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EAN : 9782081376144
224 pages
Flammarion (06/01/2016)
3.74/5   52 notes
Résumé :
S'inspirant de la philosophie orientale et de la simplicité, l'auteure révèle l'art de vivre dans un espace réduit pour s'ouvrir aux autres, exister pleinement dans le présent et être heureux.
Que lire après Vivre heureux dans un petit espaceVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Globalement, je suis plutôt d'accord, ça nous pousse à remettre en question des choses comme les chambres d'amis qui servent si peu et nous coûtent tant en vie, par exemple mais y avait-il vraiment de quoi en faire un livre?
Ensuite, je trouve certains propos extrêmes et très intolérants envers ceux qui ont choisi un autre mode de vie. Tout le monde n'a pas, ou n'aspire pas à un mode de vie ascétique et solitaire d'un moine zen. L'être humain en plus d'être un animal social, assure la surive de son espèce en se reproduisant, donc étant en couple et en famille, et l'union fait la force et les grands accomplissement, donc les longs laïus sur l'indispensable solitude extrême... hein... un peu de réalisme, c'est peut-être l'idéal personnel de l'auteur mais pour tout le monde... c'est plus compliqué.

C'est anecdotique mais ce qui m'a fait bondir est ceci: "Placez les livres avec leur tranche vierge sur le devant. le devant offre un joli dégradé de beiges différents de leurs feuilles, neuves ou jaunies. de plus, les invités indiscrets ne passeront plus un quart d'heure, le cou tordu, à savoir ce que vous lisez. Nos lectures sont personnelles" Wahou! C'est à des années lumières de ma vision de la lecture!
1 c'est vraiment très fonctionnel pour retrouver l'un de ses propres livres
2 si beaucoup répètent en boucle que l'argent c'est fait pour circuler, je dirais que les livres avant tout. Il m'est arrivé de bisquer parce qu'on ne me rendait jamais un livre, que j'étais obligée de le réclamer, de recouvrir de papier cadeau certains car ça me faisait rougir que des inconnus dans le métro, un parc ou la bibliothéque puisse voir ce que je lis mais dans l'ensemble je les expose tant que je peux sur la table basse, continue à les prêter à les conseiller et à me tordre le cou chez les autres qui m'en conseillent et m'en prêtent aussi. Si le minimalisme mène à un état d'esprit aussi étriqué, en vaut-il la peine?
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J'aime beaucoup les livres de Dominique Loreau, mais je vais reconnaitre que j'ai été un peu déçu par son essai qui comportent quand même pas mal de divers jugements.

Dans l'ensemble, j'ai aimé sa pensée de mettre en avant les petits espaces, l'ingéniosité qu'on les locataires ou propriétaires afin d'aménager celui-ci. Et c'est d'ailleurs clairement une ode à la vie dans un petit intérieur sans être à l'étroit. Créer un nid douillet avec son strict minium nécessaire afin d'être bien et confortable. L'autrice nous pousse à revoir nos aménagement intérieur, notre folie des grandeurs et ce besoin impérieux de vivre dans des grandes maisons qu'il faut sans cesse entretenir.

Comme à son habitude, l'autrice y va de son cheval de bataille en faisant bousculer une vie à la japonaise à une vie à l'occidentale. Objectivement, j'ai l'impression qu'elle se répète un peu beaucoup trop à mon goût. Il y a toujours un ou deux conseils utiles, mais malheureusement je crois que Dominique Loreau a pris un peu la mauvaise tendance à vouloir écrire des essais de pensées personnelles qui se transforment vite en jugements de valeurs.

Quoi qu'il en soit, la vie dans un petit appartement, c'est sympa, j'aime bien personnellement.
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Avouer naïvement qu'on habite un appartement de 18 m2 (de plus encombré de livres) nous fait généralement passer dans les soirées mondaines au mieux pour un bohème, au pire un looser. Vous aurez beau prétendre que vous l'avez décidé, on ne vous croira pas.
Pourtant au fondement de ce choix, il peut y avoir une décision libre : privilégier les valeurs de l'être sur celles de l'avoir par exemple. C'est sûr que ceux qui pensent que l'on a raté sa vie si l'on n'a pas une maison secondaire à 50 ans ne comprendront pas ce discours de la simplicité volontaire.
Cela tombe bien, car ce livre n'est pas pour eux. Comme nous le dit Dominique Loreau, « vivre heureux dans un petit espace », n'est pas facile : c'est un art. Il faut à la fois lutter contre les préjugés des autres ; et ses propres désirs consuméristes. Au bout de cette sagesse, il n'y a d'ailleurs pas forcément toujours le bonheur, mais à coup sûr la tranquillité. Alain, toqué du doc.
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J'ai bien aimer pas mal d'idée de réflexions c'est clair j'aime surtout page 43 l'important de garder un petit toit à soi pour la vie. notre éducation nous incite à considérer l'amour comme la priorité, un couple mais en principe, lorsqu'il se marie, tous ces biens en commun (s'il en a) mais chacun avant de se mettre en ménage ne devrait t'il pas commencer par s'assurer son propre toit ?. " Autre fois un homme pouvait épouser une femme que lorsqu'il était en état de garantir un toit. de nos jours, cela devrait être la même chose, a cette différence prés que la femme ne devrais jamais ce mettre en couple avant d'avoir un toit lui appartenant personnellement... Qui sait ce que réserve l'avenir ...? Avoir un petit toit a soi est infiniment précieux celui ci peux servir de refuge provisoire, a un enfant, adulte en difficultés, ou apporter grâce a des petits revenus locatifs un peu de beurre dans les épinards. on ne devrait jamais mêler les sentiments et les questions financières
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Ce petit livre m'a conforté dans mon idée de déménagement et de simplification. Comme dans pas mal de ses autres livres, Dominique Loreau fait de nombreuses citations et propose sa vision "japonisée" mais avec sa culture occidentale. Je trouve toujours une chose ou 2 à glaner dans ses bouquins avec pour moi, un must à lire et à relire...formidable petit livre de chevet: "L'infiniment peu".
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
p. 112 : Aimer la solitude, ce n'est pas rejeter l'amour, l'amitié ou la convivialité. Le solitaire n'est pas quelqu'un qui n'aime pas les autres. Au contraire : la solitude lui permet de mieux apprécier les autres lorsqu'il les côtoie. Vivre seul n'est pas non plus signe d'égocentrisme. Contrairement à ce qu'enseignent certaines morales, nous n'avons pas à prendre la responsabilité des autres. En revanche, nous ne devons pas dépendre d'eux.
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Bien plus que l'espace-superficie, l'espace mental des solitaires est un luxe. Tous ceux qui sont en quête d'absolu savent que plus l'espace est limité plus l'esprit est illimité. La métaphore de la cabane à thé dont parlent les maîtres de thé ermites du Japon ancien est celle d'un espace que les poussières du monde (sa lourdeur, son hypocrisie, ses défauts et surtout son ego) ne peuvent toucher. La cabane, elle, aide à dépasser le carcan de l'identité et à atteindre le calme loin de l'agitation du monde. L'habiter, c'est réhabiliter en soi la vie et la joie humaine.
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Quelle la Voie, demande le disciple.
La perception aiguë de l'évidence des choses, répond le maître.
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Le confort d'un habitat, c'est d'abord le sentiment de sécurité qu'il procure.
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La maison n'est pas fait pour le décor mais pour le bonheur de l'homme.
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Videos de Dominique Loreau (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Dominique Loreau
Rencontre avec Dominique Loreau pour la sortie de Quelques pas de côté
Petites carapaces orangées rebutantes qui pincent sans marcher droit, les crabes chinois envahissent les eaux du Nord. C’est l’angoisse. Ils arrivent par milliers. Ils grouillent et déstabilisent l’humain. Cette histoire, la cinéaste, photographe et écrivaine, Dominique Loreau l’a entendue sur les ondes radiophoniques. Elle a voulu creuser, comme ses protagonistes, et comprendre ces migrations, comprendre comment l’homme entre en relation avec l’animal, comprendre pourquoi l’homme se ferme, comme une huître, face à l’autre, à l’étranger vu comme un envahisseur. Au départ, la cinéaste s’était lancée dans un documentaire mais le Corona est venu contrecarrer ses plans. Ce sera donc un livre d’abord, le film ensuite.
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