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Coup de sang - BD tome 1 sur 4
EAN : 9782203019669
100 pages
Casterman (09/03/2009)
3.64/5   237 notes
Résumé :
Dans ce monde dont on ne sait trop s'il est l'émanation d'une histoire parallèle ou simplement le récit de notre futur, le dérèglement climatique s'est brutalement généralisé. La catastrophe porte un nom: le Coup de Sang. Sur la planète dévastée, martyrisée, l'eau potable est soudain devenue un trésor, et la survie individuelle l'obsession de chacun. Désormais, les transports sont rares et dangereux, les communications aléatoires. Seuls quelques Eldorados très isolé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (44) Voir plus Ajouter une critique
3,64

sur 237 notes
Trois étoiles pour les dessins qui sont extraordinaires, particulièrement les visages travaillés à souhait, notamment ceux des filles qui sont splendides, avec un peu de rouge au milieu du noir, un très bon rendu.

Pour l'histoire, je me demande si l'absence de légendes n'aurait pas facilité sa compréhension, moyennant quelques précisions de temps à autre. Bon, il y avait quand même de très belles citations : Borges, Dostoïevski, Camus, Nietzsche et d'autres.

Je crois que c'est un genre où il est bien de se laisser porter par les images, pour le fond de l'histoire, ne pas trop creuser, on ne l'atteindra pas.
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Un peu déçue par cette BD post-apocalyptique à l'onirisme aquatique...
Quand on ouvre l'album, Bilal, par quelques phrases concises, présente le contexte dans lequel se déroulera le récit : une espèce de "big bang" bref et chaotique à fait sortir la terre-mère de ses gonds et... enfin vous connaissez la chanson....

Sous des conditions météorologiques déplorables et fantasques les seules routes navigables sûres restent les mers, qu'une poignée de survivants essaie de sillonner.
La mer dont il est question ici, est probablement la Méditerranée...ou pas, entourée de montagnes qui sont à leur place...ou pas, habitée par une faune marine qui a "poisson" ou "dauphin" de nom, mais pas leurs caractéristiques... Dans les cieux menaçants, on peut observer des animaux d'une certaine lourdeur terrestre qui peuvent maintenant voler sans ailes et un petit nombre d'humains ont des sens exacerbés par l'hybridation...

Le scénario, quasi inexistant, ne m'a pas enchanté (et les deux cowboys-duellistes qui parcourent l'histoire sur leurs montures zébrées, m'ont énervé avec leurs sempiternelles citations pessimistes).

Mais qui dit "Bilal", dit... Dessins !!
A l'instar des tortues, éléphants et... qui survolent les bateaux des anti-héros de cette histoire, j'ai pris de la hauteur et du recul pour regarder et admirer (!) les traits de crayon qui savent insuffler l'essence et caractériser les expressions sur les visages las et fatigués dans ce monde dominé par le gris... Blanc grisâtre, gris argile, bleu fumée, bleu brouillard...troué, par quelques tâches de rouge, qui rappellent que la vie est toujours là...
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Alors que le dérèglement climatique a déclenché des catastrophes naturelles irréversibles et l'effondrement de l'économie mondiale, les hommes organisent leur survie dans des zones de moins en moins protégées nommées "détroits".
Un petit lot de scientifiques a mis au point un système de symbiose homme-animaux, d'où le titre de cette BD fantastique Animal'z, mais la force bestiale est difficile à contrôler.
Enki Bilal, dénonce, dans son scénario catastrophe du futur à visée écologique, Animal'z, le manque d'eau, les radiations nucléaires,les épidémies,la glaciation entrainée et les dérives multiples dues à la folie destructrice de l'homme.
On croise, tour à tour, un faux Franck Bacon au double jeu (je?); Ana Pozzano, une jolie veuve, qui va tester, après avoir volé un yacht, des nageoires caudales de dauphin sans vraiment le vouloir; Lester Outside jadis cobaye devenu sauveteur (à moins qu'il n'ait un rôle plus trouble), qui cite Nietzsche, Beckett et Shakespeare toutes les trois phrases; des poursuivants nihilistes; des ours tueurs et les Owles, une famille d'industriels ruinés expérimentateurs ou de "dégénérés" selon les goûts de chacun (dont la fille adoptive Kim, aux yeux bridés, a une autorité naturelle dans certaines situations périlleuses).
Bref, aventure, suspense, angoisse et fantastique sont au rendez-vous.
Et surtout une citation de Nietzsche est soulignée par Lester, l'apprenti philosophe: "L'homme est une corde tendue entre l'animal et le surhumain, une corde tendue au dessus d'un abîme".
Les héros de Animal'z premier volet de cette série tomberont-ils dans l'abime?
Le scénario d'Enki Bilal tient la route (entre mers et banquise). Dessinateur génial (couronné en 1987 par le grand prix du 14° festival de la bande dessinée d'Angoulème) Enki Bilal; dans une ambiance gris-bleutée de brouillard opaque et glacier, avec des traits au fusain et au pastel non léchés surlignés parfois d'un filet sanguinolent, grâce à ses personnages tristes, durs et effilés; lance un mise en garde percutante au monde en danger.
Le deuxième volet (Julia et Roem), excellent aussi, de cette série lance le lecteur dans un désert torride où tout tangue. Mais glaces polluées ou désert sans eau, dans les deux cas, comment l'homme peut-il survivre?
A méditer pour que nos actions s'assagissent avant le chaos final!
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Ou on aime, ou on n'aime pas l'univers d'Enki Bilbal. Il n'y a pas de demi-mesure. le graphisme d'Enki Bilal reflète son âme. Les couleurs sont plutôt sombres. Pas beaucoup de gaieté. Il est empreint de mélancolie et de solitude. Cela me correspond tout-à-fait.
Dans cette trilogie, Enki Bilal nous décrit un monde apocalyptique, complètement bouleversé par un dérèglement climatique qui a touché d'un seul coup toute la planète. Seules, quelques personnes ont réussi à survivre, grâce notamment à des mutations. Elles recherchent des coins de la planète qui auraient été plus ou moins épargnés : le détroit d'17 est le passage qui leur permettra d'atteindre un de ces Paradis terrestre. Y parviendront-elles ?
J'ai lu le premier de la trilogie. Je ne manquerai pas de me précipiter à la librairie la semaine prochaine pour acheter les 2 autres volumes !
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Dérèglement climatique brutal et voici la fin d'un monde. Les humains survivants recherchent d'hypothétiques eldorados préservés de la fureur des éléments. Dans le lot les plus à même de réussir sont des hybrides mi hommes mi animaux.

On ne peut que admettre la qualité graphique du dessin d'Enki Bilal. Ce crayonné académique, un poil charbonneux, est parfaitement maîtrisé. Il porte malgré tout en lui une certaine noirceur, de la nostalgie voire de la dépression. Ambiance de fin du monde racontée par des nuances de gris, attirant malgré le manque de joie et d'espoir qui ressort de ce coup de crayon.
Par contre je n'ai malheureusement pas réussi à me plonger dans le scénario. J'ai eu l'impression de passer à côté de quelque chose tout le long de la bande dessinée. Je ne voyais pas d'histoire, à peine un but. L'interaction entre les personnages est quasiment inexistante et leur psychologie pas le moins du monde développée. Tout comme ces duellistes dont on ne comprend ni le le rôle ni leur intérêt. Cette manie de sortir des citations est en plus extrêmement agaçante.
Y avait-il alors un message ou une poésie que je n'ai pas compris?
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Je sens que je peux en rajouter encore, sur son égoïsme, son arrivisme, son narcissisme, son nihilisme… Ce mec était tout en ismes, du gigantisme de notre mariage jusqu’à l’anticonformisme de sa mort…

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Ce mec était tout en ismes, du gigantisme de notre mariage jusqu’à l’anticonformisme de sa mort…
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Vous n'aimez pas les citations? Pourtant, à elle seule, la vie en est une...C'est Borgés qui l'a dit.
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Le secret pour voyager d'une façon agréable disait Dostoïevski, consiste à savoir poliment écouter les mensonges des autres et à les croire le plus possible..Vous ne méritez pas que je vous mente..
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Au milieu de tout ça, Kim apparaît la plus invulnérable de tout le groupe... Elle me fait penser à un animal à sang froid. Un animal terriblement attirant.
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Vidéo de Enki Bilal
Augustin Trapenard reçoit Enki Bilal pour "Shakespeare – Bilal. Une rencontre", paru aux Editions Marie Barbier. L'ouvrage se penche sur l'adaptation de "Roméo et Juliette" de William Shakespeare par Enki Bilal en 2011. A ses côtés, Camille de Peretti présente "L'Inconnue du portrait", édité chez Calmann-Lévy, dans lequel elle imagine l'histoire de la femme peinte par Gustav Klimt dans son "Portrait d'une dame". Yannick Haenel, lui, évoque "Bleu Bacon", publié chez Stock, et Thomas Schlesser "Les Yeux de Mona", édité chez Albin Michel.
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