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Critiques de Thibault Vermot (205)
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La course dans les nuages

Ce n’est pas un tour du monde complet, mais il n’y a pas 80 jours pour venir en aide aux habitants de Puerto Montt, ville chilienne dévastée par un tremblement de terre en cette année 1938. Deux aviateurs chevronnés relèvent le défi : le britannique Sir Orville Blake est l’illustre détenteur d’une splendide moustache et de plusieurs records ; or, la française Salomé Declercq trouve que ces derniers sont faits pour être battus. Ce sera donc une course !



Toujours ravie de partir en vadrouille, j’ai préparé le nécessaire – altimètre, boussoles et trousse de secours – et embarqué avec Salomé et Edgar, jeune journaliste dépêché pour couvrir le vol. On aurait tort de croire que le monde est plus paisible au-dessus des nuages : péripéties, rebondissements, cascades et coups bas se succèdent à un rythme effréné. De quoi ravir les amateur.ice.s de vol (on apprend une foule de choses sur le pilotage d’un avion), mais aussi celles et ceux qui aiment les défis et les expéditions un peu risquées. Qui arrivera à Puerto Montt ? Pour y trouver quoi ? C’est réjouissant, un peu à la manière des aventures de Tintin ou de L’île au trésor mais qui auraient été boostés aux valeurs féministes.



Thibault Vermot voltige avec agilité d’un genre à l’autre : nous avions adoré frissonner en lisant Colorado Train, j’ai trouvé qu’il s’en sortait très bien aussi dans le registre du roman d’aventures. Outre le plaisir des rebondissements, il y a de quoi être intrigué par les personnages. Que dissimule le bagout éclatant des deux concurrents ? Le contexte des années 1930 donne une épaisseur supplémentaire à l’histoire. Et puis il y a Edgar, joli personnage, un peu déconcerté et inexpérimenté, mais plein de ressources, qui expérimente tout ce qu’un voyage peut enseigner sur le monde et soi-même. Salomé m’a semblé plus difficile à déchiffrer, derrière son impressionnante autorité.



Ces pages se dévorent (trop ?) rapidement, donc, on aurait presque envie de prolonger un peu l’aventure !



À lire, carte à l’appui et l’imagination en éveil : G.W. Curtis disait qu’elle vaut bien des voyages.
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Yokaï

PLOUF !

Un grand plouf dans la poésie de l'enfance.

Plouf pour s'immerger dans le Japon féodal aux côtés de Kyoko-chan, petite chipie pleine de fougue, d'astuces et d'imagination, jeune ninja d'inspiration.

Plouf pour se baigner dans une nature réenchantée, dans un univers onirique plein de Yôkais.

Plouf et sans crainte de se noyer, remonter à contre-courant, jusqu'à découvrir que tout enfant est plus poète que le plus grand des poètes.





Un livre pour vous éclabousser de rires et de tendresse.

N'hésitez pas à plonger dans ces aventures tumultueuses, dans ce voyage dans le temps, dans ce voyage intérieur, les yeux écarquillés sur tout ce que vous aviez oublié.

"Deux rônins vont

Sur la montagne ;

Sur leur dos gigote un sac." p.16 ...





Merci Babelio pour cette masse critique. Et merci Pépix pour cette pépite de Thibault Vermot.
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Colorado train (BD)

Club N°49 : BD sélectionnée ❤️

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A mi-chemin entre "Ça" et "Stand by me" de Stephen King.



Terrifiant mais j'adore...



En plus, superbe bande son (rock ou metal) avec QR code.



Une chanson par chapitre, si elle est trop longue, je ferme les yeux et j'attends le chapitre suivant... que du bonheur en plus !!!



Aaricia

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Rhoooo mais comment peut-on passer de la révolution industrielle française (Fourmies la Rouge), à une fable sociale américaine et arriver à du Stephen King sans le copier ?



Avec un noir et blanc fort, son encrage est incroyable !!



Bref, c'est un auteur à découvrir sans tarder !



Barbara

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Belle BD pour les amateurs de Stephen King et d'horreur.



La bande d'ado fera forcément penser au premier tome de Ça ou à Stranger thing.



Le dessin accentue la noirceur du récit.



La bande son proposée avec le récit (un QR code à la fin et un titre annoncé au début du chapitre) est très bonne.



je rejoins cependant les autres commentaires le chapitrage trop court empêche d'en profiter pleinement.



Samuel

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Un visuel noir et blanc aguichant pour un contenu qui rappelle Stephen King qui fait d'ailleurs parti des remerciements.



Une bande d'ados dans une région pauvre et oubliée du rêve Américain, une disparition d'enfant puis d'un autre, frère d'un des membres de cette bande, qui part alors à sa recherche.



C'est très classique dans les thèmes, mais le visuel et l'accélération dans l'histoire en fin d'ouvrage rendent l'ensemble plutôt captivant.



L'idée d'une bande-son pour accompagner chaque chapitre est plutôt sympathique, avec du rock Américain des 90s/00s pour coller à l'ambiance, mais le chapitrage beaucoup trop court rendra ça au final un peu anecdotique.



Recommandable.



Greg

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Les amateurs de "Strangers Things" apprécieront.



Très bon et très noir.



Une fin d'anthologie !



Janfi

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Pas le genre de cadre qui me plaît à la base (États-Unis, après la guerre du Vietnam, ambiance très sombre à base d'alcool, de violence et de drogues).



Les dessins m'ont convaincue d'y jeter un oeil quand même.



Je les trouve riches, travaillés, et bien en accord avec l'atmosphère inquiétante du récit.



Le suspens a bien fonctionné pour moi.



Les récits des enfants qui ajoutent une pointe de fantastique également.



Ça reste le genre de livre qui ne me plaît pas vraiment, mais objectivement, je pense qu'il peut convaincre, plaire, et faire son chemin chez ceux qui aiment les genres plus proches du thriller.



Perceval

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Lien : https://mediatheque.lannion...
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La route froide

Avant toute chose, je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Sarbacane pour cet envoi.

Le livre est un très bel objet, la couverture est magnifique, le papier est épais et les illustrations apportent un petit plus à l’histoire.

Un adolescent de 13 ans profite de l’absence de ses parents pour la journée pour aller faire une longue balade (30 km) dans la forêt.

Sachant que l’histoire se déroule dans le Yukon et que l’ado en question n’est pas originaire du coin, on sent bien que la sortie en forêt ne va pas se dérouler comme prévue.

En effet, Jonah et sa famille vivaient en Californie jusqu’à ce que ses parents décident de quitter leur travail stressant et le mode de vie basé sur la consommation à outrance et choisissent de venir vivre dans une simple cabane en bois au Canada.

Jonah va donc s’équiper de vêtements chauds et d’un sac à dos pour aller faire du repérage, il voudrait aller voir une zone où poussent des cèdres rouges, car il aimerait agrandir la cabane pour avoir une chambre à lui.

Le suspense est grandissant, on ressent vraiment le froid, la difficulté de marcher dans la neige, le vent, le temps qui change subitement, les bruits bizarres, la nuit qui tombe doucement et la peur qui s’insinue jusqu’à devenir terreur.

L’intrigue m’a tenue en haleine jusqu’à la fin qui est assez brutale et qui n’apporte pas vraiment de réponse à ce qui s’est passé au cours de l’histoire. Y aura t’il une suite ou est-ce un effet de style ?

Je ne sais pas mais cette fin étrange, presque bâclée, a un peu gâché ma lecture qui était pourtant bien agréable.
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La course dans les nuages

Non loin de Paris. 1918.



Elles sont six petites filles, Mona, Alice, Marie, Alberte, Nour et Salomé, qui dorment toutes ensemble dans une grande pièce circulaire du Manoir des Fausses-Reposes. C’est, Lisavéta, leur blonde intendante russe qui s’en occupe avec beaucoup de tendresse.



Et leurs parents ?

Ils ont fait le grand voyage au pays des anges, boulevard des Allongés.



Salomé, qui ne retrouve plus ses « sœurs » et se retrouve seule dans un hangar y découvre un avion. Un pilote en descend et propose à la petite fille d’aller faire un voyage dans les nuages…



Londres. 30 septembre 1938.



Salomé Declercq est âgée de 26 ans. Elle n’est pas venue à Londres pour faire du tourisme. Elle a rendez-vous avec un homme dans un club privé tout ce qu’il y a de plus British, autrement dit, interdit aux femmes. Pourtant, elle est attendue par Sir Blake. Un défi majeur l’attend…



Critique :



Que se passe-t-il en 1938 dans le sud du Chili ? Un tremblement de terre a ravagé la moitié de la ville de Puerto Montt. Les infrastructures sont annihilées : routes détruites, lignes téléphoniques hors-service, port inaccessible car une barrière de récifs est apparue suite au désastre naturel. Impossible d’acheminer des secours… Cent mille personnes risquent de périr si on ne leur apporte pas d’aide. Impossible… Sauf si l’on emprunte la voie des airs ! Deux pilotes vont s’affronter dans une course de vitesse pour larguer vivres et médicaments. L’un, Anglais, Sir Orville Blake, a été pilote durant la Première Guerre mondiale et en a gardé une vilaine cicatrice au visage, l’autre est une jeune femme française, Salomé Declercq, qui connaît bien l’Amérique du Sud car elle y a volé pour le compte de l’Aéropostale. Ils ne font vraiment pas ça gratuitement. En effet, le journal News of the World offre une belle récompense au premier qui arrivera à joindre Puerto Montt et y larguera de précieux vaccins pour lutter contre l’épidémie qui se répand dans la ville suite à sa destruction. Le volcan local s’est réveillé et crache de la lave et des fumées…

Puisque course il y a, des règles sont fixées entre les deux rivaux. Chacun pourra se faire accompagner d’une personne. Blake choisit sa très jeune secrétaire, déguisée en jeune homme, et Salomé, sans en référer à la personne concernée, décrète qu’Edgar Loiseau, le journaliste de 18 ans de Paris-Soir l’accompagnera.

Qui de Blake ou de Salomé va l’emporter ?



Bien qu’écrit par un homme, Thibault Vermot, le livre met à l’honneur une jeune femme avec un caractère indomptable que rien ne semble vouloir décourager. Et là, vous vous dites : « N’importe quoi ! Une femme pilote qui a travaillé pour l’Aéropostale au sortir de la Grande Guerre et qui aurait traversé la Cordillère des Andes ! Faut arrêter de sniffer la naphtaline ! »

Même si ce n’est pas d’elle qu’il est question dans « La course dans les nuages », permettez-moi d’évoquer ici Adrienne Bolland ! Ce nom ne vous dit rien ? Normal ! Après tout qu’a-t-elle fait pour que l’histoire retienne son nom ? Eh, bien, en 1921, oui, Mesdames et Messieurs, en 1921, elle a été la première femme à traverser la Cordillère des Andes. Elle était âgée de 25 ans et volait dans un Caudron G3 ! Allez voir à quoi ressemble ce morceau de toile et de bois avec un moteur poussif et vous verrez si ça ce n’est pas un exploit majeur ! On dit qu’elle n’avait à son actif qu’une vingtaine d’heures de vol avant d’entreprendre cet exploit !

Si je me suis permis ce commentaire, c’est pour que les lecteurs comprennent que le récit de Thibault Vermot est loin d’être invraisemblable ! N’en déplaise aux machos qui traînent encore ici et là et qui prétendent que seuls les hommes sont capables de…



Les amateurs d’avions seront particulièrement gâtés par ce récit. Ils y découvriront des avions qui ont réellement existé et un projet de porte-avions très spécial, mais alors, vraiment très spécial ! Mais, attention ! Si vous n’y connaissez rien ou que l’aviation ne vous parle pas, lisez ce livre car il fourmille d’aventures et d’humour. Ah, encore une chose : méfiez-vous de la perfide Albion et de ses sujets moustachus…



Voilà une lecture qui devrait combler un très vaste public. On ne s’ennuie pas une seconde tant les péripéties s’enchaînent, tout en gardant un grand potentiel de véracité. Chapeau monsieur Thibault Vermot !



Merci aux éditions Sarbacane et à Babelio qui m’ont permis de découvrir ce roman très distrayant et instructif avec des personnages auxquels on s’attache… Et d’autres qu’on aurait envie d’attacher et de balancer au milieu de l’Atlantique sans bouée ou gilet de sauvetage, à moins qu’un volcan en pleine activité ne fasse encore mieux l’affaire !

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La course dans les nuages

Thibault Vermot nous embarque dans un voyage express en 1938. Alors qu’un tremblement de terre a dévasté Puerto Montt, ville chilienne, deux aviateurs relèvent le défi d’une mission sauvetage. Le Britannique Sir Orville Blake, illustre détenteur de nombreux records et la Française Salomé Declercq, pleine de fougue de la jeunesse et d’envie de rabattre le caquet de ces hommes qui la regardent de haut vont s’engager dans une course aux nombreux dangers.



Thibault Vermot nous propose avec La course dans les nuages un roman jeunesse plein d’enthousiasme avec un contexte historique et politique d’entre-deux-guerres passionnant. Cette course est également le prétexte pour tester de nouvelles innovations, ce qui ajoute une touche de danger supplémentaire plutôt inquiétante. Bien que le roman souffre un peu de son rythme : une course qui tarde un peu à démarrer et qui se finit plutôt rapidement, le tout reste plutôt bon. Les personnages principaux sont très attachants et le duo Salomé-Edgar fonctionne parfaitement. La course dans les nuages est un roman qui saura ravir les plus jeunes lecteurs. C’est un roman d’aventures vraiment crédible et attachant !
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La course dans les nuages

"La course dans les nuages", dernier livre de Thibault Vermot, est un roman d'aventures fort essouflant et mouvementé.



L'action se déroule en 1938, à la veille de la Seconde Guerre Mondiale. Il y a eu un tremblement de terre au sud du Chili, il est impossible d'organiser les sauvetages par voie de terre et de mer. Deux aviateurs, l'un anglais et l'autre française, se proposent de larguer nourriture et médicaments par les airs. S'en suit une compétition, de qui des deux arrivera le premier. Si les intentions de l'une sont louables, celles de l'autre ne sont en revanche pas très claires... Si les médias se contrefichaient jusqu'à maintenant des victimes du séisme, ils vont par contre s'emballer et s'emparer de ce fameux pari entre les deux pilotes, devenant une affaire internationale.



Et c'est ainsi que Salomé, pilote chevronnée, et Edgar, jeune journaliste, se préparent à atteindre le Chili en 48h à bord du Catalina. Évidemment, rien ne se passe comme prévu, le vol est semé d'embûches et arriver à destination dans les temps devient de plus en plus compliqué. On s'attache à nos deux protagonistes, si différents l'un de l'autre mais qui se complètent pourtant si bien. L'intrigue est menée tambour battant, il se passe toujours quelque chose, c'est plein d'action, d'aventure, de complots et de rebondissements (et de triches !).



Nous sommes dans la littérature pour adolescents, la lecture est donc fluide, très dynamique. J'y ai relevé quelques incohérences, mais ce roman d'aventures, sur fond historique, abordent divers sujets (espionnage industriel, aviation, féminisme, nazisme, tensions politiques) qui pimentent les (més)aventures de Salomé et d'Edgar tout au long de l'histoire. Ça ne manque pas d'humour non plus, ni de répondant.



On n'a aucunement le temps de s'ennuyer, les pages défilent très vite. Je viens de passer un très bon moment de lecture.



Reçu dans le cadre de la masse critique privilégiée, je remercie Babelio et les éditions Sarbacane pour cette trépidante découverte.
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Colorado train (BD)

Le dessin est en noir et blanc, travaillé au pinceau, brut et sombre, il renforce l’ambiance inquiétante de l’histoire. Ça se passe aux Etats-Unis, dans l’après-guerre, années 50 sans doute, mais ce n’est que suggéré. C’est une histoire d’enfance abandonnée, d’enfant livrés à eux même à cause de mauvais parents, alcooliques, drogués, violents et même pire, et aussi une histoire de serial killer. L’ambiance et le ton sont très soignés, lourds et pesants, les caractères des personnages sont aussi élaborés avec beaucoup de finesse. C’est une histoire prenante et bien construite, le drame est vécu à travers le regard des ados, et cet aspect est particulièrement bien réussi. Par contre, l’aspect sombre et glauque est vraiment trop forcé, c’est gore et violent, et dérangeant parce que cela reste en même temps très réaliste. Il n’avait pas besoin d’aller aussi loin dans l’horreur, dans la surenchère, pour en faire un roman graphique remarquable. Cette lecture m’a mis mal à l’aise, je sais qu’il y a des amateurs, mais c’est trop sordide pour moi.
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La course dans les nuages

1938. Un tremblement de terre a dévasté une petite ville du Chili, Puerto Montt. Les rescapés, bloqués, sont en danger de mort si on ne les secourt pas rapidement. Salomé Declercq, jeune et talentueuse aviatrice, relève le défi de rejoindre Puerto Montt en 48 heures pour secourir les malheureux. Face à elle, Sir Orville Blake, un Anglais, se lance également dans la course. Des règles sont établies entre les deux pilotes : pas plus de trois escales et un seul accompagnateur. Pour Salomé Declercq, il s'agira du tout jeune journaliste Edgar Loiseau, venu pour l'occasion couvrir l'événement. Entre expédition de sauvetage et exploit sportif, le vol risque d'être épique.



« La course dans les nuages » est un pur roman d'aventures. Rythme trépidant, action, danger, émotion, tout y est. Les rebondissements, nombreux, entraînent le lecteur toujours plus loin dans cette aventure rocambolesque. En situant son histoire en 1938, Thibault Vermot a, de plus, très bien retranscrit une ambiance d'époque, entre les descriptions liées à l'aéronautique et des lieux plus confidentiels mais typiques du monde de l'aviation d'alors : l'Aero-Club, l'aéroport du Bourget, Chalais-Meudon… Quelques références à des personnages ayant réellement existé apportent du crédit à cette intrigue qui est également historique. Quant aux personnages de fiction, bien campés, ils forment un ensemble dynamique, machiavélique et sympathique. Salomé, figure féministe avec des allures de bonhomme, est l'aventurière par excellence au côté du timoré Edgar qui va vivre une expérience sans pareille.

L'originalité de ce roman de littérature ado tient donc surtout dans la thématique, une course entre aviateurs, et comme dans toute course, il y a deux compétiteurs. le seul point négatif que je trouve alors à cette intrigue mouvementée est le fait que l'on ne suive pas du tout l'avancée de Blake et que tout soit centré sur Salomé et Edgar. Avoir les deux points de vue au fil de la course aurait été intéressant. Cette petite lacune est heureusement comblée par les autres thèmes abordés : féminisme, espionnage industriel, nazisme, journalisme... Et un ton et des expressions bien enlevés qui nous font souvent sourire.

En tout cas, l'ensemble est bien agréable et "La course dans les nuages" propose un bon divertissement qui pourra séduire les adeptes d'aventures et d'espionnage, ambiance années 1930.



Merci à Babelio pour l'envoi gracieux de ce roman à la jolie couverture.
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La route froide

Totalement éloigné de toute civilisation, Jonah vit dans le Yukon avec ses parents qui ont plaqué leur job en Californie pour une vie plus proche de la nature. Leur nouvelle petite routine va être chamboulée, le jour où les deux parents disparaissent et où n'y tenant plus, Jonah part, seul, à leur recherche.



La route froide est un très court roman proposant une expérience intéressante mais pas inoubliable. le suspense est présent tout le long du roman et on est pris dans cet environnement glaciale où la neige semble le seul horizon existant et où n'importe quoi peut surgir à tout moment tant la nature reste imprévisible. La route froide est un bon moment de lecture malgré que son peu de pages empêche plus d'approfondissement.



Je remercie Babelio et les éditons Sarbacane pour cette découverte certes glaciale mais intéressante.
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La course dans les nuages

1938, Puerto Montt au Chili vient d'être quasiment rasée de la carte et coupée du monde par une éruption volcanique. Tous les moyens d'accès à la ville sont coupés et peu de survivants ont réussi à s'échapper. 2 aviateurs, Salomé Declercq, une française, et Sir Blake, un anglais, décident donc de se lancer dans un défi visant à rallier la ville au plus vite pour porter assistance aux habitants.



Avec une intrigue pareille, La course dans les nuages s'inscrit dans la pure tradition du roman d'aventures, version début de l'aviation et poursuites dans le ciel. Le roman remplit bien son contrat pour cette partie. Les portraits de la jeune Salomé, orpheline passionnée par les avions devenue pilote hors pair, et celui de Sir Blake, ancien pilote de la Grande Guerre plutôt misogyne et méprisant, sont savoureux et promettent de belles rivalités et coups bas. Je me suis vite passionnée pour ce monde de l'aviation naissante, tendance Aéropostale et héros comme Mermoz ou St Ex, où des pilotes n'ayant peur de rien (il fallait bien ça pour monter dans les engins encore très rudimentaires de l'époque) sont prêts à tout pour faire voler plus vite et plus loin leurs drôles de machines. Toutes les scènes en vol sont passionnantes, l'auteur semble s'être bien documenté et nous fait vivre l'aventure avec ses personnages, on a froid, on tremble, on retient son souffle lors de pannes ou d'atterrissages de fortune, bref le roman remplit ses promesse d'aventure.



Malheureusement j'ai trouvé que ce livre souffrait d'un problème de rythme et partait un peu dans tous les sens, au détriment de l'intrigue et du plaisir du lecteur. Alors que les premiers chapitres posent les bases du défi et nous embarquent tout de suite dans l'histoire, l'auteur consacre ensuite un bon tiers du livre aux préparatifs qui m'ont semblé inutilement étirés, avec un schéma assez répétitif du journaliste naïf accompagnant Salomé, rudoyé par celle-ci et ne comprenant rien aux événements. Heureusement l'histoire décolle (ah ah) quand le vol commence mais là aussi, alors que l'auteur tenait tout ce qu'il fallait pour construire une histoire passionnante, il m'a semblé qu'il compliquait inutilement son intrigue, ajoutant des nazis par ici (certes on est en 1938 mais cela colle assez mal avec le reste de l'histoire), un complot politique par là, des trahisons à n'en plus finir au point que le tout finit par ne plus être très vraisemblable et qu'on s'y perd un peu. Les scènes les plus angoissantes du roman sont finalement celles où l'auteur glisse insensiblement vers le fantastique, quand Salomé s'endort en pilotant et croit voir des fantômes ou quand elle arrive dans la ville détruite hantée par les quelques survivants, et cette facette aurait pu être plus développée alors qu'elle n'est finalement qu'effleurée.



Même si de mon point de vue ce roman aura pu être plus réussi avec un meilleur dosage des rebondissements et des différents chapitres, cela reste une lecture très agréable. Le style est fluide, facile à lire et agréable, les descriptions comportent juste ce qu'il faut de détails pour vivre l'aventure sans être rébarbatives et les personnages sont très attachants. Le sujet assez original en littérature jeunesse m'a également passionnée. Un roman atypique et sympathique qui passionnera sans doute tous les fanas d'aviation ou les inventeurs fous (et les autres puisque le tout reste très accessible même aux néophytes). A découvrir !



Merci à Babelio et aux éditions Sarbacane pour cette Masse Critique privilégiée qui m'a permis de découvrir un univers assez loin de mes lectures habituelles.

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Colorado train

Misère mais pourquoi je me mets à lire des livres d'horreur moi !? Bon d'accord dans les trois que je viens de lire il y en a deux pour les ados. Je n'ai jamais lu King mais je me dis que cela peut ressembler à ce roman...

Une petite ville des Etats-Unis en 1949. Dans cet endroit Moe, l'horrible Moe qui persécute ses petits camarades a disparu. Fugue ou meurtre sordide ?

Sordide évidemment, et même plus puisque il y a La Chose qui traîne dans cet endroit, un marginal/vagabond totalement dérangé. On saura pourquoi au fil des pages.

Ce que j'ai aimé dans cette histoire c'est la bande de copains dont on suit l'histoire. Ils sont peut-être un peu trop mature et courageux pour 13 ans mais on s'attache à ces gamins ( dont une fille )

Après c'est tout de même totalement horrifique - donc pour grands ados- car les détails ne nous sont pas épargnés et la fin est très stressante. On ne peut lâcher le livre avant de savoir.

J'ai pensé à la chanson de Juliette "Petits métiers" pendant cette histoire et plus particulièrement à cette phrase... et l'équarisseur d'enfants.

Colorado train une course contre la montre.... avec sueurs froides.



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La course dans les nuages

Roman d'aventure qui s'appuie sur l'histoire. Nous sommes en 1938 et deux pilotes vont se lancer un défi. Qui arrivera le premier pour amener des vivres et aider les habitants victimes d'un tremblement de terre ? J'ai trouvé l'idée étrange. En plein marasme deux pilotes, dont un peu sympathique, font une course avec des points essentiels à respecter. Ouf on n'apprend que finalement la course n'est qu'un prétexte.

Anglais contre française, avions différents mais avions de guerre - on est en 1938 - tout cela m'a un peu estomaqué, car la "Perfide Albion" en la personne de son représentant, Sir Orville Black, est près à tous les coups fourrés pour se débarrasser de l'aviatrice Salomé Declercq. Car lui le sauvetage ce n'est pas son but premier.

J'y ai cru à cette histoire, en me disant qu'il y avait tout de même des exagérations et quelques incohérences. Ce qui prouve que l'auteur a su nous entraîner dans cette aventure assez exceptionnelle où les avions ont une place de choix. Ensuite il y a la montée de la guerre et des réflexions intéressantes, vu l'époque que nous connaissons. de quoi faire réfléchir les ados puisque nombres d'adultes n'en sont plus capables.

Accrochez-vous car cela va secouer pendant ce périple où un jeune journaliste un peu naïf sera embarqué.

Un roman que l'on ne lâche pas. Pour les ados et un peu plus.



Merci à Babelio et à masse critique pour cet envoi.
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Colorado train

Un roman ado ?! Ok, mais ado++, ado prêt à encaisser le choc, l'angoisse. Parce que l'angoisse monte, lentement mais sûrement, pour culminer sur les dernières pages. J'étais absolument hors d'haleine, pressée de me délivrer de ce poids, cette peur pour les personnages.

C'est un roman ado, mais avec tous les codes d'un bon thriller pour adultes. C'est glaçant. Le procédé d'écriture est classique en "adulte", mais j'avoue ne l'avoir pas encore vu en "jeunesse".

Plus de 14 ans et envie de frissonner ? ce livre est fait pour vous.
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Colorado train

Durango, 1949. Durham, George, Don, Michael et Suzy sont une bande de copains qui font ce qu'ils peuvent pour s'amuser, pour éviter de se faire harceler par les brutes, leur chef Moe en tête, tout en suivant les cours au collège. Jusqu'au jour où Moe disparaît et que l'on retrouve, quelques jours plus tard, un de ses bras en partie mangé. La bande, bien que cela concerne celui qui les a le plus harcelés depuis leur enfance, décide d'enquêter envers et contre la police, qui semble assez peu réactive face à cette nouvelle disparition macabre d'adolescent qui n'est pas du tout la première dans les parages...



Avec cette équipe de cinq copains, qui va enquêter pour retrouver le Monstre à l'origine de la disparition d'un des adolescents de leur ville, et la suite de l'intrigue, que je ne divulguerai cependant pas davantage, l'on entre en terrain un peu trop connu : si je vous parle d'un "clown" maléfique, vous voyez, je suppose, à quel roman je pense... J'avoue que les nombreuses similitudes narratives, bien qu'avec des personnages et des situations beaucoup moins fouillés que chez Stephen King, longueur oblige, m'ont gênée. J'ai eu l'impression de lire un peu trop de déjà-vu, de fait.



J'ai également été gênée par le rythme du récit, assez inégal, entre des scènes bienvenues qui laissent le temps à l'atmosphère glauque de l'histoire de se mettre en place, et d'autres où tout se précipite un peu trop, notamment les derniers chapitres qui nous mettent face à un dénouement un peu trop abracadabrantesque suite à cette précipitation.



Ce qui est cependant, à mon sens, le plus réussi, et qui a finalement, sauvé ma lecture, outre le fait que l'ensemble se lise facilement : l'identité même du Monstre, qui nous est dévoilée par bribes, et qui nous met face à une part sombre de notre Histoire.



Un roman qui m'a quelque peu déçue : j'en attendais en effet un peu plus avant lecture, et j'hésite désormais à lire l'adaptation BD qui en a été faite et qui me semble, elle aussi prometteuse.
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Fraternidad

J'aurais tellement voulu adorer "Fraternidad", en ressortir sonnée, émue, bouleversée, transportée et déjà prête à la relire, pour éviter la tristesse et la mélancolie du manque des personnages qu'on a aimé à la folie!

Je voulais le refermer et sentir l'enthousiasme couler dans mes veines de lectrice hystérique et me soulever d'un seul élan!



J'avais tellement envie de l'aimer ce roman, j'y croyais dur comme fer… mais la rencontre ne s'est pas vraiment faite.

Ce n'est pas grave, je m'en remettrais, et Ed Perry avec moi. Que dire de ce livre... Que trop de choses en lui m'ont… ennuyée? Dérangée? Agacée?... malgré certaines qualités.



Tout avait pourtant bien commencé: un résumé alléchant qui m'a fait de l'oeil -voire qui m'a carrément draguée- profitant de ma faiblesse bien trop manifeste pour les romans de capes et d'épées et "Les Trois Mousquetaires" et une postface de l'auteur d'une efficacité et d'une beauté remarquables dans laquelle Thibault Vermot y explique son amour pour les romans de capes et d'épées et son désir d'en écrire un un jour contemporain plutôt qu'historique (idée loufoque, idée folle, idée audacieuse, idée géniale!), son besoin et son envie de ré-enchanter un monde de plus en plus cynique et désespéré et d'y injecter un héroïsme et une grandeur perdus depuis longtemps et à jamais; un peu de beauté, de poésie et de romantisme. Dans laquelle aussi il dit sa foi en la jeunesse, en la fougue de l'adolescence et sa puissance, mélange de candeur et d'idéalisme.



Postface -lue avant le roman donc- et quatrième de couverture bien en tête et dans le coeur, je me suis lovée dans le roman, remettant à plus tard ma subite envie de demander l'auteur en mariage entre deux duels et trois chevauchées.



Nous sommes au sud de l'Angleterre, en 2019. Ed Perry est un adolescent et ses dix-sept ressemblent bien plus à l'Enfer qu'au printemps. Son père les a abandonnés: sa mère, sa soeur et lui et depuis la famille prend l'eau. L'appartement est lourd de silences, de tristesses et de solitudes. Au lycée, cela ne va pas mieux: Ed est un looser, un tocard. Celui qu'on harcèle parce qu'il est différent, qu'il aime lire et qu'il n'est pas de taille à se défendre, celui qu'on balance dans la poubelle à la sortie le vendredi, celui dont on vole et crame les vêtements.

Il pourrait en crever Ed mais il a un secret qui l'aide à tenir et à survivre. Tous les vendredis, avec l'argent qu'il gagne au pub où il travaille, il loue un cheval qu'il mène dans la lande et juste après, il revêt sa cape et attache son épée à son côté. Pendant une heure et ainsi vêtu, en mousquetaire, il chevauche et galope, et s'épuise et s'enivre, et oublie le monde réel jusqu'au crépuscule qui rougit le ciel triste de son coin d'Angleterre.

Cette parenthèse échevelée et harassante lui suffit pour aller mieux et affronter la semaine à venir.

Mais pas cette fois.

Ce vendredi-là, rien ne se passe comme prévu.

Alors, Ed décide de devenir vraiment "Herr Mousquetaire", de changer de vie. le lycée et l'appartement familial, c'est fini, la solitude aussi.

Il sera un héros, et Sélène avec lui. Et ils pourfendront les méchants et les ignares, et ils rendront au monde sa part de beauté et de grandeur, et ils seront plus grands et plus nobles que cette société qui part à vau-l'eau, même si pour cela, il faut souffrir et batailler sans fin.



L'idée de départ est enthousiasmante, quasi-magique et intelligente également. Prendre des thèmes très contemporains comme le harcèlement sous toutes ses formes; un cadre réaliste, noir au possible et contemporain et en faire le contexte pour un roman de capes et d'épées dont presque tous les codes sont respectés, c'est un pari d'autant plus jouissif qu'il fonctionne, à quelques détails près.

Le message porté par le livre, quant à lui, ne manque ni de beauté, ni de profondeur et il m'a émue autant que frappée, au moins au début.

Enfin, le soin apporté à la syntaxe et le jeu autour du langage est un procédé, presque un parti pris, intéressant: on passe de pages complètement familières à des chapitres versifiés, on croise des termes anciens, vieillis réactualisés et enchâssés dans un écrin ultracontemporain. C'est d'autant plus malin que tout cela sert le propos et l'intrigue.



Sauf que le roman est long, très long (613 pages!) et qu'il souffre de longueurs.

Sauf que j'ai eu bien du mal à m'attacher au personnage principal qui a quelque chose d'un peu inquiétant, voire de très creepy (contrairement à quelques rares personnages secondaires dont "Citizen" Kane que j'ai adoré).

Sauf que l'intrigue manque parfois cruellement de vraisemblance et qu'elle en perd sa crédibilité -ça, c'est impardonnable-.

Sauf que j'ai trouvé les "héros" parfois assez "limites" et leurs actes sont souvent plus proches de la délinquance quasi-gratuite que de l'héroïsme et cela m'a un peu rebutée, moi qui ne suit pourtant pas une acharnée de la morale et des conventions et puis, cette intrigue, elle est quand même très glauque par moment, presque malaisante… Ce n'est pas quelque chose qui me dérange habituellement, mais là…

Sauf que la fin est quelque peu grandguignolesque et un poil malsaine.



Plus qu'un roman de capes et d'épées actuel, j'ai eu l'impression d'en lire un reflet inversé, embarrassant et j'en ai ressenti parfois un certain malaise.

L'idée m'a effleurée que c'était peut-être le but finalement, de montrer à quel point dans notre monde où rien ne va, il est impossible d'être véritablement héroïques et de rester idéaliste, que notre société en pleine déliquescence salit tout, mais outre que c'est profondément angoissant, je n'ai pas l'impression -à la lecture de la fameuse postface- que ce fut le but de l'auteur, bien au contraire.



Ainsi je m'interroge...



Malgré cette déception, il me reste de jolies choses de "Fraternidad": des passages versifiés qui n'ont pas été sans me rappeler "De capes et de crocs" et surtout l'audace et la lumière d'une idée de départ fantastique qui a bien failli l'être.















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Colorado train (BD)

Au fin fond du Colorado, dans les années 90, une bande de gamins malmenés par la vie enquête sur une disparition étrange. Serait-ce le wendigo de la légende ? Ou pire encore ?



Cette histoire qui commence comme les Goonies prend très rapidement une dimension horrifique. L’ambiance devient glauque, sombre et glaçante. Les dessins en noir et blanc sont puissants en émotions.



J’ai joué le jeu de la playlist (un titre de métal/punk/rock proposé par chapitre) et j’ai aimé ça ! La musique rajoute une intéressante dimension à l’histoire.



Je n’ai pas lu le roman de Thibault Vernot à l’origine de cette BD mais je la découvrirai volontiers…



Une très belle bande dessinée de quelques 230 pages que j’ai vraiment appréciée.



Un grand merci aux éditions Sarbacane et à Babelio pour cette jolie découverte dans le cadre de la masse critique graphique.

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La course dans les nuages

« La Course dans les nuages » de Thibault Vermot.

Tout d’abord, je remercie encore une fois et chaleureusement Babelio pour l’envoi de ce bouquin 😊



Je dois vous avouer être sortie de ma zone de confort avec ce livre.

Une envolée dans les nuages qui a, pour ma part, eu du mal à démarrer. Je commence par la seule ombre au tableau, ne vous inquiétez pas ! En effet, j’attendais avec impatience le décollage promis par l’auteur et la mise en contexte de l’histoire me paraît un peu longue …



Mais si vous vous accrochez bien, si vous n’avez pas peur de l’altitude, si l’aviation vous passionne, et si une plongée dans les années 1830 vous tente, vous voici aux anges.



J’ai adoré (mais vraiment adoré) la place que prend Salomé Declercq en tant que femme dans un monde d’hommes et écrit par un homme !

Une femme forte et téméraire, un défi à relever, une ville à secourir, un jeune journaliste nommé Edgar, un rival du nom de Blake, des enjeux politiques, des avions, des performances, des dangers, vous voici à bord du DC-X pour une traversée épique.



Je ne peux qu’apprécier le travail de recherche de l’auteur… Grâce à lui, l’aviation n’aura plus de secrets pour vous (ou presque !).



Une littérature jeunesse qui sera + que mouvementée !



Prêt à décoller ?!
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La course dans les nuages

1938. Un tremblement de terre ravage Puerto Montt, une ville d'Amérique du Sud. Deux expéditions de sauvetage avec du matériel et de la nourriture sont mises sur pied. Une par les anglais avec Sir Orville Blake. Un aviateur prêt à tout pour arriver le premier et par tout les moyens. Et une autre par les français avec Salomé Declercq. Une jeune femme passionnée par l'aviation et qui sait s'imposer dans ce monde d'hommes.

Alors que les préparatifs touchent à leur fin et les règles de cette courses acceptées par les deux camps, on se rend vite compte que tout ne va pas se passer comme prévu et le fair-play affiché n'est que de façade. Il ne reste à Salomé et son co-pilote journaliste de ne pas se laisser découragé.



Un roman d'aventure avec une héroïne au caractère bien trempé et c'est ce qui fait l'intérêt de cette lecture. J'avoue que la dernière partie de l'histoire ne m'a convaincu plus que cela, car on quitte la course et les péripéties du vol pour basculer sur la duperie d'Orville.
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Fraternidad

Un lycéen qui trouve refuge dans un monde imaginaire peuplé de mousquetaires pour échapper à la dure réalité du harcèlement est une idée qui a de quoi me séduire.

Pourtant, ma lecture a été perturbée par une multitude de détails incohérents qui m'ont fait décrocher de l'intrigue. De la sueur qui coule "du front jusqu'au bas du dos" (je fais pas mal de footing et je ne vois pas comment ça peut arriver) jusqu'aux vols grossièrement justifiés, en passant par un héros qui se déguise en mousquetaire pour monter à cheval mais fume sa clope en route (pas la peine d'inciter les ados à fumer, surtout quand ça ajoute aux contradictions du personnage) et une mère totalement inexistante (c'est bien pratique pour que le héros découche des semaines sans souci)... Ça commence à faire beaucoup quand on n'est pas encore au tiers du roman. D'autant qu'à ceci s'ajoute des gimmicks comme l'utilisation de majuscules en plein milieu de phrases et des rêves tellement révélateurs que ça en devient risible. Tout cela m'a agacée. J'ai failli abandonner, mais j'ai préféré aller au bout (non sans avoir sauté quelques unes des 613 pages, il ne faut pas exagérer) pour laisser une chance à l'auteur que je découvrais avec ce roman.

Thibault Vermot glisse des références intéressantes, qu'elles soient littéraires ou historiques. Son héros est sympathique et cultivé, avec une envie de donner un sens à sa vie assez pertinent dans la société actuelle. Pour insister sur l'érudition de son personnage, l'auteur le fait parler de manière poétique. Pourquoi pas. Mais est-ce bien nécessaire d'appuyer la bêtise de ses harceleurs en ajoutant tant de vulgarité ? Je n'en suis pas convaincue.

Malheureusement, au fil du roman, le côté "cape et épée" est totalement oublié et les justiciers du dimanche s'attaquent aux harceleurs de tout poils (les ados du lycée pour Ed et rien de moins qu'un maître chanteur pédophile pour sa sœur) avec force de tromperies, mensonges et larcins divers.

Et la fin m'a mise très mal à l'aise tant elle tient du grand guignol malsain.

Bref, je ne conseillerais pas ce livre, et encore moins à des ados.
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