AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Édouard Bernadac (29)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le feu noir

Il y avait bien longtemps que je n'avais pas été happée par un roman aussi démentiel. Ce thriller vous prend aux tripes et vous ne pourrez plus le lâcher. Plongée dans cette Sardaigne sauvage et mystérieuse décrite avec brio par Édouard Bernadac, j'ai été emportée de la première ligne à la dernière sans pouvoir souffler. Pour une fois, le mot thriller prend tout son sens grâce à ce livre incontournable. Une réussite tant sur le plan du style que sur celui de l'histoire où enquête policière, possession et sorcellerie entremêlent leurs fils avec un machiavélisme époustouflant.
Commenter  J’apprécie          00
Le feu noir

** Nous retrouvons notre duo Destagne – Blandy dont leur vie est une lente descente aux enfers. Entre Destagne qui noie son chagrin et sa culpabilité dans l’alcool, Blandy qui essaie d'oublier son chagrin et sa culpabilité en fumant (et pas du tabac) et le sexe, voilà un beau duo !

Lorsque la police italienne le contacte, Destagne pense que c'est l'occasion pour lui de fuir sa vie quelques jour et part en Sardaigne.... mais trouver un corps décédé il y a cinquante ans en excellent état, cela titille l'enquêteur. Une surprise pour lui lorsque Blandy le rejoint, fuyant elle aussi sa vie, et une aide bien précieuse....

Accompagnés de Spanu, policier italien, ils côtoieront toute une multitude de personnages plus ou moins excentriques, au passé trouble, alimentant notre intrigue tout au long de la lecture....

 

Une intrigue qui vous emmène en Sardaigne, aux paysages et coutumes dépaysantes, l'auteur est très minutieux quant aux descriptions, parfois trop pour moi....

Un voyage entre le passé et le présent, l'auteur tisse une toile d'indices dont il suffira de tirer sur les fils pour découvrir peu à peu la vérité qu'elle cache...

 

Un univers occulte, sombre et mystérieux qui donne une impression de noirceur latente au fil des pages.....

Un univers empreint de croyances religieuses, où les légendes sardes prennent vie...

Un univers où les réalités voilées façonnent un secret à vous glacer....

 

** Tous les ingrédients sont réunis pour un excellent thriller....

mais pour ma part je n'ai pas réussi à rentrer dedans, je n'ai pas trouvé ce frisson qui vous parcoure et vous donne envie d'arrêter la lecture et de fermer les yeux pour oublier et en même temps de les ouvrir pour en voir plus....

 

* Tout d'abord, notre duo d'enquêteurs. Je trouve navrant de toujours avoir des « flics » corrompus, alcooliques, drogués ou les trois, quel cliché ! ….

Dans ce roman, je trouve que leur côté « descente aux enfers », ce côté psychologique de notre duo prend une grande place, et empiète sur l'intrigue....

* Ensuite, le rythme lent qui se prête très bien à l'univers sombre mais une écriture trop détaillée (j'ai sauté des paragraphes) m'ont lassé et ne m'ont pas permis de rentrer dans l'histoire....

Et c'est dommage car tout y est, je suis allée au bout pour connaître la fin mais sans grande conviction.....

Commenter  J’apprécie          00
Les passeurs d’ombres

📕 RÉSUMÉ



Au cœur des Pyrénées, un octogénaire est retrouvé mort par deux randonneurs dans un étang gelé.



Quand Laure apprend la mort de son grand-père, elle est dévastée. Il se serait suicidé ? Elle n'y croit pas.



Sophie Blandy mène l'enquête. Elle apprend alors qu'il a laissé à Laure une fortune en héritage.



D'où vient cet argent?



Le commandant de police Robert Destagne est quant à lui sur une enquête de meurtres rituels.



Et si tout était lié?



📕MON RESSENTI



Un thriller où secrets de famille et crimes macabres nous tient en haleine jusqu'à la fin.



Meurtres, Histoire et croyances africaines se mêlent dans ce roman.



Un roman à la fois intrigant et glaçant.



Je n'ai cependant pas réussi à m'attacher aux personnages mais je pense que le fait d'avoir lu beaucoup de romances ces derniers temps, où les personnages sont si touchants, expliquent qu'ici ils m'ont moins séduite.



Un thriller très sombre que j'ai lu en 3 jours.



Un thriller parfait pour ceux qui aiment les rebondissements et les histoires glaçantes.



Vous l'avez lu ? Envie de le découvrir

Dites moi tout.

Commenter  J’apprécie          10
Les passeurs d’ombres

Je ne sais pas si l’auteur va vous donner envie de visiter l’Ariège avec sa version très personnelle du « guide du routard », agrémenté de quelques recettes de cuisine. Ce thriller pourrait être une chronique rurale mais la ruralité y est bien égratignée. Ce roman pourrait être historique car il se réfère à des événements de 1942, quand les passeurs prenaient des risques pour permettre d’extrader des juifs et que les ombres étaient les victimes d’un système parfois peu scrupuleux.

De nos jours, pourquoi cette vague de suicides ritualisés frappe-t-elle ces octogénaires, chaque dernier jour de l’an, depuis trois années ? D’ailleurs s’agit-il réellement de suicides ? L’enquête est confiée à Sophie Blandy, une nouvelle arrivée en Ariège, gendarme spécialisée dans la recherche en haute montagne, rompue aux efforts et à l’endurance. Quant à la petite-fille du dernier des suicidés, elle se retrouve dotée d’un héritage qui éveille la curiosité de Sophie.

Parallèlement d’autres rituels semblent accompagner une série de meurtres de victimes plus jeunes et vont conduire Robert Destagne de la brigade criminelle de Toulouse, issu d’une lignée de magicien, à enquêter sur les mêmes terres.

Deux enquêtes complexes aux ramifications multiples, teintées de sorcellerie africaine vont occuper nos enquêteurs. Leur dénouement égare le lecteur pendant quelques pages avant qu’il y trouve la solution inattendue.

J’ai rencontré Edouard Bernadac à Lisle-Noir et son sujet m’avait séduite. Après Le tableau du peintre juif de Benoit Séverac https://collectifpolar.blog/2023/09/12/le-tableau-du-peintre-juif-de-benoit-severac/ ,

le sujet des passeurs était bien tentant. Je n’ai pas été déçue car le pays fuxéen riche de légendes, décor somptueux de ce roman, est déjà à lui seul source d’étonnement et le talent de conteur de l’auteur était au rendez-vous. Une belle découverte grâce aussi à l’opération « masse critique » de Babelio.


Lien : https://collectifpolar.blog/..
Commenter  J’apprécie          20
Les passeurs d’ombres

Au coeur des Pyrénées ariégeoises, deux randonneurs découvrent le corps d'un octogénaire piégé jusqu'au cou dans un étang gelé. La capitaine Sophie Blandy écarte la piste du suicide.

Laure Déversoir apprend que la victime est son grand-père, un héritage colossal l'attend, mais d'où provient tout cet argent, c'est insensé !

Le commandant Robert Destagne lui enquête sur des meurtres rituels à Toulouse qui le replonge dans ses souvenirs du Congo.



Un thriller aux paysages ariégeois magnifiques, l'auteur ne néglige aucune description.

Deux enquêtes bien différentes à vu d'œil, la première menée par Sophie et son adjoint Perez. Le caractère de cette capitaine pouvait en faire frémir plus d'un.

Tant qu'au commandant Destagne, son enquête sur trois petits squelettes à priori égorgés retrouvés à tout hasard ensevelis, le ramène immédiatement au cœur du Congo par ses rituels de sacrifice humain utilisé pour la magie noire. Un souvenir extrêmement douloureux pour lui qui à n'a fait les frais dans son passé.

Un fil conducteur nous fait rejoindre ces deux affaires assez complexes.

L'auteur a extrêmement bien ficelé son récit avec des détails impressionnant. De bonnes recherches, utilisées à son avantage.

La psychologique des protagonistes m'a plus dès le début, les chapitres sont très court cela donne du rythme, car je l'avoue, il y à parfois quelques longueurs, nous sortons souvent du contexte des enquêtes et ça peut paraître un peu longuet.

Un final pas si époustouflant que ça, j'ai compris le dénouement très rapidement, pour l'effet niveau suspense, c'est un peu loupé.

Dans l'ensemble une bonne découverte avec un auteur inconnu pour moi et une jolie plume.
Commenter  J’apprécie          30
Les passeurs d’ombres

« Les passeurs d'ombres » est un thriller qui m'a littéralement plu. J'ai apprécié l'intrigue et les lieux que l'auteur décrit admirablement bien. L'histoire débute par la découverte d'un octogénaire, Louis Duvernoi, dans un lac gelé et parallèlement à cette enquête, trois corps d'enfants retrouvés dans un jardin.

" Au bout d'un heure, à l'aide de tronçonneuses, les gendarmes réussirent à enfin extraire le corps de Louis Duvernoi. Vêtu d'une veste d'alpinisme, le cadavre était complétement gelé. "

Deux affaires totalement différentes mais c'est sans compter sur les investigations de Sophie Blandy et de Robert Destagne. Dès lors le lecteur comprendra les tenants et aboutissants de ses deux intrigues.



Laure Duvernoi, petite fille de Louis Duvernoi, tente d'en savoir plus sur la cause de son décès et sur sa véritable histoire.



Édouard Bernadac est comme un cinéaste posant sa caméra selon les points de vue de ses personnages. Dans « Les passeurs d'ombres », il impose de cette façon un rythme qui scotche ses lecteurs. L'action est donc mise en valeur avec une suite de scènes qui au départ n'ont aucun lien entre elles. Différents lieux se retrouvent au centre de deux enquêtes distinctes.



Bien sûr, on va savoir ce qui les réunit au fil des pages. Les périodes sont également diverses. Ce roman a donc la chance de bénéficier d'un bon montage avec des zooms et des travellings réussis.



L'émotion n'est pas en reste puisque les liens entres les événements font ressortir des déchirures entres les multiples protagonistes des différentes époques de l'histoire. En plus, l'auteur parvient à décrire les paysages afin de rendre l'intrigue plus réaliste. Cependant, j'ai parfois deviné assez vite quelques éléments des enquêtes.



Cela n'a pas gâché ma lecture justement grâce à la qualité d'écriture et aussi parce que Édouard Bernadac a su instaurer un climat hautement haletant. Ses personnages d'une grande humanité sont suffisamment fouillés pour me permettre d'accrocher à l'histoire jusqu'au bout ; une issue qui pour le coup m'a beaucoup étonnée.



« Les passeurs d'ombres » est sans conteste un roman glaçant de haute voltige qui ravivera les lecteurs aimant les rebondissements.
Lien : https://delphlabibliovore.bl..
Commenter  J’apprécie          40
Les passeurs d’ombres

Derrière la bravoure des actes de la Résistance, il y a souvent, hélas, de terribles et sombres histoires. Ce roman en donne un exemple. Très rapidement, j'ai cerné le personnage impliqué dans le meurtre de cet octogénaire, Louis Duvernois, qui se distingua, jeune adolescent, pour son courage en faisant passer les Pyrénées ariégeoises aux fugitifs ayant à leur trousse les Allemands. Pourtant, j'ai poursuivi avec un intérêt certain la lecture puisque, parallèlement, d'autres drames atroces s'enchaînaient et là, il fallait découvrir le lien qui existait, peut être, entre ces affaires.

Si certains passages sont difficiles concernant le réalisme de l'atrocité des scènes de meurtre , j'ai aimé, en revanche, l'atmosphère de la montagne au coeur de l'hiver. (Je me suis souvenue de quelques séjours hivernaux dans ce coin, en Andorre , à la Seu d'Urgell, ville catalane d'ailleurs citée dans le roman) Chacun des personnages est identifié par un patronyme, ce qui le rend plus vivant. Les chapitres sont courts, donnant du rythme au récit.

Je remercie les éditions du 123 et Babelio, pour l'envoi de ce thriller dans le cadre de la dernière Masse critique.
Commenter  J’apprécie          401
Les passeurs d’ombres

Un soupçon d’histoire, deux enquêtes sans lien apparent au premier abord, des secrets de famille bien cachés, des personnages attachants, voilà la recette d’un bon polar.



En effet, ça marche bien. Le rythme est agréable, la part de mystère qui entoure les différents protagonistes rend le roman addictif et il y a une dose de suspense non négligeable.



En revanche, je dois avouer qu’il m’a manqué de l’originalité, et que j’ai moyennement été convaincue par le dénouement d’une des deux intrigues.



Je pense qu’à force de lire ce genre d’ouvrages, je deviens trop exigeante, blasée en quelque sorte…



Néanmoins, je suis certaine que ce roman contentera les lecteurs plus occasionnels de polars ou les novices. Il est très bien mené et la dose d’Histoire qui nourrit le scénario est appréciable.



Ce n’est pas une déception, car malgré tout, j’ai passé un agréable moment en lisant ce livre, même s’il ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Lien : https://livrite.fr/les-passe..
Commenter  J’apprécie          40
Les passeurs d’ombres

Les passeurs d’ombres se dote d’une double enquête de belle épaisseur jouant, en prime, avec l’occultisme africain. Déroutant de part sa complexité et du nombre d’âmes meurtries en ses pages, il est toutefois décevant que les rebondissements ne soient pas à la hauteur de la véritable toile d’araignées tissée ici par Édouard Bernadac.
Commenter  J’apprécie          30
Les passeurs d’ombres

Une lecture à l'ambiance glaciale que je vous remande pour votre PAL hivernale.



Un thriller avec deux intrigues distinctes qui vont rapidement se lier. Les cadavres mutilés de trois enfants. Victimes de rituels qui vont conduire le commandant Destagne dans son propre passé. Elle nous emportera également en Afrique où ces rituels macabres trouvent naissance. Des croyances africaines anciennes qui conduisent à commettre l'horreur.



De l'autre, Laure qui apprend la mort de son grand-père. Tiraillée par le fait qu'elle l'est volontairement évincée de sa vie ces dernières années, lui qui a tant compté pour elle, elle va tout faire pour comprendre qui il était vraiment? D'où vient cet important héritage? Là, c'est la capitaine de gendarmerie Blandy qui mène les investigations. De quoi nous offrir une belle plongée historique en pleine occupation.



Deux enquêteurs aux personnalités complexes, non lisses. Ils vont se donner à fond pour découvrir la vérité et finiront par s'unir dans leurs investigations pour révéler les liens et mettre un terme aux terribles rituels.



Des secrets seront dévoilés. De vrais visages révélés. Nombreux sont les moments de tension qui parsèment le récit pour nos offrir des instants prenants et palpitants.



L'auteur prend également le temps de détailler ses protagonistes pour nous faire découvrir en profondeur leur personnalité.



Un thriller glaçant, prenant et addictif avec de bons rebondissements.
Lien : https://mespassionsmesenvies..
Commenter  J’apprécie          20
Les passeurs d’ombres

Les Passeurs d'Ombres est le dernier roman thriller d'Edouard Bernadac.



C'est une histoire alambiquée mélant des meurtres rituels d'une sectes africaines en région toulousaine et en Ariège, des "suicidés" dans un lac de haute montagne ariègeoise dans les années 2008 / 2012, et en fond des histoires de passeurs pendant la 2e guerre mondiale.



Cela m'a semblé décousu mais l'explication, la cohérence arrive au dénouement des intrigues.



Les personnages ont tous un grave problème qu'on découvre petit à petit.



Bref, je n'ai pas vraiment adhéré....
Commenter  J’apprécie          00
Les passeurs d’ombres

Laure Duvernoi est dévastée lorsqu'elle apprend la mort de son grand-père, retrouvé dans un étang gelé au sommet des Pyrénées ariégeoises. Tout le monde pense à un suicide, mais pas elle. Celui qui l'a élevée n'aurait jamais fait ça. Quand elle apprend l'énorme héritage qu'il lui a laissé, elle se pose des questions : d'où tient-il cet argent ? Pourquoi ses amis sont-ils morts eux aussi le même jour, à plusieurs années différentes ? Quelque chose se trame au cœur de cet endroit reculé, et Laure est prête à remuer le passé pour découvrir la vérité.



Robert Destagne lui, enquête sur des meurtres rituels, mêlant des croyances africaines à une église au cœur de Toulouse.



Comment ces deux enquêtes vont-elles se rejoindre ?



Je vous laisse le découvrir en lisant ce thriller !



Pour ma part j'ai bien aimé ce livre qui mêle habilement thriller, Histoire, et même des croyances africaines. Je trouve que le tout est très bien pensé et tout se lie parfaitement. Des personnages bien torturés foisonnent dans ce roman où l'atmosphère est lourde, pesante comme la neige. Je me suis douté de quelques rebondissements mais pas de la conclusion principale donc j'ai été agréablement surprise.

J'ai passé un bon moment !
Commenter  J’apprécie          40
Violante : Le bal des scélérats

Violante d' Edouard Bernadac est sorti en 2014 et je viens de le lire.



J'ai beaucoup aimé cette fresque historique se passant en 1608 à Toulouse en pleine épidémie de peste.



Tout est décrit avec minutie, on s'y croirait.... Apprendre que la place St George était le lieu des exécutions par exemple et imaginer ses lieux que je connais maintenant à cette époque a été une révélation.



Le style de l'auteur est fluide et je me suis immergée dans cette histoire qui retrace la vie d'une femme, veuve, mariée en 2e noce à un rustre (pas moyen pour moi d'appeler autrement cet avocat) pour sauver les convenances.



Ne voulant pas divulgâcher des éléments de cette intrigue car un meurtre est commis et une enquête est ouverte et les méthodes de l'époque ne sont pas douces pour faire avouer...



Tout est très bien documenté et la lecture est vraiment facile et agréable, je vous le recommande vivement.
Commenter  J’apprécie          00
Les passeurs d’ombres

Je vais être transparente, j'ai adoré ce roman. C'est simple ; je n'ai pas décroché du début à la fin. Édouard Bernadac nous offre une intrigue aussi macabre qu'addictive qui mêle deux enquêtes plutôt déroutantes : d'un côté, la découverte du corps de Louis Duvernoi, un octogénaire à priori sans histoire, et de l'autre, celle des os de trois jeunes enfants, enterrés dans un jardin. Deux enquêtes et deux univers qui se rencontrent pour nous offrir un duo bien sympa, celui de Sophie Blandy et Robert Destagne.



Ce roman nous offre de nombreux personnages auxquels on s'attache plutôt facilement. Entre les différents points de vue et l'avancée des deux enquêtes, on fait également la connaissance de Laure, la petite-fille de Louis Duvernoi, qui cherche des réponses sur la mort de son grand-père et l'héritage conséquent qu'elle a reçu. Qui était vraiment Louis, et qu'avait-il fait pour amasser autant d'argent ? Un secret bien gardé qui mènera Laure sur les traces de l'Occupation.



L'alternance des points de vue fait qu'on ne s'ennuie jamais ; le récit est dynamique et s'enchaîne à une vitesse folle. Les deux enquêtes sont vraiment prenantes et ne manquent pas de rebondissements, jusqu'à nous offrir une fin qu'on est loin de soupçonner. De mon côté, ce roman m'a tenue en haleine jusqu'aux dernières pages ; j'ai adoré découvrir l'histoire de Louis ainsi que l'identité de son assassin. Coup de coeur également pour le personnage de Robert Destagne et son histoire, terriblement poignante.



Bref, un thriller totalement à la hauteur, il vous tente ?
Commenter  J’apprécie          40
Les passeurs d’ombres

Je ne connaissais que peu de choses au sujet de cet épisode dramatique de la Résistance. Ce roman m'en a fait découvrir la part sombre et j'avoue avoir été bluffée. Rythme rapide, style vif, personnages convaincants, tout m'a plu. Je vous le recommande vivement!
Commenter  J’apprécie          60
Violante : Le bal des scélérats

Un livre qui ne m'aura pas transportée. Pourtant tout les éléments étaient là : une histoire vraie, une femme libre et des rebondissements. Maheureusement j'ai trouvé les hommes bien lâches et malheureusement je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages et à vibrer pour leurs aventures même si je dois avouer que le style de l'auteur et la fin m'ont plu je m'attendais à mieux.
Commenter  J’apprécie          30
Faubourg des minuscules

Nous suivons dans "Faubourg des Minuscules" Juan Vega, un catalan ayant fuit son pays natal et arrivé à Paris durant l'occupation.

C'est ce thème qui m'intéressait, car j'ai déjà pu lire pas mal de romans autour de la seconde guerre mondiale mais finalement assez peu sur l'occupation même, y compris à Paris, une ville que je connais bien, et j'étais curieuse de voir les quartiers que je connais actuellement à travers leurs descriptions de l'époque.



Histoire d'amour avec la belle Marie Malcaras, amitiés variées, rencontres, résistance, marchés noirs, théâtre et machine à écrire, de quoi passer un bon moment avec ce court roman !



L'écriture est très agréable à lire mais l'histoire un peu lente et a manqué d'entrain pour me satisfaire pleinement.

La narration proposée dans le premier chapitre, à travers la voix du fils, s'efface finalement très vite pour ne rester qu'anecdotique, comme si un narrateur externe "classique" avait pris le relais, c'est dommage, quitte à partir avec cette idée j'aurais aimé que le fils prenne une place plus importante dans l'histoire.



Ma note: 14/20



Je remercie les éditions Heloïse d'Ormesson ainsi que Babelio pour l'envoi de ce livre.
Commenter  J’apprécie          20
Faubourg des minuscules

Un roman qui se déroule au cœur de l’Occupation Allemande. Entre réseaux de résistance et trafic de collaboration, Juan Vega, jeune artiste catalan, tente de tirer son épingle du jeu. Un hommage fort aux petites mains de l’ombre qui ont marquées cette guerre par leur courage.
Lien : https://anouklibrary.wordpre..
Commenter  J’apprécie          10
Faubourg des minuscules

Un roman historique dans le Paris de l'Occupation, où chacun multiplie les mensonges et les impostures pour survivre ou mieux vivre. Juan, jeune homme naïf et amoureux, va se lancer dans une de ces impostures pour gagner le coeur de Marie, puis se prendre au jeu dangereux qu'il a initié. Entre vaudeville et tragédie, "Faubourg des Minuscules" met en scène des antihéros aux prises avec l'Histoire.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
Commenter  J’apprécie          30
Faubourg des minuscules

A travers la voix de son fils, on découvre Juan Vega, artisan catalan, à qui Marie Malcaras vient apporter une chaise en morceaux. Ledit Juan va ruser pour revoir la jeune femme, ce qui le conduira tout droit à l’adresse du Chabanais, une célèbre maison close réquisitionnée pour les officiers du Reich. A partir de cet instant, tout s’enchaîne pour Juan.

Si l’intrigue prend place en pleine Occupation allemande, ce n’est pas pour autant que l’auteur tombe dans le pathos – au contraire – et c’est ce qui m’a plu. On éclate de rire, on suspend son souffle, on a le cœur qui saute, on a les cils qui brillent. Les émotions se suivent sans temps mort : on s’inquiète puis on sourit, on est attristé puis ravi.

La voix du fils, Eduardo Vega, encadre le début et la fin de ce roman. Il nous présente ce père singulier dans le premier chapitre du roman puis nous rejoint une seconde fois pour les dernières pages, au moment de le quitter. Si l’action prend lieu au départ dans un atelier, on pénètre très vite le milieu du spectacle. On croise des écrivains, acteurs, réalisateurs et artistes de tous genres. C’est frais, authentique, à la fois grave et léger. L’écriture est délicate, habile dans la farce, poétique dans la peine.

Je dirais que ce livre évoque ces milliers d’actes individuels d’audace et d’intrépidité, immenses ou minuscules, qui ont marqué l’Occupation. C’est un roman de beaux gestes, accomplis à un instant T par des anonymes devenus grands. C’est cet homme-ci qui tape comme un fou sur une machine à écrire des textes appelant à résister ou cette femme-là qui se joue d’un SS derrière son dos. Mais où il y a de beaux actes, il y a aussi des laideurs. Ce roman suit aussi cet homme qui revend au marché noir des meubles confisqués à des familles juives ou cette femme qui s’enfuit avant que ses actes crasseux ne la condamnent.

Méli mélo d’âmes plus ou moins pures, de valeurs parfois bafouées, de courage magnifique et de lâchetés inattendues. « On se connaissait, s’appréciait ou se détestait au gré des intérêts et des servitudes », écrit Edouard Bernadac. Et finalement, on se rend compte que la frontière est si étroite entre la beauté et la disgrâce, le basculement est si facile de la témérité à la faiblesse momentanée. Un instant surhomme puis deux heures plus tard judas... On peut sauver quelqu’un de la main droite et trahir de la gauche. Mais voilà, c’est la guerre. Et la guerre bouscule tout ce qui fait l’être humain.

J’aime ces romans qui posent cette insupportable question du : l’aurais-je fait ? Allégé par ces touches d’humour distillées au fil des pages, le livre se fait spectateur du petit peuple, parfois grand, parfois plus sournois. Ce « Faubourg des minuscules » est un très joli roman qui recadre les jugements hâtifs et trop souvent entendus. Un bel hommage aux petites gens dont on ne connaît pas les noms mais qui ont, à leur toute petite échelle, par un acte orné de fourberie ou d’élégance, changé le cours de la guerre.

Je remercie Babelio et les éditions Héloïse d’Ormesson.
Commenter  J’apprécie          62




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Édouard Bernadac (64)Voir plus


{* *}