Yugo Ishikawa

Un excellent démarrage pour cette histoire originale qui reprend le principe du survival post-apo, mais sans zombies/infectés, juste avec des gens qui ont rétrécis... et deviennent la proie des oiseaux et des chats (qui les prennent pour des souris).

C'est très inventif, avec parfois un humour décalé, des références surprenantes, et une violence jamais gratuite, y compris sur les animaux. Le gore est hors-cadre, et même si le démarrage est un peu brutal (surtout si vous aimez votre chat) tout se met en place avec sensibilité et justesse.

Je suis curieux de découvrir le prochain tome !

Yuko Ishikawa es un mangaka peu connu en Europe. Ce premier tome de Sprite est un mélange de science-fiction, de fantastique et d’horreur. Sprite réussit son coup mais son contenu ne le destine pas aux plus jeunes d’entre-nous. Si je pouvais mettre mon avis personnel pour ce manga, j’aurai mis « Public averti » ou « Interdit au moins de 12 ans ».



Le manga débute avec des scènes plutôt marrantes mais très vite le rire passe à la trappe. On est vite plongés dans l’intrigue et à la fin du tome, on reste avec de nombreuses questions en tête… Une série qui commence assez bien !



A suivre de près !

Sprite n’est pas le nom d’une célèbre boisson mais c’est encore un manga dit survivaliste. Visiblement, une pluie noire s’est abattue sur une ville du Japon et l’a englouti dans ses flots. Les survivants tentent de s’organiser du haut d’un building dans ce monde plongé dans une espèce d’apocalypse surnaturelle. En effet, cette matière noire et visqueuse ne serait que le temps qui provoque la mort par accélération de l’âge si on touche ce liquide.



Passé la surprise, il ne reste presque rien. En effet, l’action semble être concentrée sur l’arrivée de cette catastrophe alors que 3 lycéennes déambulent. On n’arrive pas à s’attacher à ces personnages au début à cause de leur stéréotype. Il faut dire également que le dessin n’est pas très reluisant. C’est très sobre avec un minimum d’effort quant à la présentation. Pour autant, il se dégage quand même de l'angoisse de ce graphisme.



Par ailleurs, cela se laisse lire d'autant que le développement ira plutôt vers les voyages temporels. L'aventure va être accès sur ces voyages. Cela fait un peu retour vers le futur version manga.



Il faudra accepter des scènes pas crédibles qui se prennent pourtant au sérieux. Le coup de la mère enceinte qui se noie et qui tend son bébé avant de succomber est d’ailleurs assez symptomatique. Au global, je trouve que cela manque de rythme et un peu d’épaisseur. Il y a nettement mieux en matière de manga survivaliste. La fin du monde approche, préparons-nous !



Cependant, il ne faut surtout pas s'arrêter au premier tome et à sa thématique apocalyptique. C'est au fur et à mesure que l'on découvre une autre histoire un peu plus riche qu'il n'y parait. C'est plutôt un mélange de genre entre horreur, science-fiction, fantastique et même historique.

Toute une préfecture japonaise a rapetissé. Les corbeaux et les chats sont devenus des prédateurs redoutables. Yukko est une jeune fille qui va devoir survivre au milieu de tout cela, malgré l'horreur et les difficultés.



Yuo Ishikawa commence fort avec ce premier volume. L'auteur nous entraîne dans un monde post-apocalyptique dangereusement flippant. Ses dessins sont terriblement réalistes et expressifs. J'ai tout de suite été happée par la détresse de Yukko et de son chien Poko.

Niveau scénario, c'est original sans vraiment l'être - ça cumule pas mal de choses déjà vu dans d'autres manga - mais la construction est intelligente et crédible. Bon début !

L’histoire :

Sû est une lycéenne pas tout à fait comme les autres. Très dévouée, elle passe chaque jour déposer ses cours à son ami d’enfance qui refuse de sortir de chez lui. Elle s’occupe également d’un autre « nolife », l’oncle Shôgo qui passe ses journées à jouer aux jeux vidéos en réseaux. L’homme vit reclus depuis plus de dix ans dans son appartement situé au dernier étage d’un gratte-ciel. La compagnie d’Albert, son petit chien espiègle et les visites de sa nièce sont ses dernières attaches avec le monde réel. Au début de l’histoire, Sû semble être la seule à observer un étrange phénomène, une sorte de neige noire qui tombe du ciel. Le soir même, alors qu’elle se rend chez son oncle en compagnie de ses deux amies, un cataclysme se produit, entre tremblement de terre et tsunami d’eau noire (toute ressemblance avec des faits réels ne serait que pure coïncidence…). Tandis que les trois amies organisent tant bien que mal leur survie au dernier étage de la tour, l’oncle Shôgo reste prostré dans son appartement. Complètement terrorisé, il en sait apparemment plus long que les autres sur la catastrophe qui vient de se produire…



Mon avis :

J’ai tout de suite accroché au dessin de Yugo Ishikawa, un dessin que je trouve à la fois remarquablement bien exécuté et très vivant, un critère essentiel pour moi qui suis un « public » assez exigeant en BD en général et en matière de manga en particulier. Les visages des personnages sont très expressifs même si le registre le plus présent est encore celui de l’effroi et de la terreur !

J’ai adhéré d’emblée au personnage de Sû, l’héroïne de ce manga, qui bien que jolie et « gentille », n’en est pas pour autant mièvre. Elle se montre même pleine de ressources face à la catastrophe, à l’image de ses deux amies qui n’ont pas leur langue dans leur poche !

Ce thriller est saupoudré de petites touches d’humour, toujours savamment dosées, ce qui rend l’histoire à la fois surprenante et divertissante.

L’épilogue de ce tome 1 est réellement surprenant, le tome 2 de Sprite sort mi-juillet, l’attente ne sera donc plus très longue.

Alice cherche désespérément à retrouver Yukko qui elle, n'arrête pas de penser à son amie extraordinaire. Mais tout devient très compliqué quand leur entourage proche ne se rappelle de rien et qu'elles sont toutes les 2 poursuivies par des personnages aux pouvoirs étranges ainsi que les autorités des forces spéciales. Les choses apparaissent comme un cheveu sur la soupe et les mystères arrivent à la pelle. La fin approchant, j'espère que le dénouement de cette histoire folle m'en laissera un bon souvenir.

Voici encore un titre pour lequel je serai passée totalement à côté. Avec des couvertures simples autour d'Alice au pays des merveilles, je n'aurai jamais décidé de les emprunter de moi-même. Mon mari passant par là me tend ainsi toute la série pour que je les embarque par curiosité. C'était vraiment pas mon style mais pourquoi pas. Je le lis sans trop d'attente et découvre que l'univers d'Alice n'est pas présent, uniquement le phénomène étrange qui va rapetisser un quartier entier d'êtres humains. Un vrai monde post-apocalyptique dans lequel Yukko va devoir survivre avec son fidèle chien. C'est wtf comme scénario et on ne peut s'empêcher de vouloir connaître la suite surtout que ça se lit vite. Pas vraiment mon domaine de préférence comme histoire mais je vais rapidement terminer la série.

premier tome sympa, je l’ai trouvé amusant mais sans plus. L’histoire reste originale même si je ne me suis pas sentie plus emballée que ça. Il se lit très rapidement (en moins de 45 minutes). Cependant, je ne sais pas si je lirai la suite parce que je n’étais pas totalement convaincue.

Yoshiko et ses amies sont en train de monter quelques courses à l'oncle d'Yoshiko quand un terrible séisme puis une marée noire éteint le monde et les isole. Les gens commencent à paniquer... mais quel est ce terrible phénomène ? Et qu'est-ce vraiment que cette eau noire ?



Un manga qui est annoncé avec de l'horreur mais je ne l'ai pas trouvé très présent, mais le temps (qui passe), au fil des pages, apparait comme le thème principal. Qu'est-ce que le temps finalement ? Est-il "physique" ? La fin de ce premier tome laisse beaucoup de questions et surtout une ouverture sur une probable explication... Hâte de lire la suite !



Je sens que je vais trépigner entre chaque tome, si je ne me lasse pas avant...! La couverture laisse présager d'une autre sorte de manga, contente d'avoir essayer finalement.

Une suite à la hauteur du premier tome, complètement wtf et un titre pour lequel je ne garderai pas forcément de grand souvenir mais cela reste divertissant. Alice et Yukko se réfugient dans un endroit qui est finalement aussi dangereux que l'extérieur avec les matous. Un gang sème la terreur auprès des rescapés et tout ça en version mini-pouce... Il y a un début d'explication sur ce phénomène de miniaturisation sur le pan de quartier où se trouvent les filles.

C'est l'histoire de Puuka. C'est une jeune mannequin. Elle se rend à un shooting photo avec son manager. Sur le chemin, ils renversent un zombie. Puuka se fait mordre. Elle devient à son tour un zombie. Elle rencontre un jeune zombie qui l'emmène vivre dans une ville réservée aux zombies. Puuka va-t-elle s'adapter à sa nouvelle vie ?

J'ai moyennement aimé le livre. Le livre se laisse lire. Je trouve qu'il manque quelques choses. Puuka se lie d'amitié avec le zombie qui l'aide à s'adapter. Par contre, j'ai beaucoup aimé l'aide que Puuka apporte à la petite fille zombie. Je ne pense pas que je lirai le tome 2. Le livre parle d'amitié, d'entraide et de zombies.

Je remercie Babelio et les éditions Chatto pour la découverte de ce livre.

J'ai trouvé que cet épisode manquait un peu de rythme par rapport aux autres. L'histoire n'avance pas du tout, elle est comme en pause.



De plus, l'histoire est très courte, car presque un tiers du livre est consacré aux deux premiers chapitres "des quatre constituant l'épisode pilote éponyme de Sprite, publié en 2002 [...]"

Ces deux chapitres se rapporte à l'histoire de certains enfants fuyant le temps, et en ça il est intéressant, mais la brièveté de l'histoire principale est assez frustrante. D'autant plus qu'ils annoncent la diffusion des deux chapitres suivants dans le volume 7, qui va donc très certainement être raccourci lui aussi...



Je trouve l'histoire de Sprite très prenante, mais il faudrait quand même que l'intrigue principale avance!

Sû est toujours accompagnée de ses deux fidèles amies : Miki (très discrète) et Kiriko (qui n’a vraiment pas sa langue dans sa poche). Trio de copines, équilibré et sommes toutes assez classique dans la littérature. Dès les premières pages, on sent que quelque chose d’anormal est en train de se passer. Sû à l’air d’être la seule à observer des flocons noirs tomber sur la ville. Ses amies mettent ça sur le compte de la fatigue et avant de partir se défouler devant un bon karaoké, elles se rendent ensemble au domicile de Shôgo, l’oncle de Sû, qui habite au 42ème étage d’un immeuble de haut standing. Shôgo est dans tout ses états car il vient d’être éjecté de Final Quest 11, son jeu préféré. Dans ce monde virtuel, il était Le capitaine Bront et ce, depuis 10 bonnes années. La déconnexion est brutale et difficile à accepter. Il n’aura pas trop le temps de se morfondre car l’arrivée des filles s’accompagne d’un tremblement de terre suffisamment puissant pour secouer cet immeuble pourtant conçu selon les dernières normes anti-sismique. Ce violent séisme est aussitôt suivi d’un tsunami qui ravage et submerge la ville.



Là s’arrête le côté classique d’un scénario catastrophe. Ce tsunami est fait d’une matière étrange, noire, qui semble recouvrir la ville entière à l’exception de ce 42ème étage. Isolés, certains survivants paniquent et plongent dans cette eau noire, d’autres attendent patiemment les secours et mettent en place un semblant d’organisation. L’oncle de Sû a pour sa part une attitude bizarre, comme s’il savait très exactement de quelle nature était faite cette eau noire et semble être à deux doigts de céder à la panique.

La tension, palpable à chaque nouvelle page, gagne le lecteur. L’histoire qui semblait être si simple au départ, prend à la fin une tournure bien mystérieuse.

Je suis un peu moins enthousiaste pour ce qui est du graphisme. Peu habituée aux mangas, il m’est difficile d’établir une réelle comparaison, mais je suis étonnée de la façon dont les visages sont dessinés. Parfois, seul un rond et deux billes pour les yeux représentent la personne alors que deux cases plus loin, ce même visage est magnifiquement dessiné dans toute sa complexité. J’ai parfois eu également un peu de mal avec la mise en page un peu fouillis.

Malgré ces petits défauts, ce premier tome m’a conquise et je suis curieuse de connaître le tour que va prendre cette histoire. L’oncle, qui apparait bien inutile dans ce premier tome prendra sûrement sa place de leader dans les prochains volumes….Nous verrons



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Après moult péripéties, Yukko arrive enfin à rejoindre son ami Takuya pour qu'il puisse aider à échapper aux autorités. Le pouvoir d'Alice est un peu plus clair et c'est un tome riche en actions que l'auteur nous a concocté. C'est toujours aussi loufoque et divertissant.

☼ Mon avis ☼





Ishikawa Yugo est un auteur qui a réalisé de nombreux mangas au Japon.

En 1998, il a créé la série " Yoiko " qui est terminée en quinze volumes.

Il revient en 2001 avec son œuvre " Doriru " qui ne contient que quatre tomes.

Depuis il continue de créé de longue série, comme " Kakutou Bijin Wulong ", "Kappa no Kaikata " ainsi que la saga " Sprite ".

En 2009, pour la première fois, l'un de ces mangas a été choisi pour être édité en France et c'est la maison d'édition, Kaze qui ont décidé de travailler sur la série " Sprite " .

En 2015, c'est au tour de la série " Wonderland de voir le jour grâce à la maison d'éditions panini manga.

C'est en 2016, que l'auteur commence son nouveau manga " Kyou Kara Zombie " malheureusement, il n'a pas encore été choisi pour être édité par une maison d'édition française.

Aujourd'hui, on va se pencher sur " Wonderland " qui est loin d'être une copie conforme du dessin animé " Alice au pays des merveilles " ou bien du film de Tim burton.

Tout d'abord, " Wonderland " possède une couverture qui met en avant l'un des personnages de la série.

Seul ce personnage possède des couleurs différentes que la jaquette tout entière.

Personnellement, même si je trouve la couverture assez jolie, elle reste quand même très terne et je l'aurais bien vue d'une autre manière.

Un peu comme une explosion de couleurs assez vives qui je pense aurais pu être très sympathique.

Ou bien de mettre en avant quelques petits objets du décor pour les faire ressortir davantage grâce à d'autres couleurs.

Je suis assez déçu de ne pas retrouver le petit mot de l'auteur que ce soit sur le rabat ou bien à la fin du tome.

Nous avons ici une histoire bien plus sombre et violente que celle d'Alice au pays des merveilles.

Dans ce tome, on retrouve un sujet très souvent repris dans les mangas mais qui au fil du temps devient très difficile à le rendre original.

En général, les histoires qui reprennent le principe des post-apocalyptique sont souvent basé sur les zombies, les virus, les guerres nucléaire et j'en passe.

Le seul manga récent qui change un peu du lot, en ce moment est " Shibuya Hell " aux éditions Pika. L'auteur du " Wonderland " donne un nouveau souffle à ce genre de survival grâce aux personnages qui ont rétréci.

Ces personnages se retrouvent à courir dans tous les sens pour éviter de se faire manger par ses différents animaux.

C'est un choix très astucieux de la part de l'auteur qui m'a complètement subjugués.

Ce qui m'a beaucoup plus dans cette œuvre, c'est de voir la présence du chien de Yuko qui aide énormément à faire avancer l'intrigue.

D'ailleurs, ça reste un chien donc il va falloir lui trouver à manger et à boire et ça tout au long de leurs aventures, ce qui donne une lecture plutôt réaliste.

L'auteur pense à chaque petit détail qui en vaut finalement son importance.

Je pense que j'aurais moins apprécié si le tome était centré sur yukko qui galère tout seul avec ça petite taille à s'échapper.

L'héroïne va découvrir plusieurs personnes qui réagissent tous différemment à cet enfer.

Elle va rencontrer des personnes craintif, courageux, sur la défensive ainsi que des personnes au comportement bizarre.

La plus mystérieuse rencontre est celle du personnage sur la jaquette qui se nomme Alice mais qui malheureusement ne parle pas leurs langues.

Pour le moment, on n'apprend pas grand-chose, elle reste dans ce volume un grand mystère, en tout cas ce qui est sûr c'est qu'elle va aider Yuko à ne pas se faire attraper.

Je tiens à préciser que ce livre n'est pas à mettre dans toutes les mains, il y a quand même des séquences qui peuvent heurter.

Des personnages meurent réellement dans ce livre et ça arrive plusieurs fois, alors pour les âmes sensibles mieux vaut s'abstenir.

Pour ma part, c'est plus un livre contemplatif qui possède de jolis décors puisque le carnage se situe la plus part du temps à l'extérieur.

J'ai trouvé que les dessins ainsi que les arrière-plans sont vraiment très jolis, travaillé, il y a beaucoup de détails surtout sur les paysages et les animaux.

Par contre les visages sont parfois pas très jolie et les émotions ne se font pas toujours ressentir.

Les trames restent assez présentes mais, elle ne dérange en aucun cas la lecture.

Bien sûr, beaucoup de questions reste en suspend...

Qu'est qui ce passe ?

Pourquoi tout ça se passe que dans un seul endroit ?

Comment faire pour pouvoir sortir de ce cauchemar ?

Finalement, je trouve que pour un premier tome, le scénario est efficace, original et surtout bien gore.

Pour les personnes qui recherchent une œuvre complètement WTF !?, original et prenante, je vous conseille absolument ce livre.

Comme dit plus haut, pour les personnes sensibles qui n'aiment ni le gore, ni l'horreur ce n'est pas le genre de lecture qui vous conviendraient.


Lien : https://mangastra.blogspot.c..

Yukko et Alice tente de rejoindre une autre préfecture. Elles ont vite découvert qu'elles ne pouvaient faire confiance à personne. Même les autorités japonaises semblent mêler à cette histoire.



On va de rebondissements en rebondissements dans ce deuxième volume. Le contexte post-apocalyptique est prenant. On en découvre beaucoup plus sur les raisons de tout ça. Quant aux dessins, ils sont toujours aussi beaux et détaillés.

Pas mal de révélation dans ce volume, notamment au sujet de ces enfants malades de 2060 ! On en apprend plus sur ce qu'il s'est passé, l'absence d'adulte, tout ça tout ça!

Bref, on est en plein dans l'histoire! Mais encore un mois avant la sortie du tome 6 !!!!!!

Un très bon second tome. On en apprend un peu plus sur ce qu'il s'est passé, et cela nous laisse présager un développement intéressant.

L'histoire se développe sur un rythme entraînant, et on a hâte de savoir comment nos survivants vont s'en sortir!

Sû est une lycéenne bienveillante.

La preuve : en plus d'être assidue aux études, elle recopie ses cours pour son ami d'enfance hikkikomori (personne qui refuse de sortir de chez elle parfois pendant des années) et elle fait des courses pour son oncle qui vit seul et qui est accro aux MMORPG (jeux vidéos en ligne). Tout ça a le don d'agacer Kiriko, son amie, tandis que la timide Miki reste discrète à leurs côtés.

D'ailleurs, elle rend visite à son oncle aujourd'hui, il habite le dernier étage d'un énorme complexe très moderne.

Arrivé sur place, c'est la panique.

La terre tremble, des bâtiments s'effondrent, et une masse d'eau noire recouvre tout, absolument tout.

Seuls rescapés, ce dernier étage, le 42.

Ne comprenant rien à ce qu'il se passe, certains cèdent à la panique tandis que d'autres essayent de s'organiser calmement.

Mais cette eau noir n'est pas normale, et bientôt, des gens vont mourir à cause d'elle ...



En général, j'aime bien les scénarios catastrophe.

Non pas que j'aime particulièrement voir des gens souffrir, mais ça me provoque des émotions fortes, donc j'aime, tout simplement (même si je passe souvent la moitié du film/livre/manga à pleurer, du coup).

Sprite ne dérogera pas à la (ma) règle et j'ai passé un excellent moment avec ce premier tome ! Bien qu'il soit tellement haletant que je l'ai lu beaucoup trop vite à mon goût.



Après une brève présentation des personnages (c'est à dire, Sû est trop serviable, Kiriko est une grande gueule et Miki est la timide choupinette), on rentre directement dans le vif du sujet.

Les premières images du désastre sont très impressionnantes, et les décors très réalistes sont à couper le souffle.

On a directement une sensation de malaise face à ces pages, composées d'un enchaînement de scènes douloureuses.

Le pire, c'est que l'on sait que ce n'est que le début ...

On sait que ce ne sont que les prémices à quelque chose d'encore plus gros et dangereux, et c'est ça qui est véritablement stressant.



Dans ce premier volume, les personnalités des gens ne sont qu'effleurées. A part pour l'oncle et Sû, qui sont un peu plus développées, on ne sait rien des vies des personnages, aucune indication pour savoir si on va les suivre au fil des pages ou si nous allons les perdre d'une façon horrible.

Ces incertitudes renforcent l'ambiance oppressante de l'histoire.

Le plus incroyable, c'est que l'on n'est pas en face d'un récit "fin du monde" classique, car l'arrivée d'un élément fantastique (?) change la donne et apporte une autre dimension au manga.



On a affaire ici à un manga choc, qui va sans aucun doute faire parler de lui, et qui, j'en suis persuadée, va bien me nouer le ventre quelques fois

Un habile mélange entre thriller, horreur, science-fiction, drame et aventure humaine, je sens que Sprite n'a pas fini de nous étonner.



Ce premier tome est sorti chez nous le 12 mai 2011, le deuxième arrivera le 13 juillet et la série compte actuellement 5 tomes au Japon.
Lien : http://archessia.over-blog.c..

Pas mal… A voir où ça nous mène.



Yukko, jeune lycéenne, se découvre minuscule un matin au réveil. Son chien est auprès d'elle et devient aussitôt son meilleur allié. Fort heureusement car elle voit ses parents, devenus aussi minuscules, se faire réduire en charpie par le chat (sale chat vs gentil chienchien). Elle échappe au matou et sort donc découvrir le monde sur le dos de son poilu. Tout le monde est devenu infiniment petit. Peu survivent aux dangers de la rue. Elle fait la rencontre d'une drôle de jeune fille, déguisée en guerrière, sachant se battre, qui ne parle pas japonais. Elles s'unissent pour rejoindre une ville non touchée par ce fléau étrange.



L'idée de départ est intéressante. Cependant les situations sont un peu trop rapidement traitées. Elles mériteraient d'être développées. Comment peut-on donner de l'eau à un chien quand on fait seulement quelques cm de hauteur. Je ne vois pas trop… Par ailleurs il y a une incohérence au niveau de la temporalité. Plus on est minuscule, plus les temps de trajet sont longs. Là non. Tout est easy.



Mais si on fait fi de ces incohérences, c'est divertissant !