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Citations de T. C. Boyle (160)


(...) mais ce qui le faisait vraiment râler, c'était la façon dont tout le monde semblait accepter la chose comme s'il s'agissait d'un caprice de la météo. Posséder une voiture, c'était inévitablement finir par se la faire piquer. C'était aussi bête que ça. Comme les impôts que c'était, comme les inondations et les coulées de boue en hiver.
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Le costume tout droit sorti du pressing, le pas rapide et le petit panier serré contre la poitrine, on regardait le pauvre et la femme du pauvre comme on regarde des malades ou des assassins qui ourdissent un meurtre.
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Dans l'une de ses premières chroniques du Pèlerin, il avait fait observer à ses lecteurs que le bulldozer avait, en Californie, la même fonction que le chasse-neige sur la côte Est, même si c'était plus des cochonneries que de la neige dont ils débarrassaient les rues.
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(...) un de ces pick-up qui, évoluant à quelques deux mètres du sol, sont invariablement pilotés par des troglodytes passionnés de queues de poisson (...)
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À ce moment précis, Jack Junior sortit de derrière le rayon de bouteilles de jus de canneberges, grand-voile de son t-shirt dehors, son pantalon assez large pour mettre en faillite l'usine qui l'avait confectionné. Deux litres de Pepsi avaient germé à ses phalanges et il serrait un sac de nachos grand comme un oreiller sous son bras. Eh, bien sûr, le sac était déjà ouvert. Delaney eut tôt fait de remarquer la poussière de glutamate monosodique, de colorants et de cristaux de sel qui lui collait au coin des lèvres.
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La nuque du gamin était pâle et grêle, grande cosse de fleur exotique secouée par les vents de la vidéo, un sursaut ici, là un haussement d'épaules, la tête qui, concentration inattaquable et inviolée, soudain se penche en avant.
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T. C. Boyle
La substance était le seul antidote connu contre le poison du monde, de la conscience, du non-Dieu, du non-savoir, de la pitoyables maîtrise de l'humanité sur les fils de la nature et les confins noirs et morts de l'espace qui, gueule insatiable, engloutissaient tout.
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T. C. Boyle
Cette femme pathétiquement ordinaire, hâve eet rougeaude, n'aurait pas reconnu la transcendance si, battant ses ailes d'ange, elle avait foncé sur elle pour l'emporter au-delà de la crête scintillante de l'univers.
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Il comprit qu'il avait découvert une vérité universelle, LA verité universelle, car si son esprit était tout et sa pensée impossible à contenir, si Dieu était unee construction, alors baiser - le sexe, la reproduction, la réédition générationnelle du corps qui permettait à l'esprit d'exister- était le fondement de notre vie>.
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La lettre la blessa à le manière d'une lance à pointe d'os dont l'eût transpercé un sauvage , un Gourbi,quelqu'un qui fût venu des couches inaccessibles , effrayantes et fétides , des profondeurs mêmes du Continent noir.
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L’œil paillard,elle soulève ses jupes.Mollets de coq et touffe jaunie. On dirait le dénouement d'un roman gothique.
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« Voilà ce qui arrive quand vous autres libéraux de gauche au cœur qui trémule, vous voulez inviter le monde entier à se rassasier à notre auge sans même vous poser la question de savoir qui paiera la note ! Comme si le contribuable américain, c'était Jésus Christ avec ses pains et ses poissons!Tu ne vois donc pas comment ils se mettent en rang d'oignons sur le trottoir et se piétinent la gueule dès qu'une voiture se pointe au virage, prêts à s'égorger pour gagner trois dollars de l'heure... As-tu jamais songé à ce qui arrive quand ils n'ont même pas la chance de pouvoir répandre du fumier ou d'enlever les bardeaux d'un toit pendant une demi-journée ? Où crois-tu qu'ils dorment ? Qu'est-ce qu'ils mangent à ton avis ? Qu'est-ce que tu ferais si tu étais à leur place ? »
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ç'avait été la nuit la plus humiliante de son existence. Avec des centaines d'autres on l'avait poussée comme bétail vers une file de jeeps de la Patrouille des Frontières, et là elle était restée, nue et en sang, et tout le monde l'avait regardée jusqu'à ce qu'enfin quelqu'un lui donne une couverture pour se couvrir. Vingts minutes plus tard, elle se retrouvait de l'autre côté de la frontière.

Amères réflexions. Elle continua de descendre la route et se dit q'elle allait bientôt prendre une des ruelles montueuses sur sa droite, comme elle l'avait fait la veille. Il y avait des jardins avec des arbres fruitiers, des tomates, des poivrons et des courges. Elle n'avait nullement l'intention de voler. Elle savait que c'était mal. Et elle n'avait jamais rien volé de sa vie.

Jusqu'à ce moment-là.
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ç'avait été la nuit la plus humiliante de son existence. Avec des centaines d'autres on l'avait poussée comme bétail vers une file de jeeps de la Patrouille des Frontières, et là elle était restée, nue et en sang, et tout le monde l'avait regardée jusqu'à ce qu'enfin quelqu'un lui donne une couverture pour se couvrir. Vingts minutes plus tard, elle se retrouvait de l'autre côté de la frontière.

Amères réflexions. Elle continua de descendre la route et se dit q'elle allait bientôt prendre une des ruelles montueuses sur sa droite, comme elle l'avait fait la veille. Il y avait des jardins avec des arbres fruitiers, des tomates, des poivrons et des courges. Elle n'avait nullement l'intention de voler. Elle savait que c'était mal. Et elle n'avait jamais rien volé de sa vie.

Jusqu'à ce moment-là.
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ç'avait été la nuit la plus humiliante de son existence. Avec des centaines d'autres on l'avait poussée comme bétail vers une file de jeeps de la Patrouille des Frontières, et là elle était restée, nue et en sang, et tout le monde l'avait regardée jusqu'à ce qu'enfin quelqu'un lui donne une couverture pour se couvrir. Vingts minutes plus tard, elle se retrouvait de l'autre côté de la frontière.

Amères réflexions. Elle continua de descendre la route et se dit q'elle allait bientôt prendre une des ruelles montueuses sur sa droite, comme elle l'avait fait la veille. Il y avait des jardins avec des arbres fruitiers, des tomates, des poivrons et des courges. Elle n'avait nullement l'intention de voler. Elle savait que c'était mal. Et elle n'avait jamais rien volé de sa vie.

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ç'avait été la nuit la plus humiliante de son existence. Avec des centaines d'autres on l'avait poussée comme bétail vers une file de jeeps de la Patrouille des Frontières, et là elle était restée, nue et en sang, et tout le monde l'avait regardée jusqu'à ce qu'enfin quelqu'un lui donne une couverture pour se couvrir. Vingts minutes plus tard, elle se retrouvait de l'autre côté de la frontière.

Amères réflexions. Elle continua de descendre la route et se dit q'elle allait bientôt prendre une des ruelles montueuses sur sa droite, comme elle l'avait fait la veille. Il y avait des jardins avec des arbres fruitiers, des tomates, des poivrons et des courges. Elle n'avait nullement l'intention de voler. Elle savait que c'était mal. Et elle n'avait jamais rien volé de sa vie.

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ç'avait été la nuit la plus humiliante de son existence. Avec des centaines d'autres on l'avait poussée comme bétail vers une file de jeeps de la Patrouille des Frontières, et là elle était restée, nue et en sang, et tout le monde l'avait regardée jusqu'à ce qu'enfin quelqu'un lui donne une couverture pour se couvrir. Vingts minutes plus tard, elle se retrouvait de l'autre côté de la frontière.

Amères réflexions. Elle continua de descendre la route et se dit q'elle allait bientôt prendre une des ruelles montueuses sur sa droite, comme elle l'avait fait la veille. Il y avait des jardins avec des arbres fruitiers, des tomates, des poivrons et des courges. Elle n'avait nullement l'intention de voler. Elle savait que c'était mal. Et elle n'avait jamais rien volé de sa vie.

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ç'avait été la nuit la plus humiliante de son existence. Avec des centaines d'autres on l'avait poussée comme bétail vers une file de jeeps de la Patrouille des Frontières, et là elle était restée, nue et en sang, et tout le monde l'avait regardée jusqu'à ce qu'enfin quelqu'un lui donne une couverture pour se couvrir. Vingts minutes plus tard, elle se retrouvait de l'autre côté de la frontière.

Amères réflexions. Elle continua de descendre la route et se dit q'elle allait bientôt prendre une des ruelles montueuses sur sa droite, comme elle l'avait fait la veille. Il y avait des jardins avec des arbres fruitiers, des tomates, des poivrons et des courges. Elle n'avait nullement l'intention de voler. Elle savait que c'était mal. Et elle n'avait jamais rien volé de sa vie.

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Plus tard, « accident dans un monde d’accidents », voire « collision de deux forces contraires », il tenta de tout réduire à des termes abstraits, mais le pare-chocs de sa voiture et la silhouette frêle du petit homme au teint basané qui, l’œil fou, s’enfuyait au loin… Il n’y parvint pas vraiment. L’affaire n’avait rien de la donnée statistique factorisée dans une table de primes de risques d’assurances rangée quelque part dans un tiroir, l’affaire ne ressortissait pas davantage au hasard ou à l’impersonnel. C’était à lui, humaniste libéral, à lui, conducteur irréprochable et propriétaire d’une voiture japonaise récemment lustrée et dotée de plaques d’immatriculation personnalisées, à lui, Delaney Mossbacher, Domaines de l’Arroyo Blanco, 32 Pinon Drive, que c’était arrivé, et ça le secouait jusqu’aux tréfonds. Où qu’il se tournât, il revoyait les yeux piqués de rouge de sa victime, le rictus de sa bouche, ses dents pourries, la tache grise qui incongrûment marquait le noir pesant de sa moustache… omniprésents, les traits de l’homme empoisonnaient ses rêves, dans ses heures de veille comme une fenêtre l’ouvraient à d’autres réalités. À la poste, c’était le carnet de timbres qui lui renvoyait l’image de celui qu’il avait renversé, à l’école élémentaire de Jordan, c’était dans le verre sans défauts des doubles portes qui doucement se refermaient que la vision se réfléchissait, chez Emilio, c’était, dès le début de la soirée, de son omelette aux fines herbes[1] qu’elle montait et le fixait du regard.
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La voix du révérend MacNibbit semble ne provenir d'aucun corps tant sa présence profonde, sûre et melliflue habille les hauts fenestrages de sa puissance prophétique, qu'assaisonne une pointe d'avertissement adoucie par le baume du réconfort.
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