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Citations de Véronique Ovaldé (783)


Page 134: " Ce qui pouvait prendre la forme de la liberté".
J'ai aimé cette citation, car c ' est une phrase qui peut toucher plusieurs personne et non pas que les jeunes.

Rishi balasubramaniam
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Page 186: "Mettre le bras entier dans un trou d’alligators" J'ai choisi cette citations car elle humoristique et est aussi un titre d'un chapitre qui ne l'est pas tellement. Sabry belmiloud
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Maria Cristina n'écrirait jamais cela, il lui manquerait toujours cette possibilité du pluriel, elle ne pourrait jamais être autre chose qu'un être dignement solitaire.
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Il y avait en revanche dans Los Angeles et sa désinvolture, son format si fondamentalement horizontal, son climat étrange, séduisant et donc suspect, un climat qui paraissait avoir été en tout point siliconé, il y avait dans ce Pacifique grisouille, ce soleil brouillé, ces plages colonisées, ces palmiers aussi indifférents, supérieurs et exotiques que des putes de luxe, ces banlieues qui s'étendaient sans fin et sans clôture, ces voitures bicolores décapotables qui tanguaient mollement sur les boulevards, quelque chose d'une langueur décadente.
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La barrière à franchir est dans ma tête.
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Premiers mots: la femme de Lancelot est morte cette nuit. Le jour de leur rencontre, quand il lui avait annoncé, Je m'appelle Lancelot, il avait pris un air désolé, un air conquis qui l'avait conquise. Elle avait répondu, Eh bien, qu'à cela ne tienne, je t'appellerai Paul.
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Le père de Maria Cristina Väätonen descendait du Nunavut où sa famille finlandaise avait émigré il y avait plusieurs générations. Sa propre mère s’appelait Kokoilla. Ce qui voulait dire quelque chose en finnois. Mais les versions divergent trop pour s’y attarder – et au fond ça n’a aucune importance, Maria Cristina a toujours détesté que les prénoms veuillent dire quelque chose, les choses sont les choses, les gens sont des gens.
(…)
Le père de Maria Cristina lui avait raconté qu’à l’époque où ses ancêtres finlandais s’étaient installés dans ce fjord du Canada, l’océan Arctique n’était pas un océan. Ils auraient donc marché depuis la Laponie jusque là, auraient perdu certains d’entre eux à cause des ours et des loups et établi leur campement dans ce fjord parce qu’il leur faisait penser à leur pays natal.
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[...] mais bon Dieu pourquoi couche-t-elle avec ce type, c'est tellement décevant, c'est un chauffeur de taxi, Marie Cristina, un chauffeur de taxi dépressif et violent, c'est agaçant ce mauvais goût qu'elle cultive, ça lui vient d'où cette absence de discernement, sers-moi un whisky, ils vont former une petite famille, c'est ça qu'elle voulait en fait, elle cachait ses rêves petits-bourgeois, elle faisait l'écrivain, l'artiste solitaire, la poor lonesome mon cul, mais en fait c'est ça qu'elle voulait, un gamin et un mari tatoué [...]
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...et ne pas lui demander comment il se débrouillait pour obtenir ce genre de chose était encore une fois accepter d'être menottée, agréablement menottée, mais dépendante de la volonté et de l'amour de cet homme.
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Paloma a su qu'ils ne partiraient pas, parce qu'au printemps il y aurait les jardins, et Adolfo aurait envie de rester pour s'occuper des jardins, Paloma craignait pour le moment uniquement que son aimé ne se fît arrêter. "Je ne peux rien d'autre qu'être auprès de toi", lui a-t-il dit, elle a pensé, "Me lasserai-je de cela? me lasserai-je de l'amour qu'il me porte ?" et elle a su, avec autant de certitude qu'elle en avait sur le fait qu'ils ne partiraient pas au printemps, elle a su qu'elle ne se lasserait pas avant longtemps de son amour, elle s'est vue vieille dans ses bras, et ses cheveux blonds cesseraient d'être blonds, et elle serait une vieille dame qui toujours lirait et écrirait, mais il faudrait avant cela avoir fait le tour du monde, alors elle dit, "Partons maintenant, emmenons Eguski et quittons Villanueva et Salvatierra et ne remettons les pieds sur cette côte que lorsque nous aurons vu mille autres choses".
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Paloma s'est dit, "Il n'y a donc jamais d'autre solution que de partir ? "
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Paloma décide de ne pas retourner chez ses parents, elle décide cela parce qu'on est le matin très tôt encore, parce que l'automne est encore doux et que le soleil fait rougeoyer les immeubles du front de mer, parce que les études de droit ne la passionnent pas et ne la passionneront jamais, parce qu'elle a vingt et un ans, qu'une partie d'elle-même croit encore qu'elle est immortelle, et qu'une autre lui dit impatiemment que le temps presse, parce qu'elle a une folle envie de déposer sa confiance dans les paumes d'Adolfo alors qu'elle le connaît si peu mais que le peu qu'elle sait de lui la bouleverse et lui donne l'illusion d'être vivante.
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C'était à cause de Paloma que Vida était allée ches les Endeuillés Anonymes. Paloma ne s'était jamais remise de la mort de sa meilleure amie, et Vida se sentait démunie et mal à l'aise. Quelqu'un, sans doute Arantxa, avait parlé à Vida de cet endroit où l'on écoutait votre chagrin, où tout le monde semblait s'y impliquer, et où personne ne minimisait votre peine en pensant ainsi vous consoler - car ça ne console en rien, cette façon de relativiser votre douleur, ça ne fait que la nier et la rendre plus aigüe et plus injustifiable. Vida y était allée dans l'idée d'y emmener Paloma.
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Pourquoi Teresa n'a-t-elle pas préféré cultiver sa tristesse alcoolisée avec Taïbo, et celui-ci la revoit monter derrière le type qui a coincé la caisse de Méthylène, le chaton de Teresa, entre son torse et le guidon, et comme il n'a qu'un casque il l'a donné à Teresa, et Taïbo, qui était derrière la fenêtre de l'autre côté de la rue, a vu la chevelure de ce type, une chevelure très noire, si noire et si dense et si impressionnante qu'on ne prêtait pas attention à son visage et il a aperçu un tatouage qui grimpait sur sa nuque et des anneaux à ses oreilles. Taïbo n'a jamais revu cet homme, c'est l'unique image qu'il a de lui, cette chevelure si noire, il le revoit démarrer, il les revoit partir, le laissant avec son bout de vie dévastée.
Il avait ressenti une peine viscérale - stupéfiante.
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La tristesse de Villanueva lui plaît, elle a un goût de vieil alcool. Mais parfois il se dit qu'il n'aime pas vivre ici. L'océan et le ciel, toute cette eau, de l'eau qui se noie dans de l'eau.
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Quand ils s’étaient quittés après ce moment passé dans le grand appartement avec vue sur les îles, quand il l’avait accompagnée jusqu’en bas de la colline Dollars, Paloma lui avait demandé si elle allait le revoir et il lui avait caressé les cheveux et embrassé les paupières puis il avait dit, « Bien sûr, maintenant tu es ma femme ».
Et comment expliquer ce que cette phrase faisait résonner en Paloma. Théoriquement elle représentait tout c qu’elle rejetait depuis le jour où elle avait décidé de devenir un individu indépendant et de n’avoir jamais ni mari ni enfant.(…) Cependant quand Adolfo avait prononcé ces mots, quand Adolfo lui avait dit qu’elle était dorénavant sa femme, elle aurait volontiers tendu ses deux poignets vers lui afin qu’il les menottât et la gardât pour lui seul, et cette idée pour Paloma était dérangeante, inédite et séduisante.
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La voiture du lieutenant s'est arrêtée dans la rue en contrebas, et il en est sorti sans se presser, chacun de ses mouvements se devant être le plus juste possible. Le reconnaître a étrangement rassuré Vida.Taïbo était un homme long et maigre,d'une maigreur de fruit sec - quelque chose à l'aspect vaguement rebutant ou du moins quelque chose qui n'est en rien appétissant mais dont le peu de chair recèle un sucre acidulé.
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La tristesse de Villanueva lui plaît, elle a un goût de vieil alcool. Mais parfois il se dit qu'il n'aime pas vivre ici. L'océan et le ciel, toute cette eau, de l'eau qui se noie dans de l'au.
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Vida n'a jamais trompé Gustavo de sa vie. Elle s'est mariée à dix-neuf ans et elle a toujours pensé que ce serait lui qui la quitterait. Elle s'était simplement évertuée à ce que ça ne se produisît jamais.
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Tout a été déplacé.
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