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Critiques de Sylvain Prudhomme (477)
Les Grands

J'ai beaucoup aimé la lecture de ce roman qui m'a fait voyager dans l'univers d'un groupe de musiciens de Guinée Bissau grâce à une écriture équilibrée, sensuelle teintée de nostalgie. La longue journée de Couto se déploie lentement, entrecoupée de longs retours dans son passé. On le sent habité par l'amour qu'il portait à Dulce. Ce roman réussit à entremêler récit sentimental, biographie imaginaire d'une formation musicale et histoire politique de la Guinée Bissau.
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Les Grands

Roman envoûtant qui nous emmène sur les traces du groupe mythique Super Mama Djombo, groupe originaire de Guinée Bissau et qui connut son heure de gloire dans les années 70. Trente après, à la mort de la chanteuse, Couto, guitariste, se souvient. L'épopée du groupe s'entremêle à celle de la Guinée Bissau, pays tiraillé entre rébellions et coups d'état. L'écriture, déroutante au premier abord, entraîne le lecteur dans cette légende entre fiction et réel.
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Les Grands

Très belle histoire que "les grands" de Sylvain Prudhomme.

L'histoire se passe en Guinée Bissau entre deux tours d'une élection présidentielle. Un candidat hors norme et surtout hors nomenclature est arrivé en tête. On comprend vite que ce n'est pas du goût du petit groupe qui se partage le pouvoir depuis longtemps. Est ce que le chef d'état major de l'armée va laisser faire ou pas. A priori oui.

Tout le roman se passe dans une journée entre ces deux tours. On en suit le déroulement à travers les pensées et les pérégrination du guitariste d'un groupe. Il s'appelle Couto et le groupe les Super Mama Djombo. Ils ont eu leur heure de gloire et puis la roue a tourné, ils ont vieilli.

Et toutes les pensées de Couto vont tourner autour de Dulce. C'était la chanteuse du groupe, et ils se sont aimés. Et puis Dulce a épousé un colonel qui deviendra chef d'état major. Et Dulce vient de mourir. En pensant à elle, Coutot évoque la guerre de libération de la Guinée Bissau, l'histoire du groupe, la vie des émigrés, la vie à Bissau,

En prime c'est très bien écrit, les pages sur l'amour et les dialogues sont pleins de poésie.

J'zai beaucoup aimé cette lecture, je vous conseille vivement ce roman.
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L'Enfant dans le taxi

Bonne surprise

Témoignage plus que roman

Thème d'un Divorce amical, et en parallèle le développement d'une étrange obsession pour l'abandon d'un enfant allemand par un grand père fraîchement décédé. Joli parallèle entre les deux.

Jolis moments sur la recherche d'un père par des enfants abandonnés,

Smart dans son fil rouge

Mais globalement je n'ai pas tant accroché. Il m'a manqué quelque chose. Un peu beige.
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Par les routes

Sacha écrivain proche de la quarantaine quitte Paris pour s’installer dans une petite ville du sud est de la France où il ne connaît personne (un très vague cousin)



Le hasard va faire qu’il va re croiser son ami de jeunesse, ami totalement perdu de vue ! « L’auto-stoppeur », il ne l’appellera que comme cela. En effet du temps de leur amitié fusionnelle, l’unique occupation de celui ci était de parcourir les routes en auto-stop ( à l’heure du covoiturage, il préfère le pouce levé et le hasard )

« l’auto-stoppeur » est mariée avec Marie, traductrice de l’italien et leur petit garçon Augustin.

Ils sont amoureux, ils ont une vie douce !

Le désir de parcourir les routes n’a pas quitté l’auto-stoppeur , alors a 40 ans de temps en temps il disparaît, un jour, deux jours, plus, il part aux hasard des routes, des rencontres, il n’a pas d’itinéraire …



Sacha retrouve cette amitié qu’il avait perdu, il va devenir l’ami intime de ce foyer, parfois rendre service en gardant Augustin, pour dépanner Marie quand son auto-stoppeur de mari est sur les routes…les circonstances le rapproche de Marie.



Vous êtes entrain de vous dire trio amoureux en perspective…non …



C’est un roman de rencontres ,sur le hasard de celles ci et l’infini possibilité de celles ci, l’infini possibilité des vies, de nos vies…sur comment faire renaitre nos vies ! la liberté de chacun, la richesse de chacun



« autant de vies potentielles qui n’existeraient que le temps( parfois) d’un après-midi » …la dispersion vaincue. (l’histoire ) de l’éternel éparpillement des existences conjurées » »infatigablement, il amassait. A travers lui des liens se nouaient, des vies se trouvaient rapprochées »



Roman où il est question du temps, du moment, du moment présent

Une histoire de paysages, de traversée du temps ,d’un pays. Évoque le temps suspendu de la province à travers ses routes, ses villages, ses clochers, ses coins reculés, les gens qui y habitent.

Hommage à la grande richesse de la France, belle évocation de tous ses noms de villages et de villes : amusants, drôles, poétiques, évocateurs,infiniment riches et curieux !!! parfois aux associations amusantes



Belle écriture fluide, sans lyrisme et nostalgie inutile .



ATTENTION ce Roman est bien plus riche qu’il n’en a l’air. Très Belle découverte

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Par les routes

Je ne suis pas déçue par ma première rencontre avec l'auteur. L'écriture est fluide, l'histoire originale. Elle a le mérite de nous faire découvrir la France, via ses axes routiers. Et de nous faire réfléchir sur les relations qui se nouent entre les automobilistes et les auto-stoppeurs qu'ils accueillent dans l'espace exigu de leur habitacle. En revanche, je ne me suis pas attachée aux personnages, trop égoïstes à mon goût, chacun à leur façon. Sans vouloir dévoiler un trop grand pan de l'histoire, je m'interroge : comment peut-on être à ce point épris de liberté, avoir tant besoin de tisser des liens éphémères, au point de dénouer ceux que l'on a pris le temps de construire sur la durée ? Ce choix a un prix, que l'un des personnages est prêt à payer. C'est sans doute ce qui rend ce roman doux-amer.
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L'Enfant dans le taxi

Une belle histoire sur le poids des secrets de famille, les liens de sang, le parcours des uns et des autres à la recherche de son propre salut. Le style de l’écriture est simple, à la hauteur de cette histoire qui nous ramène à nos propres réalités familiales.
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Par les routes

Avis : Génial
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Les orages

"Les orages" regroupe treize nouvelles touchantes de simplicité et de vérité, j'ai retrouvé avec plaisir la plume tout en finesse de l'auteur.

Ces fragments de vie qui touchent à l'intime se racontent à la première ou troisième personne, ils nous font deviner, chacun à sa manière, la fragilité humaine.

Chaque histoire est un instant qui compte dans une existence.

Une expérience tout en douceur.
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Par les routes

« Le monde se divise en deux catégories. Ceux qui partent. Et ceux qui restent. »



Dès les premières pages, j'ai su que Par les routes de Sylvain Prudhomme serait un VRAI coup de cœur ! Certaines lectures se révèlent être une véritable rencontre avec l'auteur et nous-mêmes, et résonnent en nous plus que d'autres. Et pour moi, ce livre fait partie de ces lectures magnétiques. Sylvain Prudhomme puise dans la vie réelle la matière première de ses écrits, car comme il le dit lui-même : L'imaginaire est si fade face à la vie réelle ! À partir des petites situations qui émaillent son quotidien, de ses relations avec ses proches, il tisse peu à peu un récit autour de sujets qui l'intriguent et l'amènent à réfléchir. Ses histoires sonnent justes et sincères parce que, finalement, elles nous renvoient à lui, à nous.



Sylvain Prudhomme nous livre là un roman empreint de bienveillance, récompensé à juste titre des prix Landerneau-Roman et Femina en 2019. Découvrons ensemble les grandes lignes de Par les Routes.



« J’avais quitté Paris pour entamer une nouvelle vie. De toutes mes forces, je souhaitais changer d’air. […] J’allais avoir quarante ans. » (P. 9-10)

Sacha, le narrateur, est écrivain et en pleine quête de « renaissance ». Il quitte Paris pour une petite ville où il compte y mener une vie calme, plus vraie et qui y verrait la naissance fulgurante et facile d’un livre. A peine arrivé, il y retrouve l’autostoppeur (il ne sera jamais nommé), ancien colocataire, qu’il n’avait pas revu depuis plus de quinze ans.



« Je le dis haut et fort: l’autostoppeur ne fuyait rien. Lorsqu’il était là, il était là tout entier. De bonne humeur. Enjoué. Il savait sa chance. […] Il n’était pas de ces hommes qui étouffent, noyés, pressés d’oser enfin une embardée trop longtemps différée par manque de courage, prétendue fidélité – en fait simple défaut d’audace. Quoi de plus tristement banal qu’un homme qui ronge ses fers. » (P.109)

Bien qu’heureux en couple avec Marie et père du petit Augustin, l’autostoppeur n’a jamais renoncé à l’autostop. Il part souvent trois ou quatre jours sans destination ni but précis, par simple plaisir. Cependant, bien plus qu’un simple passe-temps, c’est une nécessité à son équilibre, un besoin de partir qui le poussent sur les autoroutes et les aires d’autoroutes. « Si je reste trop longtemps sans partir j’étouffe. » (P. 75). Partir lui permet d’être pleinement présent pour ses proches quand il est à leurs côtés, d’être épanoui et heureux tout simplement.



La rencontre entre Sacha et l’autostoppeur déclenchera un basculement dans la vie des deux hommes. D'une simple envie de faire des rencontres spontanées, de découvrir et de partager un moment avec des personnes capables de cette extraordinaire hospitalité qu'est l'accueil d’un parfait inconnu dans sa voiture, l'auto-stop devient peu à peu vital, puis compulsif. L'auto-stoppeur prend la route de plus en plus souvent, de plus en plus longtemps, tandis que Sacha se rapproche de Marie et Augustin. Car c'est l'histoire de ceux qui partent, mais aussi de ceux qui restent. Qu'en sera-t-il de sa relation avec Marie et Augustin, qui le voient s'éloigner de plus en plus et ne peuvent rien faire pour le retenir ?



Sylvain Prudhomme a une écriture simple, fluide et pleine de douceur. Il nous embarque dans cette histoire d’amitié et d’amour tout en nous faisant sillonner au travers des villages français, seulement énumérés en listes thématiques, par humeur du jour ou encore par ordre alphabétique. C’est un récit généreux et lumineux qu’il partage avec nous.



A l'heure où la plupart des rencontres sont virtuelles et où la technologie s'est emparée de nos vies, rendant les échanges et les rencontres spontanées plus difficiles, ce livre est une véritable ode au voyage et à la découverte de l’autre et de soi. Pour ne rien gâcher, la fin est tout simplement sublime et c'est le sourire aux lèvres que l'on referme ce livre. Une véritable bouffée d'oxygène, et qu'il est bon de pouvoir faire une pause dans le monde de plus en plus anxiogène dans lequel nous vivons.

Ce livre ne vous laissera pas indifférent. Que vous soyez pris d’une envie irrépressible de prendre le large en voiture, de « manger de l’autoroute » pour vous vider la tête vous laisser porter par le temps. Ou bien que vous ayez cette curiosité nouvelle de découvrir les petits patelins français aux noms plus atypiques les uns que les autres listés au fil des pages.



Que vous ayez une envie irrépressible de prendre la route en voiture, de "manger de l'autoroute" pour vous changer les idées et laisser le temps faire son œuvre, ou que vous soyez simplement curieux de découvrir les petits villages français, aux noms tous plus insolites les uns que les autres, ce livre ne vous laissera pas indifférent. Par les routes vous donnera certainement envie d'aller à la rencontre des gens, de lâcher prise et de vous laisser porter par une multitude d'existences possibles !



Un livre à lire et à relire.




Lien : https://lavaliseauxlivres.wi..
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Légende

Dans ce roman, les deux protagonistes principaux, Nel et Matt, nous emmènent dans un voyage émotionnel à travers des paysages magnifiques, en explorant les aspects intimes de la vie humaine.



Nel, le fils et petit-fils de bergers, a choisi la photographie comme sa forme d'expression artistique. Il capture la beauté et la rudesse de la Crau à travers l'objectif de son appareil photo, créant des œuvres d'art qui transcendent la simplicité de la région. D'un autre côté, Matt, un constructeur de toilettes sèches publiques et réalisateur amateur, apporte une touche d'humanité et d'humour au récit. Le contraste entre leurs métiers respectifs souligne leur amitié sincère et profonde.



Ce qui rend "Légende" particulièrement captivant, c'est le moment où l'histoire plonge dans le passé des deux cousins de Nel, des frères qui ont marqué la région dans les années 1980. Le roman nous emmène dans un voyage fascinant à travers le temps pour découvrir leur histoire tumultueuse. Les frères maudits ont traversé la Crau comme des comètes, brûlant violemment et s'éteignant de la même manière. L'exploration de leur vie offre un contraste saisissant avec la tranquillité apparente du désert de pierres.



Le récit se déroule avec la prose poétique de Sylvain Prudhomme qui devient vraiment l’un de mes auteurs préférés !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Par les routes

Au (tout) début j’ai plutôt apprécié le ton paisible, le rythme lent de la narration. Mais j’ai vite eu l’impression de quelque chose d’artificiel, de clichés un peu marketing (le fantasme de changer de vie à quarante ans avec deux sacs pour tout bagage…), d’un récit aux ingrédients un peu mièvres.



Aucun des personnages n’est attachant, ils sont fades et semblent n’être que les figurants d’une pièce qui ne se jouera jamais.



L’auto-stoppeur, qui reste sans visage, raconte des tranches de vies banales, des lieux ordinaires, et cela sonne creux. L’attente d’une émotion se prolonge et s’éternise.



Cela ressemble à du faux Wim Wenders (j’ai pensé à l’émouvante déambulation de l’ange Damiel dans le métro berlinois des Ailes du Désir), sans profondeur, sans intériorité, sans liant.



Quant au style, il ne m’a pas dérangée au départ – il pourrait même apporter une certaine douceur, comme un flottement. Mais il a vite fini par m’agacer. Là aussi, on dirait du pseudo-Modiano, mais il s’agit d’un cheminement sans aucune émotion ni poésie.



Alors finalement ça ne m’a pas intéressée pas de savoir comment cela se termine.

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Les Grands

Couto guitariste du célèbre groupe Mamma Djombo créé en Guinée-Bissau dans les années 70 va remonter sur scène. Nous sommes en 2012 à la veille d’un nouveau coup d’Etat. Cette fameuse soirée va se transformer en hommage à Dulce, chanteuse mythique du groupe qui vient de mourir. Mêlant habilement fiction et réalité, l’auteur nous fait revivre au travers de Couto, les années de guerre jusqu’à l’indépendance, le formidable espoir d’une jeunesse en une vie meilleure, puis les désillusions, les coups d’Etat successifs, la corruption qui gangrène le pays. Les chansons du groupe Mamma Djombo illustrent les soubresauts de cette société et traduisent les souffrances de son peuple. J’ai découvert l’histoire de ce pays au travers de Couto, un anti-héros très attachant nostalgique de Dulce son ancien amour et de la grande époque du groupe qui a accompagné l’élan de toute une jeunesse.
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L'Enfant dans le taxi

« L’Enfant dans le taxi » [...] est le journal sensible, plein de grâce, d’un écrivain obsédé par un secret de famille.
Lien : https://www.lepoint.fr/livre..
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L'Enfant dans le taxi

Dans un roman proche de l’autofiction, Sylvain Prudhomme aborde avec sensibilité la puissance d’un secret familial.
Lien : https://www.la-croix.com/cul..
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L'Enfant dans le taxi

Prudhomme signe un roman tout en verticalité, jusqu’au vertige, pour transformer une initiale en personne.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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L'Enfant dans le taxi

Sylvain Prudhomme signe un roman tout en verticalité, jusqu’au vertige, pour transformer une initiale en personne. Contrecarrant la fiction sur laquelle reposait le roman inachevé de cette famille, il y répond par une autre mythologie.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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L'Enfant dans le taxi

Un roman sur la puissance des liens du sang et des liens conjugaux par l’un des meilleurs écrivains de sa génération.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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L'Enfant dans le taxi

Un livre tendre et grave à la fois, par l'auteur des "Grands" et de "Par les routes".
Lien : https://www.lalibre.be/cultu..
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L'Enfant dans le taxi

Force donc et douceur aussi, mêlées, l’œuvre de Sylvain Prudhomme.
Lien : https://www.sudouest.fr/cult..
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