborde, ici, les rivages contestés du spiritisme.

Le sujet, nous dit-il, a été défendu, avant lui, par Crookes le fameux chimiste, par Wallace le rival de Darwin et par Flammarion le plus connu des astronomes ... entre autres ...

Arthur Conan Doyle, sa vie durant, va se frotter à des forces encore inexplorées par la science.

Vers 1891, il devient membre de la "Psychical Resaerch Society".

Il prétend ne pas être un crédule aveugle mais un sceptique convaincu.

Et signe, avec ce petit livre, un essai bien étayé et un plaidoyer efficace.

Ce n'est pas spolier l'épilogue d'un terrible suspens que de dire ici que "La nouvelle révélation" est celle de la survivance de l'âme après la mort.

Ce petit ouvrage, fait de philosophie et de théologie, est captivant, déroutant et inattendu.

Il comporte quelques petites incohérences.

Mais le sujet en supporterait bien de plus grosses.

De la "science illicite", Conan Doyle veut faire une perspective de recherche.

Il se propose de mettre sur la table d'étude ce qui mérite de l'être, et de jeter le reste dans la corbeille à papier.

On va me dire, bien sûr, que le père de Sherlock Holmes croyait aux fées, qu'il essaya de convaincre un Harry Houdini incrédule de ses pouvoirs surnaturels.

On ajoutera, d'une manière toute aussi sûre, qu'il est soupçonné d'avoir laissé dans son oeuvre des indices démentant ses "fantaisies".

Oui, mais voilà ... ce petit livre est intrigant et adroit ...





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La nouvelle chronique de Sherlock Holmes

J'ai beau avoir mon intégrale de Sherlock Holmes en édition numérique, je n'ai pu résister à l'attrait de cette traduction française de 1922 (peut-être la première de l'avant-dernier recueil des enquête du célèbre détective!).

Le volume broché m'attendait au fond d'une brocante, avec son prix très modique...

Bonne surprise: entre deux pages holmsiènes, j'ai trouvé -en guise de marque-page- une carte hebdomadaire de transport de la Compagnie du Métropolitain de Paris poinçonnées de ses douze trous correspondant aux six allers et retours auxquels donnaient droit ladite carte.

Le livre a donc été lu dans une de ces rames Sprague du métro, dont le hululement des moteurs emplissaient les tunnels parisiens.

Je ne puis que faire un rapprochement personnel, avec ma visite londonienne, au début de ce siècle, au musée Sherlock Holmes au 221b Baker Street... Devant l'accès à la station Baker Street du métro londonien, se trouve, d'ailleurs, le buste de Sherlock Holmes "himself".

Pierre Lafitte, avait cédé tout ou partie de sa maison d'édition à Hachette. Ce qui explique la parution de l'intégralité des Sherlock Holmes, dans le Livre de poche policier dans la deuxième moitié du vingtième siècle.... Et il est fort probable que ces bouquins aient occupés les voyages quotidiens de quelques usages de la RATP.



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Sherlock Holmes : Le signe des Quatre (La m..

"Le signe des quatre" est mon premier Sherlock Holmes. Et oui, je l'avoue, je n'avais jamais lu aucune aventure du célèbre détective. En fait, j'ai de grandes lacunes concernant le roman policier classique, je n'ai lu ni Agatha Christie, ni Gaston Leroux... Quand je me suis intéressée au polar, je suis directement allée vers le roman noir sans passer par la case roman à énigme. Comme on dit, mieux vaut tard que jamais.



Finalement, "le signe des quatre" aura été une lecture en demie-teinte.

J'ai trouvé dans ce récit les éléments typiques qui ne m'attirent guère dans le roman policier à énigme. Je suis plus sensible à l'atmosphère d'un polar qu'à l'intrigue en elle-même. Et là, comme dans tout roman policier à énigme, l'enquête est au cœur du récit, est son essence même. Je n'ai guère réussi à me passionner pour l'intrigue. Certes, c'est plutôt ludique et parfois amusant de voir Holmes déduire le pot aux roses à partir de rien. Mais les recherches d'indices et les déductions en série, ce n'est pas mon truc. J'étais parfois au bord de l'ennui.



Par ailleurs, les personnages sont assez peu fouillés. Peut-être "le signe des quatre" n'était-il pas le meilleur choix pour une première rencontre. J'aurais sans doute dû commencer par le début avec "une étude en rouge" pour faire connaissance avec Holmes et Watson. Qui qu'il en soit j'ai trouvé les personnages généralement assez simplistes et manquant d'épaisseur. L'accent est définitivement mis sur l'intrigue au détriment de la caractérisation des personnages.



Cependant, j'ai tout de même apprécié ma lecture. Tout d'abord, grâce au personnage de Holmes lui-même qui est un héros plutôt inattendu. Hautain, pédant, presque odieux, il est loin d'être lisse. L'auteur fait d'ailleurs preuve d'une audace qui a de quoi encore choquer aujourd'hui en présentant Holmes comme un toxicomane totalement assumé. En témoigne ce superbe dialogue final dans lequel Watson dit à Holmes (en substance, c'est pas du par cœur) : la police a la gloire, je trouve le bonheur conjugal, et vous que vous reste-t-il ? et se voit répondre : la cocaïne mon cher Watson !

Génial et osé !



Ensuite, l'écriture de Conan Doyle m'a séduite. La plume fluide et vive et le sens du rythme dont fait preuve l'auteur ont permis de maintenir mon intérêt malgré mon manque de passion pour l'intrigue.



Et surtout, j'ai aimé les passages descriptifs. Si j'aime le roman noir, c'est en particulier pour l'ambiance. Et justement, les descriptions de Londres sont saisissantes. Conan Doyle sait indéniablement transcrire ce qui fait cette ville à l'époque, ses rues populaires et grouillantes, les bords de la Tamise, ses quartiers chics, ses travailleurs, ses odeurs... On s'y croirait.



Le roman policier à énigme ne supplantera jamais le roman noir dans mon cœur de lectrice mais je continuerai de combler mes lacunes en la matière. Et si mes prochaines lectures dans ce registre proposent autant de qualités que celle-ci, rattraper mon retard s'annonce très plaisant.



Challenge Petits plaisirs 2016 - 41

Challenge XIXème siècle 2016 - 14
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Sherlock Holmes : Le Chien des Baskerville

Tout a été dit ou presque, sur ce classique de la littérature policière anglaise. Cependant, parmi tous les Sherlock Holmes, celui-ci force indéniablement le trait sur la touche fantastique, faisant entrer le récit dans la catégorie du romantisme noir très en vogue au siècle précédent. Le cadre en premier lieu est subtilement choisi, la région du Devonshire étant propice à offrir un scénario diabolique, ambiance de lande sauvage perdue, tourbières dangereuses, rochers aux formes étranges, collines recouvertes de sombres forêts. Mais le plus de cet endroit, réside dans ses mystérieuses légendes, parsemant l'esprit des autochtones au point de les effrayer dès que la nuit tombe. Des bêtes féroces, surnommées les chiens de l'enfer, rôderaient sur la lande désertique, pour venger les pauvres villageois victimes des exactions de nobles sans scrupules. On voit ressurgir par ce biais, un parfum caricatural de lutte des classes, typique de cette époque où les combats sociaux dominaient l'arène politique. Néanmoins, vraies ou fausses, ces angoissantes fables gothiques sont la trame de ce somptueux roman à suspense, que le mythique Sherlock Holmes et le Docteur Watson devront résoudre sans se faire mordre...
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Sherlock Holmes : Le pouce de l'ingénieur

Un patient qui se présente chez le docteur Watson avec un pouce arraché, ce n’est pas courant. Arraché ? Hm… Pas vraiment ! Tranché serait plus exact ! Accident ? Pas vraiment non plus ! Après avoir pansé le jeune ingénieur, Victor Hatherley, le bon docteur l’entraîne chez Sherlock car l’aventure du jeune homme est vraiment étrange… Il travaille comme conseiller indépendant et a été approché par un certain colonel Lysander Stark pour réparer sa presse hydraulique. Celui-ci vient chercher l’ingénieur en pleine nuit, veille à ce qu’il ne se rende pas compte de l‘endroit où on l’emmène et lui fait jurer le secret sur son intervention. Mais le jeune Victor est curieux… Un peu trop, peut-être…



Critique :



Plus une nouvelle qu’un roman, « Le pouce de l’ingénieur » permet à Conan Doyle de montrer la supériorité de Sherlock Holmes sur ses semblables, fussent-ils, inspecteurs de police, médecins ou ingénieurs. En effet, notre brillant détective va reconstituer le trajet de l’ingénieur pour découvrir l’endroit où il était détenu.

Tous les ingrédients sont là pour une aventure classique de Holmes. C’est plaisant à lire, mais ce n’est pas non plus un chef-d’œuvre absolu. Si vous n’avez pas vraiment le temps de lire, cette histoire est faite pour vous. Et si vous ne savez pas quelle musique écouter, pourquoi ne pas tendre l’oreille pour profiter du livre audio si vous êtes coincé dans les transports par exemple ?

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Sherlock Holmes : Une étude en rouge (Ecrit d..

Premier roman de Conan Doyle où apparait le détective Sherlock Holmes, une étude en rouge, publié en 1887, permet au lecteur de faire la connaissance du duo légendaire formé par Sherlock Holmes et le Dr Watson. Watson sera le narrateur de toutes leurs aventures pour notre plus grand plaisir.

Bienvenue au 221 Baker Street donc.

Deux parties distinctes forment ce roman, la première nous relate l'enquête, les faits, les indices recueillis et l'arrestation du meurtrier. La seconde nous explique le pourquoi et le comment de ce geste. Remontée du temps, direction Salt Lake City la ville fondée par les Mormons....Au passage Conan Doyle en dénonce les abus sectaires.

Bercée par les adaptations cinéma ou séries TV des enquêtes de Sherlock Holmes, je suis ravie d'avoir découvert ce roman initial et initiatique .
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Sherlock Holmes : Le Chien des Baskerville

Dieu sait qu'il m'énerve, ce Sherlock Holmes, toujours si sûr de lui et pontifiant. Et pourtant l'envie m'a pris de replonger dans ce souvenir d'enfance, j'avoue sans déplaisir.

Car cette fois-ci ce n'est pas lui qui tient la vedette, mais le fidèle Watson, enfin moins effacé derrière le maître que d'habitude.

Mais plus encore que Watson, c'est la lande anglaise qui prend la lumière dans ce court roman, une lumière noire et inquiétante avec ses nuits lugubres et l'ombre portée de ce terrifiant chien des Baskerville.

Sympa, bien que je ne comprenne pas bien pourquoi c'est précisément cette histoire qui tient le haut du panier dans l'oeuvre de Conan Doyle.

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Sherlock Holmes : Le pouce de l'ingénieur

Ecouté en audio en voiture (mea culpa, diesel en plus...). Excellent moyen de faire découvrir l'univers enchanteur du détective britannique et de son élémentaire ami. C'est de la déduction scientifique pure, limpide. Les explications du cheminement mental de Holmes restent un plaisir encore aujourd'hui malgré la multiplicité des copies.
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Sherlock Holmes : Le Chien des Baskerville

Un Classique universel qui se démarque de tous les classiques. Je suis heureux qu'il fasse enfin parti de mes lectures achevées. Ce fut un bon divertissement. Une histoire chargée de mystères et sans doute la plus "noire" de tous les Holmes. Rien que pour la culture générale, qui ne l'a pas lu sait ce qu'il lui reste à faire.
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Sherlock Holmes : Une étude en rouge (Ecrit d..

Deuxième lecture de Sir Conan Doyle, après Le Chien de Baskerville. J'ai préféré ce premier en particulier par rapport à l'ambiance inquiétante qui s'en dégageait, mais ce qu'il y a d'intéressant ici, c'est la rencontre entre notre cher Watson et le plus que perspicace Sherlock Holmes, un peu parasités par la série "Sherlock" qui remet ces récits au goût du jour!



Sherlock, il faut le suivre, c'est un génie lorsqu'il s'agit de découvrir les indices indicibles au commun des mortels.

"Le fil rouge du meurtre se mêle à l'écheveau incolore de la vie. Notre affaire est de le débrouiller, de l'isoler et de l'exposer dans toutes ses parties".

Un peu monomaniaque aussi, l'homme, et mélancolique parfois quand il se met au violon ou passe des journées entières à rêvasser sur le canapé de leur appartement de colocs.

Nous voici donc en plein coeur de Londres face à un cadavre et de nombreux mystères. Sherlock Holmes, affublé de deux détectives de Scotland Yard, va essayer de remonter jusqu'au coupable se cachant sans doute près de là. Rien que du classique.

Mais ce court roman m'a quand même agréablement surprise quand je suis arrivée à la deuxième partie, intitulée "au Pays des Mormons". Nous voici soudain sans raison aucune en plein désert ouest américain avec un homme fourbu et une petite fille blottie dans ses bras. Ayant lu Etude en Rouge dans un recueil, je me suis demandée si je lisais bien toujours la même histoire!

Un bon récit d'aventures donc, fin et maîtrisé, qui nous transporte en Utah, loin de Londres.



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Sherlock Holmes : Le Chien des Baskerville

J’ai du mal à croire que c’est la plus célèbre des aventures de Sherlock Holmes. C’est pour moi celle dont le rythme est le plus cassé, bien que l’intrigue soit bonne. Elle n’est pas si enthousiasmante que les autres. Cela tient sûrement au fait que Conan Doyle a décidé de séparer ses deux protagonistes pendant une grande partie de l’histoire. Pendant toute cette partie, je n’ai cessé de me dire : « Mais où est donc passé Sherlock !? » Le docteur Watson à lui tout seul ne peut pas résoudre l’énigme et passe beaucoup de temps à écrire et à soupirer en regardant la lande.



Dans l’ensemble, cependant, je suis un peu resté sur ma faim. Cette histoire a peut-être été victime de son succès. Cela dit, c’est un incontournable classique du polar.
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9 Meurtres à huis clos : Les enquêtes cultes

Si vous êtes amateurs d'enquêtes policières d'une ancienne époque et que vous courrez après le temps, cette écoute est faite pour vous ! Les éditions VOolume nous proposent de nous plonger dans 9 nouvelles ou courts romans célèbres où une affaire de meurtre à huis clos sera de la partie.



Pour ce voyage dans le temps, j'ai eu la joie de retrouver la voix Loïc Richard que j'associe depuis quelque temps à la lecture de romans historiques et qui a su encore m'offrir un très bon moment d'écoute. J'ai pris plaisir, en sa compagnie, de découvrir ou de redécouvrir des auteurs qui ont marqué une époque comme ce fut le cas de Maurice Leblanc, Edgar Allan Poe, Arthur Conan Doyle, d'Henry Cauvain, d'Octave Mirbeau ou encore de G.K. Chesterton.



🎧J'ai apprécié ce format où j'ai pu écouter plusieurs histoires d'un temps assez court ce qui permet de les découvrir d'une traite sans devoir s'arrêter si on a une bonne heure devant nous.



Je tiens à remercier les Éditions VOolume et Netgalley France pour ce moment d'écoute que j'ai beaucoup apprécié en compagnie de Loïc Richard.



Si vous avez peur de vous lancer dans la découverte de livres audio et que vous aimez les enquêtes policières d'époque, c'est peut-être un bon compromis pour tenter l'expérience 😉
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Sherlock Holmes : Le pouce de l'ingénieur

Ma fille a emprunté ce livre à la bibliothèque de son école et je me suis dit " tiens ça fait longtemps que je n ai pas lu une enquête de sherlock holmes.



Le style est plaisant à lire. Un jeune ingénieur consultant à son compte débarque un matin très tôt chez le docteur Watson avec un pouce tranché ! Le jeune homme a été approché par un mystérieux homme pour vérifier le mécanisme d une machine hydraulique. Mais en étant trop curieux le jeune homme se met en péril.

Il va falloir tout l esprit affûté de sherlock holmes pour démêler l histoire.

Simple mais efficace.
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Sherlock Holmes : Une étude en rouge (Ecrit d..

Je découvre enfin le célèbre Sherlock, surdoué de la déduction, observateur hors-pair. Mieux vaut tard que jamais et quoi de mieux que la genèse! Sa rencontre avec le docteur Watson. Ce fut une agréable surprise. J'ai d'habitude un peu de mal avec les classiques mais là je dois dire que j'ai lu cette première enquête avec délectation. Une excellente entrée en matière.
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La grande ombre

He bien, là, on s'éloigne carrément de Sherlock et de toute forme d'enquête policière. Ici le père de Sherlock Holmes nous entraîne dans une Europe où une grande ombre agite les esprits, anime les rumeurs, même dans les contrées les plus éloignées comme à West Inch. La grande ombre n'est autre que celle de Napoléon, qui même en période de chute, étant retranché dans l'île d'Elbe, continue à être brandit comme un serpent mort...



C'est dans cette atmosphère que Conan Doyle nous fait vivre, à l'instar des faits historiques, une histoire d'amour, de défi, de rivalité, de dignité ou d'honneur à travers son narrateur Jock Calder qui, nous raconte avec entrain son engagement et celui de son ami Jim Horscroft dans l'armée, dont le seul but est de poursuivre une ombre liée à la grande ombre qui aurait séduit et arraché leur amour de jeunesse qui n'est autre que sa cousine Edie Calder.... Ils se livrent alors à une chasse à l'homme...



On s'y plait vraiment dans ce livre où la soif de vengeance, la fougue des cœurs brisés, de même que le retour triomphal de Napoléon aux affaires bouleversant l'histoire elle-même régulent le dynamisme du récit!





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Sherlock Holmes : Le signe des Quatre (La m..

« Le signe des quatre », publié en 1890 est le deuxième roman de Sir Arthur Conan Doyle, après « Une étude en rouge ». « Une étude en rouge » où on avait assisté à la rencontre et à l’installation en colocation de Sherlock Holmes et du Dr Watson.



Ici, le Dr Watson rencontre la charmante Mary Morstan, une potentielle riche héritière qui ne le laissera pas indifférent, et qu’il demandera en mariage. En fait, la rencontre se passe au 221B, Baker Street alors que la belle est venue demander de l’aide à Holmes sur les conseils de sa patronne : son père était navigateur aux Indes. Il est décédé depuis dix ans et elle reçoit, depuis six ans, à intervalles réguliers, des perles d’une grande valeur ; et le jour même de cette visite, elle vient de recevoir un pli anonyme qui lui enjoint de se rendre à un rendez-vous, accompagnée ou non, pourvu que ce ne soit pas par la police…

Holmes, qui noie son oisiveté et son ennui dans l’usage de produits illicites accepte de l'aider…



On a souvent souligné le caractère alimentaire que représente ce deuxième volume rédigé à la va vite (un mois) afin de ne pas perturber la rédaction de « La compagnie blanche », un ouvrage historique…Mais quel dommage si Sir Arthur, avait renoncé !



Dans « Une étude en rouge », l’auteur nous plongeait en Amérique, chez les Mormons. Ici il nous emmène en Inde, et c’est toujours le même plaisir pour moi de me laisser entraîner aux côtés du maître de la déduction et de son compère, le Dr Watson…même si le maître nous apparaît ici pour le moins cyclothymique et misogyne.



Bientôt, « Le chien des Baskerville », un chef d’œuvre.

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