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Critiques les plus appréciées

Comment épouser un milliardaire ? Le guide

Comment épouser un milliardaire ?... ou comment perdre ses illusions que cela puisse arriver un jour... avec ou sans préparation, tellement la tâche s’annonce longue et périlleuse. Tara JONES ou plutôt son alter ego littéraire Cruella d'Enfer, pigiste et fauchée, a l'art de l'écriture pour nous faire garder les pieds sur terre avec son guide tout juste paru et qui se lit tellement facilement, avec délectation. Et cette couverture que je suis heureuse de découvrir puisqu'elle avait été soumise au choix des lectrices et que j'avais choisie.

Inspiré de faits réels ayant été vécus ? Désirs secrets inavoués ? L'histoire ne nous le dit pas mais c'est très bien analysé, avec une pointe de sarcasme, une belle touche d'humour et une sacrée dose de réalisme - du moins de ce qu'on peut imaginer - sur ce monde très fermé et select des hommes très très fortunés.

En deux tests de compétence, vous saurez si vous êtes compatible ou non avec l'un de ces bellâtres qui se cache peut-être tout près de chez vous et qui n'attend que vous pour briller encore un peu plus. Et si vous n'êtes pas compatible, comme moi, vous saurez relativiser puisque ce monde n'est définitivement pas fait pour nous et pour ma part, heureusement !

Mais si vous êtes compatible, le plus dur reste à venir pour vous car le chemin est long jusqu'à une éventuelle happy ending. Vous pouvez compter sur Cruella d'Enfer et son franc parler pour :

- tester vos aptitudes et votre motivation à intégrer un monde de bling-bling et de paillettes,

- vous aider à repérer la bonne cible parmi une liste de 10 types de milliardaires tous aussi différents les uns que les autres - avantages et inconvénients à l'appui - ; liste non exhaustive bien sûr !,

- révéler votre vraie nature pour éviter le faux pas et vous transformer, telle Cendrillon, avec ses conseils de styles ciblés pour mettre toutes les chances de votre côté,

- vous dévoiler les coins les plus probables et les plus select de la planète où trouver votre âme sœur à 13 chiffres,

- partager avec vous quelques histoires littéraires, un peu particulières, d'héroïnes qui sont parvenues à séduire divers milliardaires,

- vous fournir une check-list indispensable, à respecter impérativement à la lettre,

- vous coacher telle une Nadine de Rotschild pour que le premier rendez-vous reste mémorable et sans aucune fausse note et que la suite ne soit qu'un long fleuve tranquille,

- vous prouver par A + B que oui les belles histoires d'amour existent, même après une rencontre des plus inattendue,

- vous donner les clés de la réussite pour parvenir à ce que le jour J ultime arrive mais aussi pour entretenir la flamme sur le long cours.

Attention : la vie auprès d'un milliardaire n'est pas simple, elle n'est pas à la portée de chacune et surtout, elle se mérite. Il faut respecter toutes les étapes de ce laborieux parcours, sans n'en sauter aucune.

Cruella est ce qu'elle est mais on ne peut lui enlever que c'est un guide vraiment complet, qu'elle a créé avec brio, dans lequel rien n'est oublié, qui analyse parfaitement comment atteindre des sphères amoureuses à 13 chiffres. Une excellente préparation pour toute romantique qui pourrait penser que c'est facile et pourtant... avec les milliardaires rien n'est évident.

Sous la plume de cette auteure, c'est un écrit d'un genre complètement décalé et un peu loufoque que l'on découvre sans trop savoir à quoi s'attendre. Le luxe et l'extravagance se côtoient sans aucune langue de bois, ni tabou.

Franchement, j'ai adoré cette lecture complètement inattendue mais vraiment plus que sympa. J'ai beaucoup ri et souris au fil des pages et chapitres qui regorgent de phrases tellement bien trouvées, de situations cocasses qu'on essaie d'imaginer, de références en tout genre qui illustrent parfaitement certains points et surtout de tous ces mots que Cruella manie avec tellement de talent pour une lecture si bien rythmée qu'on ne s'ennuie pas un instant.

Si vous connaissez la plume de Tara, avec ses précédents romans, vous serez incontestablement surprise par cette prise de risque ô combien osée mais terriblement réussie. Sa saga "Unité Spéciale" compte des membres très sexys mais qui n'ont rien de milliardaires - où je ne suis pas au courant -. Avec ce guide, elle s'essaie à toute autre chose et c'est, pour moi, un pari gagné !

Vous êtes-vous déjà demandé ce que serait votre vie auprès d'un milliardaire ? Quelle que soit la réponse, découvrez votre compatibilité ou non grâce à ce guide que je vous conseille de vous procurer sans délai. La surprise sera certainement au bout de cette lecture ! Je n’attends qu’une chose : qu’il paraisse en format papier pour rejoindre les autres titres de l’auteure dans ma bibliothèque. Alors belle découverte !
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The devil's disciple, tome 2

Au vue de la fin du tome 1 j’avais hâte de retrouver cette univers et de savoir la suite et franchement je suis très contente de ce que j’ai pu découvrir au fils des pages concernant ce dernier tome même si je lui est trouvé de la rapidité sur certaine chose.

J’avoue que se tome 2 a plus eu mon cœur que le premier, il ma fait passer par plusieurs émotions et riche en actions.

Rebecca n’est pas au bout de ses surprises et va vivre encore de sacré moment. Sont personnage et fidèles à elle même et ne change pas. Une protagoniste caractériel qui n’en fait que à sa tête.

J’ai aimer voir rider d’une autre facette et leur histoire qui évolue d’une façon ( attendu ) que j’ai aimé.

J’ai fait la rencontre d’un nouveau personnage qui m’a toucher en l’espace de quelque ligne ( L ).

J’espère que la deuxième duologie ( qui est sur Wattpad ) Vera le jour en format papier.
Car on comprend clairement que cette histoire ne s’arrête pas là.

Merci à leezy sage d’avoir créé les devil’s disciples..
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Platon

Je ne trouve que des critiques positives (mais avec peu d'arguments étayés) en regardant sur Babelio ou sur des sites marchands : on n'a pas dû lire le même livre alors...

Pensant trouver un mélange entre une biographie et une analyse des principaux thèmes platoniciens, avec idéalement la distance critique et la comparaison d'avec d'autres philosophes ou des thématiques modernes, ma déception est terrible !

95% du livre est franchement, au mieux inintéressant et laborieux, au pire illisible et constitué de semi-charabia se prétendant hautement intellectuel.

L'auteur analyse certains thèmes de Platon (ex : qu'est-ce qu'une cité idéale, etc.) mais en ayant recours à un style extrêmement ampoulé, multipliant les longueurs et inutilement complexe. Platon a le mérite de "bien" se lire, y compris pour un lecteur lambda (un lycéen), grâce à un style clair et des dialogues sans jargon.
Ici, on a affaire à un philosophe qui complexifie inutilement tout, pour, en définitive, dire des banalités. Heureusement que j'avais des souvenirs de mes années d'études car des concepts simples (la Caverne, les Idées, etc.) sont ici expliqués de façon très complexe alors qu'on peut faire beaucoup plus simple.

De même, aucune explication concrète sur l'apport de Socrate versus Platon sur les différentes œuvres (qui a fait quoi? Platon a-t-il tout repris de son maître Socrate ?)

Je sanctionne également le livre car son approche pédagogique accuse le poids des années (1965) : on attend d'une analyse de Platon une exhaustivité, des liens avec d'autres philosophes, des parallèles avec le monde moderne : vous ne retrouverez rien de tout ça. Seule la conclusion fait un détour par ces thèmes mais avec une approche extrêmement radicale, provocante même, à se demander si l'auteur était sincère pendant les 245 précédentes pages (sur son admiration de l'originalité et la pertinence de Platon).

La traduction des citations utilisées est également vieillotte et on trouvera beaucoup mieux de nos jours (grace à Luc Brisson). Aucune source dans le livre non plus, l'auteur est sa propre référence...

Pour ma part, seules quelques parties sont à sauver de tout le reste : l'introduction historique et sociologique sur le contexte grec et les passages sur la démocratie (en début et fin de livre). Tout le reste est barbant et inutilement compliqué (pour finir par dire des choses simples).

Bref, si vous cherchez une introduction à Platon, ce n'est pas ici que vous trouverez votre bonheur.
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Manifestante

Une BD très inspirante.

J’ai beaucoup aimé comment le personnage principal est amené à se remettre en question. Cela m’a donné une nouvelle vision de la manifestation ainsi que les combats menés. Je me suis facilement identifiée à Anna (si je ne me trompe pas de nom?)

Cette histoire, comment elle se déroule et la sensation de ne former qu’1 m’a donné envie de m’investir davantage dans la lutte de mes valeurs citoyennes, et de ne plus rester comme simple spectatrice.


Il y aura t il une suite ?
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La Belle dormit cent ans


C'est l'été à Bergen. Il fait trente degrés. Les femmes sont belles et peu vêtues. Les gens mangent des fruits de mer en terrasse en regardant la mer. Varg Veum admire le spectacle de la rue. Mais s'il flâne dans la ville, c'est d'abord parce que, à la demande de ses parents, il est à la recherche de Peter, un jeune drogué, qui travaille sporadiquement dans une petite entreprise, qui couche avec la femme de son patron et qui a disparu depuis quelques jours. Veum découvre que Peter est devenu un prostitué qui a ses habitudes dans un petit hôtel minable. Il découvre également que Peter a déclaré qu'il "tient son patron". Ce qui explique sans doute son manque d'assiduité au travail. Est-ce que sa disparition est juste une envie de changer d'air pour un temps ou est-ce plus grave que ça?
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Le style de Staalesen me plait. Les phrases coulent. L'humour affleure. Les personnes qu'on rencontre sont toujours décrites de façon très détaillée et avec une pointe de concupiscence lorsqu'il s'agit de femmes. C'est vrai qu'il est divorcé notre ami, le privé. D'ailleurs quand il reçoit durant un week end son fils, ce dernier lui dit : " ça te ferait du bien de trouver une fille." Donc Veum cherche Peter. Il a d'abord retrouvé Lisa, une relation de Peter, qui a fugué. Il enquête aussi sur le patron de Peter pour essayer de découvrir ce que Peter avait trouvé qui lui permettait - sans doute - d'avoir barre sur son patron.
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Certains protagonistes vont se confier à Veum. Ce sont des personnes qui ne veulent pas forcément que la police soit au courant des informations qu'ils détiennent. Ainsi la soeur de Peter parle à Veum, Lisa veut aussi lui parler. La femme du patron de Peter lui parlera, plus tard. C'est ainsi que Veum va avancer dans ses différentes enquêtes, souvent plus vite que la police, car il inspire confiance et gardera pour lui les secrets qui lui sont confiés. Il va pénétrer profondément dans les histoires d'amour et de désamour, dans ces infidélités entre les protagonistes. Mais ce jeu de l'amour se finira en drame.
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Au passage, l'auteur aborde les problèmes que peuvent rencontrer les jeunes de nos jours, d'abord à cause de la dureté du monde dans lequel on vit, mais aussi de l'accès facile à la drogue et enfin de l'affaiblissement de l'autorité parentale. Lisa s'est enfuie du domicile de ses parents et s'est retrouvée prostituée dans un bordel de Copenhague, pour pouvoir payer sa drogue. Peter a lui aussi quitté le domicile familial et cumule un salaire d'ouvrier et de prostitué, là aussi pour payer son hôtel et sa drogue. Les parents de ces jeunes peuvent-ils les sauver? Ce n'est pas toujours possible. C'est Veum qui conclut, dans les dernières pages : "Ce n'est pas facile d'être parent. Et ce n'est pas facile d'être enfant."
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The Killing Vipers - Tome 5 : King

Et voilà terminée la saga des Killing Vipers avec ce dernier tome consacré à King, le sergent d'arme de ce M.C qui a été durement touché et mis à l'épreuve au cours des précédents tomes. Il a subi plusieurs pertes matérielles et humaines et a dû faire face à la trahison d'un des leurs qui est à présent en fuite. Mais c'est sans compter sur la détermination de King qui est prêt à tout, même à payer de sa vie, pour venger ce M.C qui est sa famille et ceux qui en faisait partie, trop tôt disparus. Merci Sarah pour ta confiance indéfectible tout au long de cette aventure qui s'achève et qui a été riche en émotions en tous genres. J'avoue que ce tome arrive ex-aequo avec celui sur Kurt et Alicia !

Il y a 10 ans, après avoir subi deux trahisons qui lui ont coûté son amitié avec Harry, son meilleur ami et son histoire avec Victoria, celle qui aurait dû devenir la mère de ses enfants, King a dû quitter le MC des Thunderbolt, auquel il appartenait, avec interdiction de revenir à Reno ou où que ce soit dans le Nevada.

Mais après les derniers événements survenus chez les Killing Vipers, il choisit de transgresser en solo l'injonction de Thor, V.P des Thunderbolt afin de faire la lumière sur certaines responsabilités et d'assouvir son besoin de vengeance qui est toujours bien présent malgré les années qui se sont écoulées.

Ce qu'il ne sait pas c'est que Thor et son M.C, qui ont quasiment la main sur le secteur, font aussi l'objet d'un projet de vengeance de la part de Marlene, jeune femme qui a intégré le M.C en tant que sweetie pour enquêter et venger son frère, ancien prospect, mort dans de troubles circonstances. C'est alors qu'elle prend en filature Harry, devenu le mouton noir du M.C, que sa route va croiser celle de King. Le début d'une relation assez intense s’annonce, pour notre plus grand plaisir, et va évoluer dans une intrigue qui finit en beauté cette saga - sans avoir oublié de nous malmener au passage -.

Quand j'ai attaqué ce tome final de la saga "The Killing Vipers", j'étais persuadée que rien ne pourrait détrôner le T3 qui avait été un vrai coup de cœur. Et là, j'avoue que le choix est difficile car ce T5 est tellement complet, tellement riche en émotions et tellement prenant que je doute. Mais il est totalement différent de l'autre et du coup, impossible de vraiment les départager.

Ce tome sur King est à mon avis le plus sombre de tous - attention nous ne sommes pas sur une dark romance -, plus dur et plus axé sur la réalité des relations entre M.C, des règlements de compte, etc.... Alors c'est vrai que, du fait que King joue en solo, les membres de "The Killing Vipers" ne sont pas présents de la même manière que dans les tomes précédents mais l'unité qui les lie n'en est pas moins présente et ressentie. Et j'ai vraiment aimé cet aspect de l'histoire qui apporte une intensité différente à l'ensemble.

Le point fort de ce roman repose sur King et Marlène, autant de manière séparée que dans le duo qui va se créer. Personnages de caractère qui n'ont pas froid aux yeux, ils sont unis par un même objectif et c'est vraiment toute la force de ce qui ressemble à une parfaite complémentarité.

J'ai adoré tous les personnages féminins de la saga mais Marlène a un petit truc en plus qui la rend d'avantage attachante. Toutes ses relations, qui vont jalonner le roman, sont tellement belles et simples qu'on ne peut que l'aimer (Clara, Victoria et ses enfants, etc...). C'est une héroïne comme on les aime, qui ne recule devant rien et qui nous embarque dans ces galères et ses émotions avec une facilité déconcertante.

Un peu à son image, mais au masculin, King est caractérisé par une force mentale assez peu commune dans la description qui en ressort. C'est le personnage que Sarah FAY a le moins épargné puisqu'il va vivre des choses que je ne pensais pas trouver sous cette plume. Et pourtant... l'auteure a su intégrer, avec pas mal de crédibilité, des situations fortes, des scènes réalistes et des tensions qui maintiennent un rythme indispensable à l'histoire.

Avec ce tome, Sarah FAY poursuit de manière très cohérente, l'intrigue qui s'est installée dans les précédents tomes, elle la fait évoluer de telle sorte qu'il est impossible de lâcher le roman avant le dénouement final.

Elle sait nous surprendre, nous entraîner dans une atmosphère plus sombre et plus pesante qui donne tout son sens à ce final qui n'aurait pas pu être autrement. Des thèmes durs sont abordés et des scènes parfois difficiles apportent vraiment ce à quoi on pouvait s’attendre. Ajoutés à cela des évènements que je n’avais pas vu venir et qui ont su créer une certaine surprise, entretenant ainsi la constance d’un rythme très agréable.

Pour avoir lu toute la saga, ce dernier tome est vraiment une excellente surprise même si sa lecture n’a pas toujours été de tout repos. Sarah FAY propose à ses lectrices un univers très bien abordé, plus que correctement développé et dans lequel on peut évoluer sans difficulté même si on n’est pas rompue à ce genre de lecture « bikers ». Elle sait mettre sa plume et son imagination créative à la portée de toutes les lectrices, ce qui est plus qu’appréciable.

Et petit bonus que j’ai adoré : la fin du roman nous offre un QR Code donnant accès à un chapitre bonus pour découvrir la rencontre entre King et les Killing Vipers notamment Anna et Chris. Une petite prolongation dans laquelle je me suis plongée sans hésiter et qui m’a ravie.

Pour moi qui ne suis pas forcément lectrice de sagas, ça me fait un peu bizarre de me dire que l’aventure s’arrête là – même s’il existe deux préquels : un, dont je vous parlerai très vite et un, à venir le 14 mai prochain -.

Quelque part, je me suis attachée à cet univers, à cette ambiance qui a su évoluer sur les 5 tomes et à ces personnages qui m’ont accompagnée sur une telle durée. Et il me semble évident de vous recommander de découvrir sans tarder cette auteure et son univers bikers – mais il y en a d’autres aussi – pour vous y plonger à votre tour. Et n’hésitez pas à me dire celui qui remportera votre préférence ! Très bonne lecture !
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Brumes, tome 1 : La brume et les larmes

Ok, véritable coup de cœur. J’ai été happé par l’histoire du début à la fin. Ce quinzième roman de l’autrice est exquis tant par l’écriture que par l’histoire en elle-même. L’imagination débordante de l’autrice fut un régal pour mes yeux et mon cerveau. Mon coeur a aussi vibré et mes larmes ont coulé. Vu le titre je devais m’en douter.

Bravo à l’autrice. Elle fut une découverte pour moi, mais je sais que je ne la lâcherai pas.

Si vous aimez les univers fantastiques et que les ennemies to lovers vous fascinent, foncez les yeux fermés 😍.
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The Killing Vipers, tome 4 : Charly & Matt

Frustration quand tu nous tiens ! J'attendais ce T.4 avec autant d'impatience que le T.3 (jusque-là mon préféré) et je n'ai pas mis longtemps à le lire car, encore une fois, Sarah FAY montre son talent pour nous tenir en haleine et pour poursuivre sur la lignée qu'elle s'est fixée pour sa saga de "The killing vipers". Malgré tout, ce T.4 ne détrônera pas son prédécesseur puisque je reste un peu sur ma faim quant à un aspect de l'histoire : la romance. Je tiens à remercier Sarah pour sa confiance une nouvelle fois en me confiant ses bikers !

Point important : ce tome, comme les précédents, ne peut pas se lire de manière indépendante. Plus on avance dans l'histoire et plus on se rend compte du fil conducteur qui relie les tomes entre eux. Et pour une parfaite compréhension de l'histoire, il vaut mieux suivre la chronologie.

Dans ce tome, l'évolution du MC des Killing Vipers s'assombrit un peu avec ce qui s'apparente à une mise à l'épreuve sur pas mal de points. Et j'avoue que je ne l'avais pas du tout envisagé sous cet angle. Je connais l'écriture de Sarah et sa ligne de conduite ; et pourtant elle a encore su me surprendre. Je ne m’attendais pas à trouver une intrigue telle qu’elle l’a imaginée et développée avec beaucoup de talent.

Ce tome est vraiment différent de ses prédécesseurs tant dans son contenu que dans son écriture. Pour la première fois, Sarah choisi le trope « relation interdite » ce qui apporte une certaine tension, différente de celle qu’on avait pu ressentir dans les précédents tomes.

Et pour cause, ce 4ème tome met en lumière Charly, un des lieutenant du M.C mais aussi fille du prez donc intouchable par qui que ce soit membre du M.C. Sauf que… pas si simple cette affaire puisque Charly est fortement attirée par Matt, lieutenant également et lui aussi attiré par elle. Donc toutes les cases de la relation interdite sont cochées. Mais lorsque l’interdit est bravé, rien ne sera plus comme avant… et je ne vous en dirai pas plus…

Je pense que toutes les lectrices, qui suivent les Killing Vipers depuis le début, attendaient ce tome avec impatience puisque le personnage de Charly, au-delà du fait qu’elle est intouchable de par son statut de fille de prez, fait qu’on a envie de la découvrir plus encore que ce que les autres tomes ont pu nous donner comme aperçu. Et je refuse qu’on dise du mal d’elle, tellement je l’ai aimée.

Jeune femme avec un caractère oh combien fort – et encore le mot est faible -, elle mérite cette place qu’elle a obtenu en passant toutes les épreuves du M.C et autant dire que, dans un monde majoritairement masculin, on ne peut que lui dire « bravo ». Elle a une certaine détermination, notamment en ce qui concerne Matt et son comportement qui la laisse sur sa faim et surtout dans une certaine incompréhension.

Car Matt est un personnage un peu torturé, qui a été marqué par une épreuve émotionnelle dont il a eu du mal à se remettre. Il est sur la réserve lorsqu’il s’agit de relations amoureuses mais mis à mal quand cela concerne Charly. Et au fil de l’histoire, le voile se lève doucement, découvrant ses fragilités sous une carapace de biker.

Ce 4ème tome, Sarah FAY l’a voulu différent des autres et je confirme, il est différent. L’évolution de la romance s’effectue de manière bien différentes des codes habituels utilisés en romance. On passe d’une séquence « proximité forcée » à une suite « éloignement forcé » et je crois bien que cela m’a déstabilisée pour ce qui est de la partie romance. Alors attention, ça ne change rien à mon avis sur ce tome qui est dans la pure lignée des autres mais il est juste différent sur pas mal de points.

Comme d’habitude, j’ai adoré la présence et l’importance des personnages secondaires et là je ne peux que penser à Natty, la grand-mère de Charly. Quel personnage ! Elle a tellement toute sa place dans cette histoire !!! Mais il y a aussi la relation entre Charly et son père qui, dans ce tome, se trouve sous tension. Ce point était important ; Sarah a su le traiter comme il se devait.

Hormis ce petit détail, j’ai vraiment adoré ma lecture puisque Sarah FAY a su passer à une intensité supérieure quant à l’intrigue, au déroulé des évènements, à la réponse à une question capitale qui est enfin dévoilée et à l’enchaînement des situations pour nous préparer, certainement, à un final qui se matérialisera le 8 mars 2024 avec la sortie du dernier tome de la sage, le tome 5 consacré à King.

Sans surprise, je serai au rendez-vous puisque je reste partenaire jusqu’au bout et fidèle à la plume de cette auteure qui est égale à la personne que Sarah est : authentique, talentueuse et accessible.

Je vous dis donc à très vite pour l’issue finale de cette saga qui a su me ravir jusque là et qui je pense, me promet encore de belles surprises dans quelques jours. Alors si vous ne connaissez pas encore Sarah, foncez la découvrir dans cette saga bien sûr mais dans ses autres parutions qui sont toutes aussi à lire. Alors, très bonne lecture !
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Le droit d'emmerder Dieu

C'est sympa, ça se lit vite (très vite), il y a des idées intéressantes. Le style est toutefois inexistant : on se serait attendu à mieux d'un avocat-romancier. Mais que voulez-vous, n'est pas Cicéron qui veut... Ce court bouquin a le mérite de ne pas coûter trop cher et de remettre des choses à plat dans l'histoire de la caricature. Je n'ai jamais aimé les dessins de Charlie Hebdo mais Malka réussirait presque à me les faire considérer, ce qui est en soi un tour de force.
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Cadeau surprise & Père Noël en slip

C’est dans un monde professionnel grandement masculin qu’évolue l’héroïne Rhéane que l’on va accompagner tout au long de ces quasi 250 pages, puisqu’elle est capitaine dans une caserne de sapeurs-pompiers à Toulon. Femme de poigne dans son boulot, c’est sur 4 mamies vivant dans une résidence pour séniors (dont sa grand-mère Mamata) qu’elle peut compter pour ne pas tomber dans la morosité une fois sortie de son cadre professionnel.

C’est à l’occasion d’une soirée organisée à la résidence que Rhéane va faire la connaissance de Nao, un intervenant, sexy et terriblement irrésistible. Ce qui doit arriver, arrive mais pour la jeune femme ce n’est qu’une parenthèse dans un quotidien où il n’y a pas de place pour un homme. Dévouée à son métier, il n’y a de place pour rien d’autre. Malgré la promesse de ne pas chercher à se revoir, c’est le destin qui va décider de jouer les entremetteurs et qui va réserver une suite à laquelle personne ne pouvait s’attendre. Bienvenue dans une romance pas comme les autres !

Quel moment passé avec cette histoire très atypique dans la manière dont l’auteure l’a construite ! On est vraiment très loin des schémas et clichés classiques des romances de Noël qu’on a l’habitude de lire. Alors de premier abord c’est très surprenant mais une fois l’histoire terminée je me suis dit « ça ne pouvait pas être écrit autrement ».

Alors c’est vrai que j’ai lu ce roman de manière un peu particulière et pour le coup j’ai vraiment eu le temps d’en apprécier les moindres détails et surtout de me l’approprier. Le résumé et la couverture m’avaient déjà grandement séduite ; le contenu a fait le reste.

J’ai adoré l’idée de ce personnage féminin qui a trouvé sa place dans un monde que l’on pense trop souvent, et peut-être à tort, essentiellement masculin. A travers Rhéane et la position qu’elle occupe, Flora a su montrer que les femmes ont toute leur place dans ce monde qui a pour vocation de sauver les autres. Elle a su en faire un personnage qui ne se laisse rien conter et qui sait faire face à toutes les situations pour lesquelles sa caserne peut être appelée.

Sauf qu’une fois sortie de son élément professionnel, Rhéane redevient une jeune femme indépendante certes mais qui n’est peut-être pas aussi bien armée et préparée pour gérer des imprévus personnels. Et quand un imprévu de taille s’invite dans l’histoire, la prise de décision ne dépend que d’elle et elle seule et la manœuvre émotionnelle et sentimentale qui l’attend ne relève d’aucun entraînement préalable. Et quand elle a à ses côtés un quatuor de mamies un peu déjantées et beaucoup loufoques, ça laisse présager une histoire haute en mots et répliques comme Flora sait si bien les manier.

Effectivement, comment ne pas s’attacher à ces 4 mamies, Linda – alias Mamata, Paulette, Ninon et Gisèle, octogénaires qui ont chacune gardé une âme de jeune fille. Avec elles aucun détournement de mots : un pénis est un pénis ! Qu’est-ce que j’ai pu rire à chacun des passages qu’elles agrémentaient avec tellement de bonne humeur et de drôlerie ! C’est justement dans ce genre d’écrits que l’on retrouve bien là l’humour et la légèreté qui caractérisent l’auteure.

Auxquels Flora a su ajouter la douceur qui accompagne cette histoire qui permet bien de la classer en romance puisque romance il y a effectivement. Alors, soyons clairs, la construction est, là aussi, très atypique puisqu’elle n’est pas amenée comme on a l’habitude de lire. Et c’est ça que j’ai vraiment apprécié dans ce roman puisque l’auteure nous emmène dans quelque chose de différent et d’étonnant, que l’on veut découvrir un peu plus au fil des pages qui se tournent pour justement voir comment tout va prendre forme.

Qui dit romance, dit obligatoirement un second personnage ! Celui par qui tout va arriver c’est le beau Nao qui a promis de ne pas chercher à revoir Rhéane. Je ne vous dirais rien sur lui puisque ce serait spoiler une bonne partie de l’histoire mais je peux juste vous assurer qu’il est terriblement craquant. Les traits de caractère et tout ce que l’auteure a construit autour de lui sont très bien imaginés et développés tout au long du roman. Il est impossible de ne pas craquer pour lui et pour tout ce qu’il représente. Je suis sûre que les lectrices vont l’adorer !

Dans cette romance, l’auteure a inséré une idée très originale et lorsque j’ai découvert ça, j’ai trouvé le concept génial. Personnellement, je ne l’ai rencontré dans aucune autre romance donc très heureuse de rencontrer ce genre d’originalité dans un des romans de Flora. Mais là, je ne vous en dirais pas plus non plus, bien entendu…

Tout dans ce roman est fait pour nous faire passer un excellent moment de lecture et de détente : l’idéal pour se vider l’esprit. La signature à laquelle nous a habitués Flora est encore une fois bien présente dans cette histoire dans laquelle on retrouve tous les ingrédients qu’il faut pour en faire un texte touchant et drôle. Ajouté à cela le fait qu’elle a trouvé le juste dosage entre la partie professionnelle et la partie personnelle des personnages, pour que son histoire soit parfaitement équilibrée.

L’auteure nous régale avec des répliques dont elle seule a le secret, avec des petits détails auxquels on ne s’attendrait pas forcément, avec des personnages uniques tant dans les principaux que dans les secondaires et avec juste ce qu’il faut de références « noëlesques » qui permettent de respecter les codes de Noël et d’insuffler un peu de la si renommée magie de Noël.

J’avoue que je n’avais pas prévu de faire de chronique sur ce roman avant de l’avoir relu dans son intégralité mais je n’ai trouvé aucun argument valable pour attendre et la rédiger. Parce qu’une fois encore, Flora ARMONIE a su me faire rentrer dans son univers un peu déjanté, beaucoup surprenant, follement atypique et passionnément addictif. Je ne peux que vous conseiller de vous procurer ce roman qui sortira, pour rappel, le 7/11/2022, pour agrandir, avec une valeur sûre, votre bibliothèque de romances de Noël. Alors, très bonne lecture !
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Bodyguards, tome 1 : Lennon

Je savais déjà que j'aimais l'écriture de Laura s.wild.. Alors Je me suis laissé embarquer par la hype du booktok sur ce livre, j e me suis dit pourquoi pas essayer.
Je ne regrette absolument pas.
J'ai adoré suivre la mission de Lennon au côté de de Dovie. J'ai adoré une référence Harry Potter.
Et surtout je suis très heureuse qu'il y ait plusieurs tomes sur la famille Westwood 😊
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Havenfall, tome 1

Cette lecture est juste géniale ! La plume nous accroche vraiment à l'histoire qui est plus qu'originale. Les personnages sont très bien construit, la description des lieux est très bien faite et nous donne vraiment l'impression de visualiser l'univers. L'autrice a parfaitement gérer les détails ce qui rend les révélations compliquées à deviner et nous garde vraiment dedans. Le seul point négatif, c'est la fin que j'ai trouvé un peu trop "facile", elle aurait pu être plus poussée mais ça n'enlève rien au charme de cette lecture. Je conseille vraiment ce livre et il me tarde de lire le deuxième tome !
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Libre réponse à Michel Onfray: NON le Christ n'..

Bonjour,

Je viens de terminer le livre critique M. LAVAGNA sur les approches pour le moins curieuses de Michel ONFRAY concernant le Christianisme, et l'historicité de Jésus
Ce genre d'exercice critique semble salutaire pour l'esprit, afin d'apporter des réponses claires et concrètes à des approximations dont M. ONFRAY, par ailleurs souvent bon sur d'autres thèmes, nous abreuve dans ses ouvrages sur l'athéisme.
On peut être athée ou agnostique. Là n'est pas le problème. Mais on ne peut se contenter d'étaler une idéologie athéiste face à des travaux de chercheurs confirmés, dont les travaux sont étayés.
La liberté de conscience demande un minimum de rigueur intellectuelle concernant les faits. Libre à chacun de tirer ensuite ses conclusions à partir du socle des textes anciens. Après tout, pourquoi les anciens n'auraient-ils écrit que des sottises? Ou se gaveraient-ils de mythes dans le but d'embrouiller le cerveau des générations à venir? Pourquoi les athées modernes seraient-ils les détenteurs exclusifs de la pensée rationnelle et de la vérité?
bien sur le livre de M. LAVAGNA est clairement le travail d'un croyant, mais d'un croyant qui essaie d'étayer sa foi, et de ne pas égarer la pensée d'autrui.
Il oppose à l'athéisme "de principe" (mais sans principes?) de M. ONFRAY, un e tentative de réflexion fondée sur une analyse sincère mais sans concession des textes fondateurs du Christianisme, et sur l'énorme masse de travaux universitaires qui veulent comprendre et vérifier la réalité d'un Jésus historique.
Il est intéressant de lire ONFRAY sur l'athéisme puis, LAVAGNA en miroir.
Ensuite chacun sera libre de faire son miel ou sa religion, voire de déblayer une voie intermédiaire entre ces deux visions, clairement irréconciliables.
Tout athée en quête de vérité historique sur l'origine du Christianisme, donc sur l'existence de Jésus, peut lire le livre de LAVAGNA, sans craindre pour sa vertu, ni pour son champ de connaissance personnel.











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La Résilience des fleurs sauvages

Je viens de finir ma lecture et je ne sais pas où j'en suis. Mon avis est pour la première fois mitigé. J'ai aimé la plume et l'histoire qui sur certains points m'a rappelé Birthday Girl (mon coup de coeur 2024). Mais je ne m'attendais pas à un retournement aussi tragique dans une romance. Pour moi c'est une première et ça m'a déstabilisée. Je conseille toutefois cette lecture mais protégez votre cœur.
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Lebensborn

Isabelle Maroger nous partage son histoire familiale avec ce roman graphique, qui aborde le sujet des Lebensborn, ces maternités mises en place par le régime nazi, à travers la recherche de sa mère, née dans un Lebensborn et adoptée, sur ses origines.

C’est un livre touchant, dans lequel on parle de famille, d’identité, de transmission … J’ai apprécié la narration ainsi que le style de dessin clair et simple malgré le sujet grave, le jeu avec le noir et blanc et les couleurs douces, ainsi que les décors qui nous plongent dans cette histoire.

Je m’attendais à un récit plus historique, cependant ce n’est pas le but de ce livre bien qu’il permette une première approche de ce programme de Lebensborn. Ce livre m’a ainsi permis de découvrir cet aspect de la seconde guerre mondiale que je ne connaissais pas et les ressources indiquées à la fin (documentaires en ligne, podcast, livres – dont celui de la mère de l’autrice sur ce même sujet) vont me permettre de l’explorer davantage.
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Love at first lie

Lecture pur plaisir, puissance 1000 ! C’est donc sur un énorme coup de cœur que je referme cette histoire un peu loufoque sous la plume toujours aussi efficace de Flora ARMONIE en auto-édition. Quel beau moment j’ai passé !

Avec un prologue qui met d’entrée dans l’ambiance du livre, l’auteure ne pouvait pas faire autrement que de m’embarquer en seulement quelques lignes à la découverte de Valentina, presque trentenaire, infirmière de nuit aux urgences adultes, qui à un aplomb à toute épreuve lorsqu’il s’agit d’inventer des mensonges ingénieux, qui font rire son entourage et qui sont généralement sans grandes conséquences.

Lorsqu’elle rencontre James, incurable hypocondriaque mais terriblement séduisant, elle ne se doute pas que ce qui est un mensonge plus que risqué pourrait bien prendre une toute autre dimension et bouleverser le cours de son existence : en bon comme en moins bon. Un mensonge en chair et en os ! Et ce qui se révèle être une manière de vivre totalement assumée pourrait vite devenir le mensonge de trop !

Dans ce roman très court (234 pages), j’ai tout aimé ; on ne peut pas faire plus simple. Il fallait trouver cette idée de base terriblement bien imaginée et qui met en opposition totale deux personnages que rien ne pourrait associer : une infirmière et un hypocondriaque ! En plus de la couverture qui est juste canonissime, il y a tellement de choses qui ne peuvent que faire passer un délicieux moment et ce sont justement toutes ces choses que j’aime retrouver pour une lecture simple mais efficace. Ce n’est pas compliqué : le prologue commence à la page 5 et j’ai commencé à rire et sourire à la page 6. Je vous laisse donc imaginer la suite qui jamais ne perd en intensité alternant entre rire, sourire, tendresse, émotion. Et c’est à la page 6 aussi que je me suis définitivement attachée aux personnages. Sacrée page !

L’histoire est portée d’un bout à l’autre par Valentina, – sauf un chapitre - cette jeune femme qui ne recule devant aucun mensonge pour toujours se sortir de situations délicates, voire gênantes pour d’autres, par une simple pirouette. Et pour ne jamais perdre la face quitte à faire preuve de mauvaise foi caractérisée.

Sa rencontre avec James, d’une cocasserie très bien imaginée, en est la parfaite illustration. Et en commençant avec une telle scène, Flora ARMONIE ne pouvait pas mieux lancer cette comédie romantique pétillante et rafraîchissante. Et toute la suite du roman est au même niveau.

Valentina est une romantique, aux origines italiennes, qui attend le grand amour, tel que celui que connaissent ses parents dès le premier regard échangé. Pour elle, le coup de foudre, c’est ça et c’est ce qu’elle veut. Sauf que l’amour avec un grand A tel qu’elle le conçoit ne court pas les rues et voilà pourquoi elle est toujours célibataire. Au grand dam de sa famille qui ne veut que son bonheur tout en lui mettant une belle pression à chaque retrouvaille familiale. Alors un mensonge de plus pourrait calmer tout le monde et ça ne serait qu’un tout petit mensonge parmi tant d’autres !

Lorsque se mensonge se matérialise sous les traits de James, pas sûr que Valentina – tout comme la lectrice qui découvre le personnage – soit préparée à ce qui l’attend. Entrepreneur parfaitement accompli mais hypocondriaque avéré, il va rentrer dans le jeu – ou presque – de la jeune femme à qui il doit donner le change du couple amoureux lors d’une petite virée dans la famille, en Italie. Lorsque ce qui était convenu au départ prend une autre tournure, le jeu pourrait être d’une facilité déconcertante pour l’un et plus complexe pour l’autre.

Qu’est-ce que j’ai aimé James et sa particularité à toujours se croire malade ! Qu’est-ce que j’ai ri aussi lorsqu’il se trouvait dans des situations pour lesquelles l’auteure n’a pas hésité à pousser son trait de caractère à l’extrême ! Je ne verrais certainement plus les orties et le fromage de la même manière ou sans penser à lui ! James apporte une autre dimension aux personnages masculins qu’on a l’habitude de croiser : drôle, sincère mais surtout très authentique.

L’auteure a créé des personnages secondaires sur-mesure, tous aussi déjantés les uns que les autres et auxquels on ne peut que s’attacher. Le premier, et pas le moindre, c’est bien entendu Clémence, l’amie de Valentina, aussi folle qu’elle mais terriblement attachante. Un duo de choc et de charme avec une solidarité féminine à toute épreuve !

Et dès lors que l’histoire avance et que de nouveaux personnages s’invitent, on se rend compte qu’on n’est pas au bout de nos surprises. L’escapade italienne du côté du lac de Côme a achevé la conviction que j’ai pu avoir assez tôt sur le fait que l’auteure sait créer des personnages très bien construits. La famille de Valentina est une vraie dose de bonne humeur à consommer sans modération. Et à sa tête il y a bien sûr Nana, la grand-mère qui n’hésite pas à faire preuve d’autorité d’une bien drôle de manière. Et puis, on ne peut pas ne pas parler de Lorenzo et Matteo qui ne perdent jamais une occasion de « chambrer » ou de mettre dans l’embarras leur cousine. Tous les passages qui les concernent sont un pur régal !

Alors bien sûr, on est vraiment sur une romance mais qui cache d’autres choses plus profondes qui apportent leur très beau lot d’émotion lorsque certaines sont révélées et auxquelles on ne s’attendait pas forcément. Que ce soit pour Valentina ou James, l’auteure n’a laissé aucun d’eux pour compte. Cette touche-là était parfaitement dosée.

Bien que ce soit une romance légère avec un sujet plus que sérieux, le mensonge, l’auteure a quand même fait en sorte de ne pas banaliser ce thème en montrant que tout mensonge peut avoir ses conséquences et qu’il ne faut pas en sous-estimer la teneur. Bon, on ne va pas se mentir, tout au long du livre on attend avec impatience de découvrir l’imagination très fertile de Valentina qui maîtrise son sujet à la perfection et qui dans ce domaine fait preuve d’une réactivité incroyable. Un véritable don chez elle !

Ce roman qui se lit assez vite, basé sur une idée géniale, développé sur une construction plus que solide et au titre judicieusement choisi, est vraiment une très belle découverte de ce début d’année 2022. Et correspond, en tous points, à la romance telle que j’aime la lire. Il y a beaucoup d’humour, de fraîcheur et de légèreté, des joutes verbales piquantes mais aussi cette douceur – notamment venant de James - que j’aime ressentir lorsque je lis. Et point essentiel, l’auteure n’en fait jamais trop, elle ne donne pas dans la surenchère.

Donc, je ne vois aucune raison valable pour que vous ne craquiez pas pour cette histoire qui, je suis obligée de le redire, est un gigantesque coup de cœur. Une chose est sûre : je vais avoir du mal à me la sortir de l’esprit ! Alors, très bonne lecture !
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Matrix

De Marie de France, on connaît les lais et les fables, mais sa vie reste un mystère. Plusieurs hypothèses ont vu le jour, dont celle qui dit qu'elle serait une demi soeur batârde d'Henry II Plantagenêt. C'est de ce postulat que part Lauren Groff dans Matrix. Marie de France aurait été écartée de la cour par Aliénor d'Aquitaine et aurait été envoyée à l'abbaye de Shaftesbury où elle finira ses jours en tant qu'abbesse crainte et respectée.
Si l'écriture est flamboyante et les 100 premières pages palpitantes, la fiction imaginée par Lauren Groff devient vite lourde et redondante, comme la vie de ces nonnes repliées sur elles-mêmes. De la lettrée, il est très peu question et Marie de France est vite perçue comme un mystique orgueilleuse à qui la vierge confie l'épanouissement de l'abbaye. Les femmes y vivent entre elles protégées de la mâle malfaisance par Marie et ses visions. Autant dire que ça m'a un peu gavée. Dommage, j'attendais autre chose de ce roman. Reste tout de même un style, de belles pages sur la beauté de la nature et quelques beaux moments de douce sororité.
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Comment j'ai retrouvé Xavier Dupont de Ligonnès

Si on doit évaluer l'enquête menée par Monsieur Puertolas sur l'affaire, je la trouve assez fantaisiste voire presque clownesque sur certains aspects. Ayant suivi cette affaire de près, je n'ai pas vraiment eu l'impression d'être "dans l'esprit de XDDL". Donc pour les passionnés de l'affaire qui recherchent une immersion du type "dans la tête du suspect", vous risquez d'être un peu déçus.
En revanche, pour ceux qui s'intéressent à la démarche intellectuelle d'un romancier cherchant à nous narrer une histoire inspirée de faits réels non résolus (et donc propice à la réflexion, l'interprétation et l'imagination le tout avec une pointe d'humour), ce roman pourrait vous séduire.
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La conjuration primitive

Comme à son habitude Chattam livre un récit assez prenant car partant de macabres conjectures et d'idées foisonnantes, mais le tout épuise en raison d'un style pesant, abusant de formule redondante, de pensées moralisatrice qui donne le sentiment que l'auteur tient en otage ses personnages et que ceux ci ne peuvent jamais totalement avoir leur vie propre.

Combien de fois doit on subir les yeux vide de Mikelis prisonnier des horreurs que la traque de criminel ultra violent enferme dans un univers impénétrable. Parfois j'ai le sentiment que l'auteur se sent obliger de tartiner des pages entières de rappels incessant sur la nature abominable des crimes, pourtant décrit avec un plaisir délectable, comme si l'écrivain n'assumer pas son imaginaire et s'entourer d'un voile de vertu alourdissant sa prose.

Le livre se lit sans déplaisir, même si de nombreuses fois vos yeux vont se soulever à l'énième énumération des tourments métaphysique de nos héros face à la violence qui ont pénétré notre société. Ceci sans compter un ton un brin réactionnaire sur les vertus de cocon familial pour protéger son âme de la pourriture qui nous guette, un bon vieux papa, maman et les petits chérubins qui a parfois tendance à démontrer que Maxime a du mal à concevoir le monde au delà de son prisme personnel.

Malgré tout il réside en ce livre de nombreuses bonnes idées et quelques influences un peu trop prégnante qui ne l'avantage pas, comme ce héros Elroyen à la destinée inévitablement funeste, mais au contraire des récits de James, sa chute n'est jamais vraiment mise en scène et son comportement le menant à sa chute présente même d'étrange incohérence en regard de son caractère très respectueux de la hiérarchie et du travail en équipe qu'il a pu montrer aupravant.

Mikelis quand à lui est une un proto Will Graham, vu dans le Dragon Rouge de Thomas Harris, mais dont la caractérisation se résume à deux traits barbouillés avec un crayon à papier usé, la peur se sombrer dans la violence et les rappels continus sur le monde qui court à sa perte (personnage fantôme qui sert d'extension à la voix moralisatrice de son auteur).

Je suis dur mais l'agencement des idées, un final très cinématographique et un concept à la fois amusant et troublant rendent le tout agréable à lire, et puis comme tous ses livres cela se lit très vite.
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Hadès et Perséphone, tome 4 : A touch of chaos

Encore un coup de cœur qui confirme mon amour pour cette série. Ce tome offre une conclusion épique et émouvante. Les personnages, toujours aussi attachants ou détestables, continuent d'évoluer de manière captivante. L'intrigue est superbement construite, avec de multiples rebondissements et une tension palpitante à chaque page. Les scènes d'action sont particulièrement intenses, nous plongeant au cœur de la guerre que doivent affronter Hadès et Perséphone, tout en explorant les enjeux de leur relation.
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