AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Walter Kirn (23)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


In the air

Il faut croire que je vis sur une autre planète, du moins dans celle des livres et non dans celle du cinéma car tout le monde a semblé avoir entendu parler de cette superbe adaptation cinématographique...sauf moi ! Bref, je veillerai à me rattraper car si le fil a l'air plus que bien, ce roman, que l'on m'a donné, m'a laissé un gout amer. Il est rare que lorsque je commence un livre, je doive me forcer pour le terminer mais là, j'avoue que ce fut bel et bien le cas et je le déplore...pourtant, la quatrième de couv' et la couverture avaient l'air attrayant mais il faut croire que même mes critères de sélection d'habitude infaillibles pour reconnaître un bon livre ne sont pas infaillibles eux non plus.



Ici, nous faisons la connaissance de Ryan Bingham. Son objectif dans la vie ? Atteindre le million de miles sur sa carte de fidélité chez Great West, une grande compagnie aérienne. Aussi, Ryan est-il toujours en attente ou en transit : attente entre deux déplacements professionnels, attente dans les aéroports, attente dans les hôtels de luxe que sa compagnie lui paie mais jamais chez lui. D'ailleurs, il n'en a pas de "chez lui". Sans femme et sans enfants, Ryan vit coupé du monde et pourtant Le Monde, il ne voit que cela, que ce soit à travers les vitres des hublots d'un avion ou une fois sur place. L'on ne peut pas dire que Ryan ait réellement des amis car métier oblige, il ne peut pas en avoir. Pourquoi ? Son boulot consiste à licencier des gens haut placés ? Vous accepteriez vous de faire copain-copain avec un homme qui vient vous dire que vous n'avez plus de boulot ? En ce qui me concerne, certainement pas ! Pourtant, il connaît du beau monde et les gens semblent se l'arracher pour avoir des RDV avec lui, auxquels il répond volontiers (occasion de plus de se déplacer par la voie des airs), tout comme les femmes d'ailleurs mais une femme attitrée, cela pas question ! De plus, son temps lui est compté ? Pourquoi ? Ah non, cette fois-ci, je ne vous le dirai pas (il faut laisser un peu de suspense quand même). Ryan arrivera-t-il à atteindre son objectif ? Pour le savoir, je ne peux quand même pas de vous conseiller de voir le film (que j'espère voir un jour quand même) mais de lire cet ouvrage qui n'est quand même pas si déplaisant à lire, j'ai légèrement exagéré lorsque j'ai débuté cette critique mais disons simplement que trop d'altitude et pas assez de pied-à-terre a dû légèrement me déstabiliser ...



Note mitigée pour cet ouvrage donc et si il est vrai que je suis contente de l'avoir lu, je suis aussi contente de l'avoir (enfin) terminé !
Commenter  J’apprécie          480
Mauvais sang ne saurait mentir

Le journaliste Walter Kirn aurait dû se méfier, lors de son premier contact téléphonique avec Karl. Une demande complètement surréaliste, emmener en voiture, du Montana jusqu’à New York, une chienne estropiée qui se déplace péniblement sur un fauteuil roulant fixé sur son train arrière. Mais bon on ne résiste pas à la demande d’un héritier Rockefeller. Surtout si l’on est un petit gars du Montana qui malgré des études solides, Princeton et Oxford, n’a pu observer le monde des très, très riches que de loin. Mais les milliardaires ont de telles lubies, et devenir l’ami d’un Rockefeller vaut bien un voyage de trois jours avec une chienne setter incontinente comme passagère.



« Mauvais sang ne saurait mentir » décrit une amitié toxique, qui va durer de 1998 en 2008, entre le romancier et Christian Gerharsreiter, alias Christopher Chichester, aristocrate anglais, alias Christopher Crowe, producteur à succès de la côte Est, escroc notoire, menteur et mythomane, recherché pour meurtre depuis 1994. Bienvenue chez les dingues, la vie de Karl est une suite ininterrompue de name dropping : il vous glisse le téléphone perso de George Bush, son voisin s’appelle Salinger, le chancelier Kohl a passé trois jour dans sa maison de Cape Cod, c’est pour cela qu’il n’a pas pu recevoir Britney Spears. Au procès, les témoins ont tous des anecdotes énormes et incroyables à raconter et qu’ils ont tous gobés, « pourquoi tant de crédulité ? » demande le juge : « parce qu’il était distrayant » répondent-ils.



Plongé au cœur du mensonge, Walter Kirn décortique le rêve américain, nous parle de notre besoin de reconnaissance et de notre fascination pour la puissance et la gloire. En décrivant un menteur professionnel en exercice sur dix années, l’auteur se raconte, lui-même, qui malgré ses réussites de romancier à succès adapté à Hollywood, restait au fond qu’un petit gars du Montana que l’on ne voyait pas.



Exercice intime, introspectif et universel, comme pouvait l’être « L’adversaire » d’Emmanuel Carrère, Kirn nous livre un sacré bouquin qui ferait un sacré film.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          270
In the air



Enorme déception à la lecture de ce roman dont j'avais pourtant ADORE l'adaptation au cinéma.

Le film a repris au livre son personnage principal : Ryan Bingham, consultant en management, passe sa vie "up in the air" d'un avion à l'autre.

Spécialiste en CTC ("conseil en transition de carrière" un euphémisme pour gestion du licenciement), il est écoeuré par son travail mais n'a pas le courage de le quitter.

Sans logement, sans épouse, essayant de réduire à néant ce qui lui reste de relations familiales, Ryan Bingham n'a qu'une seule obsession : accumuler un million de Miles sur sa carte de fidélité.



Le film de Jason Reitman était enthousiasmant car autour de George Clooney qui, la quarantaine désabusée - et follement séduisante - incarnait Ryan Bingham à la perfection, gravitaient des personnages secondaires hauts en couleurs : une jeune collaboratrice ambitieuse, une femme d'affaires séduisante ...

Ces personnages n'étaient pas dans le livre qui se limite à une errance assez déprimante d'un héros ambigu. Ni sympathique ni antipathique, est-il la victime d'un système désuhmanisant ? ou un paranoïaque nageant en plein délire ?

Le film ne se pose pas ces questions. Il s'inscrit avec une absence de scrupules revendiquée dans la veine romantique. Et bien lui en prend !
Commenter  J’apprécie          210
Mauvais sang ne saurait mentir

Mauvais sang ne saurait mentir



Walter Kirn, auteur « éblouissant » adulé par James Ellroy et bien d’autres prétend avoir rencontré Clark Rockefeller, un possible psychopathe dont on suit le procès après un brillant premier chapitre assez désopilant marquant la soi-disant rencontre de l’auteur et de l’imposteur magnifique.



Les commentaires exaltés de la quatrième de couverture sont suspects dans la mesure où l’imposture est au cœur du récit qui semblerait se rapporter à des faits réels mais qu’on n’est pas obligé de valider sans résistance.



La simple idée de « livrer » un chien paralysé de l’arrière train et circulant sur une prothèse à roulette à un farfelu newyorkais est déjà tout à fait saugrenue, et passé cette hypothèse, le texte qui suit n’a pas de réalité objective sauf à s’enfoncer dans les mensonges comme l’accusé qui mène l’enquête au tribunal sur le crime dont on l’accuse, ou l’auteur dont les états d’âme sont plutôt malsains.



L’auteur prétend dîner avec James Ellroy et fréquenter d’autres stars ? James E. écrirait « Un livre éblouissant » sur la couverture et le lecteur confronté au spectacle de l’élite américaine serait censé s’en émouvoir.

Passé cette amertume de la manipulation reste un récit très technique et très construit. Au point que le lecteur ne sait plus lui-même s’il est sincère dans son interprétation.



Autant avouer qu’il y a un grand plaisir à se laisser berner par Kirn et Rockefeller qui redoublent d’astuces pour nous faire croire que le livre a un début et une fin.



Et si même je n’avais pas écrit ce texte ?



Commenter  J’apprécie          80
In the air

Difficile d'avoir échappé à l'information : ce roman a été adapté au cinéma par Jason Reitman, et George "what else" Clooney incarne le personnage principal. Je viens de visionner la bande annonce en VO (pourquoi se priver de la voix de George ?) et j'ai l'impression de n'avoir pas lu la même histoire...



George Clooney - euh, Ryan Bingham travaille chez CTC (conseil en transition de carrière), en gros est censé aider les nouveaux chômeurs à voir leur licenciement comme autre chose qu'une catastrophe, fait un peu de CEM (conseil en efficacité managériale), cherche un éditeur pour son livre, a déposé sa lettre de démission chez son patron et espère être embauché chez Myth Tech.



Avec un tel démarrage, j'ai commencé à piétiner. Pas mon genre d'histoire.



De plus l'un de ses buts dans la vie est d'atteindre le million de Miles chez Great West, vie qu'il passe dans les aéroports, les avions, les hôtels, les restaurants. Il a bien deux soeurs quelque part, a eu une épouse, mais sauter d'un vol à l'autre ne permet guère de voir la famille, il retrouve des femmes qu'il a rencontrées pour une nuit, ou bien fait de nouvelles connaissances (oui, George doit être épatant dans cet aspect du personnage...).



Un peu perdue, pas accrochée, mais vaillant petit soldat j'ai continué car cela devenait plus fluide, marrant même parfois. Des rencontres, des réflexions intéressantes.



Alors? Avis très mitigé, surtout que dans les dernières dizaines de pages j'ai même mélangé les personnages féminins, et pensé "tant pis"... Signe que cela manquait bien d'intérêt. Et seulement les dernières pages donnent un autre regard sur toute l'histoire, qui est plus profonde et intéressante qu'elle ne le paraît. L'impression d'un rendez-vous manqué avec un homme qui finalement n'était pas dupe du vide de son existence et cherchait à oublier ce qui l'attendait.
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
Commenter  J’apprécie          70
Mauvais sang ne saurait mentir

A l'été 1998, le journaliste et écrivain Walter Kirn quitte son domicile pour répondre à une petite annonce postée par un jeune banquier et collectionneur d'art new-yorkais qui cherche quelqu'un pour s'occuper de la chienne estropiée qu'il a adoptée sur Internet. C'est ainsi que l'auteur découvre l'univers de Clark Rockeffeler, imposteur et meurtrier qui va être démasqué.

L'écrivain Walter Kirn raconte son amitié avec Clark Rockefeller. Durant 10 ans, il va côtoyer le plus grand imposteur de tout les temps. Il va se laisser séduire. Et pendant toute ces année, sa fascination pour cette homme ne se démentira pas. Et lors qu'il découvrira la supercherie il sera trop tard. Christian Karl Gerhartsreiter, alias Clark Rockefeller, est bel est bien un assassin.

A la fois essai, récit, autofiction , Mauvais sang ne saurait mentir est aussi un grand et puissant thriller.  C'est  aussi une réflexion sur la vérité et le mensonge,  la manipulation, les apparences.

A l’instar d'un Truman Capote  avec De sang froid,ou d' Emmanuel Carrère avec l’Adversaire Walter Kim nous fait vivre de l'intérieur un terrible fait divers.

Quand la réalité dépasse la fiction.
Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          30
Mauvais sang ne saurait mentir

Dans ce roman, pas de meurtres en série, pas de suspense.

Un meurtre tout de même, de plus de vingt ans, qui amène un homme devant les juges. Le procès est suivi par l'auteur du livre qui a été lui même victime de l'homme jugé. Victime de ses manipulations, car nous avons affaire à un escroc aux multiples identités. Un hommes dont toutes les actions ont pour but son intérêt personnel. Un homme dont on se demande s'il n'a pas commis d'autres meurtres,un enlèvement d'enfant et encore et encore.

Alors le roman n'est pas haletant comme un thriller, il n'y a pas à proprement parler d’enquête. Mais il est intéressant car il nous montre comment un homme peut en manipuler beaucoup d'autre. Nous voyons aussi comment la crédulité fait les affaires de ces individus.

Voilà sans faire preuve d'enthousiasme il peut intéresser de nombreux lecteurs.
Commenter  J’apprécie          30
Mauvais sang ne saurait mentir

Plus que le récit d'un fait divers qui a défrayé la chronique, Mauvais sang ne saurait mentir est une passionnante réflexion sur la vérité et le mensonge, les apparences et la manipulation.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
Commenter  J’apprécie          30
In the air

Un peu déçue par cette histoire qui ne ressemble pas vraiment au film avec Georges Cloney... dommage !
Commenter  J’apprécie          10
In the air

J'ai lu ce livre parce que je n’avais rien d'autre sous la main ce jour là. J'avoue que je n'ai pas bien saisi cette histoire un peu improbable. Une atmosphère très particulière. Un manque de chaleur humaine. J'ai trouvé cela décousu et sans intérêt...
Commenter  J’apprécie          10
In the air

Rien a en dire et en plus mal traduit
Commenter  J’apprécie          10
Mauvais sang ne saurait mentir

Histoire d’un imposteur-vampire des âmes.



Avec ce huitième livre publié en 2014 et traduit en français en 2015 par Éric Chédaille pour les éditions Christian Bourgois, l’écrivain et essayiste américain Walter Kirn nous offre une plongée saisissante dans la trajectoire énigmatique et réelle d’un affabulateur criminel, la relation ambigüe entre l’imposteur et son public, et souligne en creux ce que cette histoire révèle de la société américaine, des risques de la fascination pour les feux de la rampe et de ce que l’on peut risquer d’abandonner de soi, même inconsciemment, pour s’en approcher.



La suite sur mon blog ici :

https://charybde2.wordpress.com/2016/08/03/note-de-lecture-mauvais-sang-ne-saurait-mentir-walter-kirn/
Lien : https://charybde2.wordpress...
Commenter  J’apprécie          10
Mauvais sang ne saurait mentir

Walter Kirn raconte dans ce livre sa rencontre en 1998 avec Clark Rockefeller, excentrique membre de la richissime famille américaine. Kirn est écrivain et s’il lie connaissance avec Clark c’est dans le but plus ou moins avoué de faire de ce petit homme pédant et pérorant un personnage de roman. La suite des événements sera au delà de ses espérances…

Clark Rockfeller est en réalité un mystificateur, un menteur né mais aussi un meurtrier. De son vrai nom Christian Gerhartsreiter, Clark est né allemand. Jeune adulte, il a émigré aux Etats-Unis où il a pris plusieurs identités se disant banquier d’affaires ou collectionneur d’art. Grâce à sa faconde, son bagout mais aussi sa culture, il a réussi à duper tout le monde pendant une trentaine d’années. Walter Kirn a été de ceux-la qui malgré une certaine aversion pour le bonhomme ne pouvait s’empêcher d’être subjugué par sa logorrhée mensongère. Clark, tel un vampire psychique, s’inspirait de toute son environnement, des personnes qu’il côtoyait, des livres, des films, de la télévision pour se créer une vie, un personnage totalement faux.

Ce livre est un formidable témoignage mais aussi un vrai travail d’analyse d’une personnalité particulièrement complexe et du pouvoir qu’elle a eu sur l’auteur. Mais il se lit surtout comme un bon thriller, un thriller du réel.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
Commenter  J’apprécie          10
Mauvais sang ne saurait mentir

Tout autant que sur l'histoire de Christian Karl Gerhartsreiter, « le plus prodigieux mystificateur en série de ces dernières années », et de ses alias successifs, c'est sur sa propre naïveté qu'enquête Walter Kirn, dans un récit remarquablement construit, qui ­sinue savamment entre les époques – comme il balance entre narration et spéculation, entre ironie et gravité.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
Commenter  J’apprécie          10
In the air

En bref, une lecture sans queue ni tête que l'on lit en survolant comme Ryan survole le pays et ses propres problèmes, et que l'on termine en se demandant le réel but de l'histoire et de l'auteur...
Lien : http://riz-deux-zzz.over-blo..
Commenter  J’apprécie          10
In the air

Les livres sur l'inhumanité croissante du monde du travail, moi ça me parle tout de suite. Donc logiquement, lorsque BoB et Michel Lafon ont proposé ce livre, je n'ai pas résisté !



Malheureusement, de critique du monde du travail, je n'en ai pas vu. Ou de si loin. Ou dis tellement bas que ça ne m'a pas sauté aux yeux. Oui, notre héros est perdu dans son monde à lui qu'il appelle Airworld. D'accord, ses voisins de siège d'avion sont ses meilleurs amis. Va pour son passe-temps favori qui est de gagner le plus de miles possible et de tout calculer en fonction de ça (ses rendez-vous, ses visites à sa famille, les choix d'hôtels...). Mais au final, ça le fait plus ressembler à un paumé, incapable de prendre sa vie en main, qu'à une victime du monde du travail.



Et la fin ! Que dire de cette fin qui semble tomber comme un cheveu sur la soupe, tellement elle est loin du sujet supposé du livre. Elle en est même tellement loin qu'au moment de la lire, j'ai pensé être passé à côté de quelque chose dans le livre, dans ma hâte de le finir. Mais je n'ai pas eu le courage de le recommencer au début...
Lien : http://tulisquoi.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          10
In the air

Mais quelle horreur ce livre !! À la base, je suis un grand fan du film, que j'ai vu plusieurs fois et considère comme un de mes films préférés. Je trouve qu'il y a un très beau message derrière, soit celui d'un homme dans la quarantaine qui croit avoir compris que pour être heureux dans la vie, il ne faut aucune attache: pas de femme, pas d'enfants, pas de famille, pas de domicile fixe, pas de voiture..., mais qui réalise finalement que tout ceci est faux.



Étant donc un fan de cette histoire, j'étais curieux de voir ce que le livre pouvait apporter de différent ou de plus précis. Et quelle déception !! C'était vraiment un cauchemar de passer au travers de ce livre ! Malgré le fait que le roman est relativement court (le grand format n'a que 250 pages), ça m'a pris des semaines pour le finir car je n'arrivais pas à avancer !



L'histoire est totalement différente, car en gros, il n'y a pas d'histoire ! Le film n'a repris que le concept de base, soit celui d'un homme qui voyage beaucoup pour son travail et qui effectivement, n'a donc pas beaucoup d'attaches, mis à part une obsession d'arriver à son objectif de miles. Pour le reste, tout est différent. Le personnage d'Alex, joué par Vera Farmiga dans le film, qui apporte énormément au scénario et au message final, n'est à peine touché dans le livre (on la voit dans seulement 3 scènes et elle n'apporte aucune conclusion). Le livre n'est qu'une série d'anecdotes d'un homme qui voyage beaucoup, parle des différents hôtels dans lesquels il dort, rencontre différentes personnes sur son passage.... sans aucune morale ni objectif précis.



Bref, absolument aucun intérêt ! Ne perdez pas votre temps !!
Commenter  J’apprécie          00
Mauvais sang ne saurait mentir

En 1998, Walter Kirn est sollicité par ses vieux voisins, qui s’occupent d’un refuge pour chiens : ils ont enfin trouvé un foyer pour une de leurs pensionnaires, en fauteuil roulant suite à un accident de voiture. Le bienfaiteur s’appelle Clark Rockfeller, est très riche et habite à New York. Walter accepte d’emmener la chienne, intrigué par le personnage avec qui il échange quelques mails préalablement. Cette rencontre, entre fascination et mystère, sera le début d’une amitié de vingt ans, qui se terminera brutalement en 2009, quand Clark est arrêté puis jugé pour le meurtre d’un homme en 1985. Walter découvre alors que cet homme qu’il croyait connaitre, sans jamais le comprendre, est en fait un imposteur/manipulateur narcissique dont le vrai nom est Christian Gerhartsreiter.



A travers l’histoire de celui-ci, de son arrivée d’Allemagne à l’enlèvement de sa fille en 2008 en passant par six identités, Walter Kirn analyse sa propre naïveté, ce qui l’a amené à croire cet homme et ses mensonges, quelle que soit leur invraisemblabilité. Était-ce l’intuition qu’il ferait un excellent personnage de roman ? Le désir jamais assouvi d’appartenir à la haute société, de frayer avec des gens riches qui mangent dans des restaurants luxueux et possèdent des toiles de maître ? Ou encore un mélange d’admiration et de pitié pour cet homme extravagant qui malgré ses grands airs semblait si seul ?



J’ai découvert l’existence de Clark Rockfeller avec ce livre, alors qu’il semble que son procès ait eu un effet retentissant aux USA. C’est un personnage intriguant mais finalement très pathétique et on se dit très vite « moi, je n’aurais jamais mordu à l’hameçon ! ». J’ai donc trouvé très intéressante l’approche de l’auteur, qui se concentre sur la façon dont de telles personnes exercent une emprise sur leur entourage, quel que soit leur niveau d’éducation. Il parle de sa propre expérience, ses œillères, sa crédulité complaisante, et cela nous permet d’avoir quelques clés pour comprendre également ses ex-femmes.



Malgré quelques longueurs et des côtés agaçants (l’auteur se regarde forcément beaucoup le nombril), c’est une lecture éclairante sur les relations manipuleur-manipulé, qu’on est tous susceptible de connaître un jour sans s’en rendre compte.
Commenter  J’apprécie          00
Mauvais sang ne saurait mentir

Walter Kirn a croisé un jour la route de Carl. Un homme riche et raffiné, une sorte de Rockfeller. Pendant 10 ans une grande amitié lie les deux hommes. Mais un jour Walter Kirn apprend que Carl n est autre que Christian Karl Geharstsreiter, un des plus grands mystificateurs du XX ème siècle, accusé de meutre. C est à travers le procès de ce dernier que nous suivons les remises en questions de l auteur, ses interrogations. Comment en dix ans a t-il pu se laisser berner, manipuler ? Pourquoi n'a t-il rien vu ?

Rien n est classique dans ce roman, rien n'est véritablement défini... un excellent thriller psychologique. Vous ne verrez plus vos amis de la même manière !
Commenter  J’apprécie          00
In the air

J'ai terminé ce livre il n'y a pas longtemps.

Lire dans l'autobus,

un avion en rase-motte

...



lundi, mai 03, 2010
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Walter Kirn (85)Voir plus

Quiz Voir plus

Le Horla, Guy de Maupassant

Quel est la figure de style de cette nouvelle fantastique ?

Journal Intime
Substitution
Opposition
Insistance

32 questions
587 lecteurs ont répondu
Thème : Le Horla de Guy de MaupassantCréer un quiz sur cet auteur

{* *}