Thomas Mosdi

Un premier tome intéressant, l'histoire n'a pas trop le temps de traîner donc il manque un peu de détails, pas trop le temps de s'attacher aux personnages mais plutôt bien écrit.

Les dessins sont plaisant également.

Nous sommes en 1793, dans un Paris où la guillotine ne chôme pas. Dans ce décor sanglant où la République peine à naître vraiment, Robespierre est un seigneur tout puissant. Pourtant, il est guidé dans l'ombre par une femme étrange, belle et envoutante qui use de ses charmes pour parvenir à ses fins. Cette « succube » appartient à l'Ordre de Lilith, une sorte de confrérie ne réunissant visiblement que des femmes sublimes aux yeux cernés de noir et à la poitrine généreuse. Ce premier tome de la bande dessinée conte l'affrontement entre cette confrérie, féminine et sexy, et une autre, composé de moines masculins. Au milieu, les personnes historiques tels Robespierre ou Bonaparte, qu'on aperçoit en fin d'ouvrage, apparaissent finalement comme des pantins servant des intérêts qui les dépassent.

Soyons clair : cette bande dessinée est loin d'être originale. On y revisite l'histoire officielle qui ne serait finalement que la partie immergée de l'iceberg, la vérité étant aux mains de groupes existant depuis la nuit des temps et agissant dans l'ombre. Pour autant l'histoire est plaisante et bien fichue. Les dessins de Laurent Paturaud sont très agréables à regarder, à la fois sombres et chargés d'érotisme. Bon, on peut regretter que, encore une fois, toutes les femmes soient représentées comme des bombes à gros seins et que certaines scènes ne soient qu'un prétexte pour dessiner ces succubes nues ou topless. En même temps, la couverture, présentant une femme vêtue seulement d'un voile très transparent donne le ton : on lit cette BD autant pour se régaler de jolies formes que pour découvrir une histoire de la révolution française revisitée.

En somme, cette BD, sexy et plaisante mais assez superficielle dans le scénario, enchantera les amateurs du genre mais risque de décevoir les autres.

Succubes est une série revisitant l’Histoire avec la découverte de l’influence de créatures légendaires : les succubes. Ce premier tome crée un balisage et on apprend pas grand chose du projet envisagé par les succubes. En face d’elles, l’église catholique semble être la seule à pouvoir empêcher la réalisation du dessein des filles de Lilith. Étrange confrontation entre celles qui dans la mythologie sont la représentation de la séduction et de la sexualité dévastatrice et les défenseurs "eunuques" d’un ordre moral contesté.



Il est un peu dommage de devoir presque lire cet album avec une encyclopédie sous la main tant Thomas Mosdi pousse loin la reconstitution historique. Mais l’action est bien rythmée, ce qui donne envie de continuer pour connaitre le dénouement final.
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Je remercie Babelio et Glénat pour l'envoi de cette bande dessinée, suite à la dernière opération de Masse critique.

C'est un support que je ne lis que très peu souvent, et je dois avouer que ça fait vraiment plaisir de prendre le temps, de temps à autre, de passer du temps à lire des bulles, surtout suite à une journée de boulot !

Nous suivons le début des aventures de Josse, lieutenant de la marine napoléonienne. Impétueux, dragueur, révolté, cet homme et avide de liberté, encore plus lorsqu'il est prisonnier en Angleterre.

La bande dessinée passe sur les détails pour aller à l'essentiel, ce qui fait que, parfois, les détails nous manque, on aimerait en savoir plus.

Mais, au-delà de ce détail, j'ai trouvé les graphismes convaincants, pour les personnages comme pour les décors.

Ce qui me vexe, c'est que je ne sais pas quand le tome 2 sort, ce premier a éveillé ma curiosité !
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J'ai adoré du début à la fin ! Les dessins sont loin de la bd belge et peut être trop fournis pour certains, mais pour moi cela a été un vrai régal ! La plongée dans les légendes celtes, l'aventure de cette petite fille dans un monde magique mais dangereux ! Et des méchants aux looks superbes !!

Le côté historique de l'aventure n'est nullement écorché, grâce à la justesse et à l'authenticité du trait issues d'une recherche documentaire avérée qu'il use avec adresse. A noter que la mise en couleur, pour le moins chatoyante, est signée pour la deuxième fois dans la série par Marta Martinez en pleine forme artistique.
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Une belle leçon d’histoire et d’anatomie…
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Le graphisme se tient très bien, c'est efficace sans sortir la non plus, des sentiers battus.
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Un nouveau récit bien envoûtant qui vaut par le jeu sensuel et stratégique des personnages féminins.
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Voilà une bande dessinée qui, indéniablement, "a de la gueule". Excusez du peu : découpages fouillés et du plus bel effet, ombres de cathédrale, dessins envoutants et ambitieux à souhait... Le tout mis au service d'une histoire adaptée de Lovecraft : la recherche d'un "île des morts", purgatoire se révélant en fait être le refuge de créatures ayant autrefois régnées sur notre terre... Bref : on assassine, on manipule, on rescucite, le tout dans des pages semblant parfois tenir de Turner ou de quelque peintre romantique. Exercice de style ? Peut-être, sans doute même, car le scénario devient plus confus au fur et à mesure que le dessin se fait complexe : mais beau style et exercice de haut vol !

Nice n’est pas qu’une somptueuse ville du sud de la France où il fait bon vivre. Comme beaucoup de cités de France, elle a un passé riche qui lui a valu ce diptyque aux éditions Petit à Petit. Comme toujours, un régal éducatif à dévorer sans modération ! Même sans avoir lu le premier tome, le lecteur va pouvoir se plonger dans un passé trouble pour Nissa la Bella.

En couverture, d’ailleurs, on retrouve Catherine Séguirane qui défendit les murs du château avec pour seules armes son corps et son battoir à linge. Une véritable icone de la liberté avant l’heure, allant jusqu’à montrer son derrière à l’ennemi et les humilier encore davantage (mais je vous en laisse la surprise dans ces pages). Il faut dire que la position géographique de « Nice » est enviable tant par la France que par l’Italie, sans oublier les Autrichiens loin d’être en reste…

Ainsi se succèdent les chapitres de guerres, mais également d’améliorations tant commerciales que touristiques pour la ville. La construction de monuments religieux, parfois dangereux, des aménagements urbains et l’effervescence liée au tourisme grandissant aux vues du climat doux de l’hiver en Méditerranée.

C’est toutes une évolution qui se déploient sous nos yeux, passant par les combats contre l’armée franco-turque, jusqu’à la seconde guerre mondiale, en passant par la révolution française, l’arrivée massive des touristes de Grande-Bretagne jusqu’à nos jours, dont notamment l’effroyable carnage sur la promenade par un terroriste kamikaze. Le tout dans dessiné par différents artistes, souvent aux styles classiques, parfois un peu surprenant, mais tous reliés par un point commun : l’apparition de la griffe d’aigle, symbole de la force Niçoise ! Alors, embarquons tous pour Nice !


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Et voilà, j'ai atteint le dernier tome. Et qu'est ce que je suis contente de m'être obstinée. Progressivement tout prend sens. Tous les éléments disséminés au cours des trois premiers albums s'encastrent pour former un ensemble enfin cohérent. Et l'histoire acquiert alors de l'ampleur, pleine de rebondissements plus surprenants les uns que les autres, jusqu'au dénouement final. Pas de mievrerie, pas de seconde chance, et toujours un graphisme irréel et splendide.

Tome 3. Alors là, je suis totalement perdue. Je n'ai pas trouvé de quelles légendes s'est inspiré l'auteur pour ce personnage, et je le regrette. Ça m'aurait sans doute aidé à comprendre. Trop d'ellipses, trop de fouillis, et c'est dommage tant le dessin est superbe, trop de jeux scénaristiques qui rendent la lecture complexe. Impression globale que le récit est mené tambour battant, comme pour se débarrasser d'une corvée pour arriver au plus intéressant, c'est à dire le passage vers le tome suivant

Deuxième tome, toujours aussi farfelu etl truffé de raccourcis. J'ai l'impression de suivre un feuilleton dont j'aurais loupé quelques numéros. Des personnages sortis de nulle part font brusquement leur apparition, permettant de faire avancer l'intrigue comme par magie, mais on n'a pas eu le temps de les découvrir, s'intéresser à eux auparavant. Dommage.

Le dessin est superbe, tout en clair obscur, mais complexe. Soit j'essaie de suivre l'intrigue en m'accrochant au texte, tout en acceptant les ellipses, soit je m'attache au graphisme et je renonce à la logique de l'histoire. Un peu comme si je lisais un roman de Tolkien dont on aurait coupé certains chapitres.

Ed kemper, 2,10 m 130kilos, un homme hors normes dans tous les sens du terme, doté d'une intelligence supérieure. C'est avec lui, que les américains ont utilisé pour la première fois le terme de Serial killer? Quelque part, il a donné l'occasion à la police d'innover en matière d'investigation et de méthodes de profiling. Pour en revenir à cette BD, je n'ai pas été transportée, les dessins ne sont pas superbes, la narration est parfois emmêlée. J'avais lu il y a plusieurs années le roman de Marc Duguain "Avenue des géants" qui reprenait ce même thème. ( je m'en suis souvenue en lisant la BD) De la même façon, je n'avais pas été convaincue par le personnage principal. Y a -t-il une difficulté à représenter la schizophrénie? Donc, j'ai passé un moment sympa mais sans plus.

Quel dommage que le scénario ne soit pas plus fourni et à la hauteur des dessins qui sont parfois époustouflants. L'histoire est confuse, il s'agit d'une quête pour sauver un monde féérique et retrouver un cristal. Les dessins seuls suffisent à certaines planches mais parfois le manque de texte ne permet pas de comprendre correctement certaines planches. On rencontre des personnages fantastiques, on baigne dans un univers féérique. Malgré l'inégalité de ce premier tome, j'ai envie de poursuivre.

Alors pour tout vous avouer, je suis pas sur de tout avoir compris à l'histoire 😅 trop de magouilles, de trahisons, de manipulations et de complots. Les dessins sont assez beaux surtout quand c'est lié au culte des Filles de Lilith mais j'ai parfois eu du mal à saisir qui était qui dans les hommes.



L'idée de base de refaire l'histoire avec ce culte qui tire les ficelles dans le dos de tout le monde est original et aurait pu amener de chouettes intrigues mais là on a vraiment du mal à tout saisir.

Une histoire fouillis, dont on n'arrive à retirer que très peu de réponses malgré une attente croissante... La plupart des personnages se ressemblent énormément et semblent provenir d'une même ébauche, ce qui accroît le sentiment de piétiner sur place... Je déconseille cette BD, dont seul le résumé reste intéressant.

Résumé de l'histoire du Vampire de Sacramento.

On alterne le point de vue de ses parents, d'un ancien ami, des policiers chargés de l'enquête jusqu'à son arrestation.

Bonne idée mais le récit est beaucoup trop succinct pour un tel sujet. On reste vraiment sur sa faim. Dommage!