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Critiques de Thierry Crouzet (86)
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Mon père, ce tueur

°°° Rentrée littéraire 2019 #4 °°°



« Mon père était un tueur ». Cette phrase, nette et forte, est la toute première roman de ce roman autobiographique. Ce n'est pas une métaphore, le père de Thierry Crouzet, surnommé Jim, était chasseur au quotidien et tireur d'élite durant la guerre d'Algérie. Un père que l'auteur n'a toujours connu que d'une extrême violence à la fois physique et verbale, au point d'en avoir eu peur durant toute son enfance.



Cette violence originelle du père, Thierry Crouzet l'a longtemps occulté, des oeuillères pour tracer sa route lui ayant longtemps semblé la bonne solution. Mais la mort de son père lui a donné le droit de se souvenir, de remonter dans l'histoire familiale pour comprendre comment le monde a façonné ce père redouté en un être explosif.



« Si je n'y prends pas garde, cette violence à travers Jim, à travers moi, pourrait modeler mes enfants dans le même sens pas très glorieux. Je dois casser l'hérédité familiale. Reconstruire. Et d'abord je dois entrer en Jim, me mettre à sa place comme je le ferais avec mes personnages de roman. »



Pour casser cette lourde hérédité, Thierry Crouzet a un objectif : ouvrir enfin la lettre posthume laissée par son père. Cela fait trois ans qu'il n'a pas le courage de le faire. Mais avant, pour le comprendre dans toute sa complexité, il plonge dans les récits de la guerre d'Algérie, élément fondateur qui a fait bouillonner, éructer, exploser la violence : ceux des carnets de son père, ceux d'autres appelés. L'auteur n'est pas un historien mais les passages sur la guerre d'Algérie et le vécu du père sont passionnants, à la fois précis et concis. Ils disent tout de l'horreur de cette guerre et de la guerre. Cette plongée en Algérie permet à l'auteur de réinventer la personne du père dans sa dimension psychologique, ce père qui s'est tu sur cette partie de sa vie si déterminante pour le comprendre. Seule la forme romanesque pouvait permettre cela en comblant les lacunes et en hissant le père au rang de personnage littéraire à part entière.



Là où le roman se fait un peu plus lourd, c'est lorsque Thierry Crouzet revient à lui, à cette violence héréditaire redoutée pour lui et ses fils. C'est sans doute un peu trop répétitif pour le lecteur - en tout cas pour moi - mais on sent à quel point l'auteur en a besoin dans sa mise à nu d'une sincérité tellement totale qu'elle en devient très touchante. Les derniers mots sont très beaux, pudiques et plein d'espoir.



Un roman poignant sur la filiation à partir d'une histoire intime et personnelle qui tend à l'universel.
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Résistants

Quel souffle ce roman mi- documentaire, mi- thriller médical au suspense haletant lu une grande partie de la nuit, véhiculant des thèmes inhabituels pour moi!

( ouvrage prêté ) :

Antibiotiques , méthodes thérapeutiques, médicaments, maladies infectieuses, immunothérapie , gènes Résistants ou non , transplantation de microbiote et j'en passe ...



Tout commence par la mort mystérieuse , pour le moins brutale de tous les passagers d'un yacht le Paradise , sauf Katelyn , une étudiante atypique en médecine : 6° année à la Harvard Médical School et un de ses collègues disparu, à la fois traqueuse et ———étudiante...



katelyn , recrutée par l'anti - Bioterrorism Center sera chargée de retrouver l'infecteur .

Elle sera accusée d'avoir contaminé le monde, séquestrée à de nombreuses reprises puis manipulée maints fois...

Tombera sous le charme de Yash , asocial et tueur?



En filigrane de cette fiction se profile et se cache un réel documentaire médical.



Le jargon heureusement bien expliqué est accessible malgré tout pour les non scientifiques . ...



Katelyn, intelligente mais naïve à coup sûr, parcourt le monde pour sauver l'humanité du Brésil à Boston, de Seattle à Vancouver, d'Istanbul à Fairbanks en Alaska ....

Elle a vécu chez son oncle près d'Aspen dans le Colorado après la mort de ses parents .

Katelyn est née en Alaska , dans la ville de Delta Junction voisine de Fort Greely où l'US ARMY a testé des armes chimiques durant les années 1960.



Entre course poursuite acharnée, recherches historiques dans le passé médical, virus, gènes, infections, remèdes anciens, bactéries résistantes ou non, panels de catastrophes présentes, passées ou à venir , brevets , procédures des labos, bénéfices engrangés, conspirations et manipulations diverses vengeance ,épidémies, histoire d' amour , drame individuel, relation personnelle entre Yash et Katelyn au vernis à ongles sophistiqué ( ce qui apporte une petite touche de légèreté et de sensualité ) , rebondissements constants le lecteur est parfois dépassé , même s'il prend des notes ....

C'est un thriller pointu , basé sur des faits scientifiques avérés comme je n'en ai jamais lu .



Heureusement les phrases sont très courtes et les chapitres comportent deux ou trois pages.



Il nous fait réfléchir à l'attitude de certains lobbys notamment pharmaceutiques , malgré tout il nourrit nos peurs et une certaine paranoïa .

J'ai été un peu effrayée par l'accumulation des explications scientifiques .

Au final , un DOCU FICTION Scientifique sur une vérité qui peut effrayer .



Figure à la fin de l'ouvrage l'historique des découvertes médicales ( antibiotiques ) depuis —-4, 6 milliards d'années( Formation de la Terre ) jusqu'à 2017 où en grande partie , grâce aux antibiotiques , l'on a divisé par deux , le taux de décès par rapport à 1900, sauvant environ 60 millions de personnes par an sur les 7, 4 milliards d'individus.

Un récit vif , rapide, un grand voyage construit sur des faits scientifiques établis , plus fait pour des médecins que des littéraires , encore que .....

Ce n’est que mon avis ...

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50 Micronouvelles

Etonnant ! Pas seulement vite lu, ce qui est la qualité la plus évidente d'un tel livre. J'ai lu ces 50 micronouvelles avec intérêt, 50 petits messages, 50 tweets.



Ces micronouvelles donc, sont destinées à être lues en version numérique.

Je les ai lues sur mon ordinateur portable, pas sur ma liseuse (quoique le format y serait accessible aussi après quelques manipulations informatiques).



Les nouvelles ont plus souvent le goût étonnant d'un court polar, une touche de suspense, un trait d'absurde, d'humour noir ... Peu ont la poésie d'un haiku (pourtant une forme courte aussi, si on y songe), mais j'avoue largement préférer des micronouvelles à du "nouveau roman". Je peux lire avec plaisir des pavés, mais à condition qu'une ponctuation bienvenue permette de respirer.



50 courts textes à découvrir.



PS ouvrage disponible en EPUB gratuit à ce jour (27 septembre 2014). Bonne lecture.
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Mon père, ce tueur

Mon père ce tueur , c’est l’histoire d’un père qui a fait la guerre l’Algérie et qui a côtoyé l’horreur .

Un père fils unique , un peu mythomane , qui a été à la chasse pendant son adolescence et qui va se révéler un tireur hors pair lors de la guerre d’Algérie .

Mais peut on tuer sans conséquence ? , sans effets rebonds qui apparaissent de nombreuses années plus tard ?

Je savais que mon père avait tué et ça me faisait peur quand j’étais enfant raconte l’auteur , je dormais avec une chaise contre la porte de ma chambre car un jour mon père nous a fait des menaces à ma mère et moi .

Et puis dans cette famille , on n’arrive pas à se parler , le langage c’est la violence et c’est le seul que l’on connaît .

Comment faire pour que ne pas hériter de cette violence ? , peut on le faire par l’écriture se demande l’écrivain .

La vieillesse de ce père est très triste , on parlerait actuellement de stress post traumatique , celui ci va revivre indéfiniment sa guerre sans pouvoir effacer les horribles images .

Un très beau livre sur la relation père fils .

Je remercie Babelio pour ce dernier masse critique ainsi que les éditions La manufacture des livres .

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Mon père, ce tueur

Jim est mort.

Jim, le grand chasseur, l'immense pêcheur, le tueur magnifique a quitté ce monde.

Et son fils, adulte, se demande si il va lui ressembler, si lui, va inspirer à ses fils la terreur que son père lui inspirait.

La lettre que Jim lui a laissé pourrait aider à remonter la piste, si seulement il trouvait le courage de l'ouvrir. Maintenant. Plus tard. Peut-être y a t'il d'autres moyens pour découvrir qui était l'homme derrière son père ? Le jeune homme avant le tueur ? Et la guerre d'Algérie agite son spectre en guise de réponse.



C'est un véritable parpaing que j'ai pris sur la tête.

Ce livre m'a profondément choquée.

Effectivement je n'ai pas particulièrement de connaissances sur la guerre d'Algérie ("joliment" nommé Commémoration du cessez-le-feu en Algérie dans certaines communes françaises), mon père n'étant pas parti là-bas et mes oncles n'en n'ayant jamais parlé avec moi. Pourtant, grâce à cette lecture, nous avons commencé à libérer la parole et c'est dramatique.

J'ai accompagné l'auteur et son père dans leur chemin de vie, un peu comme une mère le ferait pour son enfant. Et j'ai éprouvé beaucoup de colère, de souffrance et de frustration pour les soldats français et pour le peuple algérien. Pour les innocents dont le sang a été versé à flots pour qu'en finalité certains aient été compris, d'autres traumatisés, beaucoup enterrés et pleurés et enfin les derniers ramenés vers un pays qu'ils ne connaissaient pas.
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Résistants

“Résistants » de Thierry Crouzet est un livre acheté à une des grossop de Bragelonne. Comme la plupart de mes livres sur liseuse, il a été lu depuis un certain temps sans que j'ai rédigé de critique. Ce livre que j'ai aimé, me rappelle certaines circonstances que nous vivons actuellement même si le fond est différent. Différent car ce livre parle d'une bactérie alors que nous vivons une pandémie virale insensible aux antibiotiques.

Katelyn, étudiante en médecine, a la chance de trouver un job comme hotesse sur le yacht d'un milliardaire aux Bahamas, le Paradise. Un été de rêve jusqu'au momennt où un mal étrange emporte tous les passagers dans d'atroces souffrances. Katelyn est la seule survivante et Yash, le barman qui lui avait tapé dans l'oeil, a disparu. Des militaires font sauter le bateau en ayant pris soin de la récupérer pour lui faire passer des tests. Apparemment, la jeune femme semble résister naturellement aux attaques de l'Adversus, bactérie résistante à tous les traitements connus. Recrutée par l'Anti-bioterrorism Center, elle est chargée de retrouver l'infecteur avec qui elle va avoir une relation passionnelle et pimentée.

Katelyn est encore en formation et ne connait pas tout des bactéries, des antibiotiques et du phénomène de l'antibiorésistance, ce qui fait qu'elle doit se faire expliquer beaucoup de choses. Ses dialogues avec un expert introduit des échanges agréables et dynamiques qui permettent au lecteur novice de tout comprendre avec elle.

Thierry Crouzet a écrit ce roman à la demande du Dr Didier Pittet des Hôpitaux Universitaires de Genève pour sensibiliser le grand public et frapper les consciences au problème sanitaire de l'antibiorésistance. Des bactéries rendues résistantes aux antibiotiques administrés à tort et à travers qui provoquent des infections multirésistantes léthales. Les bactéries sont sur Terre depuis longtemps et sont équipées pour s'adapter à la surabondance d'antibiotiques auquel on les soumet. L'auteur informe en parallèle du roman, des faits et découvertes sur les bactéries, leurs mécanismes de résistance, les moyens pour les combattre. Selon lui, la solution au problème que nous avons créé à cause d'enjeux politiques, économiques et de grands groupes pharmaceutiques est un changement radical de nos comportements : arrêter de gaver les humains de médicaments, arrêter d'abuser d'antibiotiques dans les élevages intensifs d'animaux, interdire l'accès sans prescriptions à des médicaments dans certains points du globe, mieux gérer le système des brevets dans la découverte de nouveaux médicaments, etc.

Résistants » est un thriller scientifique, bien documenté et pédagogique, un page-turner captivant, écrit au présent et aux paragraphes courts avec narration des différents protagonistes. La trame de ce roman aux péripéties à la « James Bond » avec la chasse aux terroristes au bout du monde sur fond de vengeance et d'amour, allège toutes les informations graves et transporte le lecteur dans le drame humain qui reste primordial. Les personnages sont attachants et on a du mal à détester Yash, Narguis et Raj sympathiques et légitimes dans leur vengeance.



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Résistants

Après avoir commandé cet ouvrage auprès de mon libraire, je me suis empressé de le lire, car j’en avais énormément entendu parler sur la blogosphère.

Je dois tout d’abord avouer que ce n’est pas ce à quoi je m’attendais. Mais la surprise à tout de même été bonne. Ce roman est avant tout un thriller, mais il est pointu et scientifique.

Alors si vous êtes du genre à vous ruer sur votre armoire à pharmacie ou sur votre encyclopédie médicale au moindre bobo, ce livre est pour vous ou pas?

Le côté très poussé dans les explications scientifiques m’a un peu effrayé, mais au final tout va bien, j’ai compris tout ce que l’auteur nous explique par le biais de cette enquête pour défier un terrible virus.

Une belle leçon de moral face à l’attitude de notre société, sur l’usage des médicaments, l’élevage intensif, la volonté de faire plus de profits par tous les moyens. Tout cela peut-il se retourner un jour ou l’autre contre nous?
Lien : https://livresque78.wordpres..
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Résistants

Heureusement que j’ai reçu cet ouvrage un jour de repos, car je n’ai pas pu décrocher de mon livre ! C’était vraiment un roman captivant avec du suspense, des thématiques qui m’intéressaient (santé, maladie, médicaments, antibiotiques, …), de la romance interdite et une plume immersive. À travers les yeux de Katelyn, on va assister à la mort mystérieuse et brutale de toutes les personnes présentes sur un yacht… Sauf elle et l’un de ses collègues qui a disparu avant que tout ne bascule. Il ne m’a pas fallu longtemps pour m’attacher à cette jolie narratrice qui subit le coup du destin et entre dans un combat qu’elle n’avait pas envisagé. En effet, la pauvre étudiante en médecine va non seulement être accusée d’avoir contaminé tout le monde, mais elle va également être séquestrée à de nombreuses reprises et va se faire manipuler par la plupart de ses interlocuteurs… Elle va surtout tomber sous le charme de Yash, un jeune homme asocial doublé d’un psychopathe. Malgré la situation ou son combat, Yash ne va pas lâcher Katelyn qui a succombé à son charme au fil du voyage… Et, bien qu’il soit un tueur, l’héroïne ne peut s’empêcher de correspondre avec lui ou de le désirer. Cette relation passionnelle ajoute une pression supplémentaire. Leur couple m’a beaucoup plu : ils se taquinent, se cherchent et s’effleurent avec sensualité… C’est tout à fait le type de romance que j’affectionne.



Derrière une course poursuite infernale, une recherche dans le passé des personnages et une quête sur la Vérité, le lecteur va se pencher sur divers problèmes liés à la santé. Comme l’indique la couverture, il s’agit d’un thriller qui permet d’avoir un autre regard sur les antibiotiques. Même si je ne consomme pas d’antibiotiques et préfère laisser mon corps faire le travail seul, cela m’a quand même fait réfléchir. Derrière la fiction se dissimule bien un documentaire médical… Sauf que le jargon reste compréhensible et bien expliqué. Je craignais d’être perdue, toutefois l’auteur a su transmettre plusieurs messages avec aisance. Attention, il n’y a pas qu’un avertissement concernant la nourriture que l’on ingère. On nous fait aussi réfléchir sur l’abus de médicaments qui renforce les bactéries de notre corps. L’ouvrage insiste également sur les non-dits du gouvernement. Volontairement, on cache des informations capitales pour ne pas mettre en péril la vie d’autrui, toutefois on n’hésite pas à exterminer des petits groupes… Rien de surprenant, cependant j’aime apprendre certains faits grâce à la lecture. Enfin, une frise chronologique en fin d’ouvrage pour comprendre l’évolution des recherches. J’avoue avoir parcouru ces données en diagonale, mais ce que j’ai lu m’a tout de même intéressée. Apparemment, ces informations sont toutes accompagnées de sources sur la version ebook. Une belle façon de poursuivre sa lecture si on s’intéresse au sujet.



La plume de Thierry Crouzet est fluide, vraiment prenante et convaincante. Le fait de donner la parole à Katelyn, une jeune fille intelligente mais naïve dans ses sentiments tout en proposant le point de vue des personnages secondaires un chapitre sur deux rend le récit dynamique. J’ai conscience que la thématique peut paraître du déjà vu, néanmoins j’ai été happée par cette histoire de vengeance et de ces bactéries foudroyantes. Il ne me semble pas avoir ressenti de temps mort : tout s’enchaîne dans un bon rythme. Certes, tout n’est pas parfait non plus : j’ai trouvé quelques rebondissements un peu gros, notamment la fuite en wingsuit… Malgré ce défaut, il s’agit d’un docu/fiction accessible à tous qui a su me convaincre. Merci à Babelio et aux éditions Bragelonne pour l’envoi de cet ouvrage !


Lien : https://lespagesquitournent...
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J'ai débranché

Ce qui étonne le plus à la lecture du bouquin, c'est pourquoi Thierry Crouzet n'a pas assez d'esprit critique pour comprendre que son témoignage n'a aucun intérêt. Pourtant, je partais confiant, j'aime bien lire son blog, je m'intéresse aux mêmes thématiques, , il cite Pérec, Gracq, Robbe-Grillet, bref, en plus d'être un technophile, il a la fibre littéraire.

C'est l'histoire d'un homme qui quitte internet et les réseaux sociaux pour cause d'épuisement, de burn out. Et qui fait de son âme libérée du réseau son sujet d'observation. Ça , pour s'observer, il s'observe...Contemplation de son nombril, analyse au microscope de ses pets de travers, on a affaire à un monde d'une normalité rétrécie assez incroyable. Le monde d'un petit blanc aisé qui évolue au-milieu des siens. «On formait une clique autosatisfaite. »

Un jour, il va faire faire du kayak sur le lac, il a mouillé son smartphone, il ne peut pas twitter sa randonnée sur l'eau. Il s'extasie, waouh, c'est chouette de pagayer sans twitter. Il est libre, Thierry....

Crouzet a réussi dans sa vie professionnelle, il semble avoir conquis une liberté et une qualité de vie enviable, c'est ainsi qu'il se présente, et pourtant, on a l'impression qu'il lui manque un truc. Il a des problèmes de riche, et c'est chiant. Si au moins il se moquait un peu de lui-même. Mais non, ça se prend terriblement au sérieux. Il va voir son psy, il dit Mon psy, en tout cas celui qui trouve grâce à ses yeux ( conseillé par un ami, ça doit être un psy spécialement adapté pour les bobos du net). A la fin, avec son psy, ils en arrivent à la conclusion qu'il n'était pas vraiment addict. Ouf !

Pourquoi c'est aussi chiant ? Pas de style, écriture plate et aseptisée, des phrases qui tombent pleines de certitudes. Il lui manque le Doute, le vrai doute. D'ou l'absence d'esprit critique. Et ça pardonne pas quand on veut écrire.

Pourquoi je suis méchant ? Parce que ce livre papier coûte 18 euros, et que j'ai perdu quelques heures à le lire, et que ça n'aurait même pas du être publié.
Lien : http://killing-ego.blogspot...
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Mon père, ce tueur

Son père est mort et leur relation a toujours été difficile. Jim, chasseur, aimait tuer, chasser, pécher… séquelles de la guerre d’Algérie ou pulsion viscérale ? Il a laissé une lettre, mais Thierry Crouzet n’ose pas l’ouvrir.



Au long de ce livre, c’est l’histoire du père qui est reconstruite et la colère et les ressentiments s’éloignent pour laisser la chance à l’enfant de lui dire adieu, apaisé.



C’est très dur et c’est très beau.
Lien : https://www.noid.ch/mon-pere..
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Mon père, ce tueur

Tout d'abord merci aux éditions "La manufacture de livres" pour la découverte de ce livre reçu dans le cadre de la masse critique.

Je dois l'avouer, au vu du titre j'ai cru que c'était un roman "noir". Et bien pas du tout, je crois que c'est le premier roman de l'auteur en littérature blanche. Je dis bien roman car bien que ce soit en partie autobiographique l'auteur a dû imaginer des passages sur la vie de son père au vu des éléments qu'il avait en sa possession.

Thierry CROUZET nous parle de son père, Jim, de cet homme qui lui faisait peur, de ce chasseur, de ce tueur.

Parce que Thierry, contrairement à son père et son grand-père n'est pas fait du même bois, il n'aime pas tuer.

Le roman revient en grande partie sur les années de service militaire de Jim en Algérie, de la guerre, période qui apparemment fut déterminante dans la vie de cet homme sombre.

Ce livre parle d'une relation père/fils difficile puisque vécue dans la crainte. Et en même temps on sent de l'admiration, de l'amour pour un homme difficile d'accès.

J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur que je ne connaissais pas. Ce n'est pas du tout le genre de livre que je lis d'habitude et j'ai énormément apprécié. Je le recommande vivement !
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Mon père, ce tueur

C'est l 'histoire de Jim, le père de l'auteur, et c'est aussi un roman puissant émotionnellement, où Thierry Crouzet tente de retrouver ce père terrifiant et de renouer les fils d'une relation complexe.

Ce texte est bel et bien un roman, car bien que le récit soit largement autobiographique, il a dû inventer certains éléments qui manquaient à l'histoire. C'est aussi un texte sur la violence et son engrenage, mais surtout une histoire d'hommes. J'ai été complètement saisie par l'intensité de cette histoire. Un texte d'une grande qualité littéraire !
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Ératosthène

Livre multiple Ératosthène est peu commun. Rédiger un avis sur une œuvre aussi riche est peu aisé.



- C’est un roman historique extrêmement contemporain. La couverture en est une très bonne illustration d’ailleurs. Les combats, les questionnements sont actuels, très actuels. Tellement actuels

- C’est l’histoire d’une vie. J’aime les romans qui me permettent de suivre un personnage depuis l’adolescence jusqu’au terme. On vit avec lui. On évolue aussi avec lui.

- C’est un voyage initiatique. Il rejoint par bien des côtés le livre que je préfère entre tous “Siddhartha” d’Hermann Hesse. Comme Siddhartha, Ératosthène refuse de fonder son propre mouvement, d’y embarquer des disciples. Il trace une voie, sa voie, celle de la culture au vrai sens du terme.

- C’est un voyage philosophique au vrai sens du terme. Ératosthène croise ou est au contact de multiples mouvements de pensée. Il construit sa propre image du monde et le partage avec nous. Chaque courant de pensé, chaque école s’insère très bien dans le récit.

- C’est une très intéressante observation de la vie qui nous est offerte. J’ai rarement autant pris de citations en note. Il y a beaucoup de passages qui méritent une lecture lente et approfondie (voir une relecture).



La lecture en est passionnante. Les chapitres sont courts. Autant la lecture d’un roman d’Umberto Ecco peut être ardue autant la lecture d’Ératosthène est fluide et incisive.

Bonus



Je l’ai lu en eBook (9.99€ su immatériel sans DRM) et en bonus on peut découvrir en fin de roman la genèse du roman. L’écriture fut longue. Les versions furent multiples. Le résultat est excellent et découvrir ce processus, ce chemin est une excellente idée.



Conclusion



Très gros coup de cœur pour ce roman que je le sais déjà je relirais. Un roman qui ouvre des portes.

Je l’ajoute au Top de mes lectures.
Lien : http://travels-notes.blogspo..
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Résistants

Chronique complète sur mon blog



Ce roman est d'une précision extrême, dans ce charabia médical qui peut faire peur au début et bien je ne me suis jamais perdue. Tout est clair, net et précis. J'avais déjà beaucoup d'informations sur ce sujet, mais là j'en ai encore découvert une multitude. Je peux vous dire que ce roman fera prendre conscience aux plus coriaces, de la dangerosité que nous courons si personne ne fait rien.



L'auteur a eu la magnifique idée de faire de ce documentaire médical un roman de fiction. Un thriller et une histoire d'amour... Ok, on va dire c'est du déjà vu, c'est gnangnan, mais je dois avouer que sans cette légèreté et tout ces rebondissements, ce genre de bouquin j'aurai pu le lâcher rapidement. Parfois, c'est gros comme une maison ou irréel, mais tant pis, j'ai adoré. 384 pages englouties sur moins de deux jours, je ne pouvais pas quitter Katelyn.



Un docu/fiction sur une vérité qui fait peur. Une prise de conscience pour certains ou comme moi qui nous conforte dans l'idée qu'on va droit dans le mur avec la simplicité de la prise des médicaments et des antibiotiques. Des pays proches ou plus loins qui ne fonctionnent pas comme nous, qui n'ont pas cette prise de conscience encore en 2017.



Un roman choc, un roman qu'il faut lire et surtout prendre au premier degré, car ce qui nous sauve aujourd'hui, nous sauvera plus demain.
Lien : http://les-mots-de-gaiange.o..
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Mon père, ce tueur

Je viens de finir « Mon père ce tueur », le nouveau roman de Thierry Crouzet paru à La Manufacture de Livres. J’ai tourné la dernière page avec de petites larmes au bord des yeux. De bonnes larmes. Je l’ai lu très vite ce qui est bon signe. La trajectoire de Jim vous attrape au col et ne vous lâche plus. Les réflexions sur la transmission familiale de la violence et le combat du fils pour s’en extraire sont passionnantes et d’une sincérité touchante.

Je connais Thierry depuis quelques années maintenant et ce livre me donne quelques clés pour comprendre cette inquiétude que j’ai toujours perçue chez lui. C’est la preuve ultime pour moi que « Mon père, ce tueur » est un grand livre. En refermant ce roman, vous aurez l’impression de connaître son auteur.

La langue de Thierry y est affûtée comme jamais. Sèche, tendue et généreuse. J’ai été parfois jaloux de certaines de ses phrases, certains de ses paragraphes. Mais d’une jalousie qui élève, qui pousse à l’excellence, invite à travailler davantage encore. Pioché au cœur du livre cet extrait qui m’a coupé le souffle :

« Ma femme tenait le chien en laisse, je tenais ma mère. Nous étions seuls dans la brise tiède. Un train est passé sur la voie ferrée non loin. Le silence est revenu. Nous étions épuisés mais heureux, liés, vivants et lui vivait désormais en nous. Trois ans plus tard, je ne retrouve aucun autre sentiment que le bonheur pour décrire ce moment, comme si Jim était entré en nous, comme si nous l’avions avalé, et, soudain dotés de son sixième sens de chasseur, nous étions devenus plus aptes à percevoir le monde »

Ce roman sort aujourd’hui. Tressez lui des couronnes de lauriers. Il les mérite.

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J'ai débranché

Enfin, je l'ai terminé... Quand j'ai ouvert ce livre je pensais trouver une expérience intéressante.. au final je me suis trouvée confrontée à un narcissisme sans limite. J'ai vraiment peiné à le terminer... J'ai eu l'impression de me trouver face à une éternelle victime, et même quand il s'autorise à assumer certaines de ses erreurs, rapidement l'auteur y embarque avec lui dans une aisance déconcertante l'ensemble des usagers du net. A aucun moment je n'ai ressenti de compassion, je n'ai ressenti autre chose que de l’étalage. 457 pages!...
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Résistants

Tout d'abord, je remercie Lilas Seewald et les éditions Bragelonne pour l'envoi de ce roman!



Sans être extrême en rien, je suis la première à me dire maniaque! Je me lave très souvent les mains, plus que la moyenne, au point que les claviers tactiles et moi, on n'est pas copains du tout! Je fais très attention à l'entretien de ma maison, à la nourriture que je mets dans les assiettes. Je fuis les produits transformés autant que faire se peut, je suis soucieuse des étiquetages et de la provenance de chaque chose, je suis adepte des remèdes naturels, de la phytothérapie, des trucs de grand-mère et je n'ai pas d'abonnement chez les docteurs. Un peu d'infos par ci, le souci de l'environnement et de la cause animale, beaucoup de bon sens et de logique par là.

Mais bon, quand on a élevé des enfants, quand on a quatre chats, je crois que l'hygiène est une priorité.

Et à cette liste, une fois la parenthèse perso-vie privée refermée, vous pouvez d'ores et déjà rajouter "quand vous avez lu Résistants de Thierry Crouzet"!



Ce roman basé sur des faits scientifiques avérés devrait être d'utilité publique! Comme Résilience de Thierry Monget, axé sur le nucléaire et l'environnement, ce roman est fictionnel pour une part, pour alléger les propos de fond, mais grandement pédagogique et documenté pour une majorité.

Il est à lui seul une campagne de prévention pour notre style de vie, pas seulement une mise en garde sur l'usage abusif des antibiotiques mais une synthèse des sonnettes d'alarme déjà tirées par différents acteurs de notre vie quotidienne, que ce soit les médecins eux-mêmes, les écologistes et j'en passe sur des sujets tout aussi divers que notre santé, notre alimentation ou la pollution de notre environnement.

Et cela nous concerne tous! Dans nos villes, nos campagnes, du fin fond de la Russie jusqu'à l'ouest des States, aucune frontière, aucune ethnie visée: nous sommes TOUS concernés, habitants de cette planète qui se meurt essentiellement de la main de l'homme!

Nous sommes dans l'illustration parfaite de la théorie du chaos et de l'effet papillon.

Les interactions sont planétaires, un infime changement dans un coin du monde peut déclencher des bouleversements immenses, avec des conséquences désastreuses. Alors que penser quand le changement est commun à des millions de personnes, imaginez l'enchaînement dramatique amorcé par la main humaine!

La science des hommes, à la base, devait guérir, éradiquer et apporter du progrès. Mais quelle naïveté de croire que la nature se laisse dompter aussi aisément! Elle se rebelle! Avec ses armes, les bactéries. Ce sont de super soldats les bactéries, elles ont su traverser tous les bouleversements de notre Histoire, elles sont là depuis le début, près de 4 milliards d'années d'existence! Alors qui sommes-nous, avec notre extrême jeunesse, pour oser jouer avec elles?



Ce roman, s'il relève l'arrogance humaine, dénonce surtout les lobbies.

Notamment le lobby pharmaceutique, mais aussi et surtout, toute l'économie gravitant autour de lui.

Nous sommes un monde de profit, de productivité, de chiffres et à trop ignorer le bon sens et la nature, à jouer les apprentis sorciers, nous en payons et en paierons de plus en plus le prix.



Mais ce roman, avec un panel de catastrophes passées, présentes et à venir à nourrir nos peurs et notre paranoïa, ne se veut pas totalement alarmiste. Il se conclut d'ailleurs avec une note d'espoir avec un discours sur des mesures à prendre avant que l'engrenage ne devienne fou. Mais cet appel sera-t-il entendu?



Le côté fictionnel, avec la chasse aux terroristes sur fond de vengeance et d'amour, allège toutes ces informations graves et nous transporte dans le drame individuel et humain. Car oui, il y a de grandes décisions globales, de grandes catastrophes sanitaires qui sont de l'ordre des statistiques et des chiffres mais l'individu est toujours au centre, avec ses douleurs et ses blessures, ses amours et ses haines.

Les personnages sont attachants!

La relation passionnelle entre Yash et Katelyn apporte une touché pimentée de sensualité.

Le côté fifille de Katelyn avec son souci de maquillage et de vernis utilisé pour son nail art prête à sourire. Mais hey, les filles, souciez-vous quand même de la composition de vos produits de beauté, hein?

Et au fil de l'intrigue, le lecteur a beaucoup de mal à ne pas trouver Yash, Narguis et Raj sympathiques et légitimes dans leur vengeance.



Résistants, un roman pour prendre conscience, ou être confortés dans ses convictions que tout va de travers dans notre quotidien, mais surtout un roman pour agir, car tout peut encore changer!
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Mon père, ce tueur

Comment résister à l’enthousiasme viscéral de ce petit libraire (sa librairie est minuscule, mais regorge de trésors) Sablais, alors que la discussion livresque s’installe, il me tend cet ouvrage avec des étoiles dans les yeux ? Moi, je n’ai pas pu, je m’en félicite, et je remercie ce libraire !!



Cet ouvrage est ce qu’un fils pouvait écrire de plus beau sur son père. Pourtant, les choses n’allaient pas de soi. L’auteur n’est pas en admiration devant le paternel. Durant toute son enfance, il le craint, en a peur. Il passe ses nuits, la porte de sa chambre bloquée par une chaise. Il fuit régulièrement la violence latente d’un père qu’il ne comprend pas.



Alors que ce père vient de mourir, lui laissant une lettre qu’il n’ose ouvrir, L’auteur s’engage dans une démarche longue et douloureuse afin de « rencontrer » Jim.



Pour comprendre Jim, il faut remonter à son début de vie d’adulte qu’il passe comme fusillé marin en Algérie durant la guerre éponyme. Sa violence intrinsèque est née là-bas ; le syndrome post-traumatique (qui à l’époque ne sait pas son nom) fera le reste.



Ce livre retrace en grande partie le parcours traumatique de Jim et son difficile retour, qui explique en grande partie ce qu’a été Jim avec ses forces et surtout ses faiblesses.



Pour comprendre, aimer et pardonner au père, l’auteur va devoir creuser, prendre conscience, intégrer, puis digérer tout ce qu’il va découvrir.



Cela donne un opus sensible, réaliste sans exhibitionnisme, intime et ouvert à l’apaisement ; un livre percutant lu en apnée !


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Mon père, ce tueur

J'ai lu ce texte d'un trait ou presque, ce qui ne m'était pas arrivé depuis un sacré bout de temps.

Un truc magnétique qui te colle aux yeux et te balance dans une ronde d'émotions contradictoires dont tu ne peux pas sortir.

Je me retrouvais dans chaque personnage, très étrange. Aucun ne m'était étranger, car chacun représentait une partie de moi, même dans les séquences où ils sont le plus antinomiques.

Une plongée au fond de notre cœur, de notre âme, de nos abîmes.

Dire qu'il y en a qui vont passer à côté de ce plaisir de lecture, qui dépasse tellement le plaisir de la lecture...

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50 Micronouvelles

Etrange ouvrage s’il en est que ce recueil de textes ultra courts ! Les éditions Thaulk ont proposé à 50 auteurs d’écrire autant de micro-nouvelles de 140 caractères maximum. Le résultat en est aussi disparate que leur notoriété (importante pour Norbert Spinrad ou Joëlle Wintrebert, un peu moindre pour Thierry Crouzet et quelques-uns ou carrément confidentielle pour certains autres). Le lecteur y trouvera quelques haïkus, aphorismes, poèmes en prose, sans oublier quelques additions ou jeux de mots ou d’idées. Comme toujours, du bon et du moins bon, du quelconque et de l’excellent. Chaque micro-nouvelle est présentée sur une page elle-même précédée de la couverture d’un livre de l'auteur.

Il est bien difficile de donner une impression générale de ce recueil à la Prévert. Le lecteur se contentera de noter au passage ce qui lui a plus particulièrement plu : « Le lendemain de la fin du monde, le silence se fit dans l'univers. Soulagé, Dieu rangea ses éclairs et ôta ses boules Quiès. » (Michel Pagel) ou « Suite à des restrictions budgétaires, l'auteur de ce texte a été licencié avant d’entamer l’écriture de son manuscrit. » (Nicolas Ancion) ou encore « La souffrance des autres, je peux la supporter, mais pas la mienne. Bizarre. Les morts ont raison d'être morts, la preuve : ils y restent. » (Ulysse Terrasson) ou bien « Las de constater qu’ici tout était sexe, là tout était argent, qu’ailleurs tout était Dieu, il se contenta de penser que tout était relatif. » (Pacco) Rien que pour ces quelques (rares) pépites, cet ouvrage mérite la lecture, sans s’illusionner toutefois sur le côté promotionnel de cette bizarre entreprise.
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Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

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