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Critiques de William Makepeace Thackeray (110)
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La Foire aux vanités

Amelia Sedley et Rebecca (dite Becky) Sharp sont deux amies qui suivent l'enseignement d'un pensionnat pour jeunes filles. La première est issue d'une famille bourgeoise fortunée, est timide, douce et ne connaît rien de la vie. La seconde a perdu ses parents, son père était peintre et sa mère chanteuse, elle est intelligente, charmante et fait tout pour cacher ses origines modestes et suspectes aux yeux de la bonne société londonnienne.



À la fin de leur scolarité, Amélia invite Becky à passer quelques semaines chez ses parents. Becky y fait la connaissance de Joseph Sedley, le frère d'Amélia, d'ordinaire receveur d'impôts en Inde, et de retour en Angleterre. Joseph est imbu de lui-même, gras, timide et pense qu'aucune femme ne lui résiste. Il est en revanche très riche. Amélia, quant à elle, doit se marier avec Georges Osborne, issu d'une famille aristocratique dont les Sedley ont rétabli la fortune. Amélia est amoureuse de Georges et ne voit pas quel personnage vain et égoïste il est. L'ami et confident de Georges, le capitaine William Dobbin, est profondément amoureux d'Amélia, mais sa position sociale ne lui permet pas de convoiter une jeune femme d'une famille aussi puissante, d'autant qu'Amélia, amoureuse de Georges, ne fait pas attention à lui.



Becky fait du charme à Joseph et celui-ci tombe dans les filets de cette petite femme qui ne désire rien tant qu'une place respectable dans la société anglaise. La maladresse de Joe et l'intervention de Georges font capoter les projets de mariage de Becky. Celle-ci est envoyée dans la campagne anglaise en tant que gouvernante chez Sir Pitt Crawley, un baronnet.



Becky, grâce à son intelligence, se rend rapidement indispensable chez les Crawley, aussi bien pour l'éducation des enfants que pour la tenue des comptes. Elle est alors renvoyée chez miss Crawley, la vieille douairière de la famille, immensément riche, dont tout le monde convoite la fortune, car celle-ci a été subitement victime... d'une indigestion. Sir Pitt propose alors à Becky de l'épouser, mais coup de théâtre, celle-ci refuse car elle a déjà épousé un autre membre de la famille : le colonel Rawdon Crawley, fils cadet de Sir Pitt et neveu préféré de la vieille douairière. Les deux époux sont rejetés de la famille Crawley.



Le retour de Napoléon Bonaparte de l'île d'Elbe fait la ruine de la famille Sedley. Le père de Georges Osborne décide alors d'annuler la promesse de mariage, mais Georges, sous l'insistance de Dobbin, épouse Amélia. Georges est rejeté et déshérité par son père.



Tout le monde se retrouve à Brighton, puis à Bruxelles, à la veille de la bataille de Waterloo. La bonne société anglaise se retrouve alors tout entière en Belgique. Becky s'y fait de nombreux ennemis et éveille par ses coquetteries la convoitise de Georges. Dobbin et Georges, officiers de l'armée britannique, partent combattre les forces françaises et Georges périt à Waterloo. Amélia, enceinte, rentre dans sa famille et ne peut prétendre à aucun subside de la part de sa belle-famille (puisque Georges l'avait épousée contre l'avis de son père et que la colère de celui-ci envers Amélia ne s'est pas calmé). Comble de malheur pour la jeune-femme, les affaires de son père vont de mal en pis.



Les années qui suivent ne sont pour Becky et Rawdon que soirées, rencontre de la bonne société et accumulation de dettes. Amélia mène une vie étriquée chez ses parents tombés dans la gêne, elle doit ses seuls instants de bonheur à son fils George junior. Joe et Dobbin partent pour les Indes. La relation cachée et ambiguë qui s'établit entre Becky et Lord Steyne, un puissant personnage tout près de la Couronne, fait jaser. Après un épisode dramatique au cours duquel Rawdon est mis en prison pour dettes, puis libéré par sa belle-soeur et non par sa femme Becky qu'il découvre un peu plus tard en train de tranquillement souper chez lui en tête-à-tête avec Lord Steyne, le mari outragé décide de se séparer de cette petite intrigante sans scrupule qui bafoue son honneur.



La fortune de la famille Sedley est alors opportunément rétablie par le retour de Joe (qui, lui, n'avait pas été ruiné, et qui, jusque là, ignorait les conditions de vie de ses parents et de sa sœur). Accompagné d'Amélia, du petit Georges et de Dobbin, Joe décide de faire le tour de l'Europe. Dans une principauté allemande, ils retrouvent Becky qui vit d'expédients, dans un milieu louche ou de peu de vertu, et avec un train de vie très inférieur à celui qui était le sien quand elle était l'épouse de Rawdon. Becky parvient à regagner les bonnes grâces de la famille Sedley et de Joe en particulier. Dobbin, toujours amoureux transi d'Amélia mais excédé qu'elle s'accroche au souvenir de Georges et ne réponde pas à son amour, prend la décision de repartir pour les Indes. Amélia réalise tout ce qu'elle va perdre si Dobbin part pour de bon, mais elle se sent toujours liée à son époux défunt et hésite encore. Ce n'est que lorsque Becky lui révèle les égards douteux que Georges a eus envers elle la veille de sa mort à Waterloo qu'Amélia se sent complètement libre de donner son amour à Dobbin. Ils se marient enfin.



Le frère d'Amélia, Joe, est maintenant seul entre les griffes de Becky. Elle accroît son empire sur lui. Il tombe malade et meurt peu après avoir signé une assurance-vie au profit de l'intrigante. Dobbin et Amélia ont une fille, Jane. Ils coulent des jours heureux, mais Dobbin ne redeviendra jamais tout à fait l'amoureux transi qu'il avait longtemps été. -wikipédia


Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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Pendennis, tome 2/2

[Pour info : j'ai également publié cette critique sur la page du tome 1 de Pendennis.]



Pendennis (ou, pour citer son titre complet, Histoire de Pendennis, ses joies, ses malheurs, ses amis et son pire ennemi) n'est pas tout à fait La Foire aux Vanités (le plus grand roman anglais du 19e siècle ?) mais on y retrouve bien des qualités similaires, à commencer par une rare intelligence et une bonne dose d'humour (un humour dont on se sait s'il est tempéré ou exacerbé par l'absence d'illusions de l'auteur envers la société de son époque et l'humanité en général).

Dans Pendennis, comme déjà dans La Foire aux Vanités, William Makepeace Thackeray s'attache, pour le plus grand amusement du lecteur, à mettre en valeur les vices de forme d'une société victorienne entièrement tournée vers l'argent ou les honneurs et les limites et les déficiences des individus qui la composent (vanité, égoïsme, snobisme, hypocrisie, etc.) et qui, par conséquent, sont responsables de sa défectuosité. Mais il ne s'agit pas seulement d'une réjouissante satire : Pendennis est également un roman d'apprentissage plein de tendresse et de sages réflexions sur l'honneur, l'honnêteté, la loyauté, la tolérance ou la générosité (soyez cependant assurés que Thackeray, bien que sa morale soit indubitablement d'inspiration chrétienne, est à la fois bien trop caustique et indulgent pour servir de la moraline à deux shillings à ses lecteurs) ainsi qu'un des plus ambitieux, des plus aboutis et, donc, des plus remarquables romans panoramiques sur l'Angleterre des décennies 1830-1840 (quelle richesse de personnages, de contextes, d'anecdotes et de destins !)



D'aucuns qualifient ce roman (et l'oeuvre de Thackeray en général) de "Dickens pour adultes". Cela n'a certainement rien de péjoratif envers Dickens. Il ne s'agit pas de suggérer que Dickens s'adresse à un public de mômes (rien ne serait plus faux) et que Thackeray écrit à destination des grands. Il s'agit plutôt, c'est en tous cas comme ça que je le comprends, de faire ressortir la différence profonde entre ces deux auteurs pareillement généreux et spirituels : Dickens est fantasque et Thackeray, flegmatique. L'un vous rajeunit et l'autre vous grandit.
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Pendennis, tome 1/2

Pendennis (ou, pour citer son titre complet, Histoire de Pendennis, ses joies, ses malheurs, ses amis et son pire ennemi) n'est pas tout à fait La Foire aux Vanités (le plus grand roman anglais du 19e siècle ?) mais on y retrouve bien des qualités similaires, à commencer par une rare intelligence et une bonne dose d'humour (un humour dont on se sait s'il est tempéré ou exacerbé par l'absence d'illusions de l'auteur envers la société de son époque et l'humanité en général).

Dans Pendennis, comme déjà dans La Foire aux Vanités, William Makepeace Thackeray s'attache, pour le plus grand amusement du lecteur, à mettre en valeur les vices de forme d'une société victorienne entièrement tournée vers l'argent ou les honneurs et les limites et les déficiences des individus qui la composent (vanité, égoïsme, snobisme, hypocrisie, etc.) et qui, par conséquent, sont responsables de sa défectuosité. Mais il ne s'agit pas seulement d'une réjouissante satire : Pendennis est également un roman d'apprentissage plein de tendresse et de sages réflexions sur l'honneur, l'honnêteté, la loyauté, la tolérance ou la générosité (soyez cependant assurés que Thackeray, bien que sa morale soit indubitablement d'inspiration chrétienne, est à la fois bien trop caustique et indulgent pour servir de la moraline à deux shillings à ses lecteurs) ainsi qu'un des plus ambitieux, des plus aboutis et, donc, des plus remarquables romans panoramiques sur l'Angleterre des décennies 1830-1840 (quelle richesse de personnages, de contextes, d'anecdotes et de destins !)



D'aucuns qualifient ce roman (et l'oeuvre de Thackeray en général) de "Dickens pour adultes". Cela n'a certainement rien de péjoratif envers Dickens. Il ne s'agit pas de suggérer que Dickens s'adresse à un public de mômes (rien ne serait plus faux) et que Thackeray écrit à destination des grands. Il s'agit plutôt, c'est en tous cas comme ça que je le comprends, de faire ressortir la différence profonde entre ces deux auteurs pareillement généreux et spirituels : Dickens est fantasque et Thackeray, flegmatique. L'un vous rajeunit et l'autre vous grandit.
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La Foire aux vanités

Je suis à la recherche active d'auteurs du XIXème siècle. L'époque victorienne anglaise semble une période pleines de bonnes surprises. Après les soeurs Brontë, je m'attaque à William Makepeace Thackeray. J'espère réussir à comprendre le message qu'il souhaite passer et cela sera une bonne lecture.
Lien : https://www.chasse-aux-livre..
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La Rose et l'Anneau

Un véritable petit plaisir !

Quoi de plus amusant que l'histoire d'une princesse outrageusement peste, de ses parents qui ne valent pas mieux, à qui une fée donnera une bonne leçon?

On ajoute à cela un conflit entre deux royaumes, et voilà de quoi ne plus lâcher son roman!

Mélangez Shakespeare à Lewis Caroll, vous obtiendrez La Rose et la Bague, de Thackeray.
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Le Grand diamant des Hoggarty

Grâce aux éditions de la Table Ronde j'ai eu l'occasion de découvrir William Makepeace Thackeray, un auteur dont je n'avais jamais entendu parler auparavant. Il s'agit pourtant d'un des romanciers les plus importants de la littérature victorienne et je suis ravie d'avoir pu combler mes lacunes dans ce domaine. Dans ce roman, le narrateur, Samuel Titmarsh, nous livre avec une tonalité toujours humoristique, son incroyable parcours. Jeune homme sérieux qui quitte la campagne anglaise pour travailler comme clerc dans une compagnie d'assurance, il reçoit un jour de la part de sa vieille tante un présent d'une valeur inestimable : une épingle de cravate en forme de médaillon qui appartenait à son oncle. Bien que le bon goût de ce bijou soit plus que discutable, il est orné d'un magnifique diamant qui suscite l'admiration de tous ses proches. En quelques temps, sa vie se voit considérablement améliorée. Entre promotion professionnelle et nouvelles rencontres dans le beau monde, Samuel découvre les joies de l'ascension sociale, sans n'avoir jamais œuvré pour ! Certes, la fin du roman est un peu prévisible et l'intrigue reste simple, mais le ton toujours amusé est plaisant et m'a fait beaucoup sourire. En proposant une galerie de personnages plus ridicules les uns que les autres, l'auteur en profite pour dresser un portrait acerbe de la société de son époque. En dénonçant les faux-semblants de chacun, Thackeray critique en effet son monde uniquement gouverné par l'argent. Si vous aimez les satires sociales et que vous souhaitez découvrir un classique anglais accessible, ce titre est fait pour vous !
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Mémoires de Barry Lyndon

Ce roman picaresque inspiré de la vie d’un aventurier irlandais - Andrew Robinson Stoney - se lit d’une quasi-traite. L’auteur fictif - Redmond Barry, devenu Barry Lyndon, écrivant donc l’histoire de sa propre vie depuis la cellule où il croupit - apparaît comme un aventurier ambitieux et sans scrupules, vaniteux et conduit par ses plaisirs mais rusé et même machiavélique pour parvenir à ses fins.

Au fur et à mesure du récit, on quitte l’amicale sympathie qu’on avait pour cet orphelin amoureux de sa cousine et devant fuir après un duel. Ce garçon, devenu soldat dans l’armée anglaise, puis déserteur, recrue prussienne, joueur mondain, intrigant et enfin aristocrate dépensier apparaît alors à l’aune de ses vices.

Le récit de ses plans et conspirations est un plaisir de lecture : comment il s’évada de Berlin, comment il mit en place une machination devant faire de lui l’époux de la plus riche héritière d’Allemagne, la façon dont ce plan échoua… La partie suivant sa carrière de joueur professionnel, toutefois, m’a moins passionné. Serait-ce la déchéance de ce personnage qui m’a déplu ? Car les épisodes de sa cour à la comtesse Lyndon, de sa vie fastueuse et de ses multiples échecs en tant qu’aristocrate installé ne sont pas si longs, peut-être une certaine affection demeure-t-elle pour ce Casanova violent, prétentieux, toujours à rappeler sa filiation (douteuse) avec les rois d’Irlande,

L’humour de l’auteur (véritable !) et la satire sociale qui en ressort sur fond de toile historique en font une lecture agréable, toujours balancée par le souvenir du film de Stanley Kubrick, à la fois différent dans la trame narrative et l’histoire même de Barry Lyndon, mais dont l’esthétisme et la musique résonne à chaque instant.
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La Foire aux vanités

Edition : Hoebeke

Collection : bibliothèque elfique

Page : 180

La fée Réglisse commence à se demander si tous les bienfaits qu'elle distribue à ses filleuls leur apportent vraiment le bonheur. Elle décide de provoquer le malheur (juste un peu) pour les deux enfants royaux qui viennent de naître. Chacun de leur côté, les deux enfants vont être dépouillés de leur trône, et vivre plus modestement que leur rang l'exige. Le prince Giglio prévoit d'épouser sa cousine, tandis que celle-ci tombe amoureuse du beau prince Bulbo. Et si il y avait un peu de magie dans tout ça ?



Un conte de fée écrit pour noël par un génie bien mal connu. Thackerey est surtout connu pour son Barry Lyndon, porté à l'écran par Stanley Kubrick. Mais cet homme, qui se compare à son contemporain Dickens, a écrit bien plus que ça !



Ce roman se laisse lire facilement. L'auteur, comme cela se faisait à l'époque, s'adresse directement aux lecteurs, y compris aux enfants. Par contre, les muses ont regretté (mais peut-être influencées par la très bonne préface) qu'à plusieurs reprise, Thackerey regrette de ne pas avoir le talent de tel ou tel auteur pour éviter de décrire une scène...
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Ivanhoé à la rescousse ! (Rebecca et Rowena)

En écrivant « Ivanhoé à la rescousse », William Makepeace Thackeray souhaitait donner une suite au célébrissime roman chevaleresque de Sir Walter Scott, « Ivanhoé ». Frustré qu'il était de voir cette fresque historique s'interrompre pour le moins brutalement avec l'union de Sir Wilfrid d'Ivanhoé et de Lady Rowena, William Thackeray va se charger de nous raconter la suite. Ou, tout au moins, sa suite !



Tous deux désormais retirés sur leurs terres du comté du Yorkshire, Ivanhoé et Rowena auraient pu couler des jours paisibles, entourés de leur cour. Sauf que le souvenir de Rebecca – fils d'Ysaac d'York, riche marchand juif – vient pourrir le quotidien de ce couple idyllique. En effet, Lady Rowena est une vraie bête à Bon Dieu, une bigote hors catégorie. Au point de rendre le bouffon Wanda neurasthénique.
Lien : http://dunlivrelautredenanne..
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La Foire aux vanités

Encore un petit conte de fées très rigolo, écrit par l'auteur de la Foire aux vanités en 1855, qui n'a pas pris une ride et qui conviendra aussi bien aux enfants qu'à leurs parents.
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