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Love & Rockets tome 1 sur 2
EAN : 9782491374433
288 pages
Komics Initiative (24/06/2022)
4.07/5   7 notes
Résumé :
La série culte des frères Hernandez enfin de retour dans une version complète, restaurée et bénéficiant d'une nouvelle traduction et d'un contenu éditorial enrichi !
Que lire après Love & Rockets, tome 1 : Maggie the MecanicVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ces foldingues !
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Il s'agit du premier tome des histoires parues dans le magazine Love and Rockets, tournant autour de Maggie et Hopey. Les histoires de ce recueil sont initialement parues dans ledit magazine entre 1982 et 1986, dans les numéros 0 à 5, ainsi que dans les numéros 1 & 2 de The Mechanics, numéro 2 de Anything Goes, et dans les recueils Love and Rockets Bonanza, et Ten years of Love and Rockets. le recueil compile 29 chapitres, tous écrits, dessinés et encrés par Jaime Hernandez. Ces histoires sont en noir & blanc.

Dans un futur non précisé, Maggie se réveille sur le canapé, au bruit de la sonnerie de son réveil : il est temps qu'elle aille bosser. Sa coturne Hopey essaye de la convaincre de ne pas y aller, qu'elle trouverait facilement du boulot ailleurs. Mais Maggie a déjà raté trop de jours, et elle se prépare. Une fois prête, elle sort et enfourche son scooter sur coussin d'air pour rejoindre son lieu de travail où elle exerce le métier de mécanicien prosolaire. Arrivant devant l'atelier un peu à l'écart de ville, installé devant une voie ferroviaire, elle constate qu'il y a déjà une personne au boulot : Randal Race, un pro expert qui a déjà fait l'objet d'un article dans le magazine consacré aux mécanos prosolaires. Ne maîtrisant pas très bien son scooter, elle se vautre devant lui en essayant de s'arrêter. Duke, son employeur, fait les présentations entre Randal et elle Margaret Chascarrillo. Il lui demande si elle est parente avec Victoria Chascarrillo, la célèbre lutteuse professionnelle : c'est sa tante. Randall et Maggie commencent à papoter et il explique qu'il est devenu célèbre grâce à un concours de circonstances : il a réparé la limousine du milliardaire HR Costigan qui était en panne sur le bord de la route. du coup, il l'a fait connaître, et l'a même couché sur son testament.

Duke revient et ordonne à Maggie de se mettre au boulot : réparer des lignes Takyo. Elle s'y met et progresse de manière efficace, quand Duke lui indique qu'il y a eu un ordre contraire : ils doivent abandonner cette mission et faire exploser le poteau, ce qu'ils font. Ils se rendent ensuite dans un entrepôt contenant des robots décommissionnés et Maggie pénètre à l'intérieur pour en faire l'inventaire. Elle se retrouve tenue en joue par un criminel qui exige qu'elle en répare un et qu'il lui obéisse au doigt et à l'oeil. Elle s'exécute et bientôt le robot détruit la porte trop petite pour lui pour s'en prendre à Randall Race. Maggie active la télécommande qu'elle a conservée et l'arme à feu du criminel vient se coller sur le bras magnétique du robot. Race en profite pour estourbir l'agresseur. Enfin, Maggie rentre chez elle et elle croise Hopey qui papote avec Penny. Elles écoutent l'histoire de la mécanicienne et Penny explique qu'elle connaît bien Randall avec qui elle a eu une relation. Dans une maison isolée, Isabel Ruebens écrit un livre. Joey, Maggie et Hopey sont en train de consulter les livres sur l'occultisme dans une bibliothèque municipale, et elles décident de se rendre chez Izzy, Isabel Ortiz Reubens.

Depuis le début de sa parution, cette série est devenue à la fois une institution, à la fois un monument des comics, et de la bande dessinée tout court. En commençant par le début, le lecteur sait qu'il ne va pas découvrir le meilleur de l'auteur, mais s'il a déjà tâté le terrain avec une histoire ultérieure, il sait également que le développement des histoires personnelles entre les différentes protagonistes nécessite de commencer par les premières histoires pour ne pas se sentir exclu de certaines réflexions, de certaines nuances émotionnelles, de la richesse affective. Il y va tranquillement et découvre, ou a la confirmation qu'il y avait dans ces débuts une touche de science-fiction : les scooters flottants, le vaisseau spatial, les robots, les talents de mécaniciennes hors pair de Maggie. Cette composante passe progressivement en arrière-plan jusqu'à disparaître complètement dans les trente dernières pages de ce recueil. D'un autre côté, les éléments SF ne constituent pas la dynamique de l'intrigue, mais servent uniquement à montrer l'expertise métier de Maggie. Il devient vite possible d'en faire abstraction et de se concentre sur le reste.

En entamant une nouvelle série, le lecteur ne sait pas trop sur quelle fibre ou quelle saveur il doit se focaliser : il découvre au fur et à mesure le propos de l'auteur. le plus simple est de commencer en s'accrochant aux péripéties. Cette trentaine de récits courts forme un peu moins d'histoires puisque certaines comprennent plusieurs chapitres qui forment un récit au long cours. Peut-être que dans un premier temps, le lecteur aborde ces récits pour les aventures : un immense vaisseau à explorer et à réparer qui s'est écrasé dans la jungle, une révolution qui se déroule en toile de fond, une rivalité entre catcheuses, le souhait d'acquérir des superpouvoirs, un médaillon à remettre à un époux éloigné, un long séjour dans une immense villa avec un fuyard qui y a trouvé refuge, une reporter qui veut décrocher une interview exclusive avec Randall Race, une fuite dans les égouts pour échapper à un acte de terrorisme, etc. Jaime Hernandez semble bien s'amuser en mettant en scène des conventions de genre exotiques que ce soit le masque porté par les pratiquants d'un culte indigène, un costume de superhéros ou encore un jean qui craque au niveau des fesses, deux jeunes filles tueuses, et des personnages en arrière-plan comme Mister X qui évoque les débuts des frères Hernandez. Sous cet angle, les histoires semblent s'étirer au point que l'enjeu s'étiole jusqu'à en devenir dérisoire.

Le lecteur peut également envisager ces histoires sous l'angle de la narration visuelle. le format de cette réédition est un peu plus petit que celui des magazines originaux, et les pages du début manquent d'espace pour respirer avec des phylactères très copieux. Très vite, le lecteur tombe sous le charme des jeunes femmes qui peuplent la série. Il n'y a pas que Maggie & Hopey, mais aussi Penny Century, Izzy, Joey, Rena, Terry, Vicki, Veneta, Licha, Dot, Machi & Chiness, Monica, Letty, et tant d'autres encore. le lecteur découvre des nouveaux personnages tout du long de ce recueil qui se termine avec un trombinoscope de 63 personnages. À part pour les plus évidents (Maggie, Hopey, Lizzy, et peut-être Speedy), il n'a aucun moyen de savoir quels seront les personnages récurrents tout du long de la série. Il s'attache de temps à autre à l'une ou l'autre. Il remarque que, très régulièrement, l'artiste croque un visage magnifique, une silhouette d'un rare naturel, une posture particulièrement expressive. de temps à autre, il prend plaisir à réaliser un dessin qui attire l'oeil, par une situation, une posture ou des traits encrés d'une rare élégance. Les scènes en civil dans la ville où habitent les deux principales protagonistes sont d'une évidence naturelle, tout en montrant un milieu spécifique, une époque particulière, celle des années 1980 dans un milieu américain hispanique populaire. En fonction des séquences, il s'implique plus ou moins dans la représentation des décors, tout en prenant grand soin que le lecteur sache où se situe l'action dans chaque page, et en créant es environnements particuliers. S'il a une sensibilité picturale importante, le lecteur prend grand plaisir à tomber sur ces cases avec une femme représentée avec amour, ou sur une situation dessinée de manière très élégante. Sinon, il peut trouver la narration visuelle sympathique, mais pas toujours très fluide, un peu trop appliquée par endroit.

Il existe une autre manière de regarder ces histoires : le quotidien de personnes ordinaires, leur milieu social apparaissant très progressivement. le lecteur ressent bien que Maggie est une jeune femme, avec une capacité professionnelle recherchée, pas toujours sûre d'elle, en ayant besoin d'un soutien affectif. Hopey semble plus indépendante mais également animée par des besoins émotionnels qui lui sont propres, tout en nuances. Izzy a visiblement été marquée par un événement traumatique, évoqué dans le dernier tiers de ce tome, expliquant son comportement un peu particulier. de prime abord, le lecteur sourit à l'évocation de la rivalité de deux catcheuses, mais en les côtoyant par moment il constate qu'il y a plus que cela. Les histoires se succèdent avec un grand nombre de personnages en fonction des occupations du moment de Maggie, comme dans la vie ordinaire quand on rencontre des personnes plus souvent que d'autres. Il n'est pas possible de prévoir celles qui prendront plus d'importance par la suite, ou celles que les circonstances de la vie éloigneront. Au bout de 270 pages, en fonction de ses attentes, le lecteur peut être charmé par le caractère à la fois banal et imprévisible de ces tranches de vie, ou trouver que certaines scénettes manquent de consistance, restant au niveau de l'anecdote bien racontée, mais somme toute banale, à base de papotages pouvant sembler quelconques.

Jaime Hernandez a réalisé une véritable oeuvre littéraire, avec un point de vue personnel, une écriture qui lui appartient. Avec ce tome, le lecteur découvre les presque tout débuts de sa série phare : la vie de Maggie et Hopey, et des personnes de leur entourage, série appelée Locas. Il peut voir l'artiste progresser de chapitre en chapitre, croquer de magnifiques femmes en tout bien tout honneur. Il fait connaissance avec des personnes ayant du caractère, les suivant dans leur quotidien, l'auteur s'attachant à se montrer naturaliste, sans narrateur omniscient qui viendrait expliciter des réactions ou des états d'esprit, ce qui peut être plus ou moins attractif pour le lecteur.
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Ces foldingues
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Il s'agit du premier tome des histoires parues dans le magazine Love and Rockets, tournant autour de Maggie et Hopey. Les histoires de ce recueil sont initialement parues dans ledit magazine entre 1982 et 1986, dans les numéros 0 à 5, ainsi que dans les numéros 1 & 2 de The Mechanics, numéro 2 de Anything Goes, et dans les recueils Love and Rockets Bonanza, et Ten years of Love and Rockets. le recueil compile 29 chapitres, tous écrits, dessinés et encrés par Jaime Hernandez. Ces histoires sont en noir & blanc.

Dans un futur non précisé, Maggie se réveille sur le canapé, au bruit de la sonnerie de son réveil : il est temps qu'elle aille bosser. Sa coturne Hopey essaye de la convaincre de ne pas y aller, qu'elle trouverait facilement du boulot ailleurs. Mais Maggie a déjà raté trop de jours, et elle se prépare. Une fois prête, elle sort et enfourche son scooter sur coussin d'air pour rejoindre son lieu de travail où elle exerce le métier de mécanicien prosolaire. Arrivant devant l'atelier un peu à l'écart de ville, installé devant une voie ferroviaire, elle constate qu'il y a déjà une personne au boulot : Randal Race, un pro expert qui a déjà fait l'objet d'un article dans le magazine consacré aux mécanos prosolaires. Ne maîtrisant pas très bien son scooter, elle se vautre devant lui en essayant de s'arrêter. Duke, son employeur, fait les présentations entre Randal et elle Margaret Chascarrillo. Il lui demande si elle est parente avec Victoria Chascarrillo, la célèbre lutteuse professionnelle : c'est sa tante. Randall et Maggie commencent à papoter et il explique qu'il est devenu célèbre grâce à un concours de circonstances : il a réparé la limousine du milliardaire HR Costigan qui était en panne sur le bord de la route. du coup, il l'a fait connaître, et l'a même couché sur son testament.

Duke revient et ordonne à Maggie de se mettre au boulot : réparer des lignes Takyo. Elle s'y met et progresse de manière efficace, quand Duke lui indique qu'il y a eu un ordre contraire : ils doivent abandonner cette mission et faire exploser le poteau, ce qu'ils font. Ils se rendent ensuite dans un entrepôt contenant des robots décommissionnés et Maggie pénètre à l'intérieur pour en faire l'inventaire. Elle se retrouve tenue en joue par un criminel qui exige qu'elle en répare un et qu'il lui obéisse au doigt et à l'oeil. Elle s'exécute et bientôt le robot détruit la porte trop petite pour lui pour s'en prendre à Randall Race. Maggie active la télécommande qu'elle a conservée et l'arme à feu du criminel vient se coller sur le bras magnétique du robot. Race en profite pour estourbir l'agresseur. Enfin, Maggie rentre chez elle et elle croise Hopey qui papote avec Penny. Elles écoutent l'histoire de la mécanicienne et Penny explique qu'elle connaît bien Randall avec qui elle a eu une relation. Dans une maison isolée, Isabel Ruebens écrit un livre. Joey, Maggie et Hopey sont en train de consulter les livres sur l'occultisme dans une bibliothèque municipale, et elles décident de se rendre chez Izzy, Isabel Ortiz Reubens.

Depuis le début de sa parution, cette série est devenue à la fois une institution, à la fois un monument des comics, et de la bande dessinée tout court. En commençant par le début, le lecteur sait qu'il ne va pas découvrir le meilleur de l'auteur, mais s'il a déjà tâté le terrain avec une histoire ultérieure, il sait également que le développement des histoires personnelles entre les différentes protagonistes nécessite de commencer par les premières histoires pour ne pas se sentir exclu de certaines réflexions, de certaines nuances émotionnelles, de la richesse affective. Il y va tranquillement et découvre, ou a la confirmation qu'il y avait dans ces débuts une touche de science-fiction : les scooters flottants, le vaisseau spatial, les robots, les talents de mécaniciennes hors pair de Maggie. Cette composante passe progressivement en arrière-plan jusqu'à disparaître complètement dans les trente dernières pages de ce recueil. D'un autre côté, les éléments SF ne constituent pas la dynamique de l'intrigue, mais servent uniquement à montrer l'expertise métier de Maggie. Il devient vite possible d'en faire abstraction et de se concentre sur le reste.

En entamant une nouvelle série, le lecteur ne sait pas trop sur quelle fibre ou quelle saveur il doit se focaliser : il découvre au fur et à mesure le propos de l'auteur. le plus simple est de commencer en s'accrochant aux péripéties. Cette trentaine de récits courts forme un peu moins d'histoires puisque certaines comprennent plusieurs chapitres qui forment un récit au long cours. Peut-être que dans un premier temps, le lecteur aborde ces récits pour les aventures : un immense vaisseau à explorer et à réparer qui s'est écrasé dans la jungle, une révolution qui se déroule en toile de fond, une rivalité entre catcheuses, le souhait d'acquérir des superpouvoirs, un médaillon à remettre à un époux éloigné, un long séjour dans une immense villa avec un fuyard qui y a trouvé refuge, une reporter qui veut décrocher une interview exclusive avec Randall Race, une fuite dans les égouts pour échapper à un acte de terrorisme, etc. Jaime Hernandez semble bien s'amuser en mettant en scène des conventions de genre exotiques que ce soit le masque porté par les pratiquants d'un culte indigène, un costume de superhéros ou encore un jean qui craque au niveau des fesses, deux jeunes filles tueuses, et des personnages en arrière-plan comme Mister X qui évoque les débuts des frères Hernandez. Sous cet angle, les histoires semblent s'étirer au point que l'enjeu s'étiole jusqu'à en devenir dérisoire.

Le lecteur peut également envisager ces histoires sous l'angle de la narration visuelle. le format de cette réédition est un peu plus petit que celui des magazines originaux, et les pages du début manquent d'espace pour respirer avec des phylactères très copieux. Très vite, le lecteur tombe sous le charme des jeunes femmes qui peuplent la série. Il n'y a pas que Maggie & Hopey, mais aussi Penny Century, Izzy, Joey, Rena, Terry, Vicki, Veneta, Licha, Dot, Machi & Chiness, Monica, Letty, et tant d'autres encore. le lecteur découvre des nouveaux personnages tout du long de ce recueil qui se termine avec un trombinoscope de 63 personnages. À part pour les plus évidents (Maggie, Hopey, Lizzy, et peut-être Speedy), il n'a aucun moyen de savoir quels seront les personnages récurrents tout du long de la série. Il s'attache de temps à autre à l'une ou l'autre. Il remarque que, très régulièrement, l'artiste croque un visage magnifique, une silhouette d'un rare naturel, une posture particulièrement expressive. de temps à autre, il prend plaisir à réaliser un dessin qui attire l'oeil, par une situation, une posture ou des traits encrés d'une rare élégance. Les scènes en civil dans la ville où habitent les deux principales protagonistes sont d'une évidence naturelle, tout en montrant un milieu spécifique, une époque particulière, celle des années 1980 dans un milieu américain hispanique populaire. En fonction des séquences, il s'implique plus ou moins dans la représentation des décors, tout en prenant grand soin que le lecteur sache où se situe l'action dans chaque page, et en créant es environnements particuliers. S'il a une sensibilité picturale importante, le lecteur prend grand plaisir à tomber sur ces cases avec une femme représentée avec amour, ou sur une situation dessinée de manière très élégante. Sinon, il peut trouver la narration visuelle sympathique, mais pas toujours très fluide, un peu trop appliquée par endroit.

Il existe une autre manière de regarder ces histoires : le quotidien de personnes ordinaires, leur milieu social apparaissant très progressivement. le lecteur ressent bien que Maggie est une jeune femme, avec une capacité professionnelle recherchée, pas toujours sûre d'elle, en ayant besoin d'un soutien affectif. Hopey semble plus indépendante mais également animée par des besoins émotionnels qui lui sont propres, tout en nuances. Izzy a visiblement été marquée par un événement traumatique, évoqué dans le dernier tiers de ce tome, expliquant son comportement un peu particulier. de prime abord, le lecteur sourit à l'évocation de la rivalité de deux catcheuses, mais en les côtoyant par moment il constate qu'il y a plus que cela. Les histoires se succèdent avec un grand nombre de personnages en fonction des occupations du moment de Maggie, comme dans la vie ordinaire quand on rencontre des personnes plus souvent que d'autres. Il n'est pas possible de prévoir celles qui prendront plus d'importance par la suite, ou celles que les circonstances de la vie éloigneront. Au bout de 270 pages, en fonction de ses attentes, le lecteur peut être charmé par le caractère à la fois banal et imprévisible de ces tranches de vie, ou trouver que certaines scénettes manquent de consistance, restant au niveau de l'anecdote bien racontée, mais somme toute banale, à base de papotages pouvant sembler quelconques.

Jaime Hernandez a réalisé une véritable oeuvre littéraire, avec un point de vue personnel, une écriture qui lui appartient. Avec ce tome, le lecteur découvre les presque tout débuts de sa série phare : la vie de Maggie et Hopey, et des personnes de leur entourage, série appelée Locas. Il peut voir l'artiste progresser de chapitre en chapitre, croquer de magnifiques femmes en tout bien tout honneur. Il fait connaissance avec des personnes ayant du caractère, les suivant dans leur quotidien, l'auteur s'attachant à se montrer naturaliste, sans narrateur omniscient qui viendrait expliciter des réactions ou des états d'esprit, ce qui peut être plus ou moins attractif pour le lecteur.
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critiques presse (1)
LesComics
03 janvier 2023
Je vous garanti que si vous vous lancez dans l’aventure Maggie la mécano, vous tomberez amoureux de ses personnages. Vous vibrerez avec eux, vous rirez avec eux et vous vous inquiéterez pour eux en vous apercevant que derrière la frivolité des péripéties, il y a un cœur qui bat à travers chaque page, à travers chaque personnage et il ne tient qu’à vous de faire battre le votre au même rythme pour partager leur vie. Love & Rockets, c’est tout ça et merci Komics Initiative pour cette édition !
Lire la critique sur le site : LesComics

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