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EAN : 9791036001413
288 pages
L’Atalante (06/04/2023)
3.97/5   19 notes
Résumé :
« À quatorze ans, la gamine fascinait presque tous les zonards du quartier, qui l’appelaient Chewing-gum, comme elle semblait élastique à force de tomber sans jamais se faire mal. Ça lui plaisait d’avoir plusieurs noms : Gomme, Gamine, Sally, Salamandre, et puis Sal ou encore Salomé, tout à la fin de la liste. »

Place Stalingrad, Paris, l’été. Salomé zone au milieu des clochards et des toxicomanes. Elle attend le retour de sa mère, disparue à New Yor... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Service de presse.

Exit les châteaux et les forêts, le conte prend possession du milieu urbain ou le bitume est roi. Exit les robes de princesse et autres pantoufles de vair, les jeunes filles portent des Converse, des shorts en jeans et font du skate en slalomant entre les passants. Les ogres consomment du crack et déambulent dans les méandres des passages souterrains de cette place Stalingrad cerclée par la redoutable infrastructure métallique du métro aérien. Nouvelle voix de la collection Fusion aux éditions de l'Atalante, Clément Milian évoque avec Un Conte Parisien Violent cette éternelle histoire de transition entre l'adolescence et le monde des adultes en suivant le parcours de Salomé, figure farouche de la place Stalingrad dont elle a pris possession en évoluant au milieu des sdf et des toxicos. Au sein de cette cour des miracles ponctuée d'éclats d'une violence soudaine, d'amitiés fragiles et incertaines et de cette tension palpable animant les occupants des lieux, on perçoit la solitude et le désarroi d'une gamine livrée à elle-même, cherchant à s'extraire de sa posture d'adolescente avec une quête du sens qu'elle pense trouver en côtoyant ces cabossés de la vie.

A Paris, la canicule estivale n'épargne pas le parvis de la place Stalingrad, refuge des clochards, dealers et autres crackeurs qui ont notamment investi les passages souterrains, spots préférés de Salomé qui slalome avec son skate entre les épaves. A quatorze ans, la jeune fille, que tout le monde surnomme chewing-gum à force de chuter sans jamais se faire mal, préfère trimbaler sa carcasse sur la place plutôt que de rester seul dans l'appartement familial désert. Il faut dire que son père flic fait quelques passages éclairs, entre deux affaires, afin de déposer de l'argent pour les courses, tandis que sa grande soeur vit une intense histoire d'amour. Hôtesse de l'air, la mère de Salomé est aux abonnés absents depuis qu'elle a embarqué pour New-York où sévit un serial-killer qui s'en prend aux femmes. Adolescente au caractère farouche, Salomé se moque bien de cette famille bancale. Ce qui lui importe, c'est qu'elle s'est imposée parmi cette faune locale qu'elle côtoie en se forgeant quelques amitiés improbables avec certains zonards des lieux comme Mamadou, un sdf au caractère versatile. Mais au sein de cet environnement instable, il faut tout de même se méfier de ces monstres mutiques qui zonent dans le secteur. Salomé va l'apprendre à ses dépens.

Bien qu'il ait vécu durant de nombreuses années dans le quartier de Stalingrad, en côtoyant ainsi les toxicomanes et dealers fréquentant les lieux, Clément Milian s'est bien éloigné du récit naturaliste pour s'orienter sur le registre du conte, comme le titre du roman le mentionne d'ailleurs, en s'interdisant ainsi tout type de jugement pour se focaliser sur cette atmosphère fantasmagorique qui imprègne l'ensemble du roman avec des personnages secondaires comme Mama ou le Bouledogue dont les surnoms nous indiquent le rôle qu'ils endossent au sein de la communauté disparate stagnant sur cette place Stalingrad. Un Conte Parisien Violent se concentre donc autour du parcours de Salomé et du désarroi que ressent cette jeune adolescente avec une mère absente et la découverte de la sexualité dont elle perçoit quelques contours avec la relation qu'entretient sa soeur aînée fréquentant un jeune garçon vivant dans un squat voisin. Loin de s'apitoyer sur son sort, Salomé virevolte sur son skate en faisant preuve d'une certaine défiance vis-à-vis des dealers qui souhaiteraient l'employer plus activement afin d'effectuer quelques livraisons à leur clientèle. Si elle n'a rien contre quelques livraisons occasionnelles, Salomé n'entend pas se mettre à la disposition de ces dealers qu'elle n'hésite d'ailleurs pas à invectiver du haut de ses quatorze ans. Et puis il y a cette relation houleuse avec Mama ce sdf qui n'a pas toute sa raison en oubliant parfois les rapports qu'il entretient avec Salomé qui s'inquiète du comportement parfois agressif de celui qu'elle considère comme son unique ami. Afin d'accumuler davantage de tension, le récit se décline autour de brefs chapitres d'une ou deux pages, quand ce ne sont pas une poignée de mots qui servent de liant pour les pages suivantes en se demandant quelle tournure va prendre le drame à venir dont on devine certains aspects que ce soit avec les silhouettes inquiétantes qui squattent les souterrains de la place, la mère de Salomé peut-être promise à un avenir funeste avec ce serial-killer hantant les rues de New-York où elle séjourne sans donner de nouvelle ou bien avec le comportement inquiétant de Mama qui bascule peu à peu dans la folie. On apprécie donc cet univers inquiétant au sein duquel la jeune Salomé évolue ainsi que l'inquiétude qui nous étreint peu à peu dans l'éclat d'un récit brutal et percutant nous coupant le souffle au terme d'une scène finale tourmentée.


Clément Milian : Un Conte Parisien Violent. Editions de l'Atalante/Collection Fusion 2023.

A lire en écoutant : de L'Autre Côté de L'uzine. Album : La Goutte d'Encre. 2017 L'uzine.
Lien : http://www.monromannoiretbie..
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A Paris, Salomé, 14 ans, vit dans un appartement avec son père, flic absent, sa mère, hôtesse de l'air qui a disparu depuis plusieurs jours sans donner de nouvelles, et sa soeur amoureuse qui ne s'occupe pas d'elle. Livrée à elle-même, adolescente rebelle, elle sillonne le quartier populaire de Stalingrad avec son skate, développe des amitiés avec les laissés-pour-compte et transporte à l'occasion de la drogue pour Bouledogue, le dealer.

La jeune fille, inquiète pour sa mère qu'elle imagine assassinée par un serial-killer, ne se rend pas compte des dangers qui rodent et des monstres tapis dans l'ombre du tunnel qui ne demandent qu'à sortir.

Détournant les éléments du conte, Clément Mialan nous offre un texte initiatique coup-de-poing, à l'atmosphère rude et bien poisseuse. La jeune Salomé, sorte de boucle d'or contemporaine, envoie du lourd. Garçon manqué, avec l'innocence et la radicalité de la jeunesse, elle frime, insulte, slalome dans cette forêt urbaine peuplée d'ogres et de fantômes. Des junkies, des crackés, des clochards plus vraiment célestes.

Dans ce monde ultra-violent, elle se lie d'amitié avec « Mama », Mamadou, un SDF qui vit sur un banc, espionné par des drones imaginaires. Mamadou est l'allié de Sal, le seul adulte qui semble tenir à elle.

J'ai tout aimé dans ce bouquin. Déjà, cette transposition du conte traditionnel dans un contexte contemporain est parfaitement réussie. Après, le style est super vif et visuel, j'ai eu les lieux en tête, que je connais, et j'ai skaté avec Salomé entre les bagnoles et les corps échoués.

Le personnage de Salomé est très attachant. On vit sa solitude, on voit avant elle les dangers qui planent et l'on aimerait tellement que sa mère revienne et que les membres de sa famille la calcule un peu. Car ce n'est qu'une gamine de 14 ans, malgré son apparente confiance et sa détermination.

On retrouve un peu de Christiane F., de Capucine et Simon Johannin et de Zarca. du béton crade qui gratte.

Un texte inquiétant et brutal peignant un portrait fin et poignant de la jeune Salomé, que je n'oublierai pas tout de suite. Et bim, coup de coeur !
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Paris, Stalingrad, l'été. La canicule s'abat sur la ville dans un monde qui se rapproche de l'apocalypse écologique. Dans ce quartier cohabitent deux populations que tout oppose et qui ne se fréquentent pas : les riches logés dans les appartements parisiens, au prix du mètre carré exorbitant, et des pauvres qui vivent aux bornes de la société. Seul moment où les deux mondes se rencontrent : quand les enfants jouent dans le parc en bas de chez eux.

Salomé, 14 ans, ère dans les rues avec son skateboard. Entre sa mère qui ne donne pas de nouvelles, son père flic qui ne met plus les pieds à la maison, et sa soeur, Rose, qui passe ses journées dans un squat punk avec son petit ami, la jeune fille est livrée à elle-même. Désoeuvrée, elle essaye de récupérer les humains avant qu'ils sombrent de l'autre côté – celui des exclus de la société. Elle se lie d'amitié avec des SDF, traîne avec des dealers de drogues. Malgré son jeune âge, Salomé sait ce qu'elle veut : l'indépendance et la liberté. « Je serais la meuf de personne moi, [....] je serais la meuf de moi-même », affirme-t-elle.

Un conte parisien violent fonctionne comme une fable. Un parcours initiatique pour Salomé, un Alice au pays des merveilles version punks et clodos. Un roman sur la marge, des rebelles qui veulent changer le monde en clamant qu'il n'y a pas d'avenir possible, à celles et ceux qui, prisonniers de la rue, risquent à tout moment de basculer là il n'y plus de retour en arrière possible.

Les personnages n'ont pas de pseudonymes – à quoi bon chercher à cacher son identité quand tout le monde vous connaît dans la rue –, ils ont des surnoms ! Plusieurs surnoms. Voire des diminutifs de surnoms. Salomé est aussi Sal, Sally, mais surtout Chewing-gum, parce qu'elle est élastique et ne se fait jamais mal quand elle tombe de skate. Ici le surnom décrit strictement son porteur : Bouledogue, parce que le personnage est un chien méchant ; Sangsue, parce que c'est un parasite ; Milliard, parce qu'il répond « des milliards » à chaque question. Nommé et nomination se confondent – Rose est toujours vêtue de rose. Ce parti pris n'est pas neutre. le livre lui-même ne porte pas un titre choc, mais la description exacte de ce qu'il est : « Un conte parisien violent. » Il n'y a pas de filtre, pas de descriptions qui ne correspondront pas au réel. Quand Clément Milian fait surgir le fantastique ou l'horreur, le monstre s'appelle naturellement le monstre.

Le roman se retrouve emporté par son propre quotidien. Clément Milian ne fait jamais son malin, ne joue pas avec le lecteur. Il se prend son roman dans la gueule, au même titre que lui. Comme pour ses deux précédents livres – Planète vide (Gallimard, 2016) et le Triomphant (Equinox, 2019) –, il propose une narration rêche, débarrassée des détours et des rebondissements, pour ne conserver que la substantifique moelle. C'est puissant.
Lien : https://www.playlistsociety...
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La place Stalingrad n'est pas un lieu touristique mentionné par les guides vantant les trésors parisiens pour les étrangers passant quelques jours dans la capitale française. La mention serait plutôt pour prévenir les touristes de ne surtout pas s'aventurer dans ce haut-lieu du deal où tous les camés parisiens se donnant rendez-vous pour trouver une dose de crack. Stalingrad a ses codes et surtout sa faune qui espérant trouver le chaland en mesure de payer ou alors à qui l'on fait crédit, acceptant d'être humilié, traîné plus bas que terre, qu'importe tant que la dose est là. Pas vraiment l'environnement idéal pour une ado de 14 ans. Qu'en pense Clément Milian, auteur d' "un conte parisien violent", paru chez l'Atalante dans la collection Fusion.

Salomé n'est pas une ado modèle. A 14 ans, on est rivé sur son portable à compulser les dernières stories. Elle est sur son skate place Stalingrad, à tenir tête à Bouledogue, un dealer de came pour les zombies de la place, épaulé par ses sbires Hub et Akim. Salomé a son appartement qui donne sur la place. Un père flic de passage , stéfani sa mère hôtesse de l'air n'a pas donné signe de vie depuis son départ à New York depuis au moins trois semaines. Salomé est d'autant plus inquiète qu'un tueur en série semble officier en même temps au sein de la grosse pomme. Comment vivre avec cette angoisse montante? Se confier à Mamadou, alias Mama, un zonard avec qui elle se sent en confiance? Oui, mais jusqu'à quand ?

Clément Milian n'use pas du pantone de gris pour chercher la nuance et faire avancer crescendo son récit vers le noir. On y est très vite et c'est tant mieux. Ce conte urbain avec sa petite princesse, un prince complètement azimuté, des monstres, de l'innocence et la dure réalité qui arrive en pleine face au sens propre comme au figuré est un magistral uppercut qui fout KO tant le coup sur la pointe du menton est fort et précis. le personnage de Sally, que son père comme sa soeur Rose ont vieilli bien trop vite, est ciselé au cordeau par l'auteur. Il la fait côtoyer la lie de la Société et même qu'elle en a conscience, une part d'elle lui dit que c'est là qu'elle doit être au mépris de la raison, voire du danger. Avec des chapitres courts, certains tenant en une phrase, un mot, Clément Milian nous happe avec cette écriture mélangeant le ton actuel avec les codes dogmatiques du conte. Tout y est, transposé, avec la violence incombant à ce lieu hors des images "Emily in Paris". Encore une belle histoire dénichée par la maison d'édition nantaise qui n'en finit pas de nous surprendre...
Lien : http://www.rcv99fm.org
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Dans "Un conte parisien violent" nous suivons l'été de Salomé, une ado très indépendante qui passe ses journées place Stalingrad à Paris, à traîner, faire du skate, taper la discute avec les habitués de la place, clochards, dealers et drogués.
Délaissée par son père qui s'en moque, sa mère qui est partie depuis plusieurs semaines sans donner de nouvelles, seule sa soeur, qui zone dans des squats de punks se soucie un peu d'elle.
Salomé est un personnage atypique, qui attire la sympathie malgré un caractère rebel et coriace, un langage fleuri et une insouciance certaine.
La soeur de Salomé est également intéressante de par son caractère, tout comme les habitués de la place Stalingrad.
Clément Milian à su donner de la consistance a ses personnages et une ambiance réaliste au décor, on ressent la folie des uns, la peur des autres, la chaleur d'un mois de juillet caniculaire, l'odeur des pots d'échappement, la violence de ce quartier, l'abandon familial, la noirceur des soirées squat, l'amour également d'une fille pour sa mère, de deux soeurs malgré les apparences.
Abandon familial, amour, haine, drogue, deal, insouciance, inconscience, folie, solitude, survie urbaine sont entre autres les sujets qui nous préoccupent ici.
Le titre qui qualifie ce livre de "conte" colle très bien, comme un conte moderne que l'on pourrait comparer à des oeuvres classiques très connues, dans une version "Paris pourri".
Le roman se lit très vite, je l'ai lu d'une traite en à peine 4 heures car c'est très prenant, fluide, immersif.
Attention tout de même à ne pas mettre ce livre entre les mains de personnes trop sensibles, certaines scènes peuvent choquer, la ballade auprès de Saly n'est pas vraiment rose.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Cool patronymes : Sal était cool, même si elle n’écoutait pas de musique punk comme sa soeur.
Salomé, elle, aimait le rap.
Elle aimait le rap, et elle aimait la rue, la vraie.
Dans cette rue, Salomé naviguait : dealers, flics, mendiants, tout le monde lui allait. Pour elle, Paris était Stalingrad, elle ne se rendait jamais au-delà de la place et des chiottes en plastique amovibles où vont grouiller les rats près de l’écluse."
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De retour chez elle, Salomé s'était recroquevillée dans le coin le plus sombre, humide et ramassé de sa chambre.
Face à elle, la boule brisée.
Salomé tremblait. Elle revoyait son ami porter la main vers elle et le regard qui va avec. Elle pleurait, moitié de tristesse, moitié de la rage de se dire que les autres avaient peut-être raison, et ça, ça la mettait plus en colère que le reste. Sauf que les autres, et bien, ils avaient pas le droit d'avoir raison, sinon quoi ?
Si jamais les autres avaient raison avec leur méfiance, qu'est-ce qu'il restait ? S'il avait raison, ça voulait dire qu'on pouvait pas faire confiance de manière absolue. Et si on pouvait pas faire confiance de manière absolue, ça voulait dire que plus rien avait de sens.
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À quatorze ans, la gamine fascinait presque tous les zonards du quartier, qui l'appelaient Chewing-gum, comme elle semblait élastique à force de tomber sans jamais se faire mal. Ça lui plaisait d'avoir plusieurs noms : Gomme, Gamine, Sally, Salamandre, et puis Sal ou encore Salomé, tout à la fin de la liste.
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Les dessins sur son skateboard faisaient petite fille : des licornes de toutes les couleurs, aux contours grossiers. Seulement l’usure des dessins cassait cela, et les vieilles roues, les bords abîmés de la planche, aussi le bois visible sous la peinture défaite donnaient à cette planche un air cool.
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Le lendemain d'hier, toujours pas de Mama.
Pas de sœur non plus, pas de papa et encore moins de maman.
Son père était passé en coup de vent la veille, avec le même parfum qui ne le quittait plus.
Il avait laissé 200 balles sur la table de la cuisine.
Sal n'avait rien osé lui demander cette fois parce qu'elle pensait, fièrement, que c'était à lui maintenant de faire des efforts, c'était son père après tout, et elle, elle voulait plus rien lui dire et continuer de distribuer sur la place des clopes et des sandwichs.
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Video de Clément Milian (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Clément Milian
13 mai 2023 4.44 BAR LOUNGE Ce mois-ci, Valérie Morice reçoit Clément Milian., auteur de Planète Vide (Gallimard, 2016), Le Triomphant (Les Arènes, 2019) et de quelques nouvelles. En 2013, il revient avec un troisième roman "Un conte parisien violent" .
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