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EAN : 9782843376962
173 pages
Anne Carrière (07/02/2013)
3.11/5   14 notes
Résumé :
Chirurgien réputé, Charles Alexander est connu pour n’avoir jamais fait d’erreur médicale. Sa vie personnelle est également une réussite : il a épousé la charmante Camille qui, comme lui, ne veut pas d’enfant susceptible de troubler la quiétude de leur foyer. Or, un lundi matin, avant qu’il se rende à l’hôpital, Camille lui annonce qu’elle désire avoir un enfant. Perturbé, le docteur Alexander commet alors sa première erreur médicale.
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Premier livre que je lis de cet auteur, et c'est plutôt une sympathique découverte. le récit relate les destins croisés de plusieurs personnages à la suite d'un geste malencontreux de l'un d'eux. Charles, un chirurgien brillant, fait la première erreur de sa carrière au bloc opératoire. La patiente, malgré un arrêt cardiaque sur la table d'opération, s'en tire avec une petite cicatrice supplémentaire. La lâcheté et le carriérisme pousseront le médecin à faire porter la responsabilité de cette faute à son infirmière. L'histoire pourrait s'arrêter là... mais l'auteur s'attache aux multiples conséquences de ce petit geste dans la vie de ceux qui, jour après jour, se croisent sans se connaître et même parfois sans se remarquer.

Une écriture plaisante et simple, une certaine légèreté malgré la lourdeur des thèmes parfois abordés et une galerie de portraits amusante allant de l'employé modèle énurétique au professeur retraité amoureux d'une voix radiophonique font de ce roman un divertissement très agréable.
Lien : http://bloglavieestbelle.ove..
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Très bon moment avec ce court roman, mais très intéressant. L'auteur Valérie Saubade a choisi de nous narrer des destins entrecroisés de personnages complètement différents.
Tout commence avec Charles Alexander ,grand chirurgien réputé, on le retrouve en salle d'opération où il va faire sa première erreur médicale et il décide de mettre cette erreur médicale sur une infirmière qui sera virée à sa place.
De là on va suivre la vie de la patiente ayant subi l'erreur médicale, ensuite celle de son fils puis d'un laveur de vitre, d'une bibliothécaire...
Quel talent, on a envie de tourner de plus en plus vite les pages afin de savoir comment l'histoire va se finir.
Le lecteur ne se disperse pas malgré une multitude de personnages, car tout est clair, on s'habitue au rythme de l'auteur, on sait qu'on va partager un moment de la vie de chaque protagoniste.
J'aime beaucoup ce titre « un bref moment d'égarement » car finalement on a tous des moments d'égarement et pendant ces instants on vit plus ou moins de grandes occasions.
Finalement ce roman est une ode à la vie, profitons de chaque moment.
Je ne peux pas vous raconter la fin ,mais je vous assure qu'elle est totalement inattendue.
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Charles Alexander est un chirurgien réputé qui mène une vie tranquille avec Lucy, sans enfant pour troubler la quiétude de leur foyer. Or, Lucy manifeste soudain un désir de maternité. L'esprit toujours préoccupé en entrant au bloc, Charles va alors commettre sa première erreur médicale. Un moment d'égarement qui ne va pas être sans conséquence pour Olga l'infirmière assistante, pour Jenny Brown la patiente, et qui va aussi provoquer quelques remous en chaîne dans d'autres existences.

Un court roman sans surprise.
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Découverte sympathique de cette autrice dont j'ai envie de découvrir plus avant l'oeuvre. Ce livre court nous parle d'égarement entraînant une faute professionnelle d'un médecin au cours d'une banale opération chirurgicale, et qui va provoquer quelques réactions en chaîne autour du praticien. C'est très bien écrit, un peu longuet parfois.
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Je le lis, l'apprécie comme un bon divertissement, doué d'un imaginaire assez cocasse, je lis le livre en le prenant réellement pour un bon passe--temps et n'arrive pas franchement à être plus marquée que cela par sa lecture. Je n'ai pas terminé, il se peut que mon avis se modifie quand je toucherai la dernière ligne.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Le docteur Charles Alexander avait commencé à perdre ses cheveux en première année de médecine. Quinze ans après la fin de ses études, il est chirurgien mais chauve.
C'était un matin calme et serein comme il les aimait. Détaché de l'atmosphère fébrile de l'hôpital de Reading, le bloc opératoire ressemblait à une bulle bleutée, presque ouatée. L'anesthésiste, le docteur Bennet Dunne, était déjà à son poste. Sa blouse cachait à grand-peine son embonpoint et son masque dissimulait un nez trop fort qui le complexait. Il était assis, immobile, près des appareils encore en veille. Seuls ses yeux, qui clignaient de temps à autre derrière ses lunettes, indiquaient qu'il ne somnolait pas.
L'interne en chirurgie se tenait non loin de lui. Il assistait à une de ses premières interventions. Il masquait sa fébrilité en affichant un air de professionnel blasé. Mais son regard mobile enregistrait chacun des gestes des deux infirmières de bloc, qui se préparaient pour l'intervention.
La plus âgée des deux, seulement connue sous le nom de miss Smith, était proche de la retraite et tellement maigre qu'elle flottait dans son pyjama vert de chirurgie. Trente années passées dans une atmosphère aseptisée l'avaient flétrie avant l'âge, comme momifiée. L'autre infirmière, Olga Padlovski, était de vingt ans sa cadette. Dotée de larges épaules et mesurant plus d'un mètre quatre-vingts, elle semblait sortir d'une mêlée de rugby. Ses yeux, d'un bleu très clair, étaient immenses, disproportionnés par rapport à son visage carré. Ses cheveux châtains, coupés très court, étaient parsemés d'épis qui rebiquaient sous sa calotte stérile. Le docteur Alexander l'avait choisie pour sa compétence mais également pour sa carrure d'athlète. Spécialisé en chirurgie du rachis, il opérait nombre de personnes corpulentes et Olga ne rechignait jamais à aider les brancardiers, ni à rectifier une ultime fois la position d'un patient endormi juste avant le début de l'opération.
Charles Alexander, lui, n'était pas très costaud. Il mesurait près d'un mètre soixante-quinze. Sous son pyjama vert, son buste était étroit et sa silhouette longiligne. Son visage, à l'image de son corps, était anguleux, presque osseux. Son nez fin et droit, ses pommettes saillantes et son menton pointu semblaient avoir été dessinés au scalpel. Ses lèvres peu charnues formaient un trait sévère lorsqu'il ne souriait pas. Son regard vert et distant était à peine adouci par des cils naturellement recourbés, presque féminins, bruns et fournis, comme pour compenser l'absence totale de cheveux.
Il était 7 h 30. Déjà endormie, la première patiente de la matinée fut installée sur la table d'opération et placée en position genu-pectorale. Genoux plies, poitrine écrasée contre la table, elle semblait prier, les fesses en l'air. C'était une opération banale, destinée à la soulager d'une hernie discale invalidante. Une simple microdiscestomie, comme le docteur Alexander en pratiquait environ trois cents par an.
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Victoria rêvait d'une histoire en forme de conte de fées, mais était dépourvue du physique adéquat pour rencontrer un prince vraiment charmant. ses amoureux étaient employés de banque, courtiers en assurances, gérants de magasin. Ils avaient en commun d'aimer la bière et le foot, sans appétence aucune pour la littérature et l'opéra, ses deux passions. Tous lui proposaient la même chose: d'abord l'adoption d'un chien, puis deux enfants et un pavillon en banlieue. Elle en était venue à préférer son appartement trop clame et ses chaises esseulées.
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C'était la faute de Camille. Ils avaient signé un pacte implicite. Pas d'enfant. Il ne comprenait pas pourquoi elle avait changé d'avis.
Cela avait commencé dans un parc, près de l'espace réservé aux moins de douze ans. Chaque fois qu'ils passaient devant lors de leur promenade dominicale, ils accéléraient le pas sans se concerter. Pleurs, hurlements, cris perçants, Charles ne supportait pas ce brouhaha. Il détestait même le grincement lancinant des balançoires que poussaient à tour de rôle des parents exténués.
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Claire et Vince fréquentaient la même salle de sport. Un soir, à la sortie des vestiaires, une chaussure s'était échappée du sac de Claire. Il l'avait ramassée et avait rattrapé sa propriétaire pour la lui rendre-cette version urbaine de Cendrillon avait plu à Claire, qui avait accepté de prendre un verre.
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