Parce qu'elle était sans nouvelles de Gyl, qu'elle avait naguère aimé, la narratrice est partie sur ses traces. Dans le transsibérien qui la conduit à Irkoutsk, Anne s'interroge sur cet homme qui, plutôt que de renoncer aux utopies auxquelles ils avaient cru, tente de construire sur les bords du Baïkal un nouveau monde idéal.
28 mai 2010, Dominique Fernandez, accompagné d'une vingtaine d'écrivains, photographes, journalistes, acteurs, français et russes, embarque, au départ de Moscou, à bord du Transsibérien qui les mènera à Vladivostok, capitale de la Russie d'Extrême-Orient. Trois semaines sur les rails, et le bout du monde.
C'est par le légendaire Transsibérien que Géraldine Dunbar a choisi de renouer avec la Russie. A bord du " train des trains ", dans les gares et les villes où elle fait étape, la jeune voyageuse croise des gens d'horizons divers : cheminots, artistes, vendeurs ambulants, étudiants, militaires, chasseurs et pêcheurs, vétérans, anciens déportés ou nouveaux riches.
La Prose du Transsibérien fait partie d’une série de poèmes que Cendrars écrit concernant la thématique du voyage et la rêverie poétique qui l’entoure. Ces poèmes sont le fruit de plusieurs années de voyage entre Paris, Moscou, et New-York de 1905 à 1912.
Récits, hommage à ses parents disparus, dont tout lecteur ne peut que ressentir la puissance, l’émotion et la beauté. Dans Variations sibériennes, Sylvie Germain évoque un voyage dans le Transsibérien juste après la mort de sa mère. Tout en s’imprégnant de cette « terre qui dort » où reposent mammouths et princesses de l’Altaï, elle convie les poètes Pasternak, Akhmatova, Cendrars, Mandelstam, mais aussi les esprits, les légendes, tout ce qui fait l’âme d’un peuple, et fait offrande de ce paysage enténébré, douloureux, vivant et magnifique à sa mère qui ne le verra plus.
Pendant quelques jours, le jeune appelé Aliocha et Hélène, une Française montée en gare de Krasnoïarsk, vont partager en secret le même compartiment, supporter les malentendus de cette promiscuité forcée et déjouer la traque au déserteur qui fait rage d’un bout à l’autre du Transsibérien. Les voilà condamnés à fuir vers l’est, chacun selon sa logique propre et incommunicable.
Réveillé en pleine nuit par un coup de téléphone de Jeanne, qui lui apprend le décès de Vladimir, Mathias part à Moscou pour escorter le corps de son ami jusqu'à son village natal, au-delà de Novossibirsk. Dans le Transsibérien, il s'adresse au faux frère couché dans sa boîte, évoque le trio fiévreux que tous deux ont formé avec Jeanne, et l'emprise des stupéfiants autant que le dépit amoureux qu'il a cru fuir en retournant seul à Paris. Au fil de quatre mille kilomètres de paysages ouatés, pâles bouleaux et neige immaculée, les souvenirs se pressent, bientôt relayés par les plus belle pages de Gogol, Tchekhov, Dostoïevski ou Axionov qui lui avaient fait rêver la Russie.
Si un voyage à bord du Transsibérien est la découverte de contrées rêvées, il est aussi une expérience sur la notion de temps. À la constante vitesse de 70 km/h, le paysage paraît identique d’un jour à l’autre. Tout change pourtant, imperceptiblement : les visages s’asiatisent, les fleuves s’élargissent, la plaine se couvre de bosses, la végétation change…
Située en Asie par la géographie, la Sibérie appartient à l'Europe par l'histoire et par la civilisation. L'Europe ne s'arrête pas à l'Oural. Comment cela s'est imposé à moi, je le raconte jour après jour, tandis que sous mes yeux s’étire un paysage de forêts, de campagnes désertées, de grands fleuves, de villes géantes, de gares monumentales.
Le printemps explose sur la trace enfouie des anciens goulags. Et le Transsibérien pousse l'Europe devant lui à travers dix mille kms et onze fuseaux horaires. « Sibir ! sibir ! » chuchotent les roues.