AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de William S. Burroughs (155)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Junky

Junky est publié en 1953. Il s’agit du premier livre de William S. Burroughs, un des membres fondateurs de la Beat Generation. C’est grâce à son ami Ginsberg que Burroughs parvient à publier son récit. Dans sa préface, Ginsberg rappelle le contexte d’écriture et de publication.



On suit dans ce roman l’errance et les expériences de drogue du double littéraire de l’auteur William Lee. On ne comprend pas bien ce qui pousse ce dernier à commencer la drogue. Lui non plus n’a pas l’air de bien comprendre ce qui l’y pousse. Commence alors une descente aux enfers. Loin d’être un récit misérabiliste, qui insisterait sur le pathos, le roman s’apparenterait presque à un documentaire. L’auteur y décrit les différentes drogues, les modes d’admission, les effets immédiats et les effets à long terme de façon clinique. Il se limite aux faits, entrant dans des détails surprenants comme le nombre de doses nécessaires avant d’atteindre l’addiction, les méthodes de sevrage, etc.





La vie du personnage ne tourne qu’autour de la drogue. Ses relations viennent de là, ses points de chute découlent de ses errances liées à la drogue. Il enchaîne les séjours en désintoxication, risque souvent la prison, passe son temps à réclamer de fausses ordonnances à des médecins peu scrupuleux. Il ne faut pas s’attendre à des réponses sur ce qui pousse un jeune homme, issu d’un milieu aisé, à mener une vie de junky. Il y a très peu d’introspection de la part du personnage. On peut essayer de recomposer un portrait psychologique, à base des quelques bribes de confession : l’homosexualité non assumée, une difficulté à gérer les relations sociales, une névrose certaine.



L’écriture clinique, avec sa sincérité et ses descriptions précises, rend ce récit particulièrement agréable à lire malgré la dureté du sujet qu’il aborde.
Lien : https://cafeantidote.wordpre..
Commenter  J’apprécie          10
Junky

Les substances changent, les junkies restent. Chef d'oeuvre.
Commenter  J’apprécie          10
Le festin nu

Un livre inabordable pour les lecteurs qui n'aiment pas la pure littérature.
Commenter  J’apprécie          10
Junky

Très très fort, beaucoup de talent d'écriture. Vue sans fards du monde de la drogue et forme d'autobiographie sans complaisance. Un choc.
Commenter  J’apprécie          10
Junky

Un véritable choc, une oeuvre sans concessions, dure, parfois dérangeante. Un livre uppercut qui nous entraîne dans la vie (ou ce qu'il en reste ) d'un junky. Saisissant !
Commenter  J’apprécie          10
Junky

Cet auteur, complètement dérangé, nous emmène dans ce monde de la drogue. On croit le connaître, sans le connaître véritablement. Avec ce livre, on suit un drogué dans sa plus grande jouissance, jusqu'à sa déchéance profonde. Ce livre reste encré dans nos mémoires et n'a pas fini de nous perturber, quelques temps une fois la dernière page tournée. Magnifique!
Commenter  J’apprécie          10
Queer

Pur roman de la beat generation. Burroughs se livre et raconte sa course amoureuse perdue d’avance. C’est triste, vraiment triste. Et en même temps on sent l’ambiance de cette époque où rien n’était vraiment grave. Où le sentiment amoureux ne peut qu’être éphémère et surtout pas douloureux. Un vrai beau roman représentatif de ce mouvement littéraire et tout de même plus simple à lire que « festin nu » où la construction « sans queue ni tête » était difficile à aborder.
Commenter  J’apprécie          10
Entre chats

C'est un petit opuscule qui ne traite que de l'amour de l'auteur pour les chats, assez étrange quand on connait les principales œuvres de William Burroughs.
Commenter  J’apprécie          10
Le festin nu

Critiquer le festin nu est une tâche presque impossible tant il est difficile de décrire le livre, mais il s'agit bien d'un livre extraordinaire qui explore les facette les plus délirantes de l'esprit humain.
Lien : http://bd-livres.psychovisio..
Commenter  J’apprécie          10
Et les hippopotames ont bouilli vifs dans l..

Critique publiée sur Senscritique (2012)



J'ai jamais lu William S. Burroughs ni Jack Kerouac, que tout le monde s'est mit à lire depuis la sortie au cinéma de l'adaptation de Sur la route. Ce bouquin est donc l'occasion de découvrir deux auteurs américains dont la littérature est désormais devenue célèbre, le tout en une seule fois.



Paradoxalement, je découvre au fur et à mesure de la lecture que c'est leur première publication, écrite en 45, et qu'aucun n'était alors connu. C'est, pourrait-on dire, le roman qui préfigure leur œuvre littéraire. Burroughs a 30 ans et Kerouac 22, et cette fiction largement inspirée de leur histoire réelle resta dans l'ombre des années durant.



L'histoire est un peu étrange, pour ne pas dire ennuyeuse, et raconte un meurtre dans un groupe d'amis, sur fond de départ à la guerre et d'homosexualité plus ou moins assumée.



Je n'ai pas particulièrement accroché avec le récit, la rédaction à quatre mains, le style. Mon plaisir a surtout été de découvrir ces deux auteurs, même si le livre n'est probablement pas emblématique de leur style d'écriture. Désormais si l'on me parle de Kerouac ou de Burroughs, je pourrai dire, de manière un peu pédante, "tu as déjà lu leur tout premier roman ? C'est quasiment pas connu...".
Commenter  J’apprécie          00
Le festin nu

Ce livre c’est un hurlement. C’est le diable qui dévore sa proie, la déchire, la suce toute gluante et suintante, et qui la pourrit de l’intérieur. C’est un récit inhumain humain. C’est impossible à lire, et impossible de ne pas le lire. C’est le génie de l’écriture au service de la laideur. C’est une odyssée du malheur que rien n’arrête , affolante , dépravée, et morbide, et noire, et sale. C’est un récit inhumain humain . C’est la souffrance pure, glaçante. Le malheur collé comme une sangsue abjecte qui troue la chair, et en déguste la substance écarlate au goût métallique.

C’est un récit inhumain humain. C’est le piège qui foudroie, mord dans le vif et craque les os. C’est insoutenable, c’est dérangeant….ça pue. C’est une réalité, c’est la réalité de millions de personnes sous l’emprise de la drogue. C’est un récit humain. « Tu en ferais tout autant »
Commenter  J’apprécie          00
Junky

Dans Junky, William S. Burroughs nous plonge dans le très sombre univers de la toxicomanie sans fioriture ni idéalisation. C'est cru, franc, avec parfois des descriptions quasi chirurgicales de la prise de stupéfiants et de ses effets. Je pense qu'il livre un portrait très réaliste de la dépendance. J'ai toutefois trouvé ce roman un peu trop froid et distant, ce qui m'a empêché de m'investir émotionnellement, bien que la lecture soit intéressante.
Commenter  J’apprécie          00
Le festin nu

Trop sobre pour comprendre le livre... Je préfère le jeu de la vie. Un jeu bien en norme, est beaucoup plus ennuyeusement intéressant, que dire bonjour aux potes les machines à écrire parlantes...

Commenter  J’apprécie          00
La machine molle

Je ne note pas car je ne suis pas allé bien loin dans le livre. Il faut sans doute avoir pris le même genre de drogues que l'auteur pour rentrer dans son "délire".

Un ouvrage qui ne va pas me réconcilier avec la beat génération et le style cut up.

En tout cas, chapeau au traducteur pour la retranscription.
Commenter  J’apprécie          00
Le festin nu

Paru chez Folio Sf, le festin nu de William Burroughs devrait donc en être, et donner lieu de ma part à un avis traditionnel et bourré de spoilers, comme il se doit. Cependant, je n’arrive pas à me faire une opinion de cette chose. Il ne s’agit pas d’un roman, ni même d’une suite de nouvelles. Burroughs a écrit ça en continu, alors qu’il vivait en reclus à Tanger, sous l’emprise de la drogue. Et c’est, théoriquement, ce que raconte ce récit : ce que subit un drogué, ce qu’il vit, le monde dans lequel il croit exister. Pourtant, il n’y rien là-dedans d’autre qu’une suite d’impressions. On est presque en présence d’un délire de junkie, car il n’y a aucune unité, pas même celle de l’histoire. Le directeur de collection chez folio sf a voulu replacer des oeuvres historiques, et il s’est donc penché là-dessus, mais je ne trouve pas que cette chose y soit à sa place. Voilà, c’est à peu près tout ce que je peux en dire.

9782908382723"
Commenter  J’apprécie          00
Le festin nu

Cultissime !
Commenter  J’apprécie          00
Junky

le quotidien cru d'un toxicomane...Ses craintes, son froid cynisme, sa cruauté parfois nous renvois qu'au de la du camé, du tox demeure l'homme nu, conduit par la survie, où même le fait de se procurer le produit le soulage avant la conso et merci à sa nourrice.

Chapeau l'artiste
Commenter  J’apprécie          00
Junky

Brut
Commenter  J’apprécie          00
Le festin nu

bordel je devais pas être assez défonce pour comprendre le contenu.. Je mets une demi étoile car vu le livre l'auteur lui n'a pas du manquer la veine avant de plancher et pourtant il n'y a pas une faute...belle prouesse
Commenter  J’apprécie          00
Le festin nu

Une œuvre magistrale, intemporelle et iconoclaste dont on ne ressort pas indemne. Un tableau abstrait, glauque et existentialiste pour comprendre l'être humain, la création et l'univers sous un angle nouveau, et dangereux. William Burroughs est un maitre qui va au-delà de la perception, un Salavadore Dali de la littérature.
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de William S. Burroughs Voir plus

Quiz Voir plus

Fairy Tail

Quelle est la magie de Lucy?

elle fait des poupées
constellationiste
joueuse de flûte
on ne sait pas

6 questions
145 lecteurs ont répondu
Thème : Fairy Tail, tome 1 de Hiro MashimaCréer un quiz sur cet auteur

{* *}