A Hollywood comme partout ailleurs au début des années 50, les Etats-Unis vivent sous la chape de plomb du maccarthysme. Pour concurrencer Disney, Jack L. Warner, le grand patron de la Warner Bros, décide de faire adapter un recueil de contes très populaire en Amérique, Ma Mère l'Oie.
Parce que ce roman, qui parle de la mythologie américaine en devenir (à l'instar d'un des précédents romans de Xavier Mauméjean, Liliputia), n'est peut-être qu'une simple mystification. Pourtant, elle contribue à faire comprendre, pour le lecteur français de base, quels différents moyens sont employés par une société en devenir comme les Etats-Unis pour forger une nation. Rien que le titre, American Gothic, renvoie à un des tableaux les plus célèbres d'Amérique du Nord, signé Grand Wood. Ensuite, toute la finalité de ce "roman", longue suite de documents qui se parlent les uns les autres, c'est de nous conter l'émergence dans la société américaine d'un recueil mythique, Mother Goose, qui se serait vendu comme des petits pains durant des années.
Le style fluide de l'auteur s'adapte à chaque "personnage" qui parle au travers d'interview, de mémos, etc. Chaque chapitre est comme une pièce d'un gigantesque puzzle. Chaque pièce s'emboîte très facilement avec la suivante pour, au final, former un formidable tableau, celui d'une Amérique rêvée. Mais par qui le rêve est-il fait, le lecteur ou bien par Xavier Mauméjean lui-même ? Pour trouver la réponse à cette question cruciale, une seule solution : lisez ce livre !
A.C. de Haenne
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Sur ma table de nuit depuis longtemps je l'ai emporté en vacances ! Je l'avais commencé il y a quelques temps déjà. J'aime bien cette couverture, et la lecture de la 4eme m'emballe ! Pourtant, cette fois ci encore j'ai abandonné ! Je n'adhère pas au style... ni à l'histoire qui prometteuse, m'ennuie au plus profond !
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La réussite incontestable de ce roman biberonné à Pynchon est sans doute la frustration absolue de ne pouvoir se précipiter sur le recueil Ma Mère L'Oie de Daryl Leyland, tant on se prend à rêver qu'existe une oeuvre pareille. Après lecture, notre monde semble un peu plus riche (ou un peu moins selon le point de vue où l'on se situe) du potentiel de ce recueil...
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Mauméjean nous livre ici un roman époustouflant, peut-être son meilleur.
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Une fois de plus, Xavier Mauméjean nous emmène sur les marges de l’imaginaire collectif. Après, notamment, Le Cycle de Kraven (La Ligue des Héros et L’Ère du Dragon) et Liliputia, il parcourt encore l’imaginaire américain en fouillant à sa manière l’Hollywood à l’heure du maccarthysme, entre rêve américain et construction d’une légende nationale.
Tout comme le sujet, dès les premières pages, la manière dénote de la majorité des romans. Nous avons affaire à une série de petites enquêtes et de témoignages à la fois complémentaires et disparates sur Daryl Leyland, l’auteur-anthologiste de Mother Goose (Ma Mère l’Oie). 1953, Jack L. Warner décide d’adapter ce best-seller aux États-Unis au cinéma et de là découle une formidable machinerie pour dépoussiérer la biographie de cet auteur bien méconnu. De récits détaillés en témoignages éclairs, Xavier Mauméjean saute de personnalité en personnalité avec une facilité déconcertante, au point de parfois perdre le lecteur, mais sans jamais trahir ses différents personnages.
Adepte de biographies mémorables de personnages de fiction comme Hercule Poirot ou Sherlock Holmes, Xavier Mauméjean connaît l’art de mêler le réel et la fiction, l’Histoire et l’histoire, sur le bout des doigts. D’ailleurs, après 150 pages, déjà le doute finit par s’installer : que nous raconte-t-on et surtout est-ce vrai ou faux ? Les témoins se contredisent, les fausses vérités font face aux vrais mensonges et l’exercice devient captivant. Et ce d’autant plus que tout du long de cet ouvrage nous cherchons à éclairer l’œuvre de Daryl Leyland par l’exposé de sa propre vie : ce procédé largement utilisé dans l’enseignement du français au collège-lycée est foncièrement combattu par Xavier Mauméjean, et notamment dans un chapitre magistral vers la fin.
La difficulté dans cet ouvrage pour le lecteur sera alors de saisir le sujet véritable de ces enquêtes entrelacées. L’auteur prend la place d’un certain François Parisot, traducteur passionné des contes américains de Ma Mère l’Oie, afin de retracer l’enquête menée un certain Jack Sawyer, pour le compte de Jack L. Warner, au sujet de ce Daryl Leyland particulièrement mystérieux. En y ajoutant d’autres auteurs fondateurs du XXe siècle comme L. Frank Baum (Le monde d’Oz), nous pouvons constater déjà la multiplicité des références de ce roman. Pour autant, l’une d’elles est clairement mise à l’écart : ces contes semblent bien différents de ceux du même nom réunis par Charles Perrault. Bien vite, ces mêmes contes deviennent le support principal de l’histoire tout en apparaissant comme un écran de fumée dissimulant la vie bien trop chargée en drames de Daryl Leyland.
Cet American Gothic prend place dans la collection Pabloïd des éditions Alma présentée comme suit : « Dans La Tête d’Obsidienne, d’André Malraux, Pablo Picasso affirme que les thèmes fondamentaux de l’art sont et seront toujours : « la naissance, la grossesse, la souffrance, le meurtre, le couple, la mort, la révolte et peut-être le baiser ». Il les appelle emblèmes. » Xavier Mauméjean a ainsi opté pour la souffrance, puisque nous suivons les souffrances continues de Daryl Leyland depuis sa jeunesse jusqu’à sa mort, son rapport au corps souffrant et ses problèmes physiques en pagaille. Les thèmes de ces contes renvoient ainsi à ces contrariétés de la vie : la peur des récoltes, la cruauté des adultes envers les enfants, etc. ; c’est la jeune Amérique qui se forge face au Vieux Continent. Et le parallèle avec le célèbre tableau American Gothic prend tout son sens.
L’auteur en profite alors pour déconstruire une légende urbaine d’envergure avec la répétitive mais captivante notion de « patchwork », métaphore à peine voilée de ce façonnage d’une figure de l’Amérique montante. Avec cette image du « patchwork », filée tout au long du roman, l’auteur appuie même fortement sur la mythification de ces petits contes : venus de nulle part, incroyablement adaptables et surtout tout de suite incorporés à l’imaginaire collectif américain. En mettant en abîme des littératures engageantes et un cinéma opportuniste, il multiplie les liens avec, pêle-mêle, le cinéma, la littérature populaire, la télévision et le monde de l’édition, tant de casquettes que l’auteur lui-même a un temps portées. C’est finalement ce mélange des genres que fait de cet American Gothic un roman bien atypique.
À travers cette soixantaine de petits chapitres, c’est un des fondements même de l’imaginaire américain que Xavier Mauméjean déconstruit. À l’image du fameux tableau American Gothic, tout le monde ne trouvera pas ce roman fascinant, pourtant il y a bien quelque chose à fouiller, à démystifier, ici. Comme c’est bien la souffrance qui est le thème sous-jacent le plus primordial, la pensée de l’auteur ne pouvait évidemment pas nous être servie de façon simple. À chacun de se torturer un peu l’esprit !
[Davantage de contenus sur http://bibliocosme.wordpress.com/2014/05/06/american-gothic/ ]
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Attention pépite !
Certainement à ce jour le meilleur roman de Xavier Mauméjean.
"American gothic" prend place dans la collection "Pabloïd" et à pour thème la souffrance.
Une plongée dans le légendaire et le conte de fée.
C'est d'une quête dont il est question, celle d'une vie, d'une identité, à savoir qui est vraiment Daryl Leyland, auteur adulé de "Ma Mère l'Oie", recueil de contes, d'historiettes... complété des dessins de son ami Van Doren.
Un livre hallucinant tant il crée de vertige, mêle de références et de faits avérés la fiction, l'imaginaire.
Constitué de témoignages, d'échanges de messages, de rapport, d'analyse universitaire... le récit qui prend place "en creux" marie les différences de points de vue, recoupe les informations, brouille les pistes et la vérité.
La figure du patchwork est partout présente: dans la notion de recueil, dans le geste de Leyland ou Van Doren lorsqu'ils créent... et le temps lui-même paraît finalement avoir été découpé et recollé (voir le site synchronicity.com).
Un chef-d'oeuvre vous dis-je !
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Ce roman pourrait être un recueil de nouvelles, classées par ordre chronologique et relatant par les yeux de diférents personnages la conquête de l'ouest par les vampires de 1691 à 1917.
L'intéret vient des "raconteurs". Se succèdent à ce poste Billy the Kid, Les Dalton, Mark Twain....
Et derriere cette uchronie, j'ai cru reconnaitre (a l'aune de ma maigre culture) quelques références assez exactes à l'histoire de l'ouest américain. Le seul élément étranger est la présence de ces vampire qui luttent pour se faire une place dans ce nouveau monde.
Au dela de la simple re-visitation de l'histoire américaine, les auteurs abordent aussi la lutte d'un peuple "différent" pour survivre. Les vampires ne sont pas sympathiques (ils se nourissent de sang évidemment) mais on peut comprendre leur désir de trouver un lieu où se fixer. Les humains les pourchassent et les craignent, mais certains abandonnent préjugés et haine pour l'appat du gain (les vampire craignant l'argent ils achetent à prix d'or (lol) tous les gisements). Et certains vampires sont aussi plus sympathique (comme l'ami de Doc Hollyday ou la bibliothéquaire des dernieres pages)
Un livre très agréable à lire, mélant fantastique et western, réinventant les mythes de l'ouest sur un fond assez intelligent. Et surtout, une histoire surprenante!, originale. Tout cela me le fait recommender et classer dans les bonnes surprises que j'ai pu lire.
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Dans Bloodsilver, l'énigmatique auteur, Wayne Barrow (chapeau bas, les auteurs), nous conte l'histoire d'un immense convoi, celui de la famille, une communauté de vampires plus communément nommée les brookes. Débarqués sur le continent américain vers la fin du 17ème siècle, ils vont traverser le nouveau monde d'Est en Ouest en réécrivant son histoire et en donnant une autre lecture aux plus grands mythes du pays qui font encore écho aujourd'hui : Les Légendes de l'Ouest.
D'Abraham Lincoln à Theodore Roosevelt, en passant par les plus emblématiques figures du far west, c'est avant tout l'histoire d'une nation en devenir qui nous est contée. Un monde sauvage, en ébullition constante, une terre d'abondance où les principes fondamentaux sont dictés par les plus forts, selon les règles de survie imposées à l'homme depuis la nuit des temps. Telle est la loi des pionniers, des hors-la-loi et des brookes, ceux-là même qui forgeront l'histoire de la future plus grande puissance mondiale.
Mais le convoi devra faire face à une bande de pistoleros, bien décidés à exterminer la famille. Comptant dans leurs rangs les plus fines gâchettes de l'Ouest, ils formeront la Confrérie des Chasseurs.
Bloodsilver, ou comment une uchronie réinterprète la plus célèbre conquête de grands espaces jamais faite par l'homme : La Conquête de l'Ouest. Wayne Barrow nous prouve, au passage - fallait-il encore le démontrer ? -, que c'est par la violence, l'ambition, le courage et une volonté de progrès que se bâtit une civilisation.
Les "presque" 5 étoiles affichées en entête de cette critique suffisent-elles à rendre clair ce que je ressens à l'égard de ce bouquin où dois-je tuer le suspens dès à présent en affirmant que ce livre est juste une tuerie ?!
Le temps, c'est l'ordre...
Construit à la manière des Chroniques Martiennes de Ray Bradbury, - si, si, vous lisez bien ; non, non, je ne divague pas -, l'histoire évolue pas à pas par le biais d'une série de nouvelles plus ou moins longues, chacune ayant un impact plus ou moins important sur la trame de fond qui se tisse naturellement en un arrière plan très discret, celui de l'avancée du convoi des brookes. En fait, les nouvelles pourrait être lues indépendamment comme c'est le cas pour celles des Chroniques Martiennes. Sauf que, comme dans le roman de Ray Bradbury, une certaine temporalité impose un ordre précis. Surtout que des personnages et des événements sont amenés à s'entremêler vers la fin du récit. de fait, les nouvelles forment réellement un tout, un ensemble de chroniques et non une simple compilation de nouvelles.
Ceci assimilé, notre approche du roman et donc sa lecture en demeurent changées, notre implication n'étant plus la même puisqu'elle requiert un recoupement des évènements et des dates. Ce qui est très amusant et stimulant, Wayne Barrow - je vais rester sur ce pseudo qui claque comme une balle de Winchester - nous obligeant quelque part à faire un effort de mémorisation voire même à revenir de temps en temps en arrière pour faire le point sur la situation...
Un gros calibre...
La première chose qui nous saute aux yeux dès qu'on entame la lecture de Bloodsilver, c'est le style. Bien que composé à quatre mains, le livre est d'une qualité d'écriture remarquable. C'est bien simple, au fil des pages, que dis-je ? des nouvelles qu'on dévore littéralement, on prend conscience du travail phénoménal effectué par le binôme. Que ce soit par ses qualités intrinsèques ou par le travail de documentation monstrueux qui a été fait, Bloodsilver est un petit pavé généreux et jubilatoire. Personnellement, en tant que fan de western et aficionado de films de vampire, je me réjouis de cette découverte que je dois en grande partie au flash que j'ai eu en posant mon regard sur la couverture. Une fois de plus. Pourtant, il ne faut pas juger un livre à sa couverture, soi-disant. Tiens, mon oeil ! Comme sophisme, y a pas mieux...
L'histoire américaine pour les nuls...
Bloodsilver est riche, c'est presque un roman historique. Une uchronie certes, mais très loin d'être fantaisiste. Les auteurs sont sur tous les fronts, ils abordent tous les thèmes, developpent tous les sujets, se penchent sur tous les symboles d'une nation alors en pleine essor, ouvrant ainsi une voie de réflexion sur un pays immense qui, en dépit de sa jeunesse, a posé une empreinte indélébile - écrasante ! - sur la culture mondiale. Et sur la culture de Wayne Barrow, il faut croire, puisque toute cette force, tous les enjeux de l'histoire américaine sont omniprésents - dans chaque nouvelle - et retranscrits de façon admirable. Les auteurs sont des passionnés, en plus d'être des férus d'histoire, et ça se ressent...
Chroniques sanguinaires...
Les nouvelles, justement. Au nombre de 16, elles sont de longeurs variées et de belle intensité. Elles ont aussi le mérite de ne pas être redondantes. Chacune d'entre elles est une brique aux divers pans de mur sur lequel s'affiche successivement les grandes périodes de la conquête de l'Ouest. Tous les genres sont effleurés, du fantastique au drame, en passant par l'horreur et l'action pure avec de bons gros gunfights. Les nouvelles ne sont pas avare en rebondissements et autres révélations. Les émotions fortes ne manqueront pas aux lecteurs. Il est a noté, cependant, qu'une certaine mélancolie parcourt l'ensemble du livre. La plupart des protagonniste sont touchés de plein fouet par le spleen, et le lecteur finit par être atteint, forcément. C'est assez déroutant par moment, c'est la marque d'une certaine inéluctabilité, les stigmates de la fatalité. A cet égard, les nouvelles finissent généralement très mal, créant de temps à autre un curieux malaise. Il faut dire aussi que "conquête de l'Ouest" ne rime pas avec "longévité", alors en version vampirique, je ne vous dis pas. Bref, Bloodsilver, c'est pas pour les pieds-tendres....
A qui profite le sang ? A qui profite l'argent ?
Comme je lai précisé en début de critique, une pléthore de personnages célèbres interviennent tout au long de l'histoire. Des figures légendaires de l'Ouest telles que Billy le Kid, Doc Holliday ou encore les frères Dalton ainsi que des personnages moins attendus comme Mark Twain et la famille Winchester. Ainsi, c'est le portrait de l'Amérique toute entière qui est brossé.
En ce qui concerne les brookes, ils n'interviennent que rarement - on pourra le regretter - et les informations concernant leur nombre et l'avancée du convoi sont distillées au compte gouttes, de manière très discrète, que ce soit au cours d'une brève rencontre avec la famille ou au détour d'une discussion entre deux personnages. Ceci dit, les rares apparitions des brookes sont marquantes. Aucune interaction avec les humains n'est négligée, les auteurs ont pensé à tout. Quoique, en écrivant ces lignes, je me souviens avoir regretté l'absence d'une attaque de train ou de diligence. Aussi, je me suis consolé avec une attaque de banque par les redoutables Dalton (sourire)...
Une dernière balle d'argent...
Lorsque j'ai terminé la lecture de Bloodsilver, à l'instant même où j'ai rabattu le 4ème de couverture, j'ai su une chose : c'est un livre que je relierai. Voilà ce que je me suis dit, et à voix haute afin de mieux m'en imprégner. Et c'est tellement rare dans "une vie de lecteur" d'en arriver à ce constat-là, d'effleurer une forme d'apothéose. C'est la grande force de ce roman que de procurer une telle sensation. Quand un livre parvient à t'inspirer et à t'amener à pareille conclusion, c'est que l'auteur a tout gagné. Personnellement, j'ai vécu cela très peu de fois, peut-être autant de fois que le nombre de balles qu'il est possible de mettre dans le barillet du Colt rutilant de Billy le Kid...
Spleen...
Demeure malgré tout un regret ; un regret qui sonne un peu comme une malédiction brooke. Ce fabuleux roman qu'est Bloodsilver, s'il n'a rien à envier aux pavés de la littérature sf et fantasy anglo-saxonne - au contraire, il en écrase un bon paquet -, il restera hélas dans l'ombre, ne traversera jamais les frontières et ne sera jamais adapté au cinéma. Quel film cela aurait fait ! Wayne Barrow devrait s'en mordre les doigts griffés !
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OK Corral, Doc Holliday, les frères Dalton, Billy le Kid, la Horde sauvage et autres légendes du Farwest américain se trouvent revisités avec brio dans cette Conquête de l'Ouest légèrement différente de celle que nous connaissons. Car si Lincoln est toujours contre l'esclavage, si Fort Alamo a bien existé, si les Indiens sont malheureusement toujours massacrés par les Tuniques Bleues, une nouvelle race fait partie du décor : les vampires.
Loin de Twilight, plus près d'Anne Rice, revivez 3 siècles de l'histoire américaine, depuis le début du 17e siècle jusqu'au début du 20e. La guerre d'Indépendance, la Conquête de l'Ouest, la Rue vers l'Or, la révolution industrielle, découvrez l'histoire américaine comme on ne vous l'a jamais racontée.
L'auteur revisite tout un pan historique en distillant avec brio et intelligence l'univers vampirique des contes d'Europe de l'Ouest au milieu de Calamity Jane et Anne Oakley.
Magnifique !
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