J'ai choisi ce livre sur les conseils d'une collègue et je n'ai pas été déçue. Cette histoire, alternant deux visions de la situation en Afghanistan, est à la fois émouvante et prenante. On y suit le destin de deux femmes, l'une adulte, américaine convertie à l'islam et l'autre, jeune fille afghane, qui perd sa famille et se retrouve exilée, sur les routes à la recherche de son père. Le ton est toujours juste, sans apitoiement et on s'attache rapidement aux deux "héroïnes", jusqu'à être émue par leur destinée. Très belle lecture!
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Afghanes raconte l'histoire de deux femmes: Najmah, une jeune Afghane d'une douzaine d'années qui vit avec sa famille dans un petit village reculé dans les montagnes du nord de l'Afghanistan et Nusrat, une Américaine convertie à l'Islam venue habiter au Pakistan, à Peshawar, avec son mari Faiz. Ce roman se passe en Octobre 2001, pendant la guerre civile qui ravage l'Afghanistan, toujours sous le contrôle des talibans.
Faiz, le mari de Nusrat, est un médecin parti en mission pour soigner les blessés de la guerre et des bombardements Américains. Elle, vit dans l'attente du retour de son bien aimé, dans l'angoisse de ne jamais plus le revoir. Elle apprend à des enfants à lire et à écrire, à compter et à reconnaître les constellations.
Najmah, elle, voit son père et son frère se faire emmener par les talibans et sa mère et son petit frère, né depuis peu, se faire tuer par un bombardement. Seule, elle va devoir affronter la misère, la faim, le froid et les multiples dangers qui peuplent l'Afghanistan afin de retrouver son père et son grand frère.
Quelque chose lie ces deux inconnues : le courage, l'espoir et l'amour de leur pays. Deux âges, deux origines, deux cultures, deux histoires différentes qui se rejoignent dans un environnement chaotique.
Afghanes est un de ces romans jeunesse qui peut être lu, apprécié et qui peut toucher des personnes de tous les âges. J'ai trouvé que ce roman nous permet d'être au coeur d'un conflit très proche au niveau historique que l'on ne connait pourtant pas bien. Le petit lexique à la fin du livre qui explique tous les mots arabes est très pratique et permet de nous immerger au coeur de la vie, des coutumes et des croyances Musulmanes. C'est un roman qui est dur parfois, car on est confronté à des problèmes réels, à quelque chose de terriblement récent et proche. Mais on ne peut ressortir de ce roman sans une immense admiration pour ces deux femmes qui se battent chaque jour pour des causes qui leur sont chères, dans des pays où la femme se doit d'être soumise. Cette force de caractère, cette volonté et cette différence font de Najmah et Nusrat de vraies modèles pour moi.
Il s'agit donc d'un livre qui m'a beaucoup touché. Même après l'avoir lu deux fois, je retrouve cette sensation de vouloir tout connaître de ces coutumes, de vouloir admirer les étoiles comme le font ces deux femmes, de vouloir se battre pour ce que l'on croit être juste sans jamais renoncer. C'est un hymne à la femme et au courage, aux couleurs d'un pays déchiré.
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Le livre narre les envies d'enfant de Shabanu, ses peurs, sa révulsion, son envie de fuir un mariage avec un homme 3 fois plus agé qu'elle...en vain. Un hymne aux coutumes "primitives".
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L'histoire d'une jeune nomade du désert, qui vit au Pakistan à la fin du 20e siècle. Elle doit épouser un lointain cousin, mais n'a pas envie de faire un mariage arrangé, et préfère s'occuper des chameaux...
Le livre m'a été vivement conseillé par une amie et tout ce pour quoi elle me l'a recommandé s'y trouve : la possibilité de découvrir une culture très peu explorée, avec un point de vue un peu occidentalisé pour être accessible au jeune public mais pas trop, qui reste ouvert à la différence ; la justesse de l'exploration psychologique d'une adolescente qui voit et ressent les choses très différemment d'une adulte.
On peut aussi noter le mélange savamment dosé d'événements agréables et désagréables qui font qu'on n'a jamais l'impression qu'il ne se passe rien mais pas non plus que tous les malheurs du monde leur tombent sur la tête (le livre reste plus triste que ce que je pensais, sans happy end romanesque, mais de façon crédible). L'histoire n'est pas non plus téléphonée et les changements de direction surprennent.
Ceci dit, ça reste pas spécialement mon genre de livre, et quand je parle des surprises, de la justesse des émotions et de la fin triste, je veux aussi dire que cela m'a un peu déprimée.
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Le Feu de Shiva nous emmène en Inde, au milieu des traditions et des superstitions, là où Parvati apprend à danser pour les dieux et à vivre, malgré tout, ses sentiments.
Un bon roman, où art et amour nous font découvrir les traditions et la modernité de l'Inde.
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J'ai lu et relu ce livre pas mal de fois depuis que j'ai 10 ans, et chaque fois j'adore. Ok, le fait de l'avoir lu jeune la première fois aide probablement.
Il m'a fait découvrir un mode de vie que je ne connaissais pas (musulmans du pakistan vivant en nomade dans le désert). Ca parle de vie dans le désert et du manque d'eau, d'élevage de chameau, de mariage adolescent, du début du port du voile à la puberté, des marchés où se rendent les nomades... On sent clairement que tout cela est raconté d'un point de vue occidental, même si l'auteur écrit à travers les yeux de shabanu, mais ce serait difficilement accessible à de jeunes ados sinon. Et donc son héroïne est un peu garçon maquée et rêve de chameaux plutôt que de mariage.
J'ai trouvé le sujet traité avec intelligence et pas trop de jugement de valeur (en tout cas, il n'est pas au premier plan). Le caractère et les émotions de Shabanu sont bien retranscrit, certaines choses sont des drames pour elle surtout parce qu'elle a douze ans alors que d'autres, qui toucheraient plus des adultes, loui semble moins important. Et tout cela sans naiveté artificielle. C'est un des personnages de littérature jeunesse que j'ai trouvé le plus crédible.
L'histoire et le personnage principal sont super, on apprend des choses sur le mode de vie nomade, la plume est correcte (pas de lourdeurs, pas de grands moment de poésie non plus).
Il y a pas mal de mot culturel spécifique (par exemple le chapati qui sont des gallette) tout au long du récit, qui sont expliqué en fin d'ouvrages. Certains aimeront, d'autres s'en agaceront.
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J'ai été un peu déçue de ce livre. Je m'attendais à mieux, à une fin différente, mais malgré ma déception on ne peut qu'apprécier les personnages.
Najmah jeune afghane dont on ne peut qu'apprécier le courage et l'obstination dont-elle fait face.
Nusrat, américaine qui fait tout pour aider les gens de sa culture de coeur.
J'ai beaucoup aimé les changements de point de vue à chaque chapitre qui permet de voir l'évolution de ces deux femmes jusqu'au dénouement.
Un livre sympathique et touchant qui plaira aux enfants, mais aussi aux adultes.
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Un livre prenant où l'on s'attache très vite aux personnages.
Un livre qui nous ouvre à un pays peu connu ainsi qu'à sa culture.
Une initiation à l'islam et une immersion chez des gens simples au destin extraordinaire.
Un très bon livre qui m'a donné envie d'en savoir plus sur le mode de vie et les croyances moyen-orientales.
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Au Pakistan, les femmes n'ont que peu de droits sur leur propre existence. De leur père l'autorité passe à leur mari, et cela très jeune. C'est le cas de Shabanu, l'héroïne de Haveli, qui à l'âge de 13 ans, épouse Rahim, chef de clan et propriétaire terrien de quarante ans son aîné. Elle devient ainsi sa quatrième épouse et subit la jalousie et les méchancetés des femmes dont il s'est lassé. Rapidement, Shabanu apprend la méfiance et la ruse pour mieux défendre son avenir et celui de sa fille Mumtaz. Son rêve de liberté est symbolisé par la haveli, maison familiale de Rahim qui se trouve à Lahore, loin de la mesquinerie des autres épouses. Là, elle prévoit de faire étudier sa fille. Malgré sa volonté de paix, Shabanu est rattrapée par la violence. A Lahore, elle tombe amoureuse d'Omar, mais et forcée de cacher ses sentiments car cet amour est impossible. Comme sa seule amie Zabo doit épouser un demeuré et sombre dans le désespoir, Shabanu tente de l'aider, mais ses efforts sont vains, et toutes deux se retrouvent au centre d'un conflit terrible entre les hommes de leur clan. Cupidité, femmes et goût du pouvoir attisent la haine entre ceux-ci.
L'histoire de ces femmes nous fait découvrir un monde secret qui fascine par le charme de ses personnages et la force avec laquelle elles affrontent la violence de leur existence. Suzanne Fisher Stapler signe avec Haveli le deuxième volume de l'aventure de Shabanu, qui s'adresse aux jeunes lecteurs à partir de 12 ans.
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Grosse déception avec ce livre jeunesse.
Première déception la traduction du titre « La fille de Shabanu » alors qu’en anglais c’est « La maison des djinns ».
Deuxième déception , je déteste quand la 4ème de couverture spoile toute l’histoire. En effet , la mort du grand-père n’arrive qu’à la page 160 sur 268 : autant dire que le questionnement sur « l’avenir qui les attend et s’ils doivent ou non sacrifier leur rêve » n’est pas au centre du livre.
Je ne parlerai pas des Djinns ni des 128 pages qui ont suivi la mort du grand père ….
Pourtant les thèmes abordés auraient pu être intéressants mariage arrangé, place des femmes dans les familles pakistanaises …
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J'ai beaucoup aimé ce livre, l'autrice a une belle plume, il se lit assez rapidement, la calligraphie est assez grosse. J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire et à comprendre le début. Tout au long de l'histoire nous découvrons une autre culture : une culture indienne, ainsi que les tradition, les danses, la vie qui est menée la bas. C'est une très bonne découverte.
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La lecture de ce livre est agréable, quoiqu’un peu prévisible. On plonge à l’intérieur de la culture afghane de deux manières différentes qui, vous le devinerez rapidement, finiront par se croiser. Ce qui m’a profondément déplu est la fin, qui n’est pas vraiment une fin. Après toutes ces pages lues, j’aime bien être récompensée par un réel dénouement plutôt que de tomber sur une fin ouverte presque bâclée...
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