Toni Morrison

Beloved est un chef d'œuvre. Un roman d'une puissance et d'une profondeur déconcertante. Je l'ai aimé tout de suite, et je l'ai lu une bonne dizaine de fois.

C'est un roman complexe dont l'histoire est déchirante mais je n'ai pas accroché au style de Toni Morrison (construction des phrases perturbantes, flash back...passages parfois incompréhensibles... ou alors je n'ai pas le niveau !!!!) Très déçue... Beaucoup de mal à terminer ce livre... Une vraie indigestion...

La quatrième de couverture du livre dit qu'il est violent et bouleversant. Violent certes mais parce qu'il exprime dans son intolérable vérité toute l'horreur de l'esclavage. Bouleversant parce que cela amène même à comprendre un acte injustifiable.

Un livre où le fantastique côtoie le réel pour mieux en faire ressortir toute l'ignominie et où malgré tout cela, la force et la beauté des mots permettent de ne pas être noyé dans la noirceur de l'histoire.

J'ai parfois du mal à entrer dans l'univers de Toni Morrison et sa prose tourmentée et sinueuse. Home reste mon livre préféré de cet auteur. Est concentré ici toute la douleur de l'oppression et de l'avilissement des Noirs par les Blancs, la négation d'une humanité à un peuple.

Un livre très beau, très dur, mais avec des passages parfois si métaphoriques qu'ils m'ont échappé. A lire en tout cas, pour la force de l'histoire et des personnages.

Un livre de courage, qui fait applaudir et pleurer, un livre où il est d'abord difficile d'entrer mais dont on ne veut plus sortir. Un livre qui vous donne la rage et vous envoûte avec sa part de magie, un livre qui vous force à garder les yeux ouverts même quand on voudrait ne plus voir le mors dans la bouche de l'esclave, les traces du fouet sur son dos, un livre dont on ne sort pas comme o n y est entré...

Inspiré d’un fait divers, ce roman récompensé par le prix Pulitzer en 1988, est à la fois poignant et bouleversant sur un destin personnel qui est aussi un passé collectif.

L’œuvre de Toni Morrison est un hymne à l’amour et à la maternité, dans la difficulté du deuil, de l'oubli et de la culpabilité.

Je n'ai pas trop aimé ce livre car je l'ai trouvé souvent confus. Et je n'ai pas vraiment accroché à l'histoire. Je me suis beaucoup ennuyée en le lisant et j'ai failli abandonner en cours de lecture.

Toujours sur ma table de nuit depuis des mois ... le début mystérieux, et mystique me plaisait mais l'histoire me reste obscure . J'espère en venir un bout un jour

Très bonne lecture, mais éprouvante, pour deux raisons, la dureté des sujets traités et la narration un peu embrouillée.

Je l'ai terminé cette nuit et j'avoue que je me sens encore un peu barbouillée.

Magnifiquement écrit, on n'en ressort pas indemne.

Je le conseille aux personnes qui ont le coeur bien accroché.

Très beau texte sur la négritude. Par contre à mon sens un peu fouilli, le passé et le présent se mélangent, la réalité et la fiction également. J'ai eu un peu de mal à plonger bien qu'habituée à lire des textes difficiles.

Cette lecture fut donc plus un travail qu'un plaisir c'est pour cela que je ne mets que 2

J'ai le sentiment frustrant d'être passé à côté de ce roman. L'écriture est belle, recherchée, le sujet est également d'une beauté profonde, mais je me suis régulièrement trouvé perdu dans ces incessants va-et-vient temporels. J'ai eu des difficultés à accrocher et j'ai dû me forcer pour en venir à bout, bien qu'il ne soit pas si long.



Difficile par conséquent de mettre une note à ce livre, peut-etre n'étais-je simplement pas d'humeur à ce moment là. Je pense lire encore une ou deux oeuvres de cette auteur pour précisier mon opinion.

L'histoire est décousue, le style onirique et imagé, trop pour me permettre de m'attacher aux personnages et encore moins de suivre l'histoire. Je m'attendais à un roman passionnant sur l'esclavage, j'ai découvert une sorte de poème fantastique surréaliste à rallonge.

Je suis déçue et un poil rebutée à découvrir d'autres ouvrages de cette auteure.

Sensible et dérangeant...

1874. L’esclavage a été aboli en 1865 au sortir de la guerre de Sécession, mais les blessures de la servitude ne semblent pas prêtes à s’effacer. Entre les atrocités commises par le Ku Klux Klan et la ségrégation, sans parler des souvenirs de leur asservissement, les Afro-américains luttent pour s’en sortir. Il faudra pourtant attendre les réformes de 1964 et 1965 pour que la ségrégation soit abolie.



Ancienne esclave, Sethe vit avec Denver, sa fille adolescente dans une maison hantée par l’esprit de son bébé qu’elle a assassiné pour lui éviter de connaître l’esclavage…En effet, en 1856, Sethe a durement conquis sa liberté en fuyant sa plantation, le dos lacéré, à terme,…



Ce récit est dur, de plusieurs façons. D’une part, il est assez dur à suivre, au début tout du moins. Toni Morrison exerce un va-et-vient constant entre le présent et le passé, parfois sans transition, et dit les choses à demi-mots à grand renfort de métaphores…le reste, c’est au lecteur de le deviner ou de se le figurer. C’est peut-être ce qui contribue à faire de ce livre une histoire aussi forte. D’autre part, évidemment, le thème est lui aussi très dur. C’est toute l’horreur de l’esclavage qui est ici dépeinte : des familles séparées, des femmes violées, battues, des hommes traités comme des animaux. Sethe n’a jamais vraiment connu sa mère, qui a été pendue, mariée à treize ans, pour ainsi dire veuve à dix-neuf ans, elle a vécu dans la servitude, dans la crainte que ces enfants soient vendus, elle a été battue, obligée à se prostituer, humiliée. Toni Morrison peint avec minutie et pudeur un peuple qui souffre, trop opprimé pour se laisser aller à avoir des projets ou aimer. C’est toute la réalité de l’époque qui nous apparait.



Comme je le disais plus haut, le style de Toni Morrison est bâti à base de métaphores, ce qui donne une certaine poésie au texte, tout en le rendant assez hermétique. Le lecteur peut parfois se perdre, et il ne faut pas qu’il s’attende à ce qu’on lui dise les choses de but en blanc. Si le résumé nous apprend que la base du roman est un infanticide, on ignore tout des circonstances exactes du meurtre, qui nous sont révélées par bribes.



Sethe est un personnage de femme forte, mais évidemment, il y a des limites. Avec tout ce qu’elle a enduré, qu’elle finisse brisée n’étonnera personne. L’espoir semble néanmoins se manifester à la fin en la personne de Denver qui s’ouvre au monde. Tous les regrets et la culpabilité de Sethe s’incarnent en Beloved et son fantôme, une autre métaphore montrant comment ces sentiments peuvent détruire une personne. Bien que le geste de Sethe ai été atroce, on peut malheureusement le comprendre. L’horreur même de ce geste montre la barbarie de l’esclavage.



On se prend bien à ce livre, qui se lit facilement malgré son aspect dur. Toni Morrison, monument de la littérature afro-américaine, a reçu le prix Pulitzer pour Beloved, mais également le prix Nobel de littérature pour l’ensemble de son œuvre.Au cinéma, Sethe a été interprétée par Oprah Winfrey.




Lien : http://well-read-kid.over-bl..

C'est le livre phare de la littérature noire américaine, qui a valu en 1993 le prix Nobel à Toni Morrison. Un récit difficile à lire, tant il est haché, formé d'un assemblage de fragments narratifs, une intrigue éclatée qui repose sur la mémoire ou plutôt les mémoires de plusieurs personnages qui ont vécu les atrocités de l'esclavage. Une histoire réelle à l'origine, celle de l'esclave Margaret Garner, condamnée pour avoir soustrait ses enfants à l'esclavage.

Dans le livre Sethe est une esclave fugitive, qui vit à Cincinnati, au 124 rue Bluestone, une adresse soigneusement évitée par les villageois. Elle vit de l'autre côté du fleuve Ohio qui séparait les anciens états esclavagistes des terres libres du Nord. Elle vit avec sa fille et le fantôme d'une autre fille: Beloved,décédée 20 ans plus tôt dans des circonstances mystérieuses. Par des flash-back qui correspondent à des images remontant du fond de la mémoire de Sethe malgré elle, on comprend peu à peu que Sethe, une fois rattrapée lors de sa tentative de fuite, a essayé de tuer ses enfants pour les soustraire à l'esclavage et n'en a tué qu'une: Beloved, avant que les autres enfants lui soient arrachés.

Ce livre représente un travail fantastique sur la mémoire, la culpabilité.

Toni Morrison a dédié ce livre aux 60 millions et plus, morts des suites de l'esclavage et a choisi cette structure fragmentée pour mieux représenter ces vagues d'esclaves importés.

Une grande oeuvre.

On a presque honte de passer à côté de ce livre tant ce qu'il évoque est intense. Et pourtant, c'est mon cas. L'écriture est évidemment d'une grande clarté mais le montage est difficile. Le déroulement est haché : passé, présent, futur s'emmêlent, on ne sait plus où l'on se situe ni qui est qui, ni ce qui se passe. J'ai trouvé la narration pénible à suivre. L'histoire est d'une brutale simplicité, Sethe esclave violée, fouettée, achetée, vendue... va s'évader pour passer en "zone libre", retrouvée par ses bourreaux elle préférera tuer son enfant que de le laisser vivre ce qu'elle a vécu. Cette enfant va la hanter et hanter sa maison. A partir ce cette trame véridique se raconte l'horreur de l'esclavage, la souffrance de ces hommes et de ses femmes et leur force à survivre.

Sethe est une jeune esclave obligée de fuir après avoir été torturée par son maître. Elle va rejoindre sa belle mère, accouchant en chemin. juste après son arrivée elle va égorger sa fille pour lui Eviter l'esclavage, les anciens maîtres l'ayant retrouvée. Elle va ensuite vivre dans une maison envahie par le fantôme du bébé. Elle va recueillir une jeune fille, Beloved au passé inconnu: s'agit t il de son bébé?

Un livre prenant, a l’écriture chaotique, retranscrivant de façon poignante la vie des esclaves.

J'avais adoré un don. Lecture plus difficile pour ce livre, je ne suis pas sûre de tout bien comprendre mais j'aime toujours cette écriture. Histoire d'une esclave au moment de la guerre de Sécession, je pense. C'est dur, dépeint la dureté de cette vie sans racine, sans lien, pleine de violence. Lu pendant voyage aux Philippines.

J'ai aimé cette histoire sur un supposé retour de la fille tué par sa mère,

une culture africaine, sur la croyance du défunt qui vient hanter

la personne qui la tué.

C'est à la fin que l'on remarque que c'est une fiction, que non elle n'était pas

sa fille, enfin à moins que ce soit effectivement la défunte?

Il y a des retours en arrière, il faut être assez concentré.

J'ai un peu de mal avec la concentration (je suis peut-être TDAH je fais des tests actuellement)

Donc me plonger sur des livres tels que "Beloved" ou encore "le bruit et la fureur" de Wiliame Faulkner est un défi :)

Je recommande ce roman devenu un classique.