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La Montagne et les Pères

L'auteur nous narre des souvenirs pas toujours dans l'ordre chronologique de son enfance dans la plaine du Big Dry dans le Montana. Une enfance fortement marquée par la mort de son père alors qu'il n'a que 10 ans et par l'influence de son grand-père propriétaire d'un ranch. Il décrit une région et des personnages souvent pittoresques qu'il a quittés mais qui continuent de la marquer car qui n'est pas marqué par son enfance.Une région où les sols rendent difficile la vie aux agriculteurs (principale activité économique de la région) ainsi que le manque d'eau. Des passages intéressants malgré quelques longueurs.
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Souviens-toi des abeilles

Certains romans vous envoûtent tellement que vous savez dès les premières pages que ce sera un coup de cœur, ce roman en fait partie. J’ai été ensorcelée par la beauté de ses mots et de son histoire.

Je retrouve ici la plume incroyable de Zineb Mekouar après son premier roman « La poule et son cumin » qui m’a beaucoup marqué.

L’histoire se déroule au Maroc, dans un petit village appelé Inzerki, où se trouve le plus ancien rucher collectif du monde.
Amir, 10 ans a soif d’apprendre. Il découvre avec son grand-père la beauté de la nature et à s’occuper des abeilles.

Derrière cette ode à la nature se cache quelque chose de sombre. Un lourd secret de famille. Pourquoi sa mère fredonne-t-elle cette berceuse, encore et encore. Pourquoi est-elle là sans être là ?

Un texte si puissant qui vous bouleverse. Sombre et à la fois lumineux. Le choix des mots est incroyable. Les larmes ont coulé. Les personnages sont très attachants et la découverte de ce rucher fait la richesse de ce si beau texte.

Merci Zineb Mekouar pour ce si beau texte qui restera longtemps gravé dans ma mémoire.
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Trois vies par semaine

3 vies par semaine est le premier livre que je lis de Bussi. J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans le livre, le personnage de Katel m’a agacée dès les premières pages. Mais vu les retours que j’avais autour de moi, je me suis dit que j’allais continuer, et je me suis prise au jeu.

J’ai beaucoup aimé le fait de suivre trois personnages. Trois femmes dont le mari ou le compagnon a disparu de la circulation. Trois femmes qui seraient reliées au même homme, qui aurait donc vécu une triple vie ? La seule certitude que l’on a, c’est que Renaud Duval est mort. Renaud Duval, marié à Agnès, aurait-il été cet homme aux vies multiples, ayant plusieurs femmes à qui il faisait croire à l’amour éternel ?

Si Agnès identifie le corps de son mari, Vicky et Eléa, elles, sont persuadées que leur compagnon est toujours vivant. S’en suit alors une enquête parallèle à l’enquête policière, qui fait se rencontrer Vicky et Eléa, et Agnès ensuite. Les trois femmes découvrent alors des points communs entre leurs compagnons, trop que pour n’être coïncidence, et tentent de découvrir la vérité.

Franchement, jusque là l’histoire était pas mal. J’ai assez bien aimé cette quête de la vérité, émettant mes petites hypothèses sur base des différents récits. Et l’histoire est dynamique, passant d’un personnage à l’autre.

Par contre, je trouve que la fin est un peu partie en vrille. Bussi nous bouscule avec un fameux retournement de situation que je n’avais pas vu venir. Vraiment pas. Mais que j’ai trouvé complètement WTF. Je n’ai pas du tout été convaincue et ça m’a un peu déçue.

La fin du bouquin nous emmène quelques années plus loin, elle est mignonne, mais je l’ai trouvée un peu plate.

Globalement j’ai bien aimé, le bouquin se lit assez vite, l’histoire est sympa et prenante, mais j’ai été déçue par la fin.

Ce livre était la lecture commune de janvier du Bookclub Montois
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Chez Adolf, tome 4 : 1945

La défaite allemande est proche ! D'un côté, les russes se vengent sur la population et de l'autre, les américains arrivent en sauveurs. 

Malgré cela, la mobilisation est toujours bien présente ! Un des enseignants de l'école dont Karl est directeur vient d'être enrôlé. C'est soit obéir soit déserter avec les risques que cela représente. Les exemples ne manquent pas dans les rues ! Karl va vite se rendre compte qu'il n'y a aucun échappatoire car à son tour, il va être appelé pour intégrer une milice. Après un bref entraînement, le voici donc parti pour le front. Karl reverra t-il sa tendre Mona? 

Ce tome 4 clôture cette série originale puisqu'elle propose de suivre des habitants allemands qu'ils soient pour ou contre le nazisme. Le scénario aura été tout du long bien construit par Rodolphe car on a pu sentir les angoisses et les interrogations des uns et des autres. Que ferions nous face à de telles catastrophes ? Suivrons-nous comme des moutons par peur d'être dénoncés et envoyés au front voir pire tués sur le champ ou bien serions-nous du côté de notre pays ? Chez Adolf permet de se poser de nombreuses questions et de découvrir ce qu'aurait pu être l'ordinaire des gens qui ont vu la guerre de l'intérieur. Une très bonne série qui rappelle que malgré les conflits, tous les gens ne sont pas à mettre dans le même panier ! Le tout aura été sobrement mais efficacement illustré par Ramon Marcos. 
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T'inquiète

La couverture a quelque chose de très intriguant avec un avion qui s'écrase et le titre "T'inquiète". Les éléments principaux sont tous réunis. On peut dire qu'il y a un beau travail de synthèse. Et la particularité de la bande dessinée se constate très vite une fois que nous sommes plongés dans l'histoire. Chaque personnage est très inspiré par le dessinateur lui même : Bouzard, Fabcaro, B-Gnet, Gilles Rochier et Fabrice Erre. D'ailleurs, c'est lui qui ce dessine et qui s'incarne dans cette fiction très singulière à la façon d'un cadavre exquis. Les points de vue se succèdent avec leur vision et leur pâte. Tous possède un sens de l'humour et de la dérision assez atypique.

Cinq potes vont se retrouver à une commémoration et vont réaliser un concert pour l'occasion. Après tout, ils étaient les seuls survivants du crash d'avion. Mais leur survit ne s'est pas passé sans heurt. Un des potes à du laisser sa jambe qui a servi de beefsteak aux autres. Alors celui qui est incomplet cultive une rancune sévère. Il veut tuer les gars et pour ça, il est prêt à tout. Malheureusement les choses ne se passe pas comme prévu. Les rebondissements ne manquent pas et sont plus loufoques les uns des autres. L'improbable est au rendez-vous. C'est peut-être trop.

On n'est pas embarqué totalement par cette aventure rocambolesque. Le juste milieu est assez difficile à trouver. On admire la façon de travailler de façon collaborative et c'est assez rare pour être souligné. Le projet s'éclaire lorsqu'on lit la dernière page de la bd : "C'est pas qu'on voulait pas, c'est qu'on pouvait pas, enfermés à la maison par un virus. C'était sans compter sur 6 Pieds sous terre qui a organisé une extraction de haut vol.
Nous étions une bande d'auteurs de bande dessinée comme tout le monde, plongés dans l'obscurité d'un tiers-lieu à Millau dont on a oublié le nom, qui sous prétexte de soutenir un projet culturel et par d'habilles truchements administratifs, avait réussi à maintenir l'endroit ouvert pour nous y enfermer.
Respectant les consignes sanitaires et les 5 fruits et légumes par jour, nous avons écrit, dessiné, les esquisses de la plus grande escroquerie éditoriale du siècle.
Trois ans plus tard, les lumières se sont rallumées et le livre est là, dans vos mains déshydroalcoolisées". Grâce à ça, qui aurait du être plutôt en préface, on comprend la structure et l'audace de la démarche. La lecture est sympathique et c'est tout. En effet, cela peut suffire le temps d'un trajet en métro ou en train.
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Miss Peregrine et les enfants particuliers,..

## Miss Peregrine et les enfants particuliers tome 3 : La bibliothèque des âmes

Tout bonnement grandiose. Ce tome est le raffinement de la formule des deux précédents opus. Le récit est incroyablement bien rythmé, les développements de l’univers sont tous très intéressant, les enjeux sont colossaux. Bref, pour reprendre une expression répandue dans les critiques Babelio : « Alerte pépite ».
Dans ce tome la, Jacob parvient à maîtriser l’intégralité de ses pouvoirs, et tel le récit, il est arrivé à maturation. Le suivre et le voir évoluer au cours du récit est un vrai plaisir. La boucle de l’Arpent du Diable est un lieu dégoûtant, ou l’on pourrait croire que tout est perdu, cependant, rien n’est impossible pour le garçon qui murmurait à l’oreille des sépulcreux. L’Arpent est vraiment un lieu rebutant, infâme, horrible, bref, mettez ici tous les qualificatifs du champ lexical du dégoût.
Comme dans chaque opus de cette fantastique saga, les nouveaux particuliers, et leurs particularités, sont fascinant. A aucun moment on ne se demande « mais attend, lui c’est quoi son pouvoir déjà ? » Et c’est impressionnant vu le nombre astronomique de personnage impliqués dans le récit.
De plus cet opus est également riche en affrontement, qui sont tous satisfaisant de bout en bout. Lorsque les enfants particuliers triomphent, on célèbre avec eux ; et lorsqu’ils échouent, on est triste avec eux.

Bref ce troisième tome est un tome qui sert d’apothéose à cette saga. C’en est au point qu’on se demande si les tomes suivant peuvent vraiment faire mieux. C’est, vous l’aurez deviné, un S soit un 20/20. Le premier pour cette saga, que je recommanderais à tous les lecteurs.

Post-scriptum : La fin est vraiment très bonne et est une très bonne conclusion pour le récit. J’ai hâte de voir ce que réserve les suites.
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Fable, tome 1 : L'aventurière des mers

Le résumé de cette fantasy Marine m’a de suite attiré par son résumé.

En revanche c’est assez décevant. Peut de fantasy. Le seul moment fantasy c’est le pouvoir de Fable qu’on aperçoit rapidement . Sinon ce sont des marins, ou pirates.

D’ailleurs ce monde est peu développé. En 4 jours ça parcourt une mer… mais il n’y a pas que le monde qui l’est.

Les personnages sont carrément sous développés ou trop mystérieux. Il n’y a pas vraiment d enjeux j ai eu l’impression. A part sur la première partie .

C’est dommage puisque il y a vraiment de quoi faire je me dis. Pas sure que je lise la suite en tout cas .
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Eleftheria

Eleftheria signifie Liberté. Tout comme la liberté si chère, toujours disputée et durement acquise par le peuple crétois tout au long de son histoire.

Murielle Szac nous raconte dans ce roman le tragique destin des juifs de Crête pendant la Seconde Guerre Mondiale à travers l’histoire croisée de plusieurs personnages, Rebecca, Rachel, Ariadni, etc.

C’est un roman qui se lit rapidement, non seulement parce qu’il n’est pas très long mais surtout parce qu’il est passionnant. Il évoque une histoire assez méconnue, dans un pays qu’on ne connaît pas vraiment non plus.

Le livre débute en décrivant la vie en Crête, en 1940, dans laquelle les communautés et les religions semblent cohabiter en paix, malgré la guerre qui gronde sur le continent. En 1941, lorsque les allemands débarquent sur l’île, on comprend que la vie de chacun en sera changée à tout jamais. Comme partout en Europe, les juifs sont pourchassés, les collaborateurs dénoncent, la résistance s’organise et la population en général tente de survivre. Muriel Szac nous conte tout cela dans une écriture fluide et très prenante. Difficile de lâcher le roman tant qu’on n’en sait pas davantage sur le destin de chaque personnage !

Les chapitres alternent en même temps que les lieux et les personnages. Aucun des personnages n’est le personnage principal, mais on tremble pour eux et on s’attache à eux. On comprend assez rapidement la tragédie qui se trame, l’Histoire prend le dessus sur celle de chacun de ces personnages. J’ai particulièrement aimé le personnage de Petros, photographe, dont le regard à travers ses photos sur le peuple crétois en pleine résistance est tendre et juste.

On en apprend également davantage sur cette île, sur son peuple fier qui a, de tous temps, combattu les envahisseurs.

Tous les romans traitant de la Seconde Guerre Mondiale et dénonçant les horreurs du régime nazi sont des romans importants, indispensables. Eleftheria est un de ceux-là, pour ne jamais oublier.
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Alcatraz, tome 1 : Alcatraz contre les infâme..

Vous croyez connaître vraiment le monde dans lequel on vit ? Et bien accrochez-vous à vos baskets car tout ceci n’est qu’un mensonge, et Alcatraz va l’apprendre à ses dépens le lendemain de son anniversaire quand son grand-père apparaît dans sa vie. Le monde du Chutland est contrôlé par les Bibliothécaires, tout n’est que mensonge, ils veulent garder secret toute la magie qui existe au sein de ce monde. Par chance Alcatraz, au travers de ce livre classé en Fantasy, va nous remettre dans le droit chemin.

J’ai adoré ce premier tome, j’ai aimé l’idée, j’ai aimé la façon dont c’était écrit. L’ironie et les sarcasmes d’Alcatraz, sa façon de narrer son histoire. On a envie d’y croire. En tout cas une chose est sûre, la famille Smedry semble du genre à foncer droit dans les ennuies. Et même si Bastille, leur garde du corps (une jeune fille de treize ans comme Alcatraz) essaie de les en empêcher, ils y vont quand même. Même Alcatraz qui pourtant au début peine à comprendre ce qu’il se passe, fonce un peu dans le tas. Cela mène à des dialogues marrants, des remises en questions qui paraissent illogiques (les escaliers mieux que l’ascenseur ?), et des scènes d’action.

On n’a pas le temps de s’ennuyer au cours de la lecture, en effet les chapitres sont rythmés et même si Alcatraz aime nous rappeler qu’il est l’auteur et qu’il s’amuse bien à nous faire languir, j’étais à fond dedans, et ses coupures me faisaient sourires. J’avais envie de voir comment tout ce petit monde allait s’en sortir, comment Alcatraz allait se servir de son Talent et d’ailleurs à quoi pouvaient bien servir ces Talents qui paraissaient ne pas en être.

C’était original et drôle, prenant, on ne s’ennuie pas et les pages se tournent toute seule. Ca donne envie de s’échapper du Chutland. En bref, j’ai bien ris, j’ai eu parfois peur, et j’étais bien prise dans l’histoire. Je serai ravie de lire le tome deux.
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Noblesse oblige

Un roman poignant du début à la fin, au rythme effréné et parfait, une magnifique maîtrise des ellipses et des scènes, une tension grandissante, un intérêt fulgurant, un univers passionnant. J’avais une très légère appréhension en commençant le livre : ayant lu la saga « La Sélection » il y a longtemps j’avais souvenir d’une romance plus qu’autre chose, et je craignais que ce roman ne soit dans la même veine. Que nenni ! Une chance pour moi, on reste principalement dans la politique et les intrigues, dans l’envie de liberté et de démocratie, de justice. J’ai adoré.

La narration à la première personne nous permet instantanément de nous attacher à Gabrielle. Elle n’est pas l’héroïne pudique et innocente et elle n’est pas non plus l’héroïne badasse qui n’a peur de rien et se bat pour ses amis. Gabrielle est l’héroïne du peuple, celle qui a des rêves de vengeance mais ne réagit pas à l’instinct, celle qui est intelligente et se sert de sa tête, celle qui veut vivre et être libre, celle qui tient à ses proches mais croit en ses propres convictions, celle qui se trompe mais rebondit. Le trait qui m’a le plus plu : elle réfléchit. J’insiste sur ce point car souvent on a un personnage qui se bat pour sa survie mais laisse ses sentiments altérer son jugement, un personnage impulsif, et c’est loin d’être le cas de Gabrielle, ce qui est rafraîchissant et très plaisant. D’ailleurs, j’ai adoré voir la force de certains personnages féminins qui ont décidé de se sauver et non pas d’attendre qu’on les sauve.

Toutefois, les personnages masculins ne sont pas en reste. En fait, aucun personnage ne l’est. J’ai trouvé que chacun – même les plus détestables – était vraiment très bien construit, avec une personnalité profonde et sensée, une personnalité reflétant des dualités, une personnalité humaine. J’aurais aimé en connaître certains davantage, et j’espère en revoir certains dans une suite.

L’intrigue, de son côté, est palpitante. On se retrouve dans une France monarchique de notre époque, une France d’exécutions, de répression, de robes et de froufrous, mais une France de voitures et de caméras également. Cet univers m’a totalement emballée, j’ai adoré le concept, et avec peu de descriptions et d’explications on comprend totalement dans quoi on plonge. En cela je trouve l’écriture de Maiwenn Alix remarquable : elle nous fait entrer dans son monde, comprendre les tenants et aboutissants, sans s’appesantir, tout en légèreté et sans temps mort de l’écriture. Le rythme, d’ailleurs, est parfait, je ne me suis jamais ennuyée et en même temps tout m’a semblé suffisamment décrit, suffisamment expliqué, la fin s’est déroulée comme elle aurait dû, ni trop rapidement ni trop lentement.

Il n’y a qu’une chose qui me reste en travers de la gorge : « Versailles sera truffé de caméras et de domestiques » avertit-on Gabrielle. Pour cette raison d’ailleurs qu’elle ne parle jamais librement et qu’elle doit utiliser un code de résonnance… Alors pourquoi, pourquoi – pourquoi ! – au moment crucial oublie-t-elle ce simple et parfaitement clair avertissement ? Pour le bien du livre et pour l’évolution du personnage, d’accord, mais ça me fait tout de même grincer des dents. D’ailleurs, je suis ravie – façon de parler – de ce qui en résulte : j’ai trouvé que c’était parfaitement logique. On sent que ce livre n’est pas pour un public trop jeune, il est plein d’intrigues politiques, pas de romance ni de noblesse romanesque, c’est un roman qui dépeint ce qui se serait passé si nous étions encore en monarchie et c’est admirablement bien fait et réaliste, en un sens.

C’est donc avec grand plaisir que je referme ce roman, j’espère vraiment qu’il aura une suite, car même si ce livre peut se suffire à lui-même il reste encore tant à écrire ! Pour ma part, je veux savoir ce qui se passe ensuite, ce n’était que le commencement, il reste de nombreux combats à mener. Je croise les doigts.
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La tentation du vide : Shunyata

Le début était pourtant prometteur. le quotidien d'une petite ville rompu par une série de morts dans la même temporalité et dans des conditions suspectes.
La tension est palpable et on aimerait comprendre ce qui se passe mais très vite l'histoire nous embarque vers des interrogations sur la mort, le vide, la liberté...
Intéressant mais j'aurai aimé en savoir davantage sur la triste destiné des disparus.
Un malentendu, sans doute !
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La nuit sur terre

Jos revient dans sa maison des Vosges car des photos de son mari en bonne compagnie lui ont été envoyées..Maison isolée à côté de ses deux seuls voisins qui sont éleveurs de lapins et possèdent un zoo d'animaux handicapés .
Bien que bizarre les deux gars , un vieux et un jeune , vont l'accueillir au mieux .
Mais quand le mari va débarqué lui aussi, les choses vont mal tourner ....

*******************

Voilà une plutôt bonne histoire qui commence par une description assez glaciale des lieus , avec un temps qui vous refroidit les os .
La suite tombe vite dans le côté Délivrance ou Détour mortel avec la découverte d'une " famille " sortie de Freak voir pire .
C'est bien sombre , noir et glauque comme l'étang qui jouxte la maison .
Pierre Pelot sait bien faire monter la tension et nous amène dans une histoire totalement incroyable et effroyable .
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Action ou vérité

Cette lecture m'a vraiment été compliquée. Je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire, l'enjeu n'est pas suffisamment captivant, et les personnages sont peu intéressants. J'ai eu du mal à terminer ce livre, alors que d'habitude je lis très rapidement.
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Le Chemin dans les étoiles

Gaëlle se rend à l’école aujourd’hui.
Quoi de plus normal pour une jeune fille de son âge.
Mais Gaëlle n’est pas une enfant comme les autres.
Elle souffre de troubles dissociatifs.
Elle se réfugie dans un univers imaginaire lorsqu’elle se sent en insécurité avec les éléments qui l’entourent.

Ce jour, GAËLLE fait de son mieux pour ne pas succomber à l’envie de s’en aller vers son havre de paix malgré les craintes qu’elle subit par rapport à ce nouvel environnement qu’est sa classe.

Tout se passait bien lorsque, lors du repas de midi, face à tant d’élèves dans le réfectoire, GAËLLE, ne supportant pas plus la pression, fait une énorme crise d’angoisses et s’évade vers son monde de rêve et de sécurité.

Elle y retrouve ses trois compagnons d’aventures imaginaires : PAU le caméléon qui représente ses craintes et ses peurs, TIM la taupe qui symbolise sa timidité et MAGI le raton-laveur qui incarne le côté rêveur et imaginaire de GAËLLE.
Tous les trois font pression sur l’enfant afin qu’elle reste éternellement dans ce lieu enchanté où tout est possible et sans danger.

MILOS, le psychologue de GAËLLE, contacté par l’école, les rejoint dans ce pays enchanteur.
Lui-seul y a accès hormis GAËLLE.
De peur que sa crise devienne impossible à maîtriser, MILOS va tout tenter pour faire revenir la jeune fille dans la réalité.

Parviendra-t-il?
Faut-il absolument quitter nos rêves pour devenir adulte?
GAËLLE va-t-elle rester bloquée dans cet endroit utopique et bienveillant?

Attention ici, je vais vous parler d’un énooooorme coup de coeur.
Ce CHEMiN VERS LES ÉTOILES m’a fait passer par des tornades d’émotions et ce en seulement en moins de 80 planches.

D’abord, j’ai été happé par les dessins de PAOLA AMORMINO.
Ceux-ci sont d’une poésie et d’une rêverie absolument envoûtantes.
Ces graphismes, presque manga voire du Ghibli, sont magnifiques et reflètent parfaitement cette ambiance onirique et d’imaginaire tellement voulue par GAËLLE.

Les traits sont fins et très expressifs tout en conservant une douceur très bienveillante la plupart du temps. Les traits se font plus graves dans les moments les plus angoissants ou de lutte.

Les scènes d’action sont aussi très bien rendues. Quelques planches sont plus violentes que d’autres, mais pas assez choquantes pour les déconseiller.

La palette de couleurs proposée par OFRIDE est également un élément fort de cette BD.
En proposant des tons plus colorés ou pastels pour le monde imaginaire et des teintes plus grisâtres voire sombres pour les passages où l’angoisse est présente, OFRIDE offre un bel exemple de son talent de coloriste.

Que dire du scénario et de l’idée de base?
Parler d’un tel sujet n’est jamais aisé.
Encore moins lorsque cela touche les enfants ou les ados.
Mais VALENTINA VENEGONI nous transpose dans l’univers de GAËLLE pour nous informer, de manière plus poétique et imagée, de ce que peut vivre les personnes souffrant de troubles dissociatifs.
En créant cette situation à l’école, nous parvenons à nous mettre à la place de la jeune fille.
On ressent son stress, son angoisse, son envie de s’effacer et de fuir vers son antre de sécurité.

Les personnages sont très bien inscrits dans l’intrigue psychologiquement parlant.
Que ce soit GAËLLE, MILOS, LES PARENTS DE GAËLLE et même le TRIO ÉMOTIONNEL, tous sont crédibles et donnent de la profondeur à l’histoire.
VALENTINA fait allusion à des contes de notre enfance pour accentuer l’effet de mise en abîme et d’empathie.
On peut se croire à certains moments dans ALICE AU PAYS DES MERVEILLES ou le PETIT CHAPERON ROUGE.

Outre le message de prendre attention aux personnes souffrant de ces symptômes de dissociation, la scénariste nous pose la question sur ce qu’est le fait de grandir.
Devenir adulte, cela veut-il dire que l’on doit être fort? Que l’on doit ne plus ressentir d’émotions? Que nous devons oublier notre part d’enfance et de candeur lorsque l’on devient adulte? J’avoue que j’ai la réponse depuis longtemps...

Avec cette BD qui aborde un thème sérieux et compliqué à expliquer à tout à chacun, VALENTINA VENEGONI, PAOLA AMORMINO et OFRIDE nous offre une œuvre d’une merveilleuse poésie et d’une belle empathie, aux dessins et couleurs oniriques, avec des personnages attachants et une histoire très originale et très accessible.
Un must-have-read absolu.
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Si tu existes, je te trouverai.: VOLET-1 TI..

J'ai découvert ce livre à Odéon, tout à fait par hasard, dans une galerie "Olympe de Gouges", j'ai acheté plusieurs livres dont Guenassia, que j'adore, et en feuilletant celui-ci, quelques phrases, m'ont touché. j'ai pris un petit risque avec cette auteure inconnu, me disant que je pourrai toujours en faire un cadeau à ma nièce.
Le thème du livre n'est pas de ceux que je lis habituellement sachant que mes goûts sont éclectiques. Je l'ai donc abordé avec une forme de curiosité bienveillante. J'ai été capté dès la première page par l'écriture, le mode narratif, l'atmosphère qui s'en dégage. Le lecteur est emporté par le flux, des mots, des émotions, des évènements. et la vision très réaliste de la société de l'époque (misère sociale, monde ouvrier du Nord, l'inculture d'une population, l'égo et la suffisance des instruits).Rien n'est « téléphoné ». La lecture est une découverte permanente.
j'ai aimé..
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Le miroir se brisa

Le village de St Mary Mead a bien changé depuis les jeunes années de Miss Marple avec ce nouveau quartier « le Développement » et où la jeunesse est bien différente. Le manoir de Gossington a été racheté par la célèbre actrice Marina Gregg. Cette dernière, après avoir effectué quelques travaux, organise une Garden party et reçoit de façon privilégié quelques personnes notables au premier étage. Mrs Badcok est enchantée de rencontrer, à nouveau, son actrice préférée mais cette dernière décède subitement.

Un roman policier classique avec, cette fois-ci, Miss Marple qui a bien vieilli et qui se morfond chez elle avec une gouvernante qui croit tout savoir et surtout ce qui est bon pour Miss Marple. Comme le dit le Dr Haydock, elle a besoin d’un meurtre pour retrouver sa vigueur. C’est chose faite. Grâce aux ragots du village et aux compte-rendu de l’inspecteur et de quelques amis, la vieille demoiselle va résoudre ce crime. Même si, ayant vu la série télévisée, je savais qui et pourquoi, j’ai apprécié ma lecture pour l’enquête, pour les dialogues succulents entre Miss Marple (ayant toute ses facultés) et sa gouvernante agaçante.

Comme toujours avec la reine du crime, j’ai passé un agréable moment de lecture.
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Un appart de rêve

Noëlle qui porte ce prénom, parce qu'elle est née justement à Noël est une jeune femme dynamique, avec un boulot spécial, mais passionnant : elle infiltre les entreprises pour leur donner des conseils. Seul hic, elle est célibataire...
Alors qu'elle termine une mission et rêve de vacances, son boss lui propose une nouvelle mission. Elle devra infiltrer une agence immobilière de luxe et comprendre pourquoi le chiffre d'affaires a considérablement baissé depuis un an et demi...
Là-bas, elle va y découvrir des collègues originaux aux tâches peu ordinaires et un boss tyrannique. Et sa mission va consister à vendre une demeure soi-disant hantée. Au fur et à mesure de sa mission, elle va se rapprocher d'un de ses collègues JC... C'est sans compter sur les nombreuses péripéties qui vont survenir. De plus, sa soeur et sa voisine vont se greffer à ses aventures.
Je vous invite à lire cette comédie romantique au plus vite, détente et amusement seront au programme :
Mes sentiments :
+ le dynamisme de Noëlle
+ sa relation avec sa sœur
+ sa voisine Hortense, une femme haute en couleurs
+ les nombreux rebondissements
+ un soupçon d'amour
+ de la fraicheur et de la légèreté
+ se lit rapidement



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Conjuration Casanova

Deuxième roman de la saga Marcas (troisième en termes de chronologie), Conjuration Casanova nous fait voyager un peu partout en Europe. La Sicile, l'Espagne ou encore Venise, aucun lieu n'est visité au hasard.

Le Commissaire Marcas se trouve à la tête d'une enquête qui va le dépasser. Sectes, ésotérisme et meurtres voilà à quoi il va se frotter. Accompagné d'Anaïs, seule rescapée d'un massacre pour le moins brûlant, Antoine Marcas va découvrir un lien avec le célèbre Casanova.

J'ai dévoré ce livre. À chaque moment libre, j'avais ma liseuse sous le nez pour tenter d'avancer dans cette histoire passionnante du début à la fin. On en apprend un peu plus sur la vie privée d'Antoine, ce qui m'a beaucoup plu d'ailleurs. Je me suis laissée happée par cette course contre la montre mortelle et le twist final m'a littéralement scotchée. Moi qui vois souvent venir les retournements de situation, là, pour le coup, je n'ai rien vu venir et c'est l'un des points forts du livre (des livres, en généralement même) pour moi.

Je commence immédiatement le suivant !
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Encyclopédie du dessin manga Personnages fémini..

J'ai participé à la Masse Critique concernant les arts graphiques et j'ai le grand plaisir de recevoir ce volume de modèles de dessins de personnages féminins, ce dont je remercie beaucoup BABELIO et les Editions EYROLLES.
Mes trois petits-fils sont férus de mangas. Le premier, déjà adulte, en lit énormément depuis son adolescence.
Les deux autres, âgés de 11 et 9 ans, se sont pris de passion pour cette forme de littérature il y a 5 ans environ et ne lisent pour leur plaisir pratiquement que des mangas (les autres livres pour la jeunesse ne sont lus que dans le cadre scolaire ... à mon grand regret !). Le plus jeune a appris à lire avec les mangas dès l'âge de 4 ans, voulant imiter son frère. Comme ils habitent à Paris, ils ont la chance de pouvoir participer à des ateliers de dessin consacrés aux mangas. Quand je leur ai appris que j'avais reçu ce livre, ils ont bien sûr été très contents et ils ont hâte qu'arrivent les vacances pour pouvoir le consulter et s'exercer à améliorer leurs dessins.
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De l'ombre à la lumière

Après le fiasco de traité de Sèvres et le non-respect des termes des accords par les Turcs, la conférence de Lausanne devait apporter de nouveaux accords pour la paix au Proche-Orient et permettre une sérénité entre les peuples autochtones. Étant d'origine arménienne, j'étais d'autant plus sensible au sujet de ce livre, car le thème central de cette histoire est cette conférence pour la paix en 1922-1923. Les deux protagonistes, Hacivat et Karagöz, sont des marionnettes qui se sont défaites de leurs fils pour aller assister à cette conférence et faire valoir les droits de leur Erzin natale et prospérer de leur pétrole. Leur périple croisera le chemin d'Ernest Hemingway et de la journaliste Clare Sheridan...
Le dessin, de prime abord moche, finit par s'apprivoiser et on plonge rapidement dans cette rocambolesque aventure imprégnée de l'Histoire récente. Très intéressant, cet album permet de mettre en lumière certains faits et peut donner envie d'approfondir le sujet. On finit par se demander qui sont les véritables marionnettes de cette histoire politique ?
J’oubliais : « puits » prend toujours un s (page 13).
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