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Miss Silver tome 4 sur 32

Anne-Marie Carrière (traductrice) (Traducteur)Sophie Vincent (Traducteur)
EAN : 9782264019349
256 pages
10-18 (12/09/1999)
3.56/5   66 notes
Résumé :
Pourquoi Lisle Jerningham s'est-elle confiée dans un train à la drôle de petite dame assise en face d'elle ? Elle qui est si réservée, d'habitude. Pourtant, elle lui a avoué qu'elle craignait d'être assassinée par son mari...

Ne s'interroge-t-on pas sur la mort de sa première femme ? À la descente du train, sa compagne de voyage lui a glissé sa carte : Miss Maud Silver, détective privé.

De retour chez elle, Lisle a honte. Dale est un ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Quatrième aventure mettant en scène Miss Silver.
Pour une fois, le personnage principale (à savoir Lisle Jernngham) n'est pas liée à un des personnages croisés lors des trois tomes précédents... Non non... Miss Silver trouve ses clients en prenant tout simplement le train et ces derniers lui tombent littéralement dessus ^^

Bon, en lisant ce livre, une envie folle de crier, de houspiller cette petite Lisle qui est vraiment d'une naïveté incroyable vous viendra. Tout indique qu'on tente de la tuer, tout indique le responsable et elle... non non... elle ne voit rien...

L'intrigue en elle-même n'a rien d'exceptionnel. Vous n'allez pas le croire... encore une histoire d'héritage. Quatre tomes et quatre histoires d'héritages... on sent que ce sujet passionne Patricia Wentworth. L'histoire rappelle un peu la précédente (à savoir 'L'affaire est close") avec des événements similaires comme une chute du haut de la falaise pour la première épouse et pour notre Lisle. Pour résumer, rien de nouveau et d'exceptionnel de ce côté.

Côté personnages, nous sommes dans le faux-semblant total. Entre le mari transi d'amour (pour son épouse ou bien pour son château ?), le cousin Rafe volage qui cache bien son intelligence... et Lisle, Miss Candide. La disparité des différents personnages créé une intéressante société mais fait vraiment cliché. Nous avons tous les stéréotypes réunis dans ce livre : le dominateur narcissique imbu de sa personne et prêt à tout pour atteindre son but (même dans la mort) ; la blondinette fragile, sensible et soumise qui ne cesse de refuser les preuves se présentant face à elle. Mais comme toujours, cela marche :D

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Il y a longtemps que je veux lire Patricia Wentworth et je ne regrette pas cette première lecture qui fut très agréable. Et puis j'ai enfin fait la connaissance de cette chère Miss Maud Silver, la célèbre détective anglaise.

Je suis agréablement surprise de constater que ce roman ne réserve aucune surprise en terme d'enquête des les premières pages vous connaissez le meurtrier et pourtant l'auteur arrive a nous tenir en haleine jusqu'au bout.

On fait la connaissance de Lisle Jerningham, une jeune femme fortunée récemment mariée a Dale. Dale a vraiment besoin d'argent pour entretenir la propriété familiale et Lisle commence a avoir des doute sur sa sincérité, surtout quand elle commence a entendre des ragots sur le précédent mariage de Dale. En effet, la première épouse aurait été assassinée......
"Depuis quelques temps, Lisle Jerningham avait pris l'habitude de répartir ses journées en "bons jours" et "mauvais jours". Bon jour si Dale était content. Mauvais jour s'il parlait de Tanfield et de la famille qui vivait la depuis dix générations. Jour dramatique lorsqu'il tentait de la persuader d'aller voir son notaire, Mr. Robson, pour le convaincre qu'une partie de son capital immobilisé devait être allouée a l'entretien du domaine.

Au début, tous les jours étaient de bons jours. Puis, a partir du moment ou elle avait commis l'erreur d'avouer qu'elle n'aimait pas vivre dans ce musée qui la glaçait jusqu'à la moelle, la proportion des mauvais jours ne cessa d'augmenter."
Et si Miss Silver est présente dans les premières pages, l'auteur prend ensuite le temps de poser, d'installer son intrigue. Lisle et Dale vivent dans un vieux manoir familiale entouré de Rafe et d'Alicia, cousins de Dale. C'est dernier sont des personnages secondaires qui auront leur importance par la suite.

C'est une lecture agréable, certes pas de quoi avoir un coup de coeur, mais un roman avec lequel on passe un bon moment. L'humour So British est bien présent :
"Le déjeuner se déroula agréablement, du moins pour Aimée Mallam, qui fit presque tous les frais de la conversation. Alicia, de mauvais humeur, toucha a peine a son assiette, se contentant de picorer quelques grains de raison, denrée fort rare en cette période de l'année.

- Ma chère, vous n'avez pourtant pas besoin de maigrir, constata Mrs. Mallam.

Le regard d'Alicia se posa sur l'assiette bien remplie de sa voisine.

- Lorsqu'on pense au régime, c'est qu'il est déjà trop tard, lanca-t-elle perfidement."
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Week-end policier anglais. Après le cadavre du Métropolitain de Lee Jackson, et le chemin de la falaise, voici un second Wentworth.
Le hasard a fait que dans les deux cas il s'agit de jeunes femmes que l'on veut tuer pour leur argent, et de belles demeures au bord de falaises. Mais dans cette enquête, miss Silver intervient peu.
Trois cousins, deux hommes, une femme sont très attachées à une demeure qui est dans la famille depuis cinq siècles. Les descriptions qui en sont faites ne donnent pourtant pas l'envie d'y vivre. Si les générations précédentes avaient les moyens de l'entretenir et s'y apporter leur touche, elle est maintenant figée dans le passé. Tout y est défraichi, vieux, lourd, et c'est là que le propriétaire Dale Jerningham, veuf qui s'est remarié récemment entend vivre avec sa nouvelle femme riche Lisle. Tiens, la première qui est morte dans un accident était riche elle aussi, tandis que son époux ne possédait que cette demeure mais pas l'argent qui devrait aller avec.
Tout se joue entre ces quatre personnes, Dale, Rafe, Alicia et Lisle dont une seule, la nouvelle épouse semble sincère. Les relations sont troubles, des non-dits existent. Lisle aime son mari, mais doit elle lui faire confiance ? Et aux deux autres ? Qui est responsable des étranges accidents dont elle est victime.
La vieille dame rencontrée dans le train pourrait peut-être l'aider. Lisle prend rendez-vous puis annule mais miss Silver se dit qu'il existe surement une jolie pension où elle pourrait passer quelques jours ?

J'ai eu un peu plus de mal à entrer dans celui-là, peut-être un peu de lassitude quant à ce genre mais il m'a plu.
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J'avais déjà lu un premier roman de Patricia Wentworth, Les lèvres qui voient, qui me rappelle tout à fait Agatha Christie et sa fameuse Miss Marple pour laquelle j'ai une véritable affection. Ce livre m'a énormément plu. Je l'ai dévoré. Il rappelle les intrigues passionnantes et compliquées à démêler d'Agathe Christie. Sur ce point-là, Patricia Wentworth est tout aussi forte. C'est incroyable comment elle parvient à nous entraîner de fausse piste en fausse piste. Je suis passée par toutes les phases, j'ai douté de tout, j'ai changé d'avis plusieurs fois.

Ce que j'ai beaucoup aimé, c'est qu'une grosse partie du livre se passe du point de vue de Mrs Jerningham, une victime potentielle. On la suit, on voit avec ses yeux, on ressent ce qu'elle ressent. Et on est en perpétuel doute. On change d'humeur comme elle en change, entre la conviction de l'amour de son mari et les doutes qui l'assaillent parfois suite à des discussions ou des scènes auxquelles elle assiste. L'auteure a décrit avec beaucoup de justesse et de sensibilité le dilemme et la souffrance de Mrs Jerningham, aveuglée par son amour, son manque de confiance en elle et son devoir d'obéissance et de loyauté envers son mari.

L'ambiance est également créée à la perfection. Derrière les sourires de façade, transpirent la haine, la trahison et la malveillance. C'est irrespirable. Et j'ai adoré cela. L'enquête n'est en fait pas vraiment le sujet de fond. le livre est plus un thriller psychologique qu'un véritable roman policier. Certes, les éléments de l'intrigue, le mobile et les personnages ne sont en rien originaux, mais ça fonctionne parfaitement. J'ai été aspirée par l'histoire pour ne plus en sortir.

Par contre, ce qui m'a surprise, c'est le rôle très tardif de Miss Silver. J'ai cru que l'auteure allait la faire intervenir plus tôt mais finalement c'était un bon choix de la faire apparaître sur le tard. J'ai beaucoup apprécié le fait d'avoir le point de vue de la victime potentielle comme fil conducteur.

Certains dirons que le personnage de la jeune Mrs Jerningham est un peu cliché et je dois avouer qu'elle peut énerver par sa grande naïveté et son refus de voir la réalité en face. J'ai parfois eu envie de lui mettre une gifle pour la réveiller. Mais cela n'en fait pas un personnage cliché. Elle m'a plutôt fait penser à ces femmes battues par leur mari pour la première fois et qui restent avec lui malgré tout, parce qu'elles l'aiment et qu'elle refusent de voir la réalité en face. Ce phénomène est malheureusement toujours d'actualité et a été intéressant à lire.

Le rocher de la Tête-Noire un excellent thriller psychologique en somme, que je vous conseille fortement si vous aimez le genre ou bien si vous appréciez Agatha Christie.
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Mais pourquoi diable Lisle Jerningham s'est-elle confiée dans un train à la drôle de petite dame assise en face d'elle ? Elle qui est si réservée, d'habitude.

Pourtant, elle lui a avoué qu'elle craignait d'être assassinée par son mari... Ne s'interroge-t-on pas sur la mort de sa première femme ? À la descente du train, sa compagne de voyage lui a glissé sa carte : Miss Maud Silver, détective privé.

De retour chez elle, Lisle a honte. Dale est un merveilleux mari. Mais un premier meurtre a lieu, et Lisle, angoissée, se rappelle la vieille dame au curieux chignon...

Ah, que voilà un délicieux roman policier à l'atmosphère anglaise, genre Agatha Christie...

Le détective privé est une vieille dame charmante nommée Miss Silver.

Pas de course-poursuite, mais une enquête charmante pour l'heure du thé que j'ai savourée avec plaisir même si la trame était un peu semblable à un autre roman "Le châle chinois".

Les fans de l'ambiance victorienne anglaise seront comblés.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Moi, quand je me marierai, ce que Dieu m’interdit de faire, je passerai ma lune de miel à raconter à ma femme mes précédentes histoires d’amour, dans leurs moindres détails. Vous voyez où je veux en venir ? Non seulement je me gargariserai de mes ébats amoureux – c’est si agréable ! –, mais, en plus, la pauvre fille s’ennuiera tellement en m’écoutant qu’elle ne voudra plus jamais en entendre parler. Brillante idée, n’est-ce pas ?
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Les enfants adorent les gros tas de pierres. Mais en vieillissant, on gagne un peu de sens esthétique. De nos jours – à moins d’être un grand amateur de ruines ou un candidat à la faillite –, qui voudrait d’une bâtisse aussi gigantesque ?
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Le déjeuner se déroula agréablement, du moins pour Aimée Mallam, qui fit presque tous les frais de la conversation. Alicia, de mauvais humeur, toucha a peine a son assiette, se contentant de picorer quelques grains de raison, denrée fort rare en cette période de l'année.

- Ma chère, vous n'avez pourtant pas besoin de maigrir, constata Mrs. Mallam.

Le regard d'Alicia se posa sur l'assiette bien remplie de sa voisine.

- Lorsqu'on pense au régime, c'est qu'il est déjà trop tard, lanca-t-elle perfidement.
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Il y a en vous un je-ne-sais-quoi de s’il-vous-plaît-ne-me-faites-pas-de-mal-je-suis-un-pauvre-petit-ange qui, à lui seul, est capable d’arracher le dard empoisonné des commères.
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Depuis quelques temps, Lisle Jerningham avait pris l'habitude de répartir ses journées en "bons jours" et "mauvais jours". Bon jour si Dale était content. Mauvais jour s'il parlait de Tanfield et de la famille qui vivait la depuis dix générations. Jour dramatique lorsqu'il tentait de la persuader d'aller voir son notaire, Mr. Robson, pour le convaincre qu'une partie de son capital immobilisé devait être allouée a l'entretien du domaine.

Au début, tous les jours étaient de bons jours. Puis, a partir du moment ou elle avait commis l'erreur d'avouer qu'elle n'aimait pas vivre dans ce musée qui la glaçait jusqu’à la moelle, la proportion des mauvais jours ne cessa d'augmenter.
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