Le jour des fous est un livre que j'ai lu en format de poche alors que j etais ado dans les années 70.
Je n'ai jamais oublié cette intrigue ou seuls les gens atteints de folie essaient de survivre. En fait en y réfléchissant bien ça fait beaucoup de monde 😃
J avais adoré ce roman !
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Lu il y a des lustres (j'étais lycéen ...) j'ai le souvenir d'un brillant récit post-apocalypse, qui m'avait totalement envouté et emporté. L'un de ces livres qui font de vous ensuite un lecteur assidu de SF, de récits dérangeants, de fantastique et horreur.
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J'aime faire des lectures qui remettent en question certaines certitudes, je pensais ne pas avoir d'intérêt pour les uchronies, j'évitais d'ailleurs consciencieusement le genre jusqu'à présent, il me manquait simplement le bon titre et le malentendu qui a permis cette rencontre.
Pour ce qui est de l'uchronie, l'auteur revisite la colonisation du nouveau monde par les européens du 17ème siècle et parcourt l'histoire de ce qui deviendra les Etats-Unis d'Amérique jusqu'en 1907 en y ajoutant un ingrédient supplémentaire de taille.
Que se serait-il passé si les vampires de la vieille Europe avaient débarqué en même temps que les premiers colons ?
La très bonne idée de Johan Heliot sera de mettre en scène plusieurs figures emblématiques de l'Amérique, et ce, de façon chronologique en commençant par le procès des sorcières de Salem, le règlement de compte à OK Coral avec Doc Holliday et les frères Earp, ou encore le massacre de Wounded Knee. L'auteur va aussi revisiter les biographies de Billy the kid, des frères Dalton ou encore Mark Twain (l'auteur des "Aventures de Tom Sawyer"), j'ai aussi beaucoup apprécié l'histoire de la firme "Winchester", très instructive.
Du point de vue scénaristique c'est parfait ! La lente progression de l'emprise sur le nouveau monde des "Brookes", surnom donné aux vampires, est d'une logique implacable et inéluctable. Ils ont pour ainsi dire l'éternité devant eux et finiront probablement par épuiser toute résistance, notamment celle de la "Horde sauvage" créée pour éradiquer les vampires et que nous verrons s'opposer à l'avancée du convoi.
Le convoi transportant l'argent est le fil rouge du récit, car le nerf de la guerre est la seule arme efficace contre les vampires : l'argent, celui qui permet de fabriquer les seules balles létales contre cet adversaire immortel ou presque, argent que les brookes chercheront à s'accaparer partout où des gisements seront découverts...
Les brookes auront aussi besoin d'étendre leur influence pour asseoir leur emprise et se parer d'une aura de respectabilité, il faudra donc "museler" la presse et la littérature, ce qui sera évoqué dans les chapitres consacrés à Mark Twain, ce scénario ne laisse rien au hasard, et à l'arrivée cette lecture se révèle addictive !
Si j'ai aimé cette lecture, c'est aussi en raison du style qui me convient à merveille, clair et concis, agréable et bien écrit, bref, pour ce qui me concerne c'est parfait.
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Comment dire... c'est assez bien écrit mais c'est long...long...long...vraiment long avant qu'on puisse comprendre l'intrigue au bout de la moitié du livre. Alors oui l'environnement historique est bien décrit, en detail, mais comme vous l'aurez compris, c'est long...trop long...
Donc - ça ne donne pas envie de le lire.
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Dans El Gordo, sublime rman de Xavier Mauméjean, on suit William, qui, du haut de ses 12 ans en 1936, va entreprendre un périple de l'Angleterre à l'Espagne pour toucher le gros lot, El Gordo, un billet de loterie de 15 millions.
En 1936 néanmoins, la guerre fait rage, et son escapade ne va pas être de tout repos, d'autant plus que l’ésotériste Julius Evola et le poète Federico García Lorca, chacun dans deux camps ennemis, sont également intéressés par El Gordo, censé être un attracteur de chance. Difficile de trancher, vu les déboires que William va vivre !
L'histoire ressemble à un conte, mais si la construction y fait penser, les événements eux sont empruntés à l'Histoire, la vraie, la cruelle, celle qui fait se dire qu'une guerre est absurde, et ne fait que des perdants, car tant d'horreur ne peut élever l'âme. La quatrième de couverture résume admirablement bien ce roman : "Disons qu’il sera question d’horreurs commises par tout le monde, mais aussi de beaux sentiments qui attendriront le cœur".
C'est exactement cela.
Au delà de l'Histoire avec un grand H, il y a aussi plein de clins d’œil, à la culture, à la mythologie, le tout avec du réalisme magique, et surtout énormément de talent. El Gordo est un roman qui se vit plus qu'il ne se lit : c'est une expérience, un voyage.
Et comme l’annonçait la quatrième de couverture, des passages qui attendriront le cœur. Et j'ajouterai : une fin sublime, qui fait verser quelques larmes.
Ça a en tout cas été mon cas !
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Dans cet épisode (le 8e apparemment mais, en ce qui me concerne, le premier… et probablement le dernier), Van Helsing et ses équipes sont attaqués par une coalition de vampires et loups-garous. Ce court roman est donc une version assez moderne du personnage créé par Bram Stoker.
S’il commence fort avec une attaque féroce, il ne se passe ensuite plus grand-chose : Van Helsing prépare sa contre-attaque, l'armement est détaillé, on insiste notamment assez longuement sur des exo-squelettes… qui apparaîtront à peine par la suite puisque, en 3 pages, tout se termine ! Frustrant.
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J’ai découvert la plume de Xavier Mauméjan très récemment avec Lilliputia. J’en suis tombée sous le charme et j’ai donc acheté certains de ses autres romans.
J’ai commencé par La société des faux visages en partie parce que je n’ai pas pu résister à sa quatrième de couverture :
Sigmund Freud, le maître de la psychanalyse et Harry Houdini, le roi de l'escapologie, enquêtent à New York, au temps des gangs, des premiers gratte-ciels et des milliardaires de légende.
New York 1909. Pour enquêter sur la disparition de son fils Stuart, le milliardaire Vandergraaf recrute un duo surprenant : Sigmund Freud, le médecin et Harry Houdini, l'illusionniste. L'un prétend explorer les méandres de l'esprit. L'autre affirme pouvoir s'échapper des lieux les plus hermétiquement clos.
Ils disposent d'un seul indice : un conteneur scellé, sur les docks. C'est le temps des premiers gratte-ciels, des puissantes familles et des gangs. Au fil d'un jeu de pistes ébouriffant, où le portrait d'une femme joue un rôle décisif, Freud et Houdini affrontent les sommets aussi bien que les bas-fonds new-yorkais.
Non seulement l’auteur nous tisse une trame policière excellente mais il fait également revivre non pas deux mais plusieurs personnages célèbres. On découvre un peu de la biographie du plus célèbre des magiciens et du précurseur de la psychanalyse.
Et on se prend à se passionner tant pour l’histoire que pour ces deux hommes on ne peut plus différents et qui cohabitent le temps d’une enquête.
En plus d’être passionnant, c’est souvent drôle du fait de ce face à face improbable entre un artiste un peu déjanté, qui aime à être toujours en avant, un homme de spectacle, et un homme qui aime à percer les secrets de l’âme, un homme réfléchi, calme, au flegme inébranlable tout en étant aussi sûr de lui que l’est son comparse.
Un roman où on ne s’ennuie pas une seconde et à découvrir absolument.
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Le dieu du random m’a également embarqué pour un voyage dans le temps à l’ère élisabéthaine pour une enquête haute en couleur avec un corsaire et un poète dramaturge au service de la reine...
En vérité, l’échiquier du roi de Mauméjean comporte trois pièces radiophoniques distinctes, et j’aime toujours autant le soin apporté à l’ambiance sonore, aux bruitages, ainsi qu’au jeu des comédiens et comédiennes. Tellement immersif qu’on s’y croirait. Parfait pour accompagner une activité comme un brin de gribouillage, ou du ménage, voire une vadrouille. Un bon moment en somme, remplaçant aisément une série tv ou un film.
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Oyé, oyé mesdames et messieurs.
Venez découvrir Dreamland et son parc de « petits » Lilliputia.
Quand un handicap devient un spectacle de foire dans une Amérique du début du XXème siècle.
On les a souvent achetés à leur famille ne sachant que faire d’un ado de moins d’un mètre de haut, on les a enlevés et traités comme du bétail. On les a ensuite installés dans une ville à leur taille avec un Maire, une institutrice et même une compagnie de pompiers-pyromanes.
Mais très vite il apparait que cette ville de « petits » n’est qu’en fait une partie d’un Parc D’attractions pour les « grands » qui viennent voir, se moquer, maltraiter ceux qu’ils considèrent comme des monstres, des bêtes de foire ou pire, des animaux.
Jusqu’à ce que ça ait trop duré et que la communauté Lilliputienne se révolte.
On est loin d’une farce burlesque et ce pour plusieurs raisons.
Peut-être que la raison principale est que Lilliputia a bel et bien existé et était effectivement une attraction de Coney Island. Quand on lit ce roman et qu’on a un minimum de curiosité pour aller vérifier, on est révolté et profondément choqué mais sachant ce dont est capable l’être humain on n’est pas surpris.
La seconde raison est aussi cette allégorie du monde capitaliste. Les « grands » règnent sur le peuple sans réellement leur laisser de choix même si le système porte le nom pompeux de République, parce qu’on continue à cacher dans des instituts ceux qui sont nés avec des « défauts », qu’ils soient physiques ou mentaux, parce que l’argent décide de qui subit et de qui s’amuse.
Enfin, l’écriture est si fine que même les passages un peu difficiles passent facilement. On dévore ce roman comme une pomme d’amour pendant une fête foraine.
La prouesse de l’auteur ? Nous faire oublier totalement que les personnages sont des nains ou personnes de petite taille comme il sied de dire maintenant. On l’occulte totalement et on s’immerge avec eux dans leur ville et dans leurs vies.
Un roman très original à découvrir absolument !
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Dans Bloodsilver, l'énigmatique auteur, Wayne Barrow (chapeau bas, les auteurs), nous conte l'histoire d'un immense convoi, celui de la famille, une communauté de vampires plus communément nommée les brookes. Débarqués sur le continent américain vers la fin du 17ème siècle, ils vont traverser le nouveau monde d'Est en Ouest en réécrivant son histoire et en donnant une autre lecture aux plus grands mythes du pays qui font encore écho aujourd'hui : Les Légendes de l'Ouest.
D'Abraham Lincoln à Theodore Roosevelt, en passant par les plus emblématiques figures du far west, c'est avant tout l'histoire d'une nation en devenir qui nous est contée. Un monde sauvage, en ébullition constante, une terre d'abondance où les principes fondamentaux sont dictés par les plus forts, selon les règles de survie imposées à l'homme depuis la nuit des temps. Telle est la loi des pionniers, des hors-la-loi et des brookes, ceux-là même qui forgeront l'histoire de la future plus grande puissance mondiale.
Mais le convoi devra faire face à une bande de pistoleros, bien décidés à exterminer la famille. Comptant dans leurs rangs les plus fines gâchettes de l'Ouest, ils formeront la Confrérie des Chasseurs.
Bloodsilver, ou comment une uchronie réinterprète la plus célèbre conquête de grands espaces jamais faite par l'homme : La Conquête de l'Ouest. Wayne Barrow nous prouve, au passage - fallait-il encore le démontrer ? -, que c'est par la violence, l'ambition, le courage et une volonté de progrès que se bâtit une civilisation.
Les "presque" 5 étoiles affichées en entête de cette critique suffisent-elles à rendre clair ce que je ressens à l'égard de ce bouquin où dois-je tuer le suspens dès à présent en affirmant que ce livre est juste une tuerie ?!
Le temps, c'est l'ordre...
Construit à la manière des Chroniques Martiennes de Ray Bradbury, - si, si, vous lisez bien ; non, non, je ne divague pas -, l'histoire évolue pas à pas par le biais d'une série de nouvelles plus ou moins longues, chacune ayant un impact plus ou moins important sur la trame de fond qui se tisse naturellement en un arrière plan très discret, celui de l'avancée du convoi des brookes. En fait, les nouvelles pourrait être lues indépendamment comme c'est le cas pour celles des Chroniques Martiennes. Sauf que, comme dans le roman de Ray Bradbury, une certaine temporalité impose un ordre précis. Surtout que des personnages et des événements sont amenés à s'entremêler vers la fin du récit. de fait, les nouvelles forment réellement un tout, un ensemble de chroniques et non une simple compilation de nouvelles.
Ceci assimilé, notre approche du roman et donc sa lecture en demeurent changées, notre implication n'étant plus la même puisqu'elle requiert un recoupement des évènements et des dates. Ce qui est très amusant et stimulant, Wayne Barrow - je vais rester sur ce pseudo qui claque comme une balle de Winchester - nous obligeant quelque part à faire un effort de mémorisation voire même à revenir de temps en temps en arrière pour faire le point sur la situation...
Un gros calibre...
La première chose qui nous saute aux yeux dès qu'on entame la lecture de Bloodsilver, c'est le style. Bien que composé à quatre mains, le livre est d'une qualité d'écriture remarquable. C'est bien simple, au fil des pages, que dis-je ? des nouvelles qu'on dévore littéralement, on prend conscience du travail phénoménal effectué par le binôme. Que ce soit par ses qualités intrinsèques ou par le travail de documentation monstrueux qui a été fait, Bloodsilver est un petit pavé généreux et jubilatoire. Personnellement, en tant que fan de western et aficionado de films de vampire, je me réjouis de cette découverte que je dois en grande partie au flash que j'ai eu en posant mon regard sur la couverture. Une fois de plus. Pourtant, il ne faut pas juger un livre à sa couverture, soi-disant. Tiens, mon oeil ! Comme sophisme, y a pas mieux...
L'histoire américaine pour les nuls...
Bloodsilver est riche, c'est presque un roman historique. Une uchronie certes, mais très loin d'être fantaisiste. Les auteurs sont sur tous les fronts, ils abordent tous les thèmes, developpent tous les sujets, se penchent sur tous les symboles d'une nation alors en pleine essor, ouvrant ainsi une voie de réflexion sur un pays immense qui, en dépit de sa jeunesse, a posé une empreinte indélébile - écrasante ! - sur la culture mondiale. Et sur la culture de Wayne Barrow, il faut croire, puisque toute cette force, tous les enjeux de l'histoire américaine sont omniprésents - dans chaque nouvelle - et retranscrits de façon admirable. Les auteurs sont des passionnés, en plus d'être des férus d'histoire, et ça se ressent...
Chroniques sanguinaires...
Les nouvelles, justement. Au nombre de 16, elles sont de longeurs variées et de belle intensité. Elles ont aussi le mérite de ne pas être redondantes. Chacune d'entre elles est une brique aux divers pans de mur sur lequel s'affiche successivement les grandes périodes de la conquête de l'Ouest. Tous les genres sont effleurés, du fantastique au drame, en passant par l'horreur et l'action pure avec de bons gros gunfights. Les nouvelles ne sont pas avare en rebondissements et autres révélations. Les émotions fortes ne manqueront pas aux lecteurs. Il est a noté, cependant, qu'une certaine mélancolie parcourt l'ensemble du livre. La plupart des protagonniste sont touchés de plein fouet par le spleen, et le lecteur finit par être atteint, forcément. C'est assez déroutant par moment, c'est la marque d'une certaine inéluctabilité, les stigmates de la fatalité. A cet égard, les nouvelles finissent généralement très mal, créant de temps à autre un curieux malaise. Il faut dire aussi que "conquête de l'Ouest" ne rime pas avec "longévité", alors en version vampirique, je ne vous dis pas. Bref, Bloodsilver, c'est pas pour les pieds-tendres....
A qui profite le sang ? A qui profite l'argent ?
Comme je lai précisé en début de critique, une pléthore de personnages célèbres interviennent tout au long de l'histoire. Des figures légendaires de l'Ouest telles que Billy le Kid, Doc Holliday ou encore les frères Dalton ainsi que des personnages moins attendus comme Mark Twain et la famille Winchester. Ainsi, c'est le portrait de l'Amérique toute entière qui est brossé.
En ce qui concerne les brookes, ils n'interviennent que rarement - on pourra le regretter - et les informations concernant leur nombre et l'avancée du convoi sont distillées au compte gouttes, de manière très discrète, que ce soit au cours d'une brève rencontre avec la famille ou au détour d'une discussion entre deux personnages. Ceci dit, les rares apparitions des brookes sont marquantes. Aucune interaction avec les humains n'est négligée, les auteurs ont pensé à tout. Quoique, en écrivant ces lignes, je me souviens avoir regretté l'absence d'une attaque de train ou de diligence. Aussi, je me suis consolé avec une attaque de banque par les redoutables Dalton (sourire)...
Une dernière balle d'argent...
Lorsque j'ai terminé la lecture de Bloodsilver, à l'instant même où j'ai rabattu le 4ème de couverture, j'ai su une chose : c'est un livre que je relierai. Voilà ce que je me suis dit, et à voix haute afin de mieux m'en imprégner. Et c'est tellement rare dans "une vie de lecteur" d'en arriver à ce constat-là, d'effleurer une forme d'apothéose. C'est la grande force de ce roman que de procurer une telle sensation. Quand un livre parvient à t'inspirer et à t'amener à pareille conclusion, c'est que l'auteur a tout gagné. Personnellement, j'ai vécu cela très peu de fois, peut-être autant de fois que le nombre de balles qu'il est possible de mettre dans le barillet du Colt rutilant de Billy le Kid...
Spleen...
Demeure malgré tout un regret ; un regret qui sonne un peu comme une malédiction brooke. Ce fabuleux roman qu'est Bloodsilver, s'il n'a rien à envier aux pavés de la littérature sf et fantasy anglo-saxonne - au contraire, il en écrase un bon paquet -, il restera hélas dans l'ombre, ne traversera jamais les frontières et ne sera jamais adapté au cinéma. Quel film cela aurait fait ! Wayne Barrow devrait s'en mordre les doigts griffés !
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Cet ouvrage est absolument passionnant et réjouira tous les fans d’Hercule Poirot.
La partie biographie est en effet tout à fait passionnante et écrite dans un style très agréable agrémenté d’un peu d’humour .
Ensuite, l’auteur aurait sans doute pu se passer de la partie historique dont on se demande un peu ce qu’elle vient faire à cet endroit, mais ce n’est pas bien grave car ensuite il revient sur des chapitres passionnants et érudits bien qu’un peu anecdotiques (par exemple les hôtels d’Hercule Poirot).
Enfin, cerise sur le gâteau, l’auteur analyse et questionne la thèse du livre de Pierre Bayard sur le meurtre de Roger Ackroyd, et comme je l’avais lu, cela m’a beaucoup intéressée.
Bon, j’avoue, il faut être un peu fan du petit détective belge pour apprécier tout cet ouvrage, mais vu que je le suis, je salue vraiment le travail de l’auteur.
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Une véritable merveille.
Je ne crois pas avoir déjà vu un livre aussi beau, je suis éblouie.
Les illustrations sont absolument magnifiques, et les petits encarts, très poétiques, orientent l’interprétation de chaque dessin et donnent une ligne directrice sur leur contexte.
Ce livre est un vrai plaisir pour les yeux, j’ai particulièrement apprécié les deux premières sections, avec ces bateaux et ces dirigeables sublimes, poétiques, quelle évasion (Bello Horizonte, Codex et Sous les 72 💙) !
Le livre objet mérite d’être exposé dans une vitrine. C’est une très bonne idée pour un cadeau. Les amateurs de steampunk seront comblés !
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Ce livre est à mon sens un incontournable pour les amoureux de l'esthétique Steampunk. Le très grand format de l'album permet de s'immerger dans cet univers rétro futuriste, où dominent vaisseaux volants, dirigeables et locomotives à vapeur rutilantes.Les illustrations de Didier Graffet sont époustouflantes, et l'on découvre de nouveaux détails à chaque lecture.
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