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EAN : 9782253123040
728 pages
Le Livre de Poche (14/03/2008)
4.01/5   850 notes
Résumé :
Qui est Luna, la belle sorcière aux cheveux de feu ? Quelle malédiction frappe le blessé retrouvé dans sa cabane des Abruzzes ? Qui sont les hommes masqués de noir acharnés à sa perte ?

Quelles paroles terribles dissimule ce mystérieux parchemin qui ne doit surtout pas arriver jusqu'aux mains du pape ?

Au cour d'un XVIe siècle hanté par les querelles religieuses et philosophiques, le nouveau thriller historique de Frédéric Lenoir nous... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (101) Voir plus Ajouter une critique
4,01

sur 850 notes
C'est avant tout un livre sur le destin dans un contexte historique très riche avec une approche des religions digne du philosophe qu'est Frédéric Lenoir.
Giovanni, un jeune paysan va tomber éperduement amoureux de la fille des Doges et cette dernière deviendra son destin en quelque sorte. Quelques temps après Luna lui racontera son avenir de façon imagée et tellement incroyable qu'il ne le comprendra pas. Après cette première rencontre il partira fera de bonnes et mauvaises rencontres, il va acquérir au hasard d'une rencontre une grande connaissance pour l'époque qui lui permettra d'approcher cette jeune fille à Venise mais il n'accomplira pas la mission dont il à la charge. Par la suite, complètement obsédé par cette passion, il tuera, deviendra galérien, puis esclave tout en ne songeant qu'à la retrouver. Puis sa grande culture lui permettra de trouver le véritable amour et il décidera d'accomplir sa mission. Et fera face à son destin une troisième fois.
C'est un livre sur la passion et ses extrémités, Giovanni va se consumer d'amour pour sa belle vénitienne sans se rendre compte qu'il court à sa perte. Toute sa vie sera bouleversée par une rencontre et bien qu'il soit averti, il n'échappera pas à son destin.
Un livre comme je les aime qui pose beaucoup de questions sur l'amour, le destin, les religions et plus encore.
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Voilà un livre qui aurait pu me faire prendre quelques kilos mal placés : plus de 700 pages que j'ai dévorées comme une affamée.

Pourtant, il y avait de quoi me rebuter ou me faire hurler, dans cette brique qui aurait pu me rester sur l'estomac, si j'avais un grain de bon sens. Mais je n'en ai point...

A ma gauche, nous avons un jeune paysan, Giovanni, amoureux d'une grande et belle jeune fille noble (elle est à ma droite, et je ne fais pas de politique) : déjà, ça pue le cliché de l'amour impossible suite à leur différences de classes sociales (et au 16ème siècle, c'est vachement important !).

Bon, la grande noble n'est pas si grande, elle a son âge, mais elle est pétée de thunes et très noble tandis que lui est très fils de paysan. Il aurait pu se contenter de se faire plaisir tous les soirs en pensant à elle. Mais non ! Il l'aime !

Je ne résiste pas à citer cet extrait qui, malgré ce que l'on pourrait penser, ne provient pas d'un roman guimauve de Barbara Cartland : « Cette attirance réciproque lui semblait bien étrange, mais l'aura magique de cette rencontre ne faisait qu'attiser le feu qui commençait à gagner son coeur ».

Si, je vous jure, j'ai apprécié le livre ! J'ai pas fini de critiquer, en plus... Attendez, on peu se moquer et aimer, non ?

Bon, ce fils d'agriculteur (que rien ne le prédestinait à une pareille vie rocambolesque que l'auteur va lui faire mener dès son départ du village), fera des rencontres capitales et vivra des déconvenues dramatiques.

Notre garçon est inculte (paysan, 16ème siècle, pas d'école, enfants au travail, gnagnagni et gnagnagna) mais il va tout apprendre en 4 ans... Et pas que apprendre à lire et à écrire, hein ! le garçon rencontre des gens intelligents qui ont tout à lui apprendre. Too much !

Et comme je vous parlais de déconvenues, un peu plus haut, je vais vous tailler aussi un bout d'gras sur les petites misères que traversera Giovanni : un duel, une condamnation à mort -transformée en galères à vie mais heureusement un naufrage sauvera notre paysan - et paf, le voilà sauvé. Un passage par un monastère (si, pour moi c'est une déconvenue)... où il apprendra l'art de peindre des icônes et miracle, il deviendra le peintre de son temps !

Que de qualités, ce garçon ! Non, n'allez pas croire que je n'ai pas aimé le livre, il m'a fait passer de bons moments, mais je m'étais mise en mode «Te pose pas trop de questions, lis et ne prends pas garde au côté SuperMan du héros».

Oui, le roman est innondé de clichés qui peuvent irriter (de la pommade et on n'y verra plus rien). Oui, l'auteur veut nous cultiver, pauvres lecteurs incultes que nous sommes.

Oui, à chaque nouvelle rencontre, l'auteur nous abreuve de toutes les données historiques, philosophiques, théologiques, etc... qu'il connaît sur cette belle époque de la renaissance italienne...

Sans oublier le côté un peu moralisateur sur les vilains chrétiens catholiques de cette époque et leurs foutus préjugés sur les autres qui n'ont pas la même religion que eux, parce que les autres, c'est des vilain pécheurs qui ont tués Jésus.

Certes, je ne lui donne pas tort, c'était des crétins, ces Chrétiens ! Bourrés de préjugés, avides, jaloux et prêt à accuser les autres de tout et n'importe quoi.

Qui a dit «C'est toujours d'actualité ? Qu'il se lève et nous donne son nom, il aura un bonbon».

Oui, Giovanni rencontrera tant de maîtres spirituels exceptionnels (spécialistes dans des domaines aussi variés que le christianisme, l'astrologie, la kabbale, et j'en passe…) qu'on se dit qu'il a un peu trop de chance, lui.

Ce n'est donc pas la crédibilité que recherche l'auteur mais le divertissement. C'est réussi, j'ai été divertie et je me demandais si Giovanni allait enfin retrouver sa dulcinée. Parce que le temps passe vite...

L'histoire est donc riche en rebondissements, elle contient tous les ingrédients pour en faire un best-seller, même s'il est souvent «cliché».

En vrac et au poid, dans les rebondissements et les clichés, nous avons : un duel, de la sorcellerie, des corsaires, un ermite, de la prison, un chien qui sauve le héros mourant (c'était Lassie), le héros qui perd la foi (objets trouvés), le désir de vengeance, le héros qui retrouve la foi («Perdu de foi» était passé par là), les bons sentiments, une fin horrible et très larmoyante, des rivales qui tombent dans les bras l'une de l'autre, …

Difficile de s'ennuyer, j'ai tout dévoré, j'ai aimé (malgré mon ton sarcastique et ironique du haut). L'intrigue est très bien ficelée et l'histoire d'amour tient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière des 617 pages.

L'histoire est pleine de rebondissements, de suspense et l'aventure et l'amour se mêlent avec brio (avec qui ?) dans cet univers philosophique...

Rhâ, lisez-le sans vous poser de questions, c'est un roman divertissant et vous prendrez plaisir à relever ses incohérences, tout comme moi.

L'auteur n'a jamais dit que c'était une fresque historique, non ?
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La lecture de ce roman - que dis-je, de ce pavé ! - avait pourtant commencé sous les meilleurs auspices.

Les aventures de ce jeune paysan italien, Giovanni, frôlaient le rocambolesque d'Angélique marquise des Anges, s'ancraient dans une recherche spirituelle intéressante et vagabondaient dans les eaux troubles d'une bonne mécanique à la Ken Follett. Oui, on voyage beaucoup dans ce roman ! Et on finit par s'en lasser...

Philosophie, religion, astrologie, ésotérisme...J'avoue que jusqu'au deux tiers du roman, j'ai suivi les enseignements que prodiguaient les différents maîtres en la matière à Giovanni avec sérieux et puis , trop c'est trop ! A trop mêler religion, astrologie et kabbale, j'ai fini par ne plus rien comprendre à toute cette soupe indigeste.

J'ai surtout eu la curieuse impression que l'auteur tentait à tout prix de nous persuader que Dieu est amour, pardon...et patati et patata...
Les leçons de morale bien pensante, ce n'est pas forcément ce que je recherche dans un roman d'aventures...

Si encore l'histoire d'amour m'avait transportée ! Non là encore, elle s'est révélée décevante et un peu trop gnan gnan.

Dommage !

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Loin de moi la prétention de contester l'érudition de Frédéric Lenoir, mais pourquoi diable (!) l'avoir bradée dans ce roman indigent ?? L'histoire est abracadabrante et les rebondissements désespérément poussifs, mais par-dessus tout, j'ai trouvé le style d'une naïveté et d'une gaucherie déconcertantes.

Nous voilà bien loin du "souffle tempétueux" et de la "prestigieuse lignée d'Umberto Eco" (dixit l'éditeur).

J'ai quand même tenu à terminer cette histoire mais je n'y ai pris aucun plaisir.


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Un pavé... cela faisait longtemps que je ne m'étais pas embringuée dans un roman aussi long. Plus de 700 pages, ce n'est pas rien.
Et bien, je ne regrette pas cette belle aventure.
Le lecteur est emporté par la spirale de la vie de Giovanni. Il n'y a pas de temps morts. On voyage, de la Calabre, à Venise, en passant par la Grèce, par l'Algérie, puis Jérusalem, Chypre...
On suit la vie de Giovanni, ses découvertes, on apprend énormément de chose sur les religions, que ce soit la religion catholique, la religion orthodoxe, l'islam, les croyances sont aussi confrontés à l'astrologie, la philosophie, et même le mysticisme... Et pourtant, tout coule, rien de rébarbatif dans cette lecture.
De l'aventure, de l'amitié, de l'amour, de la jalousie, de la haine, de la trahison, de la tolérance, ... des paysans, des nobles, des religieux de toutes confessions, des esclaves, des tortionnaires, des pirates, des sorcières, de jolies damoiselles, tout est réuni pour faire un très bon roman. Et cela fonctionne...
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Citations et extraits (120) Voir plus Ajouter une citation

Exister est un fait mais vivre est un art. Sans nous demander notre avis, Dieu nous a créés : il nous a donné l’Etre. Donc nous existons. C’est un fait et nous n’y pouvons rien. Maintenant, il nous faut vivre. Et là, nous sommes concernés car nous sommes appelés à devenir les auteurs de notre vie.
Telle une œuvre d’art, nous devons tout d’abord la vouloir ; puis l’imaginer, la penser ; enfin la réaliser, la modeler, la sculpter, et cela à travers tous les évènements heureux ou malheureux, qui surviennent sans que nous y puissions rien. On apprend à vivre, comme on apprend à philosopher ou à faire la cuisine. Et le meilleur éducateur de la vie, c’est la vie elle-même et l’expérience qu’on peut en tirer…
Nous avons parfois peur de nous ouvrir pleinement à la vie, d’accueillir son flot impétueux. Nous préférons contrôler nos existences en menant une vie étroite, balisée, avec le moins de surprises possibles… L’être humain a peur de la vie et il est en quête de la sécurité de l’existence. Il cherche, tout compte fait davantage à survivre qu’à vivre. Or, survivre, c’est exister sans vivre,.... c’est déjà mourir. Passer de la survie à la vie, c’est une des choses les plus difficiles qui soient !
De même, est-il si difficile et effrayant d’accepter d’ être les créateurs de notre vie ! Nous préférons vivre comme des brebis, sans trop réfléchir, sans trop prendre de risques, sans trop oser aller vers nos rêves les plus profonds, qui sont pourtant nos meilleurs raisons de vivre.
Certes, tu existes, mais la question à te poser, c’est : suis-je vivant ?
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L'être humain a peur de la vie et il est surtout en quête de la sécurité de l'existence. Il cherche, tout compte fait, davantage à survivre qu'à vivre. Or survivre, c'est exister sans vivre... et c'est déjà mourir.
Le sage regarda ses interlocuteurs avec un grand sourire. Puis il poursuivit:
- Passer de la survie à la vie, c'est une des choses les plus difficiles qui soient!
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Le seul mal qu'il faut vaincre dans ton coeur, mon enfant, c'est la peur. Tous les autres maux : la colère, la jalousie, la tristesse, la culpabilité morbide, proviennent de cet ennemi intérieur. Si tu arrives à dominer ta peur, plus rien ne t'atteindra, plus aucune force mauvaise n'aura d'emprise sur ton coeur. Et pour vaincre la peur, il n'y a qu'un remède : l'amour. Tout le chemin de la vie, c'est de passer de la peur à l'amour.
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On n'échappe jamais totalement à son conditionnement. L'homme reste marqué toute sa vie par sa langue, son éducation, son caractère inné, que sais-je encore ! De même si on possède une fragilité de santé ou une tare physique à la naissance, on l'aura toute sa vie. Mais par l'exercice de son libre arbitre qui réside dans la partie la plus spirituelle de son âme, c'est-à-dire son intelligence et sa volonté, l'homme peut faire des choix qui orientent son existence, ses pensées et ses actions dans une direction qui n'est pas uniquement le fruit de son caractère, de ses désirs, de ses instincts, ou bien encore des préjugés de la tradition qu'il a reçue. Autrement dit, sans sortir de son conditionnement natal - un colérique restera toujours colérique et un artiste un artiste - il peut dominer son caractère, être maître de lui, accepter ou refuser de céder à ses passions. On ne naît pas libre, on le devient.
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Toutes nos fautes, tous nos péchés , proviennent de trois grands maux: l'orgueil, l'ignorance et la peur.On a du te parler dans tes études théologiques de l'orgueil. Mais on oublie trop souvent les deux autres maux. L'ignorance, si bien dénoncée par le grand Socrate est le mal de l'intelligence. La peur est le mal qui afflige notre cœur. Comme la connaissance est le seul moyen de vaincre l'ignorance, le seul anti-dote à la peur... c'est l'amour. Car le cœur de l'homme n'aspire qu'à aimer et être aimé. Toutes les blessures de l'amour, qui commence dès notre enfance, engendrent des peurs qui finissent par paralyser notre cœur et nous faire commettre toutes sortes d'actions mauvaises, parfois même des crimes.
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Vidéo de Frédéric Lenoir
Extrait du livre audio « L'Odyssée du sacré » de Frédéric Lenoir lu par Mathieu Buscatto. Parution numérique le 17 janvier 2024.
https://www.audiolib.fr/livre/lodyssee-du-sacre-la-grande-histoire-des-croyances-et-des-spiritualites-des-origines-nos/
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