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Critiques de Virginie Armano (29)
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Les Mains au feu

Je referme ce premier roman avec une sensation tenace de gâchis. le terme est fort, sûrement injuste, assurément subjectif, mais à la hauteur de la frustration ressentie tant il y a des choses que j'ai adorées comme d'autres qui m'ont chagrinée.



Cela démarre par un prologue vraiment excellent, percutant par le drame qu'il introduit et restera en suspens durant toute la lecture, et intrigant par le mystère qu'il laisse planer sur l'identité des personnages concernées et leurs motivations. Les chapitres suivant sont à la hauteur des promesses initiales, portées par une écriture de grande qualité, énergique, vivante, pleine d'humour.



La façon qu'a Virginie Armano de parler de l'adolescente est remarquable. Son narrateur, François, 16 ans, on y croit d'emblée, on le voit, on le comprend ce grand dadais qui n'a d'intérêt pour rien, ni vocation, ni ambition, et qui flotte à la lisière de l'enfance et de l'âge adulte avec nonchalance, en attendant de trouver sa voie. On lève les yeux lorsque le père apparaît, « bloc de principes et de raideur agglomérés » qui n'a que paroles brutales pour son fils. On plaint la mère, aimante mais perdue.



« Longtemps, comme tous les enfants, j'ai cru que ma mère pouvait lire dans mes pensées. C'était sûrement un peu vrai. Elles regardent, les mères. Elles savent. Elles lisent les misères et les états d'âme. Seulement, un jour, elles deviennent moins justes, atteintes d'une myopie émotionnelle qui nous navre autant qu'elle nous sauve de leur déception. Elles restent fières de nous mais pour ce que nous ne sommes plus. »

« Je la tiens loin de moi en lui servant une soupe inconsistante qu'elle fait mine d'avaler. Je retire une immense fierté, bien que furieusement volatile, de cette capacité à la berner. Contentement fugace, toujours immédiatement suivi d'un sentiment de culpabilité et de colère mêlées. Je lui en veux à crever de ne pas me bercer à jour. Je lui en veux de me perdre de vue et de ne pas me chercher plus fort. »



Et puis, il y a Simone. J'ai rarement lu une aussi belle relation entre un petit-fils et sa grand-mère, la confidente qui le regarde comme un roi la seule à croire en lui et à l'encourager de rêver grand pour ne pas vivre petit..



« Comme tous les enfants, j'ai toujours connu ma grand-mère vieilleet, jusqu'ici, je ne l'avais pas vue vieillir davantage. Je grandissais et elle me semblait rester aussi immuable que le bleu du ciel ou le vert de l'herbe. Mais à cet instant, dans cette cuisine inchangée depuis le jour de mes premiers souvenirs, je mesure violemment le temps qui passe. Sur moi, qui la dépasse maintenant de deux têtes, et sur elle, petite chose ratatinée comme un pruneau séché, si minuscule dans sa robe de chambre dont l'ourlet ballotte contre ses mollets décharnés. »





En fait, j'aurais aimé que le roman se concentre sur les relations interfamiliales. Mais c'est un roman initiatique et pour faire passer à l'âge adulte son François, l'autrice a imaginé une rencontre, avec le charismatique Gabriel, puis une épreuve qui fait basculer le roman dans un tout autre registre autour de thématique sur l'emprise et la domination psychologique.



Et là, j'ai complètement décroché tant les péripéties m'ont semblé d'autant peu crédibles qu'elles s'enchaînent sur un rythme confus beaucoup et trop rapide, ce qui ne permet pas de les comprendre réellement, et ne fait qu'effleurer des thématiques graves qui ne méritaient pas d'être ainsi survolées. Le récit s'alourdit et devient laborieux, jusqu'à cet épilogue inutile qui projette dans l'avenir et ôte au lecteur toute possibilité de s'imaginer une suite plus ambiguë.

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Les Mains au feu

François, seize ans, n'a pas de bons résultats au lycée et se laisse vivre, au grand désespoir de ses parents, surtout de son père. Seule sa grand-mère Simone le comprend. Son père, qui en a assez de lui fournir gratuitement le gîte et le couvert, décide qu'il ira travailler au salon de coiffure de sa mère, pour simplement balayer, ranger, servir les cafés… François ne se sent pas mieux au salon fréquenté seulement par de vieilles dames qu'au lycée. Sarah, l'employée, ne lui rend pas la vie plus facile et le houspille toute la journée. Elle lui apprend à faire des shampooings mais n'est jamais satisfaite de ce qu'il fait. Un jour, il fait un shampooing à une vieille grincheuse et se rend compte que son massage du crâne l'envoie au septième ciel. Il rencontre aussi une sorte d'ange, le bien nommé Gabriel, qui exige de se faire couper les cheveux dans ce salon pour dames. Très sûr de lui, Gabriel va-t-il ouvrir à François les portes d'un avenir meilleur ? Pourra-t-il lui permettre d'exploiter un don dont il n'est même pas lui-même conscient ?... ● Au crédit du roman, on mettra un style plutôt meilleur que la moyenne, agréable à lire, malgré quelques fautes d'orthographe, ainsi qu'un sujet original (mais très mal exploité). ● Au débit, on mettra tout le reste, des personnages simplistes et caricaturaux, une histoire grotesque et totalement invraisemblable, des situations cousues de fil blanc… ● L'ensemble a une allure de conte insipide et lisse comme beaucoup de romans contemporains qui recherchent avant tout le succès commercial (Grimaldi, Da Costa & Compagnie) ; on se croirait dans un mauvais téléfilm de France Télévisions. ● Je remercie Babelio et l'éditeur Récamier de m'avoir permis de lire ce livre dans le cadre d'une opération Masse critique privilégiée.
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Les Mains au feu

Tout d'abord un grand merci à Babelio et aux éditions Récamier pour m'avoir adressé gentiment ce livre.

La couverture est jolie, elle m'a beaucoup plu. J'ai évité de lire la 4e de couverture (de mauvaises surprises parfois). Pour le coup là elle est très bien.

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Je débute le livre. Bonne surprise, le style est plutôt sympa, actuel sans être familier. Je m'attache à François ado qui se cherche, à sa grand mère exceptionnelle, et même à sa mère, coiffeuse, un peu perdue face à son gamin.

Arrive la rencontre avec Gabriel et tout bascule.

Tout, même le réalisme du livre. J'ai progressivement décroché. En fait je ne suis pas sûre du message que voulait passer l'auteure. La domination ? L'endoctrinement ? Un phénomène sectaire ? Je suis perplexe, le récit part vers l'irréalité totale (disparition de la mère et de la grand mère du héros comme si elles n'existaient plus, comme si elles ne s'intéressaient plus à leur fils / petit-fils).

Donc plume intéressante mais récit trop irréaliste pour moi avec une fin improbable. J'en suis désolée.
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Les Mains au feu

Coupeur de feu.



François a seize ans. Sans ambition particulière, son quotidien est calme. Agacé par sa nonchalance, son père l'oblige à devenir apprenti-coiffeur. Les jours s'écoulent, plus ennuyeux les uns que les autres, jusqu'à l'arrivée du mystérieux Gabriel.



Je ressors plutôt mitigée de cette lecture. Nous suivons François, adolescent nonchalant et sans passion particulière. Sommé par son père de faire quelque chose de sa vie, le voici désormais employé dans le salon de coiffure de sa mère.



Le quotidien est terne jusqu'au jour où Gabriel fait irruption dans le salon de coiffure. Flamboyant, charismatique, François pense avoir trouvé un ami, un modèle, un frère. La réalité est toute autre. Sous son aspect charmeur, Gabriel cache une personnalité toxique. François tombe peu à peu sous emprise.



La première partie est très sympathique. Nous découvrons François et son humour face à son entourage. Plusieurs passages m'ont fait sourire. Les personnages sont bien écrits. La grand-mère de François, Simone, est très attachante. D'un caractère affirmé, elle a une relation complice avec son petit-fils.



Quant à la deuxième partie, je l'ai trouvée très laborieuse. François découvre son don de coupeur de feu, et sous l'emprise de Gabriel ouvre un cabinet. L'intrigue devient de plus en plus improbable et confuse. Il y a une multiplication de personnages, qui pour la plupart n'apportent rien à l'intrigue. J'ai surtout eu l'impression que l'autrice voulait faire une galerie de personnages excentriques. Enfin, je n'ai pas compris où voulait en venir l'écrivaine, la fin invraisemblable et irréaliste n'aidant pas.



Bref, un premier roman qui s'essouffle au milieu de l'intrigue.



Je remercie les éditions Récamier et Babelio pour l'envoi de ce roman.



MASSE CRITIQUE PRIVILÉGIÉE



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Les Mains au feu

François est un adolescent qui vit les mains dans les poches, assis au fond de la classe ou devant la télévision, peu bavard et intéressé par son avenir. Ne sachant plus quoi faire, ses parents décident qu’il restera avec sa mère, au salon de coiffure. La rencontre avec Gabriel va bouleverser la vie de François…



Premier roman de Virginie Armano, Les mains au feu est une histoire d’emprise, de domination, de pouvoir.



Adolescent un peu perdu, François n’envisage pas de quoi son avenir sera fait. Il n’a pas de passion, pas d’envie, pas de but.

Quand il voit Gabriel pour la première fois, il est subjugué par son aisance, son charisme, son sourire enjôleur. Même si il sent au départ que quelque chose ne tourne pas rond, que leur amitié n’est pas équilibrée, il va laisser Gabriel décider du chemin à suivre, perdant au passage son libre arbitre.



L’écriture de Virginie Armano est agréable, rythmée, proche des personnages. Même si certains passages semblent peu crédibles, on se laisse emmener, la tension montant doucement, vers cet abîme qu’on sait inévitable.



Les mains au feu est un roman qui questionne sur le pouvoir des choses, des gens, des attentes, des désillusions. Ce qui fait et défait ce que nous sommes. Sur ces fragilités et ces forces qui nous poussent vers l’avant… Le pire avant le meilleur…
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Les Mains au feu

François, 16 ans, jeune homme sans motivation sinon sans ambition, est apprenti coiffeur dans le salon où travaille sa mère.



Sans passion ni but .Tout se passe mollement jusqu'à ce qu'un un très charismatique garçon, Gabriel en pousse la porte...



Quand une simple rencontre suffit à faire basculer la vie d’un adolescent… Originalité et puissance du texte qui parle de domination, manipulation, volonté , soumission et des choix qui nous façonnent.



Dans la foulée de Respire d'Anne Sophie Brasme, une histoire d'amitié toxique qui nous questionne sur nos forces et nos faiblesses. Le livre commence bien, les questions abordées sont passionnantes dommage qu'on reste un peu trop à la surface des choses ...




Lien : http://www.baz-art.org/2024/..
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Les Mains au feu

Après un sermon de trente-deux minutes, au sujet de ses résultats scolaires catastrophiques, le père de François lui assène sa décision de lui faire arrêter les études. L’adolescent sait qu’il ne fait rien en cours, mais devenir apprenti dans le salon de coiffure de sa mère est un choc pour lui. Il se sent incompris. Seule sa grand-mère maternelle, professeure en retraite, lui apporte du réconfort dans les méandres de la puberté.



Dans sa nouvelle vie, il s’ennuie : préparer les cafés, balayer, etc. Les journées sont longues et monotones. Jusqu’à ce jour où apparaît Gabriel, un jeune homme au visage d’ange. Alors que le salon est réservé aux femmes, la mère de François accepte de s’occuper de lui. François est fasciné par l’aura du nouveau venu et rêve d’en avoir une part, de lui ressembler, d’être lui. Celui-ci lui tend la main ; il la saisit avec empressement. Auprès de lui, il se découvre un don caché. Tous deux s’unissent pour le révéler, l’exploiter, avec des intentions différentes. Faire le bien, gagner de l’argent : l’existence de François bascule, sans qu’il perçoive que la frontière entre admiration et emprise est de plus en plus mince. Une autorité en remplace une autre, même si elle est choisie.



J’ai, été captivée par la description des aptitudes de François. J’ai aimé assister au moment où il les découvre, ses doutes, sa prise de conscience et les tourments au sujet de leur utilisation. J’ai été happée par le suspense autour du drame que l’on sent se profiler, aussi, j’ai lu ce livre très vite. Je peux donc certifier que je l’ai aimé, mais, étonnamment, avec le recul, je m’aperçois que certains éléments me surprennent. J’aurais voulu en savoir plus sur la personnalité et le passé de Gabriel, comprendre l’immobilisme de l’entourage de François, en particulier celui de sa mamie et connaître plus profondément ses sentiments. J’ai l’impression que la quatrième de couverture avait créé une histoire, dans mon imaginaire, et que j’ai été surprise qu’elle soit différente de celle que j’avais écrite. Pourtant, le principal n’est-il pas que j’ai dévoré ce roman, que j’attendais, avec impatience, de le reprendre, que j’ai été épatée par la fin et que je l’ai énormément aimé ?


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Les Mains au feu

François, 16 ans, est un adolescent totalement perdu. Les études ne l’intéressent pas, il n’a pas tellement d’amis, pas forcément de passion et semble se désintéresser de tout. Pour occuper ses journées, sa mère le prend en stage dans son salon de coiffure, lieu de sa rencontre avec Gabriel. De son vrai nom Karin, c’est un homme charismatique et élégant, qui va entraîner François dans des combines plutôt douteuses. Car François possède le don du coupeur de feu, capable de guérir et de soulager certains maux en apposant simplement ses mains sur les plaies. Un don qui ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd avec Gabriel/Karim, qui profite de cette opportunité pour développer un business autour de la faiblesse et de la naïveté des gens.



Les mains au feu est le premier roman de Virginie Armano. Je salue son originalité et son audace, puisqu’elle publie une histoire qu’on a du mal à définir et à classer.



Et pour cause : plus de la moitié des scènes du livre sont totalement surréalistes et très peu crédibles. On a l’impression d’être transportés dans une autre dimension. C’est loufoque et grotesque, avec des personnages hyper naïfs, qui se laissent entraîner dans des combines dont on a du mal à comprendre le sens. Ils sont presque tous tournés en ridicule et infantilisés. On retrouve des personnes âgées ou simplement malades, soignées en hôpital psychiatrique et en clinique spécialisée, qui se laisse envoûter par des belles paroles et dépouillées de tout leur argent… c’est assez insensé et ça renvoie une mauvaise image de ces personnes souvent seules et perdues, qui n’ont besoin que d’une main tendue et d’un brin d’aide !



J’ai eu beaucoup de mal à cerner précisément les traits de personnalités de nos deux protagonistes que tout oppose : François et Gabriel/Karim. François, comme les patients qu’il soigne, se montre naïf, un peu benêt, perdu, totalement soumis à Gabriel/Karim, homme autoritaire et tyrannique, qui exerce une pression psychologique totale sur toutes les personnes qu’il croise. À l’instar des deux prénoms qu’il s’affuble, Gabriel/Karim a deux personnalités : il se montre bienveillant mais est moqueur, il fait l’homme charitable mais est avare d’argent et de pouvoir. C’est un être que l’on déteste immédiatement.



J’ai néanmoins appréciée lire ce livre, plutôt rythmé et prenant. J’ai également trouvé les thématiques abordées intéressantes, puisqu’il est rare qu’on les retrouve racontées de la sorte dans les romans – l’influence néfaste, l’emprise psychologique, la pression familiale. Un regret seulement concernant la légèreté et le manque de profondeur de ces sujets graves, seulement esquissés.



Un récit surprenant, doux mais brutal sur l'emprise psychologique et l'influence néfaste. J'ai aimé l'originalité de l'histoire, mais je regrette que ces sujets graves ne soient seulement qu'esquissés.
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Les Mains au feu

François est un adolescent de 17 ans, sans réelle ambition. Son père le malmène en lui répétant sans cesse ses échecs scolaires. Pour pallier ces difficultés, son père l'oblige à travailler au salon de coiffure de sa mère, histoire de lui trouver un moyen de s'en sortir. Sa mère ne semble pas en mesure de réagir à cette nouvelle et François va alors commencer à travailler dans ce salon, sans motivation et sans chercher à se rebeller.

Pour sortir de cette bulle toxique, François visite régulièrement sa grand-mère, Simone, et y trouve un soutien certain. C'est la seule personne où il semble être lui-même et pouvoir partager ses doutes et autres.



Un jour, François va faire la connaissance de Gabriel, au salon de coiffure de sa mère. Il va être comme hypnotisé par lui et ne penser qu'à lui. Est-ce son charisme, sa nonchalance ou son aura qui l'attire ? Il ne le sait pas vraiment et n'arrive d'ailleurs pas à l'expliquer à sa grand-mère. Il va finir par ne plus lui en parler, de peur qu'elle remette en doute ses choix.



Quasiment isolé et sans ami véritable, François va finir par espérer que Gabriel lui demande de venir le voir au café du coin et ce dernier va alors en profiter. Très vite, Gabriel va voir ce que les autres n'ont pas vu en François : ses pouvoirs de coupeurs de feu. Une relation très ambiguë va donc se créer après cette découverte.



Ce roman assez court se lit tout seul, malgré quelques longueurs en seconde partie : j'ai trouvé qu'il y avait comme des répétitions, comme si l'autrice voulait appuyer sur l'emprise de Gabriel à plusieurs reprises et marquer la naïveté de François au fil des pages. C'est d'ailleurs assez bien réussi, car le déclic de François ne se fait que sur un détail, pour qu'il ouvre enfin les yeux. Pour un premier roman, c'est une belle réussite.



Je remercie Babelio et les éditions Récamier pour l'envoi de ce livre lu dans le cadre d'une masse critique privilégiée.


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Les Mains au feu

François est un ado plutôt sympa, accroché à son téléphone dissimulé sous la table tandis que son père lui « remonte les bretelles » en termes choisis : Bon à rien, Incapable, profiteur, petit con, pourri gâté, ingrat, traîne savate etc. etc.

A cours de qualificatif et de patience, le paternel décide d’envoyer son garçon en apprentissage dans le salon de coiffure de sa mère.

Autant dire que ce n’est pas la façon dont François rêvait son adolescence :

« Je le sais, maintenant, l’adolescence n’est pas cette ère d’espoir et de légèreté qu’on veut nous faire croire dans les films. Elle n’en est ni la suite ni la consécration. Non, mon adolescence est, comme celle des autres, le premier pas dans la dictature du résultat et la projection dans demain ».

Mais il n’a pas vraiment le choix ce pauvre François, alors il s’adapte, entre deux coups de balai et quelques cafés apportés aux clientes, il observe, il écoute.

Lorsqu’on lui confie une tête aux cheveux blancs pour un shampoing, ses massages procurent à la dame un plaisir qu’elle avait oublié depuis longtemps.

Il semblerait que François ait un don exceptionnel. Un miracle n’arrivant jamais seul, voila que surgit un garçon, beau comme un ange répondant au nom prédestiné de Gabriel.

Une amitié va naître entre les garçons, teintée de domination.

J’ai aimé l’histoire improbable qui peu à peu se met en place.

Les personnages sont intéressants et bien décrits avec une mention spéciale pour Simone, la grand-mère fantasque, sorte de Madame Rosa et son caniche Mamadou.

J’ai regretté le manque de conviction dans la seconde moitié du roman rendant la lecture poussive, parfois même ennuyeuse.

Je remercie les Editions Récamier et Babelio qui m’ont permis ce retour dans le monde des ados.

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Les Mains au feu

Merci à Déborah de Babelio d’avoir pensé à moi pour la découverte de ce roman, dans le cadre d’une Masse Critique, ainsi qu’à Vanessa des Éditions Récamier.



François a 16 ans et un poil dans la main.

Pour lui mettre un peu de plomb dans la tête, son père l’oblige à devenir apprenti dans le salon de coiffure maternel.

Au milieu des mamies aux permanentes bleutées, l’ennui lui englue les neurones.

Jusqu’au jour où le seul client masculin du salon, un ange blond charismatique et mystérieux prénommé Gabriel, décide de prendre François sous son aile pour faire de lui un « bonhomme ».



La morne existence de François prend alors un bien curieux coup d’accélérateur.



Il est question de mains tendues, de mains flétries, de coups de main et d’une main qu’on ne lâchera pas. D’un jeu de mains, jeu de vilains ? Je n’en dévoilerai pas plus.



Un premier roman surprenant, presque inclassable, dont je salue l’originalité et le dénouement plein de tendresse.

Feel good ? Roman d’initiation ? Young adult ?

Un peu tout cela, je dirais…
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Les Mains au feu

Tout d'abord, je remercie Babelio et les éditions Récamier pour l'envoi de cette masse critique privilégiée.



J'ai toujours du mal à écrire une critique quand je n'ai pas accroché à ma lecture. Et là c'est le cas.



Le narrateur est soi disant un jeune de 16/ 17 ans mais sa façon de parler et son vocabulaire font plus penser à un adulte.

Ensuite, j'ai eu du mal à me situer dans le temps. J'ai eu l'impression que le récit se déroule sur 2/3 mois alors que réellement, en analysant les actions, il se passe sur 2/3 ans.

Pour ce qui est de l'histoire elle-même, je m'attendais vraiment à autre chose. Il n'y a pas grand chose de crédible dans ce roman et cela m'a beaucoup gêné. Je n'ai pas ressenti de sentiments pour les personnages . Et je n'ai pas trouvé l'emprise de Gabriel si importante.



Je suis embêtée de ne pas avoir été convaincue par cette lecture . Le seul point positif est l'écriture fluide et simple de l'autrice.
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Les Mains au feu

Si je devais en une phrase résumer ma lecture, je pourrais dire : "Reçu hier dans le cadre d'une masse critique privilège, terminé aujourd'hui". Pour moi, c'est un indicateur important. Cela veut simplement dire que je me suis laissée happer par ce roman.

Tout d'abord, j'ai été séduite par le style de Virginie Armano. Son écriture fluide, teintée d'humour, m'a immédiatement convaincue.

Puis, il y a cette histoire si particulière et à la fois tellement universelle. Particulière car elle met en scène François, un jeune homme de 16 ans, un peu désœuvré, pas vraiment bien dans sa peau et sa tête et en conflit avec son père. Ce dernier, par le plus grand des hasards va se découvrir un talent inattendu : celui de "coupeur de feu". Et cela va changer sa vie.

Universelle car Virginie Armano nous parle également des affres de l'adolescence, de ce besoin constant de se trouver des modèles pour se construire et du risque encouru quand c'est une mauvaise rencontre qui se profile.

Quand François rencontre Gabriel, il est immédiatement fasciné par ce dernier. Il est tout ce qu'il n'est pas. Séduit par son charisme, sa beauté, il va le suivre dans ses projets sans se méfier, juste pour pouvoir un jour lui ressembler. Mais voilà Gabriel, c'est l'apparence d'un ange et uniquement cela. Derrière le grand sourire et le charme, la manipulation s'installe et l'on sait dès le début du livre que cela ne finira pas bien.

Un premier roman très réussi , en dépit d'un petit bémol sur la fin qui m'a paru un peu trop "romanesque" mais après tout la lecture c'est fait pour s'évader, alors je signe !

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Les Mains au feu

Par ce livre - le premier- de Virginie Armando, cette dernière nous propose un récit court, doux et à la fois brutal dans lequel on retrouve la thématique de l'emprise. Et jusqu'où cette dernière peut aller, dans sa perfidie et dans son hypocrisie ? Virginie Armano nous en propose un exemple poignant.



François, adolescent de 16 ans, se trouve pressé par ses parents à choisir une voie, au carrefour de sa jeune vie. Il rencontre alors Gabriel, un personnage dont l'aura charismatique place vite François sous sa coupe. Court, cette narration, traitant de sujets lourds et complexe, ne propose pourtant pas de nuances ou de flou artistique, dans ce condensé littéraire qui va droit au but, là où j'aurai apprécié un coup de frein ou un arrêt sur image.



Les personnages construits par l'autrice sont importants dans la construction et dans la compréhension de la situation de François. Leurs traits de personnalités sont bruts, facilement accessibles et sans contraste. Ici aussi, cette brutalité dessert en partie ce livre.



François le discret, déjà brisé un peu par sa famille dans laquelle il ne trouve pas sa place, a une vision de la figure paternelle ambiguë. Il n'est pas aussi viril que son père, dans lequel il ne se reconnaît pas. C'est dans cette faille de la représentation de l'homme que Gabriel se faufile et prend en otage François. Simone, sa grand-mère si moderne, souriante, est un pilier pour François, une bulle de réconfort. Peu à peu, il s'écartera de ce pilier. Perdant les bénéfices de cette relation, sa chute en sera plus rapide. Gabriel, qui est en réalité Karim comme on l'apprend dès les premières pages est un personnage moqueur, double face, comme la double identité dont il se pare.



Tout au long de l'histoire tissée par Virginie Armano, on retrouve une symbolique joliment pensée et appréciable. Tout commence par la mort : à la morgue d'un établissement funéraire, un renversement de situation signe avec subtilité le début de la fin : suite à un événement terrible, au lieu de pleurer, François rit, par mimétisme vis-à-vis des rires de Gabriel.



Ce que l'autrice véhicule, c'est l'idée que certaines personnalités charismatiques peuvent devenir dangereuses par leur influence. Terreau de gourou, elles peuvent mener au pire. Les thèmes évoqués sont d'abord ceux de la déception vis à vis de sa famille que l'on peut avoir lorsque l'innocence de l'enfance disparaît, avec l'adolescence. Cette sensation d'emprise familiale contre laquelle chaque adolescent « rebelle » - ou non-souhaite se dresser. Mais aussi de l'emprise amicale, que des individus extérieurs aux logiques familiales et rencontrés au fil de la vie peuvent avoir, et comment il la construise.

Puis, dans un second temps, ce sont des thèmes intimement liés aux premiers, mais bien plus tragiques qui se développent ...



Comment se construit l'emprise ? Et pourquoi il est si difficile pour celui qui l'a subi de l'arrêter ? Tout cela est très bien décrit en filigrane de cette histoire qui nous emporte.



Le style littéraire est romanesque, jusque dans les dialogues. Ce qui en fait des dialogues difficilement transposables et irréels lorsqu'on les imagine dans notre réalité. Ce style disparaît quasi totalement en deuxième partie de ce récit que la structure ne mentionne pas. Faite de chapitres distincts, chronologiques, c'est pourtant un récit scindé en deux parties bien tranchées qui se ressentent à la lecture. le lecteur est alors transporté dans une tout autre dimension à mi-livre.



Mon sentiment direct après lecture est physique, tant la lecture est rendue difficile par les événements qui se dévoilent et le style d'écriture tranchant. Estomac noué, malaise à la lecture des mots et à la compréhension du sens des phrases, rendent quasi insupportables les derniers chapitres. Mais c'est à la hauteur du drame qui se trame. Passé ce cap, ce n'est plus du tout du même livre dont il s'agit, pour le meilleur et pour le pire. Précipitée et violente, cette tragédie aurait méritée d'être allongée pour permettre au lecteur de ne pas être submergé par cette vague, et qu'il n'ai pas comme réaction, de construire une digue empêchant la transmission et la compréhension. Juste pour se protéger.

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Les Mains au feu

« François, seize ans.

Ambition : néant.

Quotidien : fait le désespoir de ses parents.

Avenir : gagne-misère dans le salon de coiffure de sa maman »



Voilà le portrait que Francois fait de lui-même ; un adolescent comme tant d’autres, qui tient à distance sa mère, qu’il aime pourtant, et son père, homme froid fait de certitude.



Seule sa grand-mère, Simone, sa confidente, arrive encore à trouver grâce à ses yeux.



Sa rencontre au salon de coiffure de sa mère avec Karim, alias Gabriel, très charismatique va changer le cours de sa vie.



Francois tombe immédiatement sous le charme et bientôt le joug de ce jeune homme, qui ressemble à un archange. Il l’admire ; il l’envie.



Mais, Gabriel va, au fil des pages, devenir son ange noir, un prédateur qui s’engouffre dans les failles de Francois, son manque de confiance en lui.



Il va certes permettre à Francois de prendre son indépendance, mais en exploitant son don, ses mains et ses petites fournies 🐜



Dès la lecture du premier chapitre fini, qui, je vous l’avoue, m’a prise de court, le lecteur se doute que cette histoire finira mal… mais pour qui ?



Ce roman évoque l’âge fragile qu’est l’adolescence, lisière entre l’enfance et l’âge adulte, où les mauvaises rencontres peuvent faire basculer une vie.



L’âge de tous les dangers, celui où on brûle ses parents, ses premières idoles, pour en adorer d’autres, quitte à tomber sous leur domination.



J’ai aimé l’écriture vive et pleine d’humour de Virginie Armano, qui croque l’adolescence et la vieillesse d’une manière savoureusement sarcastique et douloureuse.



Un très bon premier romain. Une plume à suivre
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Les Mains au feu

Voilà un premier roman qui laisse sans voix. A peine terminé, j'ai eu besoin de relire le début pour comprendre comment tout a basculé. Une simple rencontre dans un salon de coiffure comme point de bascule. Voilà comment François un adolescent ordinaire, issu d'une famille sans histoire croise le chemin de Gabriel, un jeune homme qui semble bien sous tous rapports. Toutefois, très vite, on se rend compte que tout n'est que façade, qu'il n'assume pas sa véritable identité, qu'il est profondément manipulateur et qu'il connaît des déchaînements de violence dont François va faire les frais. Alors qu'il cherche sa voie, l'adolescent découvre presque malgré lui qu'il a hérité d'un don familial et qu'il est capable de soulager la douleur par l'apposition des mains. Bien évidemment, Gabriel comprend rapidement qu'il peut s'enrichir en exploitant François et en se jouant de la vulnérabilité des personnes qui ont besoin d'apaiser leurs douleurs... Ce roman initiatique est un véritable coup de poing ! L'écriture de Virginie Armano est aussi impeccable qu'incisive. Voici un texte puissant dont je recommande vivement la lecture car il donne à réfléchir sur la confiance en soi et la confiance que l'on peut accorder. Je l'ai évidemment lu le roman d'une traite car il tient en haleine jusqu'au bout et il infuse encore longtemps après l'avoir refermé...
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Les Mains au feu

Virginie Armano est consultante dans le luxe. « Les mains au feu » est son premier roman et il est très abouti.

François a seize ans. Fils unique, il est en échec scolaire, peu travailleur, sans ambition. Son père est dur avec lui, sa mère désespérée. Seule sa grand-mère, Simone, semble le comprendre. Il se réfugie parfois chez elle. Ses parents finissent par se mettre en colère. Après seize ans, on peut arrêter les études. Il ira au salon de coiffure de sa Maman et donnera un coup de main en balayant, en servant le café. Après on verra.

François n’est pas motivé par la coiffure. Son horizon est bouché mais il n’a pas le choix alors il accepte de se rendre dans la boutique. Là, les journées sont très longues malgré la jeune apprentie qui essaie de l’initier aux shampoings. Pour s’occuper, il observe et écoute les vieilles dames qui viennent se faire coiffer, leurs petites manies, leurs conversations… mais ça ne remplit pas les journées ….

Un jour, un beau jeune homme, Gabriel, demande à ce qu’on lui coupe les cheveux alors que, normalement, il n’y a pas de clients masculins. Il revient le lendemain pour une coupe. François est fasciné par celui qui a su s’imposer dans le magasin, qui a charmé la patronne et obtenu ce qu’il voulait. C’est le genre de personnes qui rayonnent, que tout le monde écoute, avec qui on a le souhait d’être ami.

François est dans cette période délicate qu’est l’adolescence. Il tâtonne, a besoin de modèle (son père brutal ne peut pas en être un), de repères, de se sentir exister aux yeux des autres. Trouver sa voie, être reconnu, aimer ce qu’il choisira de faire, voilà de vrais challenges. Il voudrait être bien dans sa vie, bien dans sa peau ….

Gabriel a l’air tellement tout ça : sûr de lui, à l’aise, beau gosse, aimé de tous, étincelant, drôle, plein d’idées…. Alors quand il accorde un regard, des paroles à François, ce dernier est galvanisé. Un avenir différent s’ouvre à lui d’autant plus que Gabriel lui ouvre les yeux sur ce qui pourrait être un atout. Le binôme est constitué, avec des projets et peut-être la réussite ? La lumière sera-t-elle partagée ? Ou l’un prendra-t-il le dessus sur l’autre ? Où se trouve l’équilibre ?

L’auteur explore la complexité des liens qui se nouent entre deux personnes dont l’une recherche un appui et est prêt à tout pour plaire à l’autre. Dans ces cas-là le dosage est délicat car il ne faut pas s’oublier, se perdre, ne plus avoir de personnalité pour correspondre à ce que l’autre attend de vous. Elle montre comment les sentiments, les rapports, évoluent. Elle décortique les attitudes, les gestes, les paroles, l’enchaînement des événements, les choix, les priorités….

L’approche psychologique de l’amitié entre ces deux garçons est bien vue. Virginie Armano rend tout cela encore plus vivant en utilisant le « je » pour faire parler un de ses personnages.

Son écriture est très vivante, fluide. On est rapidement au cœur du récit, totalement accroché par l’histoire. J’ai lu ce recueil d’une traite. Les chapitres courts, les dialogues, donnent du rythme. Le contenu parlera à tout le monde.

Cette lecture m’a beaucoup plu. Pour un premier écrit, c’est à la fois « commun » dans l’idée et original dans la façon d’aborder les faits. S’il fallait trouver un petit défaut, je dirai que la fin m’a semblé un peu rapide mais l’essentiel n’était pas là.


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Les Mains au feu

À seize ans, François n'a aucune motivation pour le lycée où il ne fait strictement rien. Puisqu'il n'a aucun goût pour les études, son père, excédé, lui impose d'aller se rendre utile au salon de coiffure pour dames que tient sa mère. Sa vie va prendre un nouveau tournant un jour où il est profondément troublé par Gabriel, un jeune homme charismatique qui travaille en face du salon, dans une entreprise de pompes funèbres.

La narration selon le point de vue de François rend le début de ce roman particulièrement intéressant : les portraits à peine caricaturaux de l'ancienne patronne du salon, Mme Tomon, et des clientes apportent du piquant à la lecture et une réflexion tendre sur la vieillesse. Très vite, le récit se centre sur la relation magnétique qui se noue entre François et Gabriel, ce dernier prenant l'ascendant sur l'adolescent influençable. La narration perd alors de sa légèreté, le ton devient plus grave. En acceptant les idées que Gabriel lui présente comme géniales, François met le doigt dans un engrenage qui risque de devenir périlleux...

J'ai aimé le style de l'auteure et la façon dont elle raconte la relation ambiguë entre les deux garçons, le rapport de déséquilibre entre eux. L'histoire est intéressante en ce qu'elle montre à quel point l'adolescence est un âge charnière, parfois un point de bascule. J'aurais aimé cependant que les personnages des parents de François ou de sa grand-mère Simone occupent une place plus importante dans le récit. La fin m'a surprise. Pour conclure, c'est un roman jeunesse qui vaut le détour.

Je remercie Babelio et les éditions Récamier pour ce roman reçu dans le cadre d'une Masse critique privilégiée, et dont la lecture m'a permis de découvrir la plume agréable de Virginie Armano. Un premier roman prometteur.

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Les Mains au feu

Mais quel livre! Le résumé m’avait intriguée mais je ne savais pas encore à quel point! Deja, la plume est juste sublime. Elle est à l’aise avec la langue française, elle sait en jouer et surtout, nous mettre dans cette ambiance si particulière. Bref, avec sa plume, elle fait ce qu’elle veut de nous. Ensuite, cette histoire est vraiment différente, vraiment particulière mais oh combien attractive car encore une fois, elle crée des personnages complexes, comme la vie. Ils évoluent tous, ils changent. La ou Francois au début est une tête à claque (et encore, on peut le comprendre aussi cet ado un peu perdu), il va vraiment évoluer et je me suis attachée à lui. Très vite, on va sentir comme un petit malaise, quelque chose qui dérange mais on ne sait pas l’identifier. Ce malaise va s’intensifier de manière croissante, superbement fait, comme tout le livre de toute manière. Elle nous parle à travers cette histoire de relation toxique, de comment derrière une amitié peut se dessiner beaucoup de choses. De tout ce qui fait peur pour les adolescents, de se faire si facilement avoir (mais en étant adulte aussi, malheureusement). Comment la vie peut changer de tout au tout avec une décision, un changement de voie après une rencontre. C’est tellement bien écrit et décrit. Vous êtes attaché, mal à l aise pour Francois aussi. Vous passez par toutes les émotions. Il y a aussi tous ces êtres brisés, qui veulent vraiment croire à plus. On passe par de vraies émotions, comme les personnages tellement bien construits. Une magnifique histoire, tellement touchante, sincère et vraie! Pour son premier roman, chapeau! Je le conseille vraiment pour la profondeur et la beauté de ce livre!
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Les Mains au feu

Je remercie Babelio – via sa masse critique – et les Editions Récamier de m’avoir permis de découvrir ce (premier) roman de Virginie Armano.

J’avoue que les premières pages m’ont enthousiasmée, ont semé une vraie envie de découvrir comment les personnages en étaient arrivés là.

Ensuite, malheureusement, j’ai subi une réelle déconvenue! Certes, le sujet sous-jacent est intéressant mais, malheureusement, pas creusé / exploité en profondeur. Les personnages sont caricaturés à l’extrême, laissant vraiment peu de crédibilité à l’histoire. Finalement, le style de Virginie Armano est simple et fluide mais ne correspond pas du tout à mes attentes en terme de lecture.

Un roman qui plaira sans nul doute à un public « feel good » dont je ne fais résolument pas partie.




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