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Citations de Taï-Marc Le Thanh (131)


Cyrano avait un gros nez.
Quand il fumait, le poil de ses narines était toujours roussi, et quand la pluie tombait, sa moustache n'était jamais mouillée.
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Mon épuisement n’est pas seulement physique (des mil­liers de contractions par jour, pas étonnant que je souffre de courbatures le soir venu), il est également psycholo­gique. La tourette est en soi un fardeau. Une sorte d’in­vité surprise qu’il va falloir nourrir avec tous les autres convives. Le genre d’invité plutôt bruyant et qui n’a qu’une approche très rudimentaire des bonnes manières.
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Il y a quelque chose de réjouissant dans les libations de mon père et de son frère. Ils n'ont ni l'alcool triste, ni l'alcool agressif, ni même l'alcool crétin. Ils ont ce que je pourrais qualifier d'alcool fraternel (je reconnais toutefois que mes connaissances en la matière sont réduites en raison de mon jeune âge).
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La vengeance te place au-dessus de tout, poursuivit il. Au-dessus du jugement divin, et au-dessus des lois humaines. La vengeance te transforme en un être hors du commun. La vengeance t'octroie le droit d'être le dernier à parler.
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La guerre c'est terrible.
La guerre c'est la mort, la guerre c'est la haine,
la guerre c'est la peur, la guerre c'est les larmes,
la guerre c'est la bruit.

D'ailleurs la guerre fait tellement de bruit
que ceux qui la font deviennent complètement sourds.
Ils n'entendent même plus les enfants qui pleurent.
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Elvis eut alors envie d'écrire une chanson d'amour, la plus belle de toutes les chansons d'amour.
Mais Elvis ne connaissait rien à l'amour.
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Puis j'ouvre le paquet de céréales et le place face à Double-peine - les paquets de céréales constituent une étape essentielle de l'apprentissage dans la lecture.
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L'humanité, c'était une affaire qui roulait. Même s'il paraissait évident que son avenir avait depuis longtemps complètement échappé aux hommes.
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- Mais ne vous faites pas de mouron, je m'en occupe. J'ai un plan.
- Quel genre de plan?
- Le genre de plan... stupide.
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Le singe se tenait devant moi, immobile, et j'avais la curieuse impression d'être confronté aux origines de l'humanité. Un peu comme si le commencement rencontrait la fin et qu'il lui demandait des explications sur ce qui avait bien pu se passer entre temps.
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- Whaaa, ça pue ! s'est écriée Double-Peine.
- C'est le cheval qui a pété, lui ai-je dit.
Elle a ri alors que les larmes commençaient à couler sur ses joues. Elle n'avait pas usurpé son surnom.
- Les chevaux pètent toujours avant de mourir, ai-je expliqué. C'est un peu leur façon bien à eux de manifester leur mécontentement face à la mort. Aucun cheval n'a envie de mourir. Je crois qu'ils font partie des animaux qui aiment le plus la vie. Alors quand ils sentent que leur dernière heure arrive, ils lâchent les gaz ...
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Il était très intéressent mais quelques chapitres un peu trop longs quand on voit la couverture du livre on se pose des question. la série a l'air intéressant .

Julie.

Thomas.
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Tout dans la pièce lui inspirait méfiance : une guitare à deux cordes, une encyclopédie de verrues, une moulinette à poireaux, un pyjama en velours côtelé, une gigantesque peau de koala rayé et une collection impressionnante de brosses à dents.
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-Le monde est la scène chaotique d'un gigantesque théâtre, disait Lisbeth. Et l'acte trois vient tout juste de s'achever. Les éléments du décor ont été abandonnés, et seuls quelques acteurs sont restés pour les ultimes saluts au public.
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Parfois… commencé-je. […]parfois,j’aimerais que ma vie ressemble à une comédie musicale. […] Tu vois dans les comédies musicales tout se règle en un coup de chansons. Les sentiments s’exacerbent mais les protagonistes sont tellement concentrés sur la musique qu’ils en oublient leurs tracas. C’est comme s' ils se détachaient de la réalité pour s’élever au-dessus du monde. […] Et puis, et c’est peut-être le plus important : lorsqu’il chante, on les écoute.
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Je pense à mon copain. Qui doit être dans la même position que moi, assis sur son lit, à ressasser les mêmes idées noires. Sur la vie, sur l'immuable cruauté de l'existence.
Il y a comme un cri étouffé à l'intérieur de moi.
Ca ne peut pas se passer comme ça.
Il doit bien y avoir un plan de sortie.
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Dans l'Ouest sauvage, les obstacles humains ne disparaissaient réellement que lorsqu'ils reposent six pieds sous terre.
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Ces vastes paysages n'étaient en fin de compte que de grands garde-manger, dont la principale ressource étaient les bisons.
- En as-tu tué beaucoup ? demanda le Grand Esprit.
La voix de William Cody n'était plus qu'un souffle.
- Oui, répondit-il.
[...]
Et depuis ce jour, on me donna un nouveau nom : Buffalo Bill.
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Je me souviens des moments où je m’abandonnais au désespoir, où j’avais l’impression d’être une frêle embarcation prise dans la tempête. Et qu’il me fallait lutter de toutes mes forces pour ne pas sombrer. Mais tu dois connaître cette sensation, n’est-ce pas ?
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— Qu’est-ce que tu fais ? me crie Wolf.
Je tombe à genoux, incapable d’aller plus loin. Wolf s’accroupit à mon niveau.
— Il faut y aller, me presse-t-il d’une voix douce. Tu t’en es très bien sorti jusqu’à présent. Mais ce n’est pas le moment de faiblir. On est bientôt tirés d’affaire. Je t’en supplie, relève-toi.
Les sanglots se mêlent aux mots, m’empêchant de répondre.
— Je comprends, chuchote mon nouvel ami. Laisse-moi juste te faire une promesse.
Il me fixe de ses yeux clairs. L’intensité de son regard provoque en moi un vertige terrible. Il approche son visage du mien :
— Lorsque nous serons en sécurité, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que tu deviennes plus fort. Bien plus fort.
Il m’adresse un sourire d’une bienveillance telle que je me sens traversé par un courant de réconfort.
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