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Critiques de Véronique Biefnot (121)
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Comme des larmes sous la pluie

Ce livre est le premier roman de Véronique Biefnot et quoi qu'en puisse en penser en le refermant, on peut dire que l'auteure aborde des sujets qui prennent aux tripes.



Le point de départ et prétexte du livre est le début d'une histoire d'amour entre Simon, un écrivain reconnu et Naëlle, une ravissante et intrigante vendeuse. Par un enchainement de circonstances qui nous sont racontées tout le long du livre, les deux protagonistes vont sentir d'abord une attirance puis l'évidence de leur relation et enfin le besoin d'être présent l'un pour l'autre.



Naëlle est une femme mystérieuse. Elle a un comportement à la limite de l'asociabilité et semble être elle-même que dans son appartement en compagnie de son chat. Autant dire qu'une histoire d'amour avec un homme quasi inconnu semble être assez compliqué à imaginer.



Ainsi dans ce livre, les chapitres alternent principalement entre le point de vue de Simon et celui de Näelle.



Mais en parallèle, il y a un enfant.



Son histoire est glaciale. Les chapitres le concernant ont une police d'écriture plus grande comme si l'auteure souhaitait que sa parole nous saute aux yeux. Sans rentrer dans les détails et afin de ne pas tout dévoiler, il sera question entre autres, de séquestration, maltraitance, pédophilie... A chaque chapitre son lot de cruauté malheureusement. Il y a une sorte d'innocence dépossédée dans les mots de cet enfant qui soulève le cœur et donne la gerbe. C'est donc cette histoire qui est le véritable sujet du livre. C'est la monstruosité des actes cités que l'on retiendra du début à la fin.



Le style de Véronique Biefnot est fluide, très accessible. Les chapitres sont très courts, ce qui invite le lecteur à enchainer les pages. C'est le genre de livres qui ne se lit pas mais qui se dévore.



Malgré une écriture maitrisée, je dois dire que certains points m'ont dérangé : les coïncidences un peu trop flagrantes entre Simon et Naëlle, la multiplication des thématiques sordides qui peuvent décrédibiliser l'histoire et transformer une situation tragique en vaste caricature.



En dehors de ces bémols, je recommande cette lecture.

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Comme des larmes sous la pluie

L'année 2013 commence très bien, nous sommes seulement le 2 janvier et je tiens déjà dans les mains mon premier coup de cœur!

Comme des larmes sous la pluie me tentait depuis un petit moment, la quatrième de couverture m'avait plu.

L'idée d'une rencontre entre un écrivain ayant perdu son épouse et une jolie jeune femme promettait un bon roman d'amour.

J'étais bien loin d'imaginer que ce roman était bien plus profond que ça! Séquestration, inceste, violence voila ce que renferme ce livre. Un roman très bien écrit où les chapitres alternent les différents narrateurs et rempli de suspense.

L'auteur Véronique Biefnot, a fait un vrai travail de recherche et décrit a merveille la psychologie des personnages et surtout des victimes de violences faites aux enfants et les conséquences qu'elles peuvent avoir à l'âge adulte. Un roman tellement touchant et duquel on ne sort pas indemne. A lire absolument!
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La route des coquelicots

La Moisson, une maison de retraite à Douai. C'est là qu'Olena a trouvé un travail de veilleuse de nuit, loin de son Ukraine natale où l'attend sa fille, loin aussi de Vassili, son mari parti gagner sa vie au Portugal. Olena est séparée de sa famille, en situation irrégulière, mais elle garde le sourire et prend toujours le temps de bavarder avec les pensionnaires de la Moisson. De Lydie, Flora, Henriette, Charles et Théo, elle ne connaît que les bribes d'une vie passée, faite de joies et de peines, mais ils sont pour elle comme une famille de substitution. Alors quand Quentin, le petit-fils d'Henriette, se désespère d'avoir été quitté par Stéphanie, la petite-fille de Flora, la situation exige la mobilisation de tous. Le projet d'aller au Portugal pour parler à Stéphanie est très vite mis sur pieds. Les deux grand-mères et Lydie convainquent Olena de conduire la voiture, chose facile puisque c'est l'occasion pour elle de retrouver son mari. A l'unanimité, il est décidé de faire un détour jusqu'à la frontière polonaise pour récupérer Milena, la fille d'Olena. Les détails mis au point, le grand voyage peut commencer...





Quand deux auteurs belges se rencontrent, ils nous racontent un conte de fée, une histoire magique où les personnages sont beaux et bons, où les obstacles s'aplanissent, où l'optimisme et la gaieté règnent en maîtres. Alors, il faut se mettre dans ce joyeux état d'esprit avant d'en aborder la lecture et se laisser porter par ce road-trip mené tambour battant par la petite tribu hétéroclite. Et c'est parti pour des milliers de kilomètres avec la sage Lydie, l'intransigeante Henriette, Flora l'ancienne ballerine (selon ses dires) et Olena l'exilée qui cache ses soucis derrière son beau sourire...Au fil du voyage, on s'attache à ses belles personnes qui ne se laissent jamais abattre malgré les épreuves, on rit à leurs aventures parfois rocambolesques, on s'émeut à l'évocation de leurs souvenirs les plus douloureux, on frémit quand une difficulté vient freiner leur bel élan. Mais qu'on se rassure ! Il n'y aura pas d'obstacles infranchissables, de malheurs inattendus. Francis DANNEMARK et Véronique BIEFNOT ont pris le parti de laisser de côté le noir, le gris, pour colorer le monde en rose le temps d'un voyage. La légèreté du ton ne doit cependant pas faire oublier certains sujets plus durs abordés par le roman, comme les conditions de vie des sans-papiers, la solitude des personnes âgées, le sort des juifs pendant la deuxième guerre mondiale...

Une bien belle ballade, une bouffée de bons sentiments, pour une parenthèse enchantée loin des soucis du quotidien. A lire pour s'évader, se faire plaisir, se faire du bien.



Un grand merci aux auteurs, à pascaline et aux éditions du Castor Astral.
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La route des coquelicots

Dans une maison de repos "La moisson" vivent des personnes âgées .

Olena, jeune Ukrainienne, en séjour illégal travaille dans cette maison. Elle est séparée de sa fille, Milena qui vit toujours en Ukraine et de son mari qui travaille au Portugal.

Parallèlement Quentin et Stéphanie,amoureux, deux petits- enfants de Flora et Henriette, vont être séparés par le travail. Stéphanie va aller travailler au Portugal et rendre Quentin inconsolable.

Va commencer alors un long voyage rassemblant trois vieilles dames et Olena vers Berlin pour aller chercher la petite-fille et ensuite vers le Portugal pour aller rejoindre le mari et Stéphanie. Les vieilles dames vont se révéler sous leur vrai jour et une amitié va se développer entre elles.

L'écriture est agréable mais on a l'impression de vivre dans un monde de Bisounours, dans une histoire racontée par de grands enfants pour des enfants.



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Comme des larmes sous la pluie

Pour faire avaler la pilule d'un sujet sombre et dérangeant, il faut trouver des subterfuges pour captiver le lecteur. Ici, c'est le choix du personnage principal qui constitue l'appât: quel lecteur ne dresse pas l'oreille (pas trouvé d'équivalent métaphorique pour l'oeil) quand on lui conte l'histoire d'un écrivain à succès, au fan club accroc et féminin, quelque peu en panne d'inspiration pour cause de perturbations émotionnelles? Simon, la quarantaine, divorcé, un gamin de 15 ans, et des amis fiables qui lui prodiguent leur soutien quand la déprime le guette. C'est la rencontre de Naëlle, une jeune beauté mystérieuse, qui le fait sortir de sa torpeur. D'autant que le chemin qui les mène l'un à l'autre est semé d'embûches, que l'auteur met en scène au compte-goutte, en un suspens savamment entretenu. D'autant qu'une petite voix douloureuse s'immisce entre les chapitres...



On accroche donc à l'histoire, car une question posée suppose une réponse, que le défilé des pages est censé amener (encore que je me rends compte qu'une des questions justement n'est pas résolue : dans la suite .(.....)....? Mais ce n'est pas une prise en otage réglée comme peuvent le pratiquer les maîtres du thriller.



Par ailleurs et c'est le second bémol, quelques petites approximations peuvent prêter à sourire ( non, Mme Biefnot. Les papillons ne sont pas des coléoptères!).

Enfin, le récit à l'imparfait à la désagréable conséquence de créer une distance préjudiciable avec le propos, d'autant que les dialogues un peu trop travaillés renforcent cette impression

C'est donc au total une lecture plaisante, mais pas inoubliable
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Les murmures de la terre

Deuxième tome d'une trilogie - dont je n'ai pas lu le premier - ce thriller amoureux d'une écrivain belge retrace le parcours atypique de Naëlle. Née en captivité et élevée dans une cave jusqu'à ses huit ans auprès de sa mère et de sa soeur aînée, puis transbahutée d'hôpitaux en foyers, la jeune femme ne garde aucun souvenir de ses douze premières années. Elle rencontre Simon, écrivain à succès, se trouve mêlée avec lui à un sordide fait divers, et décide de partir seule en voyage en Bolivie histoire de faire un point sur sa vie et sa relation amoureuse.

Ce voyage organisé en Bolivie se transformera vite en aventure initiatique, pendant laquelle elle fera des expériences hallucinatoires et hypnotiques qui la reconduiront à son passé.

Je n'ai pas vraiment accrochée à l'écriture ni à la psychologie des personnages que j'ai trouvée plutôt simple et stéréotypée, mais l'intrigue m'a captivée et j'ai trouvé le roman agréable. J'ai surtout aimé toutes ces séquences de transes et ce voyage en Bolivie, sa végétation et sa description. Bref, un livre agréable qui se lit facilement et traite de sujets d'actualité tels que la médecine naturelle et l'environnement.
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Comme des larmes sous la pluie

Séquestration, enfance maltraitée, solitude, relations épistolaires, bluette… Tout cela, non pas dans cet ordre, mais en alternance dans ce livre - pour entretenir un suspense ? Les mystères sont vite devinés, sauf le(s) plus rocambolesque(s).



En gros j'ai eu l'impression de lire un patchwork de Glattauer, Fouchet, Donoghue, et de tant d'autres qui surfent sur ces vagues juteuses avec plus ou moins d'habileté - l'affaire NK inspire décidément les auteurs... On trouve également un petit quelque chose de Thilliez (ouf !) et de T. de Rosnay sur certaines thématiques.



A part ça, eh bien, c'est bourré de poncifs dans les dialogues, de coïncidences dans les situations, de clichés dans les sentiments. Et cousu de fil blanc en prime, avec une pincée de chamanisme pour couronner le tout. Heureusement, on avance vite : chapitres courts, écriture simple et fluide, zapping possible des harlequinades, ce qui a rendu la lecture aisée malgré mon agacement croissant.
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Comme des larmes sous la pluie

Cinq étoiles pour certains, une pour d’autres, le moins que l’on puisse dire c’est que les avis sur ce roman sont partagés.

Personnellement, je me suis sentie mal à l’aise dans cette énième histoire d’inceste et de séquestration.

Une histoire tirée par les cheveux, des personnages sans envergure des dialogues d’une platitude frisant l’indigence…

Ayant choisi ce roman complètement au hasard, je n’en attendais rien et je n’en ai rien eu !

Et voilà, j’ai craché mon venin… et je n’aime pas ça !





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La route des coquelicots

Je pourrais qualifier ce roman un peu comme un livre transitoire, c'est à dire qu'entre deux pavés, un petit livre léger ne fait pas de mal.

Ce dernier nous apporte une bouffée d'air pur, un peu de rigolade et d'anecdotes avec nos trois vieilles dames partant en vadrouille avec leur aide soignante de la résidence, laquelle décide de récupérer sa fille à l'étranger, en Pologne.

Très peu de détails sur les personnages, on survole beaucoup dans ce roman, je trouve ça un peu dommage car le thème abordé est très intéressant. Ça manque un peu de profondeur pour ma part mais j'ai passé un bon moment tout de même, c'est le but recherché dans mes lectures...
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Comme des larmes sous la pluie

Mitigée !

J’ai trouvé un certain plaisir à lire cette histoire, et puis, au trois quarts, plouf !

Elle avait pourtant bien commencée cette histoire, avec en alternance les récits de Simon, auteur à succès, ceux de Céline, la femme de son meilleur ami, et ceux de Naëlle, une belle et énigmatique jeune femme.

Et puis aussi ces récits angoissant, écrits on ne sait pas par qui, en gros caractères.

Les fils se tissent, les liens se nouent, les personnages sont sympathiques.

Malheureusement le dernier quart est invraisemblable, les ficelles un peu grosses, ça manque de crédibilité.

Bon, mais le style est agréable à lire.

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La route des coquelicots

Olena est entrée clandestinement en France, sans papier, elle a quand même trouvé un poste d'aide soignante dans une petite maison de retraite familiale, La moisson. Là-bas elle s'occupe des pensionnaires avec tout l'amour qu'elle ne peut donner à sa fille Milena, restée en Ukraine, ou à son mari, Vassili, parti trouvé du travail au Portugal.

La jeune ukrainienne va bientôt partir dans un voyage qui va bouleverser sa vie. Au volant d'une vieille Opel et accompagnée par 3 vieilles dames elle va traverser l'Europe et y trouver le bonheur.



Sur la route des Coquelicots est un beau roman où les personnages sont charmants et attachants. Chacun y a son caractère et son parcours de vie avec ses petites bosses et ses jours de beaux temps.

Émaillé d'un petit paquet de phrases poétiques ou philosophiques sur la vie et surtout sur le bonheur, ce que l'on peut dire c'est que c'est plein de bons sentiments et que ça fait du bien au moral.

La lecture est agréable, parfois un peu simple dans certains passages notamment dans les dialogues entre les personnages.

Le tout donne un aspect quand même un peu trop lisse, trop de bons sentiments justement. Les auteurs nous font entrer dans un monde bisounours où tout le monde est beau et gentil. Ou tout sourit, ou tout s'arrange. Un peu à l'image de cette maison de retraite idyllique qui ne doit malheureusement n'exister que dans nos rêves pour nos futurs vieux jours.

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Comme des larmes sous la pluie

D'une écriture simple, Véronique Biefnot sait capter l'attention de ses lecteurs! Incapable de le lâcher, je voulais en savoir plus!

L'histoire est assez commune à la base : un écrivain veuf en mal d'amour, une jolie femme mystérieuse et un coup de foudre. Mais là, vient s'immiscer un thriller et ça nous tient en haleine jusqu'au bout!

Ce n'est pas de la grande littérature, il y a quelques erreurs (le papillon est un lépidoptère, la station de métro Jacques Brel n'est pas au Parvis de Saint-Gilles...) mais ça passe sans problème! Bref, je le conseille pour passer un bon moment ou pour s'évader un peu sans avoir à réfléchir!
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La route des coquelicots

Olena, une jeune Ukrainienne a traversé les frontières sans papiers pour assurer à sa famille un avenir meilleur. Pour assurer des conditions de vie décentes à sa fille, restée chez sa grand-mère au pays, elle a dû se séparer de son mari parti trouver du travail au Portugal. Après de nombreuses péripéties, elle se retrouve en France où, malgré sa situation, elle est employée à la Moisson, une maison de retraite qui s'occupe particulièrement bien des ses pensionnaires. Mais la peur est toujours là ! La peur d'être contrôlée, d'être renvoyée en Ukraine. Malgré cette peur, malgré cette peine qui l'étreint constamment, Olena sourit.



"L'homme la croise, lui sourit et poursuit son chemin. Olena, soulagée, avale une longue goulée d'air frais. Peut-être cet homme-ci l'a-t-il trouvée jolie... Peut-être son sourire ne cachait-il rien d'autre. Dommage de devoir toujours se méfier mais la rue est un danger et les inconnus sont une menace, alors elle presse le pas, encore."



Olena a trouvé du travail à la Moisson (elle y fait le ménage et s'occupe des pensionnaires) mais pas seulement. Elle y a trouvé un ersatz de famille, un peu de réconfort dans sa vie si douloureuse loin de la sienne, de son mari, de sa fille. Elle y évolue au milieu de patrons bienveillants et de retraités qui l'adorent. Elle y a fait la connaissance de Lydie, la plus âgée, modèle de gentillesse et de sagesse, d'Henriette, femme simple (ancienne mercière) et droite et de Flora qui aurait été une danseuse de talent et qui passe son temps à s'en vanter. Les deux dernières ne cessent de se crêper le chignon, leurs différends étant exacerbé par le fait que Quentin le petit fils d'Henriette, et Stéphanie, la petite fille de Flora sont amoureux et vont finir par se séparer. Voyant leurs petits enfants malheureux, elles vont bâtir le projet commun de les réunir, mais pour cela il faut aller trouver Stéphanie partie au Portugal. Avec l'aide de Lydie qui fournit l'appui financier, et d' Olena la conductrice, elles vont donc mettre le projet à exécution, en faisant un petit détour par l'Allemagne pour qu'Olena puisse aller chercher sa fille dont le transfert a été organisé par un passeur. Leur aventure, un peu folle est suivie de la maison de retraite par Charles et Théo, les deux chevaliers servants qui attendent leur heure.





Dans ce road novel, les trois vieilles dames, sorties de leur zone de confort vont se révéler à elles-mêmes et aux autres. Les fleurs fanées qu'elles étaient à la maison retraite vont s'épanouir à nouveau à l'engrais (sans pesticide) de l'aventure vécue en commun sur la route des coquelicots. Elles vont reprendre vigueur et couleurs. Véronique Biefnot et Francis Dannemark qui ont écrit ce roman à quatre mains, nous offrent une histoire, pleine d'humanité, de tendresse, d'amour et d'espoir. Un roman plein de poésie qui se lit d'une traite. L'exercice périlleux du roman à quatre mains est réussi avec brio tant le style est fluide. Les apports de l'un et de l'autre se fondent parfaitement pour former ce tout si agréable à lire. Un régal.





"Ainsi font les heures, elles tissent des journées, et les journées se rassemblent pour composer des semaines, des années, des vies. Bien que le temps, au bout du compte, soit une illusion, il fait de son mieux pour remplir la mission que nous lui confions et justifier le fait que nous avons inventé montres et chronomètres : il mesure ce que nous ne pouvons pas mesurer, le miracle d'être vivant."




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Les murmures de la terre

« Les murmures de la terre » fait partie de la trilogie avec Naëlle. Ce tome 2 est bien moins réussi que le titre précédent : « Comme des larmes sous la pluie ». Je l’ai trouvé trop lent à démarrer. Il ne reste rien ou très peu du thriller romantique du 1er volume où Véronique Biefnot avait tenté de créer un nouveau genre. « Les murmures de la terre » racontent comment Naëlle débarque en Bolivie. Elle entreprend un voyage initiatique voire chamanique pour retrouver son passé. Ce fameux voyage m’a profondément ennuyé. Trop philosophique, trop psychologique, trop long et peu crédible. Et Simon, qui veut la sauver à tout prix au détriment de son travail, de ses amis et de son fils. Un chevalier qui pardonne tout. La romance et le pseudo «psycho-philosophique » ont pris trop de place par rapport à l’intrigue …Cela a engendré de l’inertie…Certains lecteurs sont encore perdus dans la forêt amazonienne. Un regain d’intérêt m’est venu à la page 350. En espérant que le tome 3 soit meilleur !
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Comme des larmes sous la pluie

Simon se remet petit à petit du décès prématuré de sa femme. Sa vie se partage entre son fils Lucas, son travail d'écrivain et son couple d'amis Céline et Grégoire.

Il croise dans le métro le regard d'une femme blonde, magnifique qui va l'obséder et va se mettre en quête de la retrouver.

Naëlle est une jeune femme solitaire, élevée en institution, elle n'arrive pas à aller vers les autres. Que cache son passé qui semble si douloureux?

Un voix d'enfant retenu dans une cave, puis cette même voix hors de ce trou devenu adulte.

"Comme des larmes sous la pluie" est un roman à 5 voix fait de chapitres alternés.

On sent une tension monter au fur et à mesure de la lecture et les histoires se nouer.



Mais stop!! impossible d'en dire plus à part que vous ne lâcherez pas ce livre tellement prenant et quelque peu angoissant faisant ressurgir une triste histoire de la Belgique.
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Comme des larmes sous la pluie

Au départ ce livre m'a attiré par sa couverture intrigante et par le nom "Biefnot" ha surement un écrivain belge et en effet c'est une auteure Belge.



Dans l'ensemble cette lecture m'a bien plu. Au départ en lisant je me disais que l'histoire était banale, mais au fur et à mesure de l'histoire, les évènements et révélation devienne plus intéressante et rend l'histoire plus "passionnante".



Il y a l'histoire principale qui parle au départ de choses assez banals, de vie familiale etc. Mais après la vie des personnages s'entrecroise et créer de belle rencontre et créer ainsi une belle histoire. Et en parallèle il y a cette histoire horrible -a première vue- des enfants séquestré. Tout s'entrecroise pour nous donner une histoire complètement folle, que l'on ne voudrait pas vivre.



Pour ce qui est de l'écriture, elle est assez particulière non pour l'histoire, mais pour la répartition des chapitres. Les chapitres ne son pas numéroté, a la place il y'a les prénoms des personnages de l'histoire. Pas dérangeant, mais au départ je pensais qu'il y avait une présentation de chaque personnage et c'est quand je me suis rendu compte que les noms se répétaient que j'ai compris que c'était les chapitre.



Bref une bonne histoire, que je conseille à tous
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Comme des larmes sous la pluie

Lors de la foire du livre, j’ai eu l’occasion de rencontrer Véronique Biefnot en personne avec son acolyte : Francis Dannemark. Un binôme où règnent l’harmonie et la bonne entente. Mais je m’égare loin du sujet. Revenons à ce titre mystérieux : « Comme des larmes sous la pluie » de Véronique Biefnot. J’ai adoré ce roman ! J’ai succombé au charme tragique de Naëlle et de Simon. Même si ce livre est un thriller assez dur par le côté sombre de l’histoire…Celui-ci est tellement passionnant que je viens de le terminer à l’instant. Et oui, je lirais la suite même si normalement j’ai été interdite d’acheter des livres en raison de ma pile vertigineuse de livres à lire. Gros coup de cœur : belle rencontre comme ce titre magistral.
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Là où la lumière se pose

Naëlle a vécu un profond traumatisme dans sa jeune enfance. Progressivement, elle se reconstruit auprès de Simon, son compagnon, qui illumine sa vie.



Mais Naëlle ne parvient pas à être en paix avec elle-même. La séparation d’avec sa sœur a laissé une profonde plaie. Pour tenter de la retrouver, son enquête va la conduire aux portes d’une bien étrange communauté vivant en autarcie.



C’est un roman très sombre qui met en exergue plusieurs thèmes au fil du récit : inceste, séquestration, quête immodérée du passé, découverte d’une secte.

Un bon suspense et une intrigue très prenante avec cette auteure belge que je découvre.

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Comme des larmes sous la pluie

Au-delà du désir de lire cette auteure (à cause du cross-over entre son dernier roman et "Aux anges" de Francis Dannemark), le résumé me tentait beaucoup, par sa promesse de nous emmener dans la vie d'un écrivain et, le supposais-je, dans les coulisses de son oeuvre. Je l'avoue, je suis curieuse et j'adore les articles et interviews qui nous font passer de l'autre côté, dans le bureau d'un auteur, pour regarder par-dessus son épaule quand il cherche l'inspiration, fait des recherches, élabore son intrigue. Certes, ce n'est pas le sujet principal ici, mais ça promettait d'apporter un petit plus.



J'ai découvert une très jolie plume et, s'agissant d'un premier roman, un talent prometteur. J'étais loin d'imaginer dans quoi je mettais les pieds, ce qui m'a d'ailleurs surprise pendant tout un moment. Le roman est à plusieurs voix, celles de Simon, de Naëlle, de Céline (trait d'union entre les deux), et d'un enfant qui nous laisse deviner une vie bouleversée et bouleversante. Ici, le bien côtoie le mal, l'équilibre et le bonheur familial contrebalancent la maltraitance, la lumière empêche de tomber dans le noir absolu, et l'alternance des personnages donne du rythme à la lecture. Les pages se tournent, on a envie d'en savoir plus. Certes, il y a quelques maladresses (je pense à la rencontre entre Simon et la psychothérapeute, que j'aurais préféré lire davantage comme un dialogue, mais qui m'a plutôt fait l'effet d'un exposé). Certes, on ne peut s'empêcher d'y trouver du déjà vu ou du déjà lu, une inspiration tirée d'une certaine actualité. Certes, on se dit à un certain moment que tel rebondissement est de trop, qu'il apporte une thématique dont on se serait bien passé. On trouvera peut-être également que la vie de Céline est trop rose-paillettes, amour et bonheur, mais dans le fond, ça fait du bien.



J'ai personnellement beaucoup apprécié l'ancrage belge très fort de ce roman. Dès les premières pages, apprendre que Naëlle travaille au Chien Vert m'a mis un sourire jusqu'aux oreilles (et je ne vous parle même pas de la description du magasin et de ses rouleaux de tissus). Les références au bois de la Cambre, au Borinage, aux hauts-pays donnent une réalité qui constitue pour moi un vrai plus.



Bref, malgré ses limites, ce roman m'a fait passer un bon moment et je me réjouis de retrouver ses personnages ainsi que la belle écriture de Véronique Biefnot. Pour moi, un bon premier roman, prometteur malgré ses faiblesses et qui appelle donc confirmation.
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Comme des larmes sous la pluie

Merci aux éditions Le livre de Poche pour m'avoir fait découvrir une auteure que je n'aurais pas lue par moi-même! Cette lecture fut pour

moi très marquante!



Concernant le style de l'auteure, j'ai trouvé qu'elle jonglait très bien avec la sonorité des mots et les structures de phrases. Très métaphorique, elle m'a plongée dans un univers mental visuel, dans lequel chaque mot prenait rapidement vie. J'ai apprécié la séparation entre les personnages. Cela faisait en quelque sorte office de chapitre, mais j'aurais aimé par contre que la narration soit au Je. Cela aurait apporté un côté plus personnel aux personnages et aurait contribué à la compréhension de l'univers psychologique de chacun d'eux. Il y avait aussi les quelques mots qui résumaient les grandes sections, laissant au lecteur l'honneur de faire les liens avec les événements à venir. Il s'agit d'une autre manifestation du côté coloré qu'elle veut donner aux mots ainsi qu'une ouverture à l'interprétation du lecteur. Quelques bribes peuvent souvent conduire le lecteur à se créer une image de la suite qui sera ou non confirmée.



Pour ce qui est des personnages, le centre de l'histoire se situe autour de Naelle. Solitaire, renfermée, elle cache sous son visage angélique une enfance difficile. Mystérieuse, elle ne s'ouvre pas facilement aux autres. Simon, romancier et père de famille, sait qu'au premier regard porté sur elle, sa vie sera liée à la sienne. Sa quête personnelle pour percer le secret de Naelle lui fera découvrir un monde rempli d'obstacles et de découvertes. Céline, quant à elle, est amie de Simon et connait Naelle, car elle fréquente le magasin dans lequel cette dernière travaille. Son rôle dans l'histoire est de réconforter et de supporter Simon, tout en restant disponible s'il a besoin d'elle.



L'intrigue a soulevé des questionnements tout au long de ma lecture. Je n'arrivais pas à trouver l'auteur des passages du roman dans lesquels on mentionne l'autre et qui sont écrit dans un style différent du reste du roman. De plus, la police d'écriture est plus grosse. Ces passages cherchaient à porter un message, mais ils étaient tellement flous que malgré tout, le mystère continuait de régner. C'est seulement à la fin du roman, lorsque les révélations surviennent, que tout s'éclaircit. L'intrigue est lourde et porteuse de sens. Elle fait réfléchir sur des sujets psychologiques très sensibles comme l'enfance problématique, le développement de la personnalité, les traumatismes etc. Ces passages sont si bien explicités qu'ils peuvent à certains moments paraître difficiles à lire, mais malgré tout, ce sont ces détails et ces descriptions qui font la richesse de l'ouvrage.



La proéminence de la psychologie des personnages tout au long du roman, la détermination de Simon à mener à bien sa quête et le style d'écriture de l'auteure m'ont vraiment plue. Je me suis attachée au personnage de Simon. Voulant à tout pris aider, il était prêt à tout pour Naelle. Il semble à la fois si fort dans le support qu'il offre à Naelle et si fragile dans ses prises de décisions. C'est cela qui le rend si humain!



Cependant, j'aurais apprécié que son amie Céline joue un rôle plus actif dans la relation entre Simon et Naelle. Céline est très présente dans l'histoire, mais elle reste toujours en marge de l'action. Je crois que l'intrigue aurait grandement bénéficié de sa participation. Par sa personnalité altruiste et ses bonnes idées, elle aurait pu apporter une tournure différente aux événements.



Dans l'ensemble, c'est un roman que j'ai bien apprécié et que je conseille à ceux qui aiment des personnages bien décrits psychologiquement ainsi que les histoires d'amour!

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