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Triangle bleu, les déportés espagnols

Les historiens espagnols estiment qu'il y eut environ 30.000 déportés espagnols dans les camps nazis.Déchus de leur nationalité espagnole par Franco, ils portaient le triangle bleu des apatrides, avec un S pour Rot Spanier ou le triangle rouge des prisonniers politiques. Le plus connu d'entre eux est Jorge Semprun.



1. Spaniards in the Holocaust
David Wingeate Pike
This important work focuses on the experience of the large Spanish contingent within the Mauthausen concentration camp, one of the least known but most terrible camps in Nazi Germany. Refugees from the repercussions of the Civil War, 7,000 Spanish Republicans were arrested in France by the invading Nazis in the collapse of 1940. A microcosm of the experience of national prisoner communities, their story possesses a unique historical value. No other national group succeeded in placing its members in all the key clerical positions in the SS administration, and no other group managed to hide and save all its basic records. Vilified by Franco and condemned by Hitler, their story makes an outstanding contribution to the literature of the holocaust.
2. Se taire est impossible
Jorge Semprun
3.93★ (189)

Deux hommes aux destins incomparables, deux hautes figures de notre temps, Elie Wiesel et Jorge Semprun, s'étaient croisés sans se connaître en 1945 dans le camp de concentration nazi de Buchenwald. En 1995, ils se retrouvent pour évoquer leur expérience commune et en même temps différente. Des réflexions et des questions fondamentales surgissent au cours de cette rencontre.
3. Triangle bleu : Les Républicains espagnols à Mathausen
Manuel Razola
4.00★ (5)

Un tiers de siècle après sa publication par Pierre Nora chez Gallimard, Triangle bleu - le triangle des républicains espagnols et des anciens des Brigades internationales à Mauthausen apporte, sur leur survie et leurs combats pour rester des hommes, des informations qu'on ne trouve nulle part ailleurs et auxquelles il n'y arien à changer. L'édition de 1969 s'est heurtée à une conspiration du silence voulue par les institutions communistes, mais qui se trouva relayée par les médias... Sans doute dérangeait-elle les idées admises : à la fois une hagiographie du martyre de la déportation qui tendait à s'établir en réponse aux offensives des négationnistes, mais aussi les prudences dues au sentiment de l'incommunicabilité de ce qui nous avait permis de survivre, sentiment qui allait plutôt s'aggravant. À force qu'on nous demande, avec sous-entendus comment avez-vous donc fait pour en revenir ? bien des nôtres en avaient conclu que tout n'était pas bon à dire. Les témoins de Triangle bleu ne s'embarrassaient pas de précautions. Leur survie était une infraction à toutes les règles. Ils avaient payé cher le droit de dire ce qu'ils étaient. Triangle bleu met en lumière que, si le nazisme est le seul régime à porter l'opprobre de l'Holocauste, si la généralisation de sa sauvagerie contre les déportés a sans doute été peu égalée, les atteintes à la dignité de l'homme dans le système de ses camps ne lui ont pas été, hélas, particulières. En 1969, la France ne voulait pas regarder ce passé. Aujourd'hui, du procès Papon à la torture en Algérie, les nouvelles générations entendent en revanche faire la lumière. Triangle bleu leur apporte certaines pistes de réflexion. Pierre DAIX, extraits de la préface.
4. Le triangle bleu
Manuel Razola
4.00★ (5)

Un tiers de siècle après sa publication par Pierre Nora chez Gallimard, Triangle bleu - le triangle des républicains espagnols et des anciens des Brigades internationales à Mauthausen - apporte, sur leur survie et leurs combats pour rester des hommes, des informations qu'on ne trouve nulle part ailleurs et auxquelles il n'y a rien à changer. L'édition de 1969 s'est heurtée à une conspiration du silence voulue par les institutions communistes, mais qui se trouva relayée par les médias ... Sans doute dérangeait-elle les idées admises : à la fois une hagiographie du martyre de la déportation qui tendait à s'établir en réponse aux offensives des négationnistes, mais aussi les prudences dues au sentiment de l'incommunicabilité de ce qui nous avait permis de survivre, sentiment qui allait plutôt s'aggravant. A force qu'on nous demande, avec sous-entendus : comment avez-vous donc fait pour en revenir ? bien des nôtres en avaient conclu que tout n'était pas bon à dire. Les témoins de Triangle bleu ne s'embarrassaient pas de précautions. Leur survie était une infraction à toutes les règles. Ils avaient payé cher le droit de dire ce qu'ils étaient. Triangle bleu met en lumière que, si le nazisme est le seul régime à porter l'opprobre de l'Holocauste, si la généralisation de sa sauvagerie contre les déportés a sans doute été peu égalée, les atteintes à la dignité de l'homme dans le système de ses camps ne lui ont pas été, hélas, particulières. En 1969, la France ne voulait pas regarder ce passé. Aujourd'hui, du procès Papon à la torture en Algérie, les nouvelles générations entendent en revanche faire la lumière. Triangle bleu leur apporte certaines pistes de réflexion.
5. Le partisan espagnol : 1933-1945
Mariano Constante
Il est des hommes pour qui s'engager est une histoire d'honneur, Mariano Constante est de ceux-là. A 16 ans, il rejoint les troupes républicaines durant la guerre d'Espagne. Malgré son jeune âge, il est vite gradé et se retrouve lieutenant en 1939. Après un passage au camp d'" accueil " de Sepfonds, construit au fur et à mesure des arrivées, il s'engage dans l'Armée française. Fait prisonnier en Moselle par les Allemands, en pleine Débâcle, on lui propose de rejoindre ses parents dans les Deux-Sèvres (Thouars) à condition qu'il abandonne ses activités au sein du Parti communiste, mais il refuse. Par la suite, la solidarité envers ses camarades de combat l'empêche de saisir l'occasion de s'évader. Ses amis le lui reprocheront. Il ne saura que plus tard que cela lui aurait évité de vivre quatre années d'enfer concentrationnaire. Mais auparavant il se retrouve interné au stalag XVIIA parmi les " rouges espagnols " méprisés de tous, même des officiers français. Mais ces Républicains sauront se faire respecter grâce à leur grande loyauté. En avril 1941, ils sont transférés au camp de Mauthausen, que l'auteur ne quittera qu'en 1945. Homme de conviction, notre partisan espagnol a passé les épreuves les plus difficiles, avec la fierté de son peuple et la certitude qu'il était du côté des justes, celui de la liberté. Il avait en lui l'image de la France des droits de l'Homme. Même si tous les Français ne l'ont pas toujours bien accueilli, sa foi en la France est restée intacte et jamais ébranlée.
7. Cahiers de Mauthausen
Amicale nationale des Déportés et familles de disparus de Mauthausen et ses kommandos
5.00★ (6)

Présentation de l'inestimable collection de photographies collectées et sauvées par les déportés au retour du camp, en 1945 : photos prises par les S.S., récupérées par Francisco Boix ; photos de sources diverses dont celles des forces armées américaines à la Libération.
9. Mauthausen : L'enfer nazi en Autriche
David Wingeate Pike
3.30★ (12)

Le camp de Mauthausen, en Autriche, est un de ces lieux où l'horreur nazie s'est donné libre cours. Il s'impose, au sein de l'archipel concentrationnaire, comme l'archétype du camp d'" exténuation " où les nouveaux esclaves sont promis à la mort après avoir été usés par le travail. Lorsque la situation de guerre s'aggrave dans le IIIe Reich, il se transforme en complexe industriel enterré, fabriquant des avions Messerschmitt et des armements. A ses portes, la société autrichienne continue de vaquer à ses occupations comme si de rien n'était... David W. Pike propose une radiographie de l'univers atroce de Mauthausen, avec ses prisonniers de diverses nationalités, dont des Espagnols, des Russes, des français ; avec ses gardiens SS, son escalier aux cent quatre-vingt-six marches, son musée de restes humains, la mort quotidienne... La précision du récit, l'acuité du regard, l'émotion contenue donnent sa force brute à cet essai de biographie de l'extrême violence nazie.
10. Cartas desde Mauthausen
Benito Bermejo
Benito Bermejo y Sandra Checa han investigado durante veinte años cuanto sucedió a los 9 200 españoles deportados en los campos de exterminio nazis. Sobre todo en Mauthausen (Austria). Los autores han desenmascarado a impostores, han verificado miles de identidades y han descubierto detalles y documentos ocultos durante décadas. No hay anécdota, fotografía, superviviente o caído en los campos que no haya pasado por su escrutinio. Esta es la sobrecogedora historia de algunos de ellos.
11. Libro memorial : Españoles deportados a los campos nazis (1940-1945)
Benito Bermejo
Repertorio, ordenado por Comunidades autónomas que recoge la relación de los españoles que pasaron por de los campos nazis, tanto los fallecidos en ellos como los supervivientes.
13. Les 186 Marches - Mauthausen
Christian Bernadac
4.05★ (113)

Forteresse moyenâgeuse de granite et de béton sur-plombant le Danube, encerclée d'un infranchissable réseau électrifié de barbelés, le camp de Mauthausen, aux 150 000 morts, fut pendant des années le calvaire quotidien de plusieurs milliers de détenus. Mauthausen, c'est avant tout « Les 186 Marches », « Le Grand Escalier » qu'il faut gravir, chargé de pierres, dans la bousculade du pas de course, sous les coups de crosse ou du gummi, tous les jours par tous les temps, avec sa faim, avec sa soif, avec sa peur, que l'on soit trop jeune ou trop vieux, agonisant ou convalescent. Mais Mauthausen, camp d'extermination par le travail, c'est aussi le camp d'extermination « par traitements plus raffinés et secrets », réservés à certaines catégories spéciales de déportés : républicains espagnols, Tchécoslovaques après l'attentat contre Heydrich, prisonniers de guerre soviétiques, Français Nuit et Brouillard, etc. « Les 186 Marches » est un nouveau chapitre de cette enquête historique sans précédent, consacrée par Christian BERNADAC à la déportation. Des centaines de témoignages inédits et de dépouillement d'archives jusqu'ici inaccessibles ont permis à l'auteur de retracer la vie et la mort quotidienne de Mauthausen, mais aussi les événements de l'histoire du camp les plus spectaculaires et les plus méconnus.
14. Bréviaire pour Mauthausen
Pierre Daix
4.00★ (11)

Mauthausen, créé comme camp de concentration pour 'irrécupérables' dès l'annexion de l'Autriche par Hitler, servit d'abord à exterminer des Tsiganes, des Juifs, des antifascistes autrichiens. Les nazis y envoyèrent fin 1939 des milliers d'officiers polonais ; après la défaite de la France, autant de républicains espagnols, encore plus de prisonniers soviétiques, des résistants tchécoslovaques, enfin de grands convois de Français en 1943 et surtout 1944. À partir de 1943, Mauthausen travaillant pour l'industrie de guerre, ses kommandos s'étendirent sur toute l'Autriche jusqu'en Croatie. En six ans, on y dénombra plus de 150 000 morts. Arrivé en mars 1944, Pierre Daix connut d'abord la célèbre carrière du camp, puis, parlant allemand, entra dans l'administration et l'organisation de résistance dont il retrace ici le développement et rend hommage à ses créateurs, les Espagnols, dont il avait rassemblé les témoignages dans Triangle bleu en 1969. Il la montre aux prises avec les drames de la fin du camp : l'arrivée des évacués d'Auschwitz, l'évasion collective des Soviétiques du sinistre 'block 20', pour en venir au chaos d'une libération impréparée par les Alliés qui coûta des centaines de morts en trop. Il confie à l'Europe le soin d'en tirer les leçons.
15. La Rondalla de Mathausen
Luis Garcia Manzano
5.00★ (2)

Luis García Manzano fut de l'un de ces républicains espagnols contraints et forcés de fuir leur pays, d'errer sur les plages du littoral languedocien ou dans les camps des Pyrénées. Déporté à 16 ans à peine, il vécut quarante-deux mois à Mauthausen. Il nous raconte l'extraordinaire pied de nez, à l'horreur, aux brimades, à la faim; comment, avec un groupe d'amis, dans la froide morsure d'un camp de la mort, ils ont eu l'idée folle de créer en 1943 un orchestre typique espagnol, « la Rondalla ». Ce récit simple et direct écrit en 1972, est un émouvant témoignage de courage et de résistance de l'enfer concentrationnaire, « là-bas ou le destin de notre siècle saigne », comme l'a écrit Aragon.
16. Mauthausen
Iakovos Kambanellis
3.94★ (178)

De nombreux passages du livre évoquent les Espagnols de Mauthausen.
17. Mauthausen
Ignacio Mata Maeso
Tras luchar en el bando republicano durante la Guerra Civil española, Alfonso Maeso Huerta se exilia en Francia. Con el estallido de la Segunda Guerra Mundial, muchos españoles se unen a las filas francesas; pero el avance nazi tira por tierra la lucha antifascista y supone la captura de un sinnúmero de prisioneros cuyo destino final son los campos de exterminio. Maeso vivirá años terribles en Mauthausen. Este libro supone un homenaje a sus compañeros en la desgracia y la catarsis de unos recuerdos que le han acompañado toda la vida. Hombres enfermos que suben ciento ochenta y seis escalones, sombras que acarrean piedras en la cantera de Wiener Graben, hambre y condiciones infrahumanas: sucedió en Mauthausen. Ignacio Mata Maeso elabora su relato a partir de la dura e inolvidable experiencia de su tío abuelo.
18. Francisco Boix, le photographe de Mauthausen
Benito Bermejo
5.00★ (5)

Témoignage unique au monde sur le camp d'extermination nazi de Mauthausen : des centaines de photos nous montrent, de l'intérieur, toute la cruauté du système concentrationnaire nazi. Ces images furent prises par les SS eux-mêmes lorsque le camp était en pleine activité, comme tant d'autres détruites par les nazis au moment de leur défaite. Comment celles-ci ont-elles pu être sauvées ? Grâce à Francisco Boix, un jeune homme à l'esprit vif, courageux et doté d'un fort caractère. Prisonnier à Mauthausen, employé au laboratoire photographique, il parvint, avec l'aide de ses compagnons, à les soustraire et à les cacher pendant des années.
19. Dos fotógrafos en Mauthausen: Antonio García y Francesc Boix
David Wingeate Pike
«Su disposición a lamerles las botas a los SS nos ponía enfermos», dice Antonio García de Francesc Boix, el "héroe" de Mauthausen. Ambos españoles trabajaban en el laboratorio fotográfico del campo de exterminio, de donde Boix sacó fotos que luego fueron utilizadas como prueba acusatoria contra los nazis en Nuremberg. Arropado por el Partido Comunista, al que pertenecía, recibió gran atención y simpatía hasta su temprana muerte en París en 1951, mientras García era silenciado. En este libro David W. Pike cuenta la verdadera historia.
20. K.L Reich
Joaquim Amat-Piniella
Al cap de tres anys de combatre al front contra les tropes franquistes, i des de la companyia de treball francesa on els han incorporat, l'Emili i en Francesc són lliurats a les forces hitlerianes. Deportats al camp de concentració de Mauthausen, comença per a ells una experiència inconcebible, la de la "internacional del dolor" que constitueix l'univers concentracionari. Escrita immediatament després d'alliberat Amat-Piniella, K.L. Reich va haver d'esperar-se gairebé vint anys per poder ser publicada. Aquesta espera forçada va dur l'autor a reescriure-la, ara amb plena maduresa literària i sense imposicions de censura.
21. JOSE CABRERO ARNAL
Philippe Guillen
5.00★ (6)

Les artistes se cachent souvent derrière leurs créations ; José Cabrero Arnal n'a pas échappé à la règle. Pourtant, le créateur de Pif le chien et de son ancêtre en Espagne Top el Perro, de Roudoudou, de Placid et Muzo et de bien d'autres encore, qui signait simplement "C Arnal", eut une vie en dehors des cases et des bulles. Passionné dès son jeune âge par l'art du dessin, par la caricature aussi, il n'a de cesse de vivre de son crayon. Durant les années 1930, celles de la IIe République espagnole, il exerce à Barcelone la Catalane. Il participe à de nombreuses revues destinées à la jeunesse avant de s'engager dans le combat pour la défense de la République. Jusqu'à la Retirada. C'est le temps de l'exil en France, où la guerre, bientôt déclarée, l'emporte de nouveau vers l'inconnu, d'abord dans les commandos de travailleurs étrangers puis en déportation. A Mauthausen, où son talent de dessinateur et la solidarité des "Rote Spanier" l'aideront à survivre. A la Libération, il s'installe en France et collabore à L'Humanité puis à Vaillant. L'élégance de son trait et la fraîcheur de caractère de ses personnages lui valent la reconnaissance du milieu des artistes de la bande dessinée et feront les délices de deux générations d'enfants, de l'après-guerre jusque dans les années 1970.
23. Lettres des camps de concentration
Vives I Clave
Jeune intellectuel républicain, Pere Vives i Clavé (Barcelone, 1910-Mauthausen, 1941), rejoint la France en 1939, après la chute de Barcelone aux mains des franquistes. Pris dans le flot de l'exode (la retirada), il connaît les camps d'internement sur les plages françaises : Argelès-sur-Mer, Agde, Saint-Cyprien. Intégré à la 109e Compagnie de travailleurs étrangers qui le conduit en Lorraine il est fait prisonnier lors de l'invasion allemande. Après une tentative d'évasion vers la Suisse, son périple se termine à Mauthausen où, épuisé, il est achevé d'une injection d'essence au coeur. Il disparaît donc en pleine jeunesse, sans pouvoir réaliser l'oeuvre littéraire pour laquelle il montrait d'évidentes aptitudes. Il laisse deux séries de lettres écrites en captivité : celles qu'il adressa, à Roissy-en-Brie, au grand écrivain et poète catalan Agusti Bartra (Barcelone, 1908-Tarrasa, 1982) et celles qu'il envoya à sa famille restée à Barcelone. Les premières sont un hymne à l'amitié et à la littérature. Les autres témoignent de son amour filial et fraternel. L'ensemble, pièce éminente de l'important corpus espagnol de la littérature des camps, constitue un document de tout premier plan sur l'internement français. Les dernières correspondances, écrites sur des Postkarten de l'administration allemande, n'ont que quelques lignes : après le 22 juin 1941, sa voix s'éteint soudainement.
24. Francisco Ortiz Torres "Honor y Gloria
Nicole Yrle
4.67★ (5)

Francisco Ortiz Torres appartient à cette catégorie de personnes qui invite l’Histoire à accompagner leur conviction. Cet homme épris de liberté, républicain dans l’âme, combattra le fascisme durant la guerre d’Espagne. Après la «Retirada» il rejoindra l’armée française pour continuer à défendre son idéal de liberté. Son internement au camp d’extermination de Mauthausen n’effacera pas sa combativité, au contraire il puisera dans cet univers inhumain la force de tenir debout face à l’abject ! «Honor y Gloria», Francisco Ortiz Torres incarne la fière devise républicaine. Cette biographie de Nicole Yrle, d’une grande rigueur historique, découvre et explique la complexité d’une époque qui emportera l’Europe et l’humanité vers une des pages les plus sombres de son histoire. Le refus de la démocratie par les franquistes marque en février 1936 le début de la Seconde Guerre mondiale. Elle se terminera neuf ans plus tard au coeur d’un continent dévasté. Francisco Ortiz Torres, acteur et témoin de cette tragédie, invite le lecteur à mesurer l’espoir porté par un idéal républicain si fragile face à l’hubris des autocrates… Un sujet d’une brûlante actualité…
25. Fils du brouillard
Georges Moustaki
3.47★ (62)

Ce sont deux amis. Juifs tous les deux. L'un Grec, et l'autre Roumain. Nés à un jour d'intervalle, la même année, en 1934. "On est de son enfance comme on est d'un pays", disait Saint-Exupéry. Mais il y a enfance et enfance. Et la trace qu'elle laisse en chacun de nous est là pour toujours. L'un, c'est Georges Moustaki, que tout le monde connaît : un enfant d'Alexandrie, une ville heureuse de la Méditerranée, ensoleillée, insouciante, où le mot "intolérance" n'existe pas. L'autre, c'est Siegfried Meir. Né à Francfort, où son père vivait avec sa famille. Tous arrêtés en 1941. Expédiés à Auchwitz d'abord. Puis trois ans plus tard - Siegfried était seul à ce moment-là - au camp de Mathausen. Ils se sont connus dans les années 50. Puis ils se sont perdus de vue. De loin en loin, ils se retrouvaient. Un jour, Siegfried raconte à son ami ce qu'avaient été ces années, dont il n'avait jamais parlé à personne. Et Moustaki a consigné son récit tel qu'il l'avait entendu, sans tien y ajouter, sans rien cacher, sans faire de phrases, dans sa vérité. Dans sa vérité nue. Et c'est un témoignage inoubliable, qui reste longtemps dans la mémoire
26. Dentro de poco os podré abrazar: Supervivientes aragoneses de los campos nazis
Juan Manuel Calvo Gascón
El título del libro está tomado de la carta que escribió Dámaso Ibarz a su familia desde el mismo campo de Mauthausen, unos días posteriores a su liberación, cuando ya podía expresarse libremente sobre el calvario en el que había vivido los últimos años; en aquellas palabras, "Dentro de muy poco os podré abrazar", se resume la situación contradictoria de aquellos supervivientes que, una vez liberados, quedaron sin saber dónde ir, tomando auténtico significado su condición de "apátridas denominación con la que habían sido deportados a Mauthausen. Aquel encuentro familiar, que se vislumbraba muy próximo y que era tan esperado desde la última despedida tras largas temporadas de silencios e incertezas, tuvo que postergarse aún varios años. El regreso a España, en numerosas ocasiones, fue imposible y la recuperación de los afectos familiares tuvo que posponerse años, incluso décadas, o no pudo ser.
27. Ces femmes espagnoles : De la Résistance à la Déportation
Neus Catala
4.33★ (9)

Avec ce livre et les témoignages recueillis, Neus Catalá, exilée républicaine espagnole, résistante en France et déportée à Ravensbrück, rend justice au femmes qui comme elle, très tôt se sont engagé dans le combat antifasciste jusqu'à ses dernnières conséquences, la déportation et souvent la mort. Préface de Geneviève de Gaulle Anthonioz.
28. El carretó dels gossos: Una catalana a Ravensbrück
Mercè Núñez Targa
4.00★ (1)

De les presons franquistes a l?exili, i d?allà als camps de concentració. La història de Mercè Núñez Targa (1911-1986) és la d?una repressió: la que van patir milers de persones pel seu compromís amb els ideals de llibertat. Amb una mirada directa i colpidora, l?autora recorda els pitjors anys viscuts al camp de concentració de Ravensbrück, en contínua lluita per conservar una dignitat que els nazis amenaçaven a cada moment.Mercè Núñez va convertir-se en una activista rellevant els darrers anys de la seva vida, i es va bolcar en la localització dels exdeportats i els seus familiars. La recuperació de la memòria històrica va ser també un dels seus pilars, com queda palès en aquest commovedor llibre que Edicions 62 recupera i actualitza amb un pròleg del fill de la protagonista.?Molta gent ignora que els seus familiars van morir en camps de concentració nazis. És per això que la Mercè va decidir agafar paper i ploma, per explicar què havia vist als camps. Vol aportar un testimoni compromès amb un missatge despullat de floritures literàries?, Pablo Iglesias Núñez.Mercè Núñez Targa (1911-1986). Filla d`un joier gallec establert a Barcelona, als 16 anys va començar a treballar com a secretària de Pablo Neruda, al consolat de Xile. El 1936, ingressa al PSUC, on realitza tasques administratives. A la fi de la guerra, va ser detinguda i internada a la presó de Ventas, d`on va ser alliberada, l`any 1942, per un error burocràtic. Va fugir aleshores a França, però va ser arrestada per la Gestapo, que la va empresonar als camps de Sarrebruck i Ravensbrück. Alliberada en estat crític, va haver de ser ingressada en un sanatori a França. Un cop recuperada, va intervenir com a testimoni en el judici contra els col·laboracionistes de Carcassona i va esdevenir una activista destacada del PCE, a més de delegada a Galícia de l`Amical Mathausen.
29. La paloma de Ravensbrück
Carme Marti
El amor, la alegría, la barbarie. La vida de Neus Català, explicada por ella misma y revisada a través de una ambiciosa novela magistralmente construida por Carme Martí. Su infancia en un pequeño pueblo rural; la juventud interrumpida por la Guerra Civil española y la rápida toma de conciencia social; Barcelona, Premià de Mar y, finalmente, la retirada a pie por la frontera hasta llegar al sur de Francia; la resistencia, los maquis y el primer gran amor. Pasión y rebelión hasta el día que las SS llaman a la puerta. Prisión. Un largo viaje en tren hasta Ravensbrück, Hollschein y el comienzo del infierno. La historia de una vida extraordinaria. Una novela ideal para los lectores de El tatuador de Auschwitz y La casa alemana.
30. Cenizas en el cielo
Carme Marti
Por primera vez, la extraordinaria vida de Neus Català, explicada por ella misma y revisada a través de una ambiciosa novela de memorias magistralmente construida por Carme Martí. Su infancia en un pequeño pueblo del Priorato; la juventud interrumpida por la Guerra Civil y la rápida toma de conciencia social; Barcelona, Premià de Mar y, finalmente, la retirada a pie por la frontera hasta llegar al sur de Francia; la resistencia, los maquis y el primer gran amor. Pasión y rebelión hasta el día que las SS llaman a la puerta. Prisión. Un largo viaje en tren hasta Ravensbruck, Hollschein y el comienzo del infierno.
33. Mal et Modernite
Jorge Semprun
3.83★ (18)

Hermann Broch écrivait, à New York, en 1940: « Les dictatures sous leur forme actuelle sont tournées vers le mal radical... » C'est cette notion que Jorge Semprun interroge dans ce livre, en convoquant quelques-uns de ses anciens compagnons du Petit Camp de Buchenwald : comme une façon de relier la pensée à la vie et de faire comparaître l'Histoire devant les disparus ? ceux qui, selon les mots du poète Paul Celan, ont « une tombe au creux des nuages ».
34. Le Grand Voyage
Jorge Semprun
4.34★ (1090)

"Il y a cet entassement des corps dans le wagon, cette lancinante douleur dans le genou droit. Les jours, les nuits. Je fais un effort et j'essaye de compter les jours, de compter les nuits. Ça m'aidera peut-être à y voir clair. Quatre jours, cinq nuits. Mais j'ai du mal à compter ou alors il y a des jours qui se sont changés en nuits. J'ai des nuits en trop; des nuits à revendre. Un matin, c'est sûr, c'est un matin que ce voyage a commencé..."»
35. Le Mort qu'il faut
Jorge Semprun
3.94★ (483)

«Dans le brouhaha de la boîte de jazz, dans la fumée des cigarettes, nous avions levé nos verres et trinqué à la santé de Walter Bartel. - Rotfront ! s'était écrié Jiri Zak. Et je lui avais répondu : - Rotfront ! Front rouge ! C'était le salut des communistes allemands, autrefois, à l'époque sectaire et exaltante, misérable et glorieuse, de la lutte finale et du mot d'ordre apocalyptique : classe contre classe ! Beaucoup plus tard, alors que nous commencions à devenir pâteux - mais la musique était à chaque instant meilleure, plus maîtrisée et plus sauvage à la fois -, Jiri Zak s'était penché vers moi, compagnon de mémoire et de beuverie. - Toi qui écris, tu devrais donner une suite au Grand voyage... Il avait dit Grosse Reise, bien sûr : nous parlions en allemand. Il avait lu mon livre en allemand. - Tu devrais raconter la nuit au Revier, à côté de ton Musulman. Tout ce qui va avec...»
36. L'Ecriture ou la vie
Jorge Semprun
4.27★ (2951)

Déporté à Buchenwald, Jorge Semprun est libéré par les troupes de Patton, le 11 avril 1945. L'étudiant du lycée Henri lV, le lauréat du concours général de philosophie, le jeune poète qui connaît déjà tous les intellectuels parisiens découvre à Buchenwald ce qui n'est pas donné à ceux qui n'ont pas connu les camps : vivre sa mort. Un temps, il va croire qu'on peut exorciser la mort par l'écriture. Mais écrire renvoie à la mort. Pour s'arracher à ce cercle vicieux, il sera aidé par une femme, bien sûr, et peut-être par un objet très prosaïque : le parapluie de Bakounine, conservé à Locarno. Dans ce tourbillon de la mémoire, mille scènes, mille histoires rendent ce livre sur la mort extrêmement vivant. Semprun aurait pu se contenter d'écrire des souvenirs, ou un document. Mais il a composé une ?uvre d'art, où l'on n'oublie jamais que Weimar, la petite ville de Goethe, n'est qu'à quelques pas de Buchenwald.
37. Ce que cache ton nom
Clara Sanchez
3.48★ (333)

Sandra, une jeune femme d?une trentaine d?années, a décidé de venir s?installer dans un village isolé de la côte est espagnole. Un peu paumée, Sandra ? qui vient de quitter un emploi qu?elle détestait et un homme qu?elle n?aimait pas mais dont elle attend un enfant ? ne sait pas quoi faire de sa vie. Alors qu?elle passe de longues heures sur la plage, perdue dans ses pensées, Sandra fait la connaissance des Christensen, un couple d?octogénaires norvégiens installés dans le village depuis des années. Rapidement, le lien qui unie Sandra à ce couple devient plus qu?une simple amitié. Ils la prennent sous leurs ailes, décident de l?aider et la traitent comme la petite-fille qu?ils n?ont jamais eue. Mais un vieil homme tout juste débarqué d?Argentine, Julian, va venir perturber cette union fragile. Il révèle en effet à Sandra qu'il est un survivant du camp de Mauthausen, et que les Christensen ne sont ceux qu?ils prétendent être. Donnant au départ que peu de crédit à l?histoire de Julian, Sandra, étudiant les allées et venues de Karin et Fredrik et considérant leurs silences, finit tout de même par considérer le couple de Norvégiens sous un nouveau jour. Mais elle ne réalise pas encore que la fin de son innocence met sa vie en danger?
38. El rastro del lobo
José Luis Muñoz
?El rastro del lobo?, de José Luis Muñoz, es una vertiginosa novela que nos traslada desde los campos de exterminio a las colonias de refugiados nazis en América, desde las calles de El Cairo a las oficinas de policía de medio mundo, en busca del Doctor Muerte.
39. Le premier des convois
Vanina Brière
2.00★ (7)

Alors que la guerre d'Espagne fait rage, Maria décide de fuir le pays avec ses enfants Carmen et José pour rejoindre son mari Manuel, soldat républicain réfugié en France. Maria et Carmen arrivent dans un camp de réfugiés à Angoulême. Manuel et José, eux, ont été enrôlés dans une Compagnie de Travailleurs étrangers. Après des mois de séparation, la famille est réunie. Mais le 20 août 1940, tout bascule : les nazis déportent au départ d'Angoulême des familles de réfugiés espagnols vers le camp de concentration de Mauthausen...
40. Les rêves de guerre
François Médéline
3.73★ (42)

1989, Michel Molina est responsable de groupe au SRPJ de Lyon. Sa mère Natacha vit dans le sud de la France, alors que lui est resté fidèle à son quartier populaire de la Saulaie. Son frère Pierre est passé des maisons de correction aux QHS, de Lyon à l?Espagne, de l?Espagne à la Colombie, des petits trafics aux cartels de la coke. En ce jour où le mur de Berlin s?effondre, Michel Molina apprend le meurtre de Paul Wallace à Yvoire. L?histoire semble se répéter : l?assassin s?appelle Jean Métral, récemment libéré de prison après avoir assassiné en 1969 ...Ben Wallace, le frère de la victime. Entre la Suisse et les rives du lac Léman, Michel Molina, flanqué de l'inspecteur Grubin, navigue dans ses souvenirs, les relations consanguines de la petite bourgeoisie provinciale, des seconds couteaux illuminés, des gens taiseux et une gigantesque masse d'eau prisonnière des montagnes. Cette enquête criminelle va le mener au c?ur de sa propre histoire, de ses ambivalences, et sur les traces de celui qui se cache derrière les lignes d?un écrivain de légende... Manipulations, résilience, souvenirs coupables, brutalité, sexe, pouvoir, honneur : la petite histoire va percuter la grande. De Mauthausen, son bordel, aux secrets enfouis près des rives du Léman, entre enquête policière et mise en abyme, Les rêves de guerre nous questionnent sur le sens de l?écriture et sur les mécanismes qui conduisent des hommes à prendre la vie des autres. La voix singulière de François Médéline l?installe définitivement comme un auteur important du roman noir français.
42. Le photographe de Mauthausen
Salva Rubio
4.32★ (202)

Comme beaucoup de ses camarades déportés dans le camp de Mauthausen, Francisco Boix ne pensait qu'à survivre à ce cauchemar éveillé. Mais lorsqu'il croise le chemin du commandant Ricken, esthète nazi des plus pervers, qui prend plaisir à photographier l'horreur, le jeune homme comprend qu'il tient là un témoignage unique. A condition de parvenir à faire sortir les photos du camp... L'histoire vraie d'un témoin à charge du procès de Nuremberg, et de son combat pour la vérité et le souvenir.
43. Deportado 4443: Sus tuits ilustrados
Carlos Hernández de Miguel
4.00★ (1)

La historia de los 9.300 españoles cautivos en campos de concentración nazis. «Antonio Hernández Marín pasó cuatro años y medio encerrado tras las alambradas nazis de Mauthausen. Más de cinco mil quinientos españoles solo pudieron abandonar los campos de la muerte de Hitler a través de las chimeneas de los siniestros crematorios, convertidos en humo y cenizas. La historia de todos ellos fue enterrada por el franquismo y olvidada, después, por nuestra democracia. Para recuperar la Memoria de estos hombres y mujeres, entre enero y mayo de 2015 Antonio Hernández Marín resucitó en Twitter como @deportado4443; un portavoz de todos sus compañeros que narró minuto a minuto, tuit a tuit, lo que iba ocurriendo en el campo de concentración de Mauthausen. Ese agujero virtual en el tiempo cautivó a cerca de cincuenta mil internautas que siguieron con emoción su relato. Poco después de que terminara de narrar su historia, Ioannes Ensis contactó conmigo para proponerme ilustrar los tuits que había ido leyendo durante aquellos tres meses y medio. Su objetivo era contribuir a evitar que las tristes peripecias de estos héroes y heroínas cayeran en el olvido. El resultado final es esta obra. Un trabajo hecho desde el más absoluto rigor histórico, sin margen alguno para la invención. Todo lo que se muestra en estas páginas se basa en el testimonio de los pocos supervivientes y en las pruebas documentales existentes. El fruto son unas magníficas ilustraciones, llenas de emoción y de sentimiento, que reflejan todo el horror que sufrieron nuestros deportados a manos de los sádicos miembros de las SS.» Carlos Hernández de Miguel
44. Esperaré siempre tu regreso
Jordi Peidro
Siete mil españoles dejaron su vida en Mathausen. Paco Aura, fiel al juramento que realizaron los supervivientes, según el cual no permitirían que su historia cayese en el olvido, da una conferencia ante un auditorio abarrotado. A partir de sus recuerdos se narra las penalidades de los republicanos españoles: el paso por la frontera, los campos de refugiados, la línea Maginot, la huida a Suiza... pero nada, ni siquiera estar curtido en el campo de batalla, le había preparado para lo que iba a venir: Mathausen. Allí los prisioneros entonan una canción, teñida de nostalgia y esperanza. Su título: "Esperaré siempre tu regreso".
45. Le poids des héros
David Sala
4.31★ (789)

Dans Le Poids des héros, David Sala retrace sa trajectoire personnelle très tôt marquée par les figures tutélaires, mais non moins écrasantes, de ses grands-pères, héros de guerre et de la résistance. En convoquant son point de vue de petit garçon, il nous plonge dans une majestueuse et foisonnante exploration de l'enfance et de l'adolescence. Le recours à l'imaginaire permet d'approcher les zones d'ombre et les failles à bonne distance, tout en recomposant un parcours d'apprentissage et de transmission universel pour le lecteur. Sans oublier la saveur impérissable des courses en vélo, de la découverte des premiers morceaux de rap US, des premiers temps d'initiation artistique à l'école Emile Cohl.
46. El barracón de las mujeres
Fermina Cañaveras
La novela que saca a la luz la historia de las mujeres españolas obligadas a prostituirse en los campos de concentración. Yo, Isadora Ramírez García, que perdí mi nombre cuando abandoné España junto a mi madre, Carmen, y a mi tía Teresa en 1939 en busca de mi hermano Ignacio, voy a contarte mi historia, María. Para que sepas quién soy y quién era tu abuela, y todo aquello que reunió a nuestras familias durante la Guerra Civil para separarlas después. Sabrás de sus pérdidas, que fueron las mías, del dolor inhumano y las lágrimas constantes… Y lo que pasó cuando nuestros destinos se separaron y yo me convertí en una de las prostitutas del campo de concentración de Ravensbrück, un lugar lleno de puentes y palomas blancas, cuyas plumas se ensuciaron de sangre y semen por dos razones: la simple y llana supervivencia y la lucha incesante, con armas escasas, contra el fascismo. Quieres saber del campo de concentración infame que atentó contra la vida de miles de mujeres; ahí está la historiadora que eres, María, y que nunca ejerció como tal, pero la periodista en la que te has convertido, entre vasos de whisky, demasiados, y que aún busca una identidad que le niegan los secretos de familia, lo que quiere saber realmente es qué esconde la caja de los dolores feos. Tres días, María, tres días y podrás abrir esa caja en la que, al contrario que en el mito clásico, la esperanza no ha buscado refugio, sino que voló de rama en rama para posarse a las puertas del puerto de Vigo, de una calle de París; se quedó enredada en las alambradas de Ravensbrück, regresó malherida a las puertas de la pensión Soledad y allí cantó de nuevo por la libertad, las mujeres, los oprimidos y la revolución. Personajes reales y ficticios, un horror inimaginable, pero también amistad, resistencia y fraternidad componen esta novela de la que no se sale inmune sobre los perdedores de la guerra de España y su exilio a infiernos donde la crueldad es incomprensible incluso desde la más profunda de las insanias.
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