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Citations de Élise Fischer (188)


Le roi, c’est moi, le roi de votre cœur, bien sûr. Et personne, je vous le jure, ne vous ravira à moi.
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Elle avait grandi comme la plupart des enfants, dans cet étrange et prudent silence qu’on appelait respect et qui nimbe toute vie familiale dès lors que les enfants ont fait leur apparition dans le foyer. La vie des parents relevait d’une sorte de secret auquel les enfants accéderaient peut-être, mais beaucoup plus tard.
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Une femme moderne devait s’affranchir, exister en dehors du foyer.
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Notre temps est celui de la mécanique, de la force motrice qui ne peut tourner qu’avec l’électricité. Le travail des hommes s’en trouve allégé et les rendements sont meilleurs. Il faut donc des techniciens très compétents.
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Ta mère avait tout pour elle, la beauté – tu lui ressembles –, l’ardeur au travail – une qualité de famille, j’ose le dire, tu n’en manques pas –, et le goût pour les belles œuvres. Je la revois penchée sur les tissus, occupée à tracer à la craie les contours du patron épinglé sur le tissu. C’est elle qui dessinait, imaginait les robes et même les chapeaux. Les chapeaux, c’étaient ses chefs-d’œuvre. Elle avait le chic pour trouver les rubans assortis aux tailleurs et aux robes dont elle les ornait. Audacieuse, elle y glissait des plumes d’oiseau rare qu’elle allait acheter à Nancy. Parfois, elle ajoutait des dentelles empesées qu’elle m’avait fait broder… Elle se levait avant le jour et fermait son atelier bien tard, quand toute la ville dormait. J’ai été si fière de cette fille, ma fille. Une artiste… qui n’eut qu’un défaut : tourner son cœur vers quelqu’un qui ne la méritait pas. Voilà qui était ta mère…
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Une bonne bière, rien de tel pour rafraîchir et donner un regard pétillant !
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Les femmes avaient su remplacer les hommes pendant la guerre. Ce fut difficile, mais elles acquirent ainsi une certaine indépendance. L’argent rapporté au foyer n’était pas à négliger. Il y avait eu avant la guerre. Pendant la guerre… Jamais on ne reviendrait en arrière. Les femmes avaient pris goût au travail, se rencontraient autrement qu’au lavoir. Elles s’intéressaient davantage à la vie économique et politique. Elles trouvaient leur place dans une société qui changeait, même en accomplissant des tâches subalternes.
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Il fallait seulement vivre avec son temps.
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Le temps a passé, le temps passe toujours d’ailleurs et il est à l’avenir. Ne ressasse pas le passé et les vieux chagrins, ça ne mène nulle part.
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Sept ans, c’est court et c’est long à la fois. En sept ans, le jeune homme s’est métamorphosé, il est devenu un homme que je peine à découvrir. Je vois encore en lui l’enfant fragile.
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Chaque seconde de vie est précieuse, veillons à cela, comme nous en avons fait le serment le jour de notre mariage.
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Les bosquets avaient beaucoup changé depuis 1735. Stanislas avait fait s'élever de nombreux pavillons - le Kiosque, le Trèfle -, des fermes et des cabanes. Mais que dire du Rocher et de ses quatre-vingt-six automates, acteurs d'une véritable pastorale? Tout visiteur faisait halte à Lunéville et, l'ayant visité, en repartait ébloui. On voyait, entre autres scènes, celle du meunier fumant sa pipe et sa meunière filant la laine, pendant qu'une femme tamisait la farine; un enfant qui caressait un chien; un chat qui miaulait; un coq qui chantait à tue-tête dans un poulailler; un cheval qui mangeait dans une auge. Un peu en deçà, des jeunes gens festoyaient autour d'une table. Il y avait aussi une fontaine et des lavandières auprès desquelles des enfants faisaient de la balançoire. Stanislas ne se lassait pas de ces scènes et pouvait passer des heures à contempler "son jouet". p. 360
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Je venais de réaliser que l'union des mots et des images pouvait éclairer mon quotidien,lui donner du sens.
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Le bonheur que l'on attend est plus beau que celui dont on jouit.

A. Maurois (Les roses de septembre)
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Les contes,disait-elle aux plus grands des élèves qu'elle rencontrait,ont ce pouvoir:ouvrir toutes les portes..
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Un péché mortel, c'est seulement une attaque à main armée pour voler, c'est tuer quelqu'un qui est innocent.
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Je n'ai qu'une âme qu'il faut sauver,je voulais poursuivre cette éducation et me préparer au Ciel.
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Ma mère était une tigresse pour nous.Pour Mado,c'était autre chose.Les enfants retirés,comme elle disait,elle ne toucherait plus les allocs,qui étaient pour elle plus qu'un complément.
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Ce qui me bouleverse vraiment, c'est ce qui est tu et se dit entre les lignes de cette lettre. La souffrance de Lou au cours des repas de famille quand nos enfants se rencontraient. Quel cran avait ma soeur pour faire rigoler tout le monde alors qu'un poignard s'était fiché en son coeur ! Car Lou faisait rire. Avec elle, on pouvait penser que la vie était une éternelle fête. Rien n'était jamais grave.
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Chère Louise, la mère de Paul, leur enfant. Des vivants à ne pas négliger au profit des endormis au cimetière. Combien de fois sa mère lui avait-elle répété: " Si tu as des devoirs envers tes défunts, tu dois agir pour tes vivants, ne penser qu'à eux."
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