Le cycle d'Imjin, tome 1 : Notre pays

Ce livre avait tout pour me plaire: du voyage dans le temps, un contexte historique passionnant, une dénonciation des discriminations et une héroïne intelligente.

Malheureusement, ça n'a pas suffi et la sauce n'a jamais vraiment pris.

La quatrième de couverture avertit ses lecteur-ice-s: « réservé à un public adulte ». J'en ai été surprise au début, parce que le récit et la plume me semblaient très YA (ce que semble confirmer la couverture). Au fil du récit, les horreurs de la guerre et les nombreuses exactions commises par l'armée japonaise sur la population coréenne expliquent cet avertissement. Donc soyez prévenu-e-s et ne vous lancez pas dans cette lecture si ce genre de choses vous dérange.

Le plus grand intérêt du roman, pour moi, est son aspect historique. Je connaissais un peu les grandes lignes de l'invasion qui est décrite ici, mais pas dans le détail. C'est vraiment l'époque où l'autrice a situé son intrigue qui m'avait donné envie de la découvrir. La description de l'environnement, des coutumes et de la vie quotidienne est assez réussie, même si on reste plutôt en surface. Un autre élément intéressant est le fait qu'on suit également les faits du point de vue de l'envahisseur japonais. L'accumulation des crimes commis sur les Coréens, presque tous des civils, notamment des femmes et des enfants, n'est pas édulcorée, même si on nous épargne heureusement le détail de certaines atrocités.

C'est presque tout le reste qui a pêché pour moi. La plume reste dans la même veine tout au long du livre, c'est-à-dire que c'est le style que je m'attends à trouver dans un roman YA. ça manque de profondeur et de force, alors que les sujets abordés auraient demandé une évocation plus puissante. Tout va trop vite, au point que parfois il manque des transitions et qu'on ne sait plus qui on est en train de suivre. A cela, j'ajouterai que j'ai parfois eu la sensation qu'on allait se diriger vers un enemies-to-lovers que j'aurais trouvé très malvenu vu le contexte…

D'autre part, on rencontre certaines ficelles un peu grosses dans l'avancée de l'intrigue. L'héroïne parvient à survivre et à obtenir des choses avec une facilité déconcertante, peu crédible.

Pour finir, les annexes sont intéressantes, mais certains éléments m'ont laissée perplexe, notamment le fait que certains personnages sont présentés comme le seraient ceux de jeux vidéos ou de jeux de rôle, alors que rien dans l'intrigue ne laisse supposer qu'on est dans un univers de ce genre.

Je ne sais pas trop quoi penser de cette lecture… Il y a plein d'éléments intéressants, mais la façon dont c'est fait ne m'a pas vraiment convenu. Je pense que c'est dû en grande partie au fait que le public-cible et le format ne semblaient pas faits pour aller ensemble.

Trigger warning: guerre, batailles, massacres, morts, meurtres, mutilations, viols, séquestration, description de blessures, sang, etc.
Lien : https://bienvenueducotedeche..

C'est l'histoire d'un voyage dans le temps. Haneul part de Corée du sud de nos jour et arrive toujours en Corée du sud au XVIe siècle pendant les invasions colonisatrices Japonaises.
Quel choc pour cette fan de culture japonaise pacifique !
Heureusement, Haneul ne connaît pas très bien son histoire parce que je ne connaissais rien du tout sur le Japon et le Corée du XVIe siècle. Cela permet de rentrer progressivement dans l'histoire. le lexique et l'index des personnages historiques aident aussi.
Le style de l'auteur est fluide, l'histoire est agréable à lire.
Ce volume m'a fait penser au « Trône de fer » George R. R. Martin pour le côté trash et à ma saga « Jon et Hardy » pour le côté invasion.

Merci à la maison d'édition pour ce service presse. La couverture est magnifique. Je n'avais juste pas vu l'indication en quatrième de couverture qui ne m'a pas refroidi : "réserver à un public adulte". Je confirme. On trouve de la violence guerrière. L'autrice n'épargne rien aux lecteurs. Donc âme sensible s'abstenir.

On suit Haneul, une jeune femme du 21ème siècle qui prône la paix et l'ouverture d'esprit. Sa famille pourtant montre une colère envers les japonais compréhensibles au regard des guerres passées. Haneul ne pense pas de la même manière et considère que les nouvelles générations n'ont pas à payer pour les horreurs commises par les anciennes. Va-t-elle continuer à penser de cette manière une fois transporté au 16ème siècle?

Vous avez compris. Notre personne principale met du temps à comprendre ce qui lui arrive et encore plus lorsqu'elle se retrouve face à des guerriers japonais. En effet, à cette époque, les japonais ont envahi la Corée. Ils ne font pas de quartier et sont même payé en fonction du nombre de victimes qu'ils font preuve à l'appuie. C'est juste horrible. Haneul ne connaît pas l'horreur de la guerre mais la découvre rapidement puisqu'elle va être intégrée comme arquebusier au sein de l'armée japonaise.

Autant vous dire qu'entre la théorie et la pratique, il y a un fossé. Elle va être profondément choquée par ce qu'elle va découvrir. D'autant plus en voyant jusqu'où les soldats vont en temps de guerre. On ne peut qu'être compréhensif face à ce qu'elle traverse. Pourtant, elle va se montrer intelligente et maline. Elle en dit le moins possible sur elle au point que les japonais ne sont d'accord que sur un point : elle est atypique.

En parallèle, nous découvrons la culture coréenne par le biais des esprits. Je ne peux pas en dire trop sous peine de spoiler mais j'ai adoré cet aspect de l'histoire. Je n'ai jamais autant appris à ce sujet qu'avec cette lecture. J'en profite pour souligner que le roman est écrit du point de vue de plusieurs personnages que je vous laisse découvrir.

Je tiens juste à saluer le travail de l'autrice. C'est juste incroyable de lire un roman de ce genre aussi bien documenté. Malgré le sujet des plus difficiles, elle arrive à nous permettre de souffler par le biais de petites scènes pleines de poésie. Je pense au chapitre sur le pluvier (un oiseau) qui est juste sublime. Pour dire le travail monstrueux qu'à fait l'autrice, nous trouvons des annexes et un lexique à la fin du livre permettant de faire la distinction entre les personnages historiques et les fictifs mais aussi de découvrir des aspects de la culture coréenne et même japonaise.

En bref, j'ai adoré ce livre qui est un véritable coup de coeur. Je salue le travail de l'autrice qui est juste hallucinant. J'ai juste hâte de lire la suite et d'obtenir enfin, je l'espère la réponse à ma question. Je vous mets le lien vers le site de la saga : https://saga-imjin.com/
Lien : https://lessortilegesdesmots..

👺Parfois certains événements amènent à de petites surprises. J'ai participé à une rencontre lors de la dernière Japan Expo et parmi les personnes présentes, il y a avait une jeune autrice fraîchement publiée.
Merci à @haelin_auteure et @ateliercahiers pour l'envoi de ce SP.

👺Le Cycle de Imjin est une série de romans historique et fantastique qui suit l'histoire de Haneul, une jeune femme coréenne aux origines kazakh. Elle est propulsée dans le passé, au XVe siècle, en pleine guerre entre le Japon et le royaume de Joseon. J'ai lu le premier tome de cette trilogie.

� premier tome est vraiment bien écrit. La plume de l'autrice est fluide agréable et facile à lire. Les faits historiques narrés à travers les péripéties de Haneul sont bien amenés et s'intégrent bien à l'intrigue. On sent l'énorme travail historique de l'autrice pour être au plus près de la réalité et des termes employés de l'époque. La richesse de l'index en fin de tome en est la preuve insdicutable.

👺Pourtant j'aurai souhaité aimer tellement plus. Je n'ai pas reussi à ressentir d'attachements aux personnages. J'ai eu l'impression qu'on décrivait plus ce qu'ils voyaient et vivaient que ce qu'ils ressentaient face à certaines épreuves. le roman introduit de nombreux personnages historiques et fictifs et pour ces derniers, il m'a parfois manqué d'empathie. de plus certains événements, notamment les batailles, sont narrés d'un point de vue externe ou une fois achevés, ce qui ne m'a pas permis de savoir comment ils les vivaient de l'intérieur.
Je n'ai donc pas pu m'immerger complètement dans l'histoire.

👺Malgré ces petits points, le tome 1 du cycle d'Imjin introduit de façon efficace cette prometteuse saga.
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*service presse non rémunéré

Attirée par la sublime couverture, puis conquise par le résumé, me voilà lancée dans le Cycle d'Imjin. Les premières pages nous confortent dans le genre "Isekai", où notre protagoniste, une Coréenne métissée qui a appris le japonais, se voit plonger dans son pays, 427 ans avant, soit en pleine guerre d'invasion japonaise. Voilà, ça, c'était le côté amusant. La suite sera jonchée de cadavres et de survivants, de pleurs déchirants et de cris muets, de désolation et de résignation. La violence est décrite, les mots sont posés, crus de réalité. Mais parmi ces horreurs, l'autrice nous glisse quelques moments doux, salvateurs, qui viennent apaiser le récit.
J'ai appris grâce à ce texte beaucoup de choses : premièrement, quelle chanceuse je suis. Mon quotidien est d'une tranquillité obscène. Deuxièmement, il est toujours intéressant de lire un ouvrage aussi bien documenté. On retrouve dans les annexes les personnages fictifs, non fictifs, les formations de combats, une chronologie, les hiérarchies sociales, une carte, un glossaire... Et le tout, très bien détaillé. Il y a même un site tout joli qui existe et que je vais voir de ce pas. Troisièmement, car un troisième point, ça fait classe, j'ai appris énormément sur la culture coréenne. Je me suis toujours intéressée à la culture japonaise, mais ces guerres-là, nous n'en parlions pas en cours. Ou du moins, jamais comme ça. Aï, comme dirait Hayato. (Il a oublié le H dans sa confusion.)