Yves Hughes

Un joli polar plein de bêtes, et en particulier d'oiseaux, et voilà Cœur de piaf!

Mais qui a donc trucidé le vétérinaire Perronet?

Rocky, le grand éclectus rouge, pourra-t-il répéter entièrement ce qu'il a entendu?

Cœur de piaf le bien titré, va son chemin entre les déboires sentimentaux du lieutenant Yann Gray, le quai de la Megisserie et ses bestioles et les mémères gâteuses de leurs compagnons à poil ou à plumes.

Comme le calibre 6,35 de l'arme du crime, ce polar vétérinaire ne sort pas l'artillerie lourde... On est dans une agréable promenade plutôt que dans un marathon policier!

Il n'empêche que l'enquête est astucieusement menée et agrémentée d'une humanité de tous les âges, et c'est bien vivifiant.

Et comme le lieutenant Yann Gray n'en est pas, avec Cœur de piaf, à sa première investigation, je ne manquerai pas de rechercher les autres!

Encore de belles lectures en perspective!

Bon au départ le personnage de Mortimer m'a intrigué.



Il souffre d'une forme d'autisme et mène sa vie entre Paris et sa maison de campagne en Normandie.



Rien de bien passionnant si ce n'est sont intelligence aiguë et sa passion pour les mathématiques et l'amour du langage des oiseaux.



Il tente une expérience sur 5 jours en se cachant les yeux et vit comme s'il était aveugle. Bon, rien d'extraordinaire là dedans si ce n'est que cela n'aboutit pas à grand chose.



Puis il se passionne tout à coup pour le badminton et décide de fabriquer des volants en se servant des plumes d'oies qu'il va élever et surtout tuer à tour de bras.



Cela tourne au délire et au n'importe quoi.



Ce n'importe quoi qui le fait basculer et que je n'ai pas vu venir.

Rosalie, une animatrice de France Inter, est tuée en pleine nuit dans la Maison de la Radio. Yann Gray, flic à la Criminelle, mènera une enquête minutieuse dont l'élément principal est le son.



Ce polar sans fioriture et remarquablement écrit change des romans qui recherchent toujours une surenchère dans la noirceur. Au fil des sons, des voix et des bruits, Yves Hughes nous entraîne dans les méandres psychologiques des différents personnages et dans les couloirs labyrinthiques de la Maison de la radio où naissent et se perdent les voix. La personnalité attachante du personnage principal, un flic qui souffre d'hyperosmie et d'hallucinations olfactives, qui est féru de jazz et pétri de TOC, l'humour de l'auteur et l’atmosphère parfois pesante de ce récit le rendent assez captivant.



Les amoureux de la radio et des intrigues policière y trouveront leur compte. Petit coup de cœur donc pour ce roman qui n'est pas sans rappeler l'ambiance du documentaire "La Maison de la radio" de Nicolas Philibert.
Lien : http://bloglavieestbelle.ove..

Messire Hugues de Flérimont et son valet Millefeuille son en balade à cheval dans le territoire du seigneur Bergamote. Celui ci n'apprécies pas beaucoup que Flérimont et Millefeuille soit sur son territoire . Mais seigneur Bergamotte a autre chose a pensé car on lui a enlevé sa fille. Seul Hugues de Flérimont peut résoudre l'enquête. Au court de leur aventure, ils vont découvrir un passage secret, interroger des témoins. Qui a bien pu enlevé Ludivine la fille de Bergamotte? Est ce une personnes du chateau , est ce un inconnu ?

Cloé 5e4

Un vieux couple, Léonce et Charlotte, 75 ans, invite un taxidermiste parisien a empailler celui qui survit a l'autre. Quel taxidermiste résistera a un tel défi...et c'est ainsi que Lukas va s'installer chez "ses vieux", comme il les appelle, a Honfleur. Une relation triangulaire étrange et intime s'instaure...

Une complicité fantasque, faite d'attention, de petits cadeaux, de tendresse, d'amour peut-être ?

Mais insidieusement de ce tableau idyllique va suinter quelque chose de venimeux

C'est l'histoire du seigneur Hugues de Flérimont et de son écuyer Millefeuille qui sont dans la forêt du seigneur Bergamote quand tout-a-coup, ils se font attraper par les gardes de ce seigneur. Ils partent à l'aventure car la fille du seigneur Bergamote (qui s'appelle Ludivine) a disparu et le seigneur Bergamote les avaient nommés "enquêteurs" le temps de l'enquête. Flérimont et Millefeuille ont trouvé un gant dans la chambre de Ludivine et un autre dans un passage secret, c'est avec ces objets que l'enquête commence. Flérimont a vu qu'une des armure dans sa chambre a bougé pendant la nuit, il pense que la personne qui se trouvait dans cette armure l'a espionné, qu'elle a dû faire de même pour Ludivine et l'a kidnappée. Quelques jours plus tard, ils cherchent la fille du seigneur avec Bergamote qui les considère comme des « incapables » mais ne la trouvent pas, puis ils commencent à interroger plusieurs personnes du château qui étaient malades le jour de la disparition. Ils commencent avec Gaudain, l'éleveur de chien qui ne leur donne aucune piste pour retrouver la fille du seigneur. Ils pensent que le harpeur (personne qui lit des contes au seigneur) (Geoffroy) qui avait lu un poème le soir précédent l'a kidnappé mais ils retrouvèrent le poème et ils comprennent que Geoffroy était lui aussi à la recherche de la fille portée disparu. Après avoir (re)lu le poème, ils comprirent que Gaudain était bien le kidnappeur car il était seul au château le jour de la chasse (le jour de la disparition de Ludivine). Ils prirent le souterrain et quelques pas plus tard, ils retrouvaient Ludivine, chevilles et poignets liés. Ils firent la fête en l'honneur du chevalier Hugues de Flérimont et pendant cette fête, Bergamote proposa de sa fille au messire Flérimont le jugeant comme bon mari. Flérimont demandait a réfléchir jusqu’au lendemain, mais pendant la nuit, il rentrait chez lui avec Millefeuille en laissant Ludivine et Bergamote dans leur château.

Pièce de théâtre, niveau élémentaire qui a l'avantage de pouvoir être jouée par une classe.



Les personnages sont les habitants de la trousse. En Quinze scène l'auteur décrit les angoisses de la rentrée. Chacun joue son rôle : le ciseau coupe, la gomme efface... et chacun tente d'être prêt pour le grand jour.



Un livre intéressant car il reflète l'anxiété de tous en ce jour particulier. Le vocabulaire est simple et les situations variées.

C'est le second roman de Yves Hugues que je lis et je suis à nouveau ravi de cette lecture . Pas révolutionnaire mais diablement efficace . Un polar sans violence excessive , sans massacre et sans super flic juste un policier qui pense , réfléchi et trouve . Policier flanqué d'une famille attachante qui lui permet de rester profondément humain . Un excellent moment de lecture .

Un quatuor qui se réunit tous les lundis pour jouer une oeuvre de Beethoven. L'un des quatre meurt empoisonné à la suite d'une fête d'anniversaire.Seuls un framboisier et une bouteille de champagne sont livrés pour l'occasion...Pas de trace de cyanure ni dans le gâteau ni dans les flûtes à champagne...La victime, premier violon, est aussi un politicien de renom... Crime politique ou passionnel ? Un peu à la manière d'Agatha Christie, Yann enquête sur ce meurtre bien mystérieux...Bon roman de littérature jeunesse pour ados et adultes.

Un jour, le chevalier au nez creux se promenait dans la forêt et tout d'un coup,il y avait quelqu'un dans un arbre.Il s'appelait Huges de Flerimont. Il vivait dans la forêt. Alors, le chevalier et lui ont fait connaissance. Un jour, en entrant dans le château, quand le chevalier est entrer dans la salle d'arme, il en manquait. Alors ils ont commencé à faire des enquêtes et enfaîte, ils ont trouvé et c'était Huges de Flerimont.





J'ai bien aimé le livre car il était rigolo et j'aurais bien lire la suite tellement il était bien. Je pense que il pourrait être lu par des gens qui aiment bien les armes les chevaliers et les livres humoristes.



Emilien Defosset

J'ai bien aimé l'histoire, facile à lire, avec un lexique de mots à la fin.

Coup de coeur pour ce roman d' Yves Hughes. Rien d'extraordinaire dans son roman cependant mais un petit côté "enquête à l'ancienne" qui m'a séduit et puis un humour discret omniprésent et bien agréable . L'écriture est vive et sans temps mort . J'ai beaucoup aimé cette mise en perspective des personnages entre passé et présent et par les petits détails qui paraissent anodins sur le moment pour quelques pages plus loin mettre en lumière une action .

Quelques surprises bien amenées font que la lecture n'est jamais ennuyeuse . Un très agréable moment de lecture .

Un roman empreint de surréalisme. Des personnages qui sortent des cadres et qui ont bien l’intention d’y rester .

En premier lieu Yann Gray , un flic qui vit avec une balle dans le crâne ce qui semble décupler ses capacités olfactives, un amateur de jazz qui entretient les buis de sa terrasse avec une certaine obsession. Sa compagne Valentine , qui vit l’appartement du dessous avec son fils Robin et qui , pour lui rendre visite , passe par une trappe pour le rejoindre alors que sa mère vit dans une yourte en plein Paris . Un spectacle de sosies qui tournent au vinaigre et qui voit un faux Elvis s’en prendre à un John Wayne ressuscité. L’équipe de la PJ, fraîchement installée dans ses nouveaux locaux des Batignolles va ainsi voir débarquer toute une palanquée d’artistes , de sportifs , de célébrités de pacotille , pour la plupart décédées , afin de tirer au clair cette rixe entre deux intermittents du spectacle qui vivent leur moment de gloire par procuration . Une deuxième affaire vient compléter le tableau : le kidnapping d’une des pointures de la télé , un directeur des programmes, dont l’une des émissions phares , « La bourse et l’esprit », cartonne en access prime time de la chaîne Plein Écran mais peut être plus pour longtemps ... On n’imaginerait sans doute pas qu’une équipe à l’amateurisme d’un niveau aussi élevé soit derrière cet enlèvement. Qui sait , la bourse ou la vie ?



Un récit sacrément barré , sans faute de rythme . Un ton acide mais sous couvert d’un humour finement ciselé qui se déverse sur ces quelques échantillons d’une société , pour qui la futilité rime avec vacuité .

Comme ces jeux télé , pour un public au temps de cerveau disponible, ou pour oublier l’implacable ennui qui s’insinue partout et particulièrement dans les maisons de retraite , cet audimat fantôme , qui ne représente sans doute pas le cœur de cible pour les publicitaires dans ce créneau horaire-là.

Mais comme la vie n’est pas faite que de divertissements , de bouffonneries en décors de carton-pâte, l’auteur parvient à instiller un zeste de sensibilité comme celle que Yann offre à sa mère , dont la mémoire volatile se fragilise un peu plus chaque jour , ou lorsqu’il prépare un bon petit plat pour sa bien-aimée .

Pas de faute de goût pour ce roman en forme d’ ovni littéraire que vous dégusterez d’un seul tenant .

Le roman est prenant du début à la fin.

Les idées sont originales et donnent envie de toujours en savoir davantage.

L’auteur mêle habilement l’enquête, sa vie quotidienne et assez amusante et la musique.

En effet dans ce roman un musicien meurt en mangeant une part de gâteau.



Le lecteur jeune ou plus vieux doit découvrir avec le protagoniste qui est le coupable, la manière dont il a été tué mais aussi les raisons de ce meurtre.

Il y a une vraie enquête qui plaira autant aux jeunes lecteurs qu’aux autres.

Personnellement je n’avais pas découvert la totalité des choses mais j’avais un doute sur le coupable.



L’auteur prend le temps d’approfondir ses idées.

Le petit bémol c’est au niveau des descriptions. En effet, il n’y en a pas beaucoup et je ne suis pas arrivée à m’imaginer les lieux, les personnages et ce qu’ils pouvaient ressentir.

Je pense qu’avec davantage de descriptions ce roman aurait pu facilement être un coup de cœur.



Les chapitres sont assez courts, permettant aussi aux jeunes enfants de pouvoir s’arrêter quand ils le souhaitent.

Il y a aussi du suspense pour nous donner envie de continuer la lecture.

Les personnages sont attachants et ont chacun leur personnalité. Je pense que l’on peut facilement s’identifier à certains d’entre eux.



La fin est dans la lignée du roman. Elle mélange vie quotidienne et une petite touche d’humour.

En résumé, si vous aimez les romans jeunesse, la musique, aller chez le dentiste et les chaussons aux pommes alors il n’y a pas de doute, ce roman est fait pour vous !!
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Mini-pièce de théâtre nécessitant peu de costumes et presque aucun décor, Trac aux trousses s'arrange pour employer une classe entière. C'est malin, drôle avec de bons jeux de mots, et sera employé utilement en début d'année.
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Le narrateur voit arriver un jour des engins de chantier en face de chez lui. La construction d'un bâtiment commence. Il va se mettre à vivre au rythme du chantier qui va même lui inspirer l'histoire d'un nouveau roman qui se déroulera dans les grands espaces canadiens. Entre l'auteur et le chantier se noue une relation, l'auteur allant jusqu'à acheter un tableau blanc pour communiquer aux ouvriers les résultats des auteurs du Tour de France. Une histoire étonnante mais qui entraine le lecteur dans cette relation à sens unique.

Résumé : Messire Hugues de Flérimont, accompagné de son fidèle valet Millefeuille juché sur son cheval Petit-Pet, se trouvent dans la forêt du seigneur de Branchecourt. Ils se font arrêter par les archers de ce seigneur et sont conduits au château qui est en ébullition : en effet, la fille du seigneur a disparu depuis plusieurs jours, et tous les inconnus sont suspectés d'être ses ravisseurs. Hugues de Flérimont parvient à avoir la vie sauve car Millefeuille le fait passer pour un enquêteur hors pair capable de retrouver sa fille. De multiples rebondissements émaillés d'humour ont lieu durant les recherches, et bien sûr, le coupable n'était pas forcément celui qu'on croyait.



Mon avis : On passe un agréable moment de détente à la lecture de ce roman. L'histoire est racontée par Millefeuille, le valet biographe de Flérimont qui ne sait pas écrire ! Beaucoup de situations cocasses font sourire le lecteur, et l'enquête est bien menée, avec les fausses pistes, les détails importants, et la réflexion et le hasard qui permettent de retrouver la jeune fille et de confondre le coupable.
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Morin travaille dans une station service au bord d’une autoroute pas très loin de Paris où il réside. Il travaille de nuit, seulement trois fois pas semaines. Monique est sa collègue depuis pas de temps (des années a-t-on l’impression), mais ils n’échangent que quelques mots durant les longues nuits de travail, où ça ne se bouscule pas vraiment. Morin est aussi écrivain (raté ?).
Lien : http://djbeltounes.wordpress..

Un histoire d'amour où la tragédie s'installe avec la perte d'une enfant noyée, le couple ne résistera pas. Il pleut des larmes dignes de Boris Vian dans ce livre où l'eau est l'héroïne principale. A lire un jour de pluie.

Bof !

Un peu tourmenté le type ; tuer son chien et le faire tourner 49 minutes dans une machine à laver !!! même s'il souffrait.

Certes c'est le héros du livre, ce Morin, mais pour décrire tout ça, l'auteur doit bien avoir mal quelque part.

Enfin, je ne le recommande pas.