Valérie Saubade

Sujet indemodable et intarissable : les secrets de familles ...

Livre plutot agreable a lire et assez prenant mais manque de consistence et de profondeur pour acceder a la 3eme etoile !!!!

Eléonore est une octogénaire qui vivait tranquillement dans sa maison avec sa dame de compagnie jusqu'au jour où elle est victime d'un accident cérébrale. Sa fille, qui attend avec impatience d'hériter, décide de venir s'installer chez elle avec son mari. Commence alors entre la mère et la fille une guerre souterraine terrible qui ira peut être jusqu'au meurtre.



Voila un roman dont l'humour est pour le moins décapant. Portrait d'une grand mère qui voit remonter toutes les histoires de famille et toutes les rancoeurs. Car c'est a l'explosion d'une famille que l'on assiste avec ses histoires d'héritage. Une histoire qui commence comme une farce et qui finit dans le drame. Le portrait de la grand mère est particulièrement réussi car au départ l'auteure nous la décrit comme une invalide qui voit surgir dans sa vie tranquille sa fille qui vient lui pourrir la vie. Au départ on compatit a son malheur mais on se rend compte rapidement qu'elle n'est pas la dernière a jeter de l'huile sur le feu dans ses rapports avec sa fille. Puis on comprend que si sa fille la déteste tant c'est que dans sa jeunesse sa mère n'a pas été un modèle maternelle .



En résumé un brillant portrait de famille décapant dans lequel se mêle habilement humour et tragédie. C'est aussi un beau roman sur la vieillesse .



Ma note 8/10.
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J'avais beaucoup aimé "Happy birthday grand-mère" et "Les petites soeurs" pour leur humour caustique et noir. Cet opus m'a déçue, plus girly et fleur bleue. On retrouve le mordant de certains des personnages caractéristiques chez la romancière, notamment la grand-mère Agatha, mais pour le reste, je suis restée sur ma faim.

J'ai trouvé le début très intéressant (j'ai notamment aimé l'aspect de décorticage psychologique des relations familiales de Cassandra et son frère avec leur père qui est un véritable pervers narcissique). L'histoire de Clara est aussi très émouvante et on plaint cette jeune fille délaissée par tous les membres de sa famille qui n'en a que le nom. L'enquête est également prenante au début mais au bout d'un moment l'écriture m'a lassée car j'ai trouvé les personnages trop clichés, certaines répétitions de comportements un peu forcées pour camper leurs caractères ou créer des touches d'humour. Et surtout, j'avais plus ou moins deviné la fin que ce soit sur le plan de l'enquête que concernant le futur amoureux de Cassandra. Donc vraiment en demi teinte pour moi...

Après une vie sociale et professionnelle très active, la narratrice de ce roman est victime d’un accident vasculaire cérébral et se retrouve paralysée, privée de la parole et en fauteuil roulant. Contre son avis et son accord, sa fille vient s’installer chez elle avec son mari. Déterminée à récupérer la maison le plus vite possible, elle commence à lui mener la vie dure. Résistant tant bien que mal, notre narratrice va vivre un véritable enfer…



C’est un roman très dur. Ce que subit le personnage est ignoble et on se sent aussi impuissant qu’elle pendant la lecture, c’est assez difficile. C’est un roman intéressant, sans concession sur la maternité et qui décrit tout le long une lutte sans merci entre ces deux femmes. Lecture intéressante, mais assez éprouvante.

🖤J'ai bien apprécié ce thriller aux nombreux personnages atypiques ! L'héroïne de l'histoire, Cassandra, est bien étrange... Elle n'aime pas les enfants, mais devient pédopsychiatre pour satisfaire son paternel. Et ouf... quel paternel ! Personne n'en voudrait un pareil, d'ailleurs son frère aussi en a fait les frais... Je n'en dis pas plus. juste que l'auteure a tissé une histoire captivante qui nous pousse de page en page à connaître la clef de l'énigme. Et du coup, découvrir pourquoi sa jeune patiente Clara refuse de parler...

Sarah Debussy à une foule de choses à faire avant de mettre fin à ses jours, elle tenait à se suicider comme elle avait vécu, avec efficacité ... Sarah pourtant morte et enterrée, semble envoyer post mortem des lettres sibyllines signées de sa main, des indices à sa nièce qui suivra les pistes laissées par celle-ci est découvrira les secrets de sa famille ...



Je m'attendais pas à une saga familiale sur fond de bourgeoisie, je n'en suis pas fan, Albert, patriarche, c'est du déjà vu et revu ...Generalement cela ne me dérange pas de passer d'avant en arrière pour retranscrire l'histoire, mais là , il fallait bien suivre tellement on passe de l'un à l'autre rapidement ... Les personnages sont tellement lisses que j'ai failli m'endormir (conseil à Bernadette des fois, il suffit juste d'un bouquin...) ... Il n'y a qu'Agathe nièce de Sarah qui par la recherche des révélations et de la vérité sort du lot ... Je mets un plus pour les révélations finales auxquelles je ne m'attendais pas et pour ce petit passage qui m'a fait sourire :



Un personnage vient en visite en France, ne peut pas prendre de train suite à une grève, il demande alors :

- Pourquoi font ils grève ?

- Parce qu'ils s'apprêtent à changer leurs horaires de service

- Et cela arrive souvent ?

- Deux fois par an

- Je vois. C'est une grève préventive.

- Non, il s'agit d'une grève traditionnelle. Les arrêts de travail préventifs, c'est lorsqu'ils cessent le travail deux jours avant les négociations salariales avec le ministère des transports

- Et cela arrive souvent ?

- Au moins une fois par an. C'est une tradition.

Entre cette mère octogénaire et sa fille, seul sentiment qu'elles peuvent ressentir l'une envers l'autre est la haine. Entre les deux, c'est à celle qui fera le plus de "vacherie" à l'autre. Malgré un caractère assez fort, cette vieille dame est attachante. Même si on comprend pourquoi sa fille en est venue à la haïr. Roman très caustique. J'adore 　

Publié en 1999, "Happy birthday grand-mère" est le premier roman de l'écrivaine française Valérie Saubade, notamment auteure des romans "Les petites soeurs", "Marche arrière" ou encore "Miss Sweety".



A la suite d'un AVC survenu deux ans plus tôt, Eléonore, 80 ans, s'est retrouvée hémiplégique et donc privée de la parole et condamnée à se déplacer en fauteuil roulant.

Sous prétexte de s'occuper d'elle, sa fille Elizabeth et son gendre emménagent chez Eléonore alors qu'avant sa maladie celle-ci avait toujours poliment éludé la question.

Il faut dire que les relations mère-fille sont loin d'être harmonieuses. Pianiste de renom et femme séduisante, trop occupée à privilégier sa carrière musicale et ses amants, Eléonore en a complètement négligé sa fille. Pour ne rien arranger, elle n'a jamais caché sa nette préférence pour son fils Brian.

Elizabeth compte bien lui faire payer au jour le jour ce manque d'affection, non sans s'assurer de toucher entièrement son héritage...



J'avais reçu ce roman de la part de Clara pour mon anniversaire il y a quelques années.

Je suis tombée dessus par hasard en cherchant un titre dans ma bibliothèque et j'ai décidé qu'il était grand temps de faire honneur à ce cadeau :)

En découvrant la première phrase ("J'ai décidé hier après-midi de tuer ma fille") qui donne tout de suite le ton, je m'attendais à un récit centré sur de multiples tentatives d'assassinat des deux côtés.

Or le roman se concentre surtout sur l'ambiance électrique qui règne entre Eléonore et sa fille, particulièrement sur la cruauté d'Elizabeth qui prend un malin plaisir à humilier sa mère, à la priver de musique et de compagnie, à l'ignorer ou à l'"oublier" dans un coin et même à tenter de la déloger.

D'ailleurs, je n'ai pas trop compris ce qui empêchait Eléonore de faire appel à son vieil ami notaire pour faire dégager sa fille et son mari de chez elle.

Certes, elle se sert quand même de lui comme moyen de pression, sachant qu'elle reste libre de modifier son testament.



D'un bout à l'autre de ma lecture, j'ai ressenti toute l'impuissance et la frustration d'Eléonore à ne pas pouvoir claquer le bec à sa fille. Il est vrai qu'Elizabeth a des raisons légitimes de lui en vouloir. De là à s'en prendre à une vieille femme sans défense...

Les mots sont durs dans la bouche d'Eléonore, narratrice de ce roman qui débute le jour de son quatre-vingtième anniversaire pour s'achever exactement un an plus tard.

Chacune à leur manière, toutes deux se montrent sans pitié l'une envers l'autre. Chaque page tournée me faisait me demander ce que l'une et l'autre mijotait.

J'étais donc partagée entre la curiosité amusée et le malaise face à cette tension permanente parfaitement bien rendue par l'auteure. Le récit est ponctué de quelques rebondissements bien dosés.

Le personnage d'Eléonore m'a vraiment séduite par son goût pour les plaisirs de la vie, sa sagacité et sa dignité.



J'aime ce genre de roman au ton acide qui m'a fait penser à du Willa Marsh, merci Clara pour ce cadeau pas empoisonné ;)
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Je le lis, l'apprécie comme un bon divertissement, doué d'un imaginaire assez cocasse, je lis le livre en le prenant réellement pour un bon passe--temps et n'arrive pas franchement à être plus marquée que cela par sa lecture. Je n'ai pas terminé, il se peut que mon avis se modifie quand je toucherai la dernière ligne.

Ancienne pianiste célèbre, cette grand-mère est un peu particulière. Paralysée à la suite d'un AVC elle est à la merci de sa fille ainée et de son gendre. Elle décide donc d'empoisonner sa fille mais c'est difficile quand on ne peut bouger.

Cette grand mère est certe amorale mais attachante ains que sa jeune "complice".

Avec sa couverture rose bonbon, son titre acidulé et ses amourettes contrariées, Miss Sweety est l'incarnation parfaite du roman à l'eau de rose version XXIe siècle. Amoureux d'intrigues policières et de thrillers, passez votre chemin, ici le suspense consiste avant tout à savoir avec qui Samantha va finir, entre le bel avocat italien, l'officier de police protecteur ou le mystérieux voisin au charme troublant, mais qui reçoit régulièrement un homme chez lui (ce qui suscite l'indignation de la grand-mère, à cheval sur les principes et l'orientation sexuelle). En effet, l'histoire des lettres de menace n'est finalement qu'un prétexte pour évoquer les problèmes de cœur d'une journaliste qui se prétend experte en histoires d'amour, du moins quand il s'agit de s'occuper de celles des autres. Cousu de fil blanc d'un bout à l'autre, ce roman se laisse néanmoins lire, malgré les caractères terriblement stéréotypés des personnages (Margaret en éternelle amoureuse et gentille allumée en est le meilleur exemple), les situations convenues et l'humour un peu artificiel (le flegme britannique en prend un sacré coup, d'ailleurs). Avec cette variation du roman de gare sur le thème "Bridget Jones mène l'enquête", la littérature est mise à mal, le féminisme est piétiné sans vergogne (bonjour la lecture genrée...) et le lecteur (pardon, la lectrice, évidemment !) ne ressent qu'un sentiment de malaise, d'ennui et de déjà-vu. (la suite en cliquant sur le lien ci-dessous !)
Lien : http://ars-legendi.over-blog..

Un roman agréable à lire mais qui remue quand même... où les secrets de famille flirtent avec l'inimaginable et où les règlements de compte peuvent parfois ressembler à une enquête policière !

Lecture très agréable, une sucrerie qui ne colle pas aux dent. C'est mignon tout plein, et l'héroine vraiment attachante.



Une bonne lecture légère et divertissante.

"Oups je vous jure, je ne l'avais pas vue en faisant ma marche-arrière!"

Une relation mère fille dévastatrice! Une mère qui n'avait pas d'instinct maternel et qui nous le raconte à travers ses souvenirs face à une fille et son mari qui n'attendent qu'une chose: l'héritage de celle-ci! Tous les coups sont permis dans les deux camps! Un style fluide et agréable à lire, un plaisir! Tout ça avec un zeste d'humour...

Comment échapper à l'emprise d'un père tyrannique et despote qui régente la vie de sa femme et de ses filles et dicte sa loi à toute la famille. Un roman saisissant qui vous met en rage .

Pour tout dire, c'est le deuxième roman de Valérie Saubade qui me tombe des mains. (voir ici http://critiquesetmoi.blogspot.com/2011/01/les-petites-soeurs.html pour Les Petites sœurs) C'est vraiment, vraiment bien. Bien écrit. Bien construit. Bien imaginée. Plaisant et drôle. Inquiétant mais toujours avec une pointe d'humour (même noir). J'adore... Un gros coup de cœur !

J'avais adoré "Happy Birthday Grand-mère". Cette fois-ci, je suis restée sur ma faim.

La lecture est certes très agréable et je n'ai jamais lâché le livre, toujours désireuse de savoir la suite, mais je n'ai pas retrouvé le côté jouissif du livre précédent.

De plus, les personnages sont extrêmement caricaturaux, ce qui est un peu facile...

Résumé de l'éditeur:

"J'ai décidé hier après-midi de tuer ma fille. A quatre-vingts ans, cela ne va pas être facile. D'autant que je me déplace en fauteuil roulant. ". mais cette octogénaire hémiplégique est bien déterminée à parvenir à ses fins. Car entre mère et fille, la haine est réciproque et implacable. Ancienne pianiste, adulée par les hommes, despotique, Eleonore ne s'est jamais préoccupée de personne sauf d'elle-même. Terne et aigrie, sa fille Elisabeth attend de pied ferme l'héritage. Et soigne sa mère indigne de façon très personnelle... "



C'est le troisième livre de cet auteur que je lis. J'ai bien aimé " les petites soeurs". J'ai été déçue " Marche arrière".

J'ai adoré celui la " Happy birthday grand-mère".

Ça aurait pu être un simple livre sur une fille fait vivre un enfer à sa mère impotente pour hériter d'elle, un simple livre sur les maltraitantes des jeunes sur les " vieux".

Mais Valérie Saubade ne tombe pas dans les clichés pro-personnes âgées. Au fil du livre elle montre la complexité des liens qui peuvent exister entre une mère et sa fille. Elle montre les répercussions de la relation qu'une mère peut avoir avec sa fille quand elle est enfant.

Parce que, si le comportement d'Elisabeth est choquant, la façon dont Eléonore l'a élevé, et dont elle la considère ne le sont pas moins.

J'ai bien aimé tous les personnages qui ne sont ni tout blanc, ni tout noir.....
Lien : http://lireetrelire.blogspot..