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Scalped tome 5 sur 10
EAN : 9782365770347
128 pages
Urban Comics Editions (22/06/2012)
4.35/5   26 notes
Résumé :
Une nouvelle ordure foule désormais la terre de la réserve de Prairie Rose. Son nom : Wesley Willeford. Bien décidé à se faire un nom, Wesley entre en collision avec un Dashiell Bad Horse au plus bas. Camé jusqu?à la moëlle, Dash semble désormais perdu dans la relation auto-destructrice qu?il entretient avec Carol, la fille du chef Red Crow, oubliant jusqu?à sa mission pour le FBI. Où l?on découvre également les origines de l?aspirant indien « Diesel » et le passé t... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Ce tome comprend les épisodes 25 à 29 de la série, parus en 2009. Il fait suite à La rage aux tripes (épisodes 19 à 24). Tous les scénarios sont de Jason Aaron. Il faut impérativement voir commencé la série par le premier tome Pays indien.

Épisode 25 (illustrations de R.M. Guéra) - Après 4 pages introductives sur le sort des amérindiens à la fin du dix-neuvième siècle, le lecteur fait connaissance avec Wesley Willeford, tricheur professionnel qui vient se renflouer les poches aux frais du casino Crazy Horse, en ayant conscience que s'il se fait prendre, les videurs de Lincoln Red Crow seront sans pitié. Épisode 26 (illustrations de Davide Furnò) - le temps est venu d'en apprendre plus sur Britt Fillenworth (Diesel Engine) qui possède un seizième de sang Kickapoo. Épisode 27 (illustrations de Francesco Francavilla) - Qu'est ce qui motive Baylis Earl Nitz ? Épisode 28 (illustrations de R.M. Guéra) - Que s'est-il passé la nuit du 26 juin 1975 ? Épisode 29 (illustrations de R.M. Guéra) - Quelqu'un fait chanter Dashiell Bad Horse.

Pour une personne non avertie (qui aurait l'idée saugrenue de commencer la série par ce tome), voilà 5 histoires courtes (dont 2 sont liées) qui mettent en scène des individus qu'il convient de qualifier de criminels, au comportement brutal, qui utilisent la violence comme solution privilégiée, n'hésitant pas à aller jusqu'au meurtre de sang froid, en passant par un bel éventail de comportements à risques. En fait, même déconnectés de la narration au long court de Scalped, chaque nouvelle (= chaque épisode) possède une saveur particulière et présente une unité qui en fait une histoire complète.

Jason Aaron épate à nouveau son lecteur en variant les techniques narratives pour continuer de décrire la noirceur de l'âme humaine. le premier épisode constitue un cas d'école. Aaron introduit un nouveau personnage qui arrive pour la première fois sur le sol de la réserve Prairie Rose en autocar. Il papote avec son voisin sur le sort des indiens, ce qui fournit l'occasion à Aaron de développer élégamment ce thème qui état sous-jacent au travers des spécificités de la réserve (la double juridiction du bureau des affaires indiennes et le FBI), des questions culturelles et des croyances religieuses. Il augmente la profondeur de champ sur la condition amérindienne, et donc sur la part comportementale des individus liée à leur culture, à leur éducation. Puis Aaron introduit la voix intérieure du personnage dans un premier temps pour expliquer son objectif et son point de vue. Dans une séquence suivante, il se sert de ces textes de pensée pour exposer le décalage entre ce que le personnage dit et ce qu'il pense réellement. L'effet produit est d'une noirceur exceptionnelle, encore accentuée par le fait que les personnages continuent d'effectuer leurs actions pendant ce temps. Cette histoire bénéficie des illustrations toujours aussi ciselées de R.M. Guéra. Au fil des pages, le lecteur est invité dans l'intimité de Willeford la plus physique, ainsi que dans ses déplacements et ses activités. Cet individu dispose d'une morphologie spécifique, d'un visage inoubliable, chacun de ses maquillages donne naissance à une nouvelle apparence qui reste cependant indubitablement lui-même. du grand art. Chunka (Uday Sartana) n'apparaît que le temps d'une case (uniquement sa tête de profil, et pourtant il est inoubliable.

Avec ce premier épisode exceptionnel, Aaron démontre qu'il est capable de raconter une histoire palpitante et malsaine en 1 épisode. En 24 pages, il a campé un personnage crédible, étalé sa vie et son histoire, ses petites habitudes, et ses névroses, son destin inéluctable. L'épisode consacré à Diesel est tout aussi efficace, même s'il est moins surprenant pour le lecteur régulier de la série. À nouveau pour l'hypothétique lecteur de passage, il dispose d'une histoire complète, campant un individu singulier, tout aussi pathétique et dangereux que le précédent, né dans le camp des perdants du rêve américain. Les dessins de David Furnò sont moins riches et substantiels que ceux de Guéra, mais ils possèdent cette brutalité viscérale inhérente à la série. Ce petit miracle de concision se renouvelle avec l'épisode consacré à Baylis Earl Nitz. Les illustrations de Francavilla sont moins crues, moins brut de décoffrage, mais elles disposent d'un cachet qui évoque les films d'action poisseux des années 1970 qui génère un climat malsain du début jusqu'à la fin. À nouveau Aaron réussit à présenter une vie faite de violence et de souffrance, en 1 épisode qui est aussi satisfaisant pour lui-même que pris dans le contexte du récit global de Scalped.

Les 2 derniers épisodes marquent le retour de R.M. Guéra, toujours aussi en forme. Il se montre tout aussi convaincant qu'il dessine un jeune agent du FBI imbu de lui-même et totalement déconfit par un policier indien usé par des années de métier, qu'un quadragénaire résigné à une vie sans horizon en tant que prisonnier à vie, ou un individu en plein dans les vapes de la dope. Guéra sait tout dessiner de manière crédible. Au travers d'un jeu d'acteurs en retenu, il est capable de rendre palpable la tension qui règne dans la cour de la prison, sans effet de manche ou exagération. Il est l'un des rares illustrateurs qui me viennent à l'esprit qui ait réussi à transcrire l'attitude d'un homme agissant complètement défoncé. Sans aucune aide de dialogue ou de cellules de pensée, le lecteur voit l'état second du drogué au travers de ses gestes, de son regard, de ses mouvements d'une manière réaliste. Cette séquence mérite à elle seule 5 étoiles pour cette transcription visuelle d'un état qu'il est facile de railler ou de caricaturer, mais qui représente un défi pour le dessiner de manière crédible.

Aaron continue de raconter des histoires qui se suffisent à elles-mêmes. Celle revenant sur la nuit du 26 juin 1975 constitue une histoire convenue sortie du contexte globale. Celle mettant en scène Dashiell Bad Horse combine des scènes d'action remarquables, avec un tourment psychologique viscéral d'une rare intensité.

Mais bien sûr, la majorité des lecteurs ne sont pas arrivés là par hasard : ils ont commencé par le premier tome et ils savent qu'Aaron écrit l'équivalent d'un roman, avec une fin bien arrêtée. Dans le contexte du récit complet, ces épisodes montent encore d'un cran en intensité. Tous les développements bâtis précédemment apportent leur contribution à ces 5 récits. La connaissance de la soirée inaugurale du casino et de son importance pour Lincoln Red Crow transforme l'histoire du tricheur en un enjeu majeur pour le casino, dans la mesure où il révèle un point de fragilité. L'histoire de Diesel consolide ce personnage, aux caractéristiques jusqu'alors un peu trop grosses pour être plausibles. Il en devient un individu plausible et tragique ; le lecteur comprend l'importance qu'il attache à ses racines amérindiennes. Si l'histoire de Baylis Earl Nitz est plus classique, elle donne un poids dramatique exceptionnel au personnage. de la même manière le récit de cette fameuse nuit apporte une réponse au lecteur, à une question posée dès le premier tome, un passage particulièrement gratifiant.

Cet épisode met également en évidence le degré de maîtrise d'Aaron pour sa narration. Il doit faire avec le mode de publication américain : 1 épisode par mois. Pour une série de 60 épisodes, cela correspond à 5 ans de publication. Son lectorat se compose de ceux qui lisent les épisodes mensuellement (partie du lectorat indispensable, s'il s'amenuise de trop, la série cesse de paraître), ceux qui lisent les recueils au fur et à mesure (soit un tous les 5 ou 6 mois en moyenne), et ceux qui découvrent la série après coup qui pourraient lire tous les tomes d'un trait ("pourraient" parce que 60 épisodes de 22 pages chacun, ça fait quand même 1.300 pages, assez dense. Même si un page de BD se lit plus vite qu'une page de roman, les images apportent une quantité d'informations substantielles qu'il faut assimiler.). Aaron use donc d'un dispositif narratif artificiel qui consiste à revenir à plusieurs reprises au fil des tomes sur un même moment (la nuit du 26 juin 1975) pour en dire à chaque fois juste un petit peu plus ; ça peut sembler très convenu comme façon de raconter et peu adroit. En fait à l'usage, cette méthode se révèle très astucieuse : elle permet à Aaron de rappeler régulièrement les personnages à la mémoire du lecteur, tout en faisant avancer l'intrigue.

Et le dernier épisode est une tuerie, à la fois pour le plaisir de l'action, mais aussi pour l'évolution d'un personnage central. Pour un peu le lecteur se surprendrait presque à reprendre espoir (pas tout à fait quand même parce que la dernière fois, la chute avait suivi de peu). Magistral ! La descente aux enfers se poursuit dans Rongé jusqu'à l'os (épisodes 30 à 34).
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L'agent spécial Dashiell Bad Horse est infiltré dans la police tribale oglala de Prairie Rose. Lincoln Red Crow, chef de la réserve, de la police et… de la mafia locale en est le patron. Dashiell, désormais camé déstabilisé par sa relation houleuse et destructrice avec Carol, la fille de Red Crow, entre en collision avec Wesley Willeford, un nouveau venu bien décidé à se faire une place dans la réserve indienne de Prairie Rose.

Je décris un personnage pour chacun des 10 volumes de la série :
Volume 05 – Engin Diesel
Brett Fillenworth alias Engin Diesel est un blanc fanfaron et fier-à-bras, qui joue les bravaches. Il se revendique 1/16ème Kickapoo, et il est suffisamment psychotique pour que chacun préfère le croire. Ses entreprises criminelles l’ont mis en conflit meurtrier avec Lincoln Red Crow, dont la volonté est d'éradiquer toutes les formes de criminalité qui menacent son monopole. Son statut secret d'agent spécial du FBI est connu de Dashiell Bad Horse, lui-même infiltré dans la police tribale. Pour autant, cela n'arrête pas Dash dans sa volonté de venger le jeune garçon qu'il avait pris sous son aile et que Diesel a froidement abattu.
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En reprenant le catalogue Vertigo, Urban Comics a mis la main sur des séries d'une grande qualité, dont cette perle signée Jason Aaron.

Si le tome précédent ne faisait pas avancer l'intrigue principale d'un iota, tout en démontrant que ce sont surtout l'ambiance et le développement psychologique des personnages qui priment dans un bon polar, ce cinquième volet, qui reprend les épisodes #25 à #29 de la série US, lève enfin le voile sur les tenants et aboutissants de toute cette histoire.

Tout commence par l'arrivée d'un nouveau protagoniste nommé Wesley Willeford. Cet arnaqueur professionnel qui est interdit de jeu dans tous les casinos de Las Vegas, va tenter de trouver son bonheur dans l'établissement de Lincoln Red Crow. Si ce nouveau personnage est particulièrement charismatique et qu'il permet à Jason Aaron d'étaler son talent de narrateur (le développement en parallèle des pensées et des dires de ce malfrat est une petite merveille du genre), son plan contient cependant un point faible de format : le bonheur n'existe pas à Prairie Rose !

L'auteur ne manque d'ailleurs pas de nous le rappeler en proposant la suite de la descente aux enfers de Dashiell Bad Horse et de Carol, la fille du chef Red Crow. Une chute parsemée de violence, de sexe et de drogue et des personnages qui incarnent le malaise de tout un peuple et portent les stigmates de cet environnement régi par le crime et la misère, où la justice n'est que trop rarement au rendez-vous. Tandis que l'auteur restitue avec beaucoup de réalisme et de dureté les conditions de vie déplorables qui règnent au sein de cette réserve indienne rongée par la misère, l'alcoolisme, la criminalité et le chômage, le lecteur poursuit cette immersion particulièrement sombre en territoire Lakotas. Couche par couche, l'auteur met à nu le découragement et la résignation de tout un peuple, chaque page nous éloignant un peu plus du Happy End.

En mettant l'accent sur les personnages, Jason Aaron parvient non seulement à construire son intrigue, mais également à montrer les conséquences de ce génocide qui condamna tout un peuple à (sur)vivre dans des réserves de désillusion. Au fil des chapitres, il remue les souvenirs de ses héros à coups d'allers-retours qui n'ont rien à envier à la noirceur du quotidien. Ces flash-backs qui permettent d'en apprendre plus sur les secrets enfouis et sur les vieux démons des différents protagonistes, contribuent à donner énormément de profondeur aux personnages et à renforcer l'empathie du lecteur. Chaque nouvelle page, qu'elle revienne en arrière ou dévoile la suite de l'histoire, ne fait donc qu'assombrir cet univers débordant de désespoir et entraîne le lecteur dans une noirceur abyssale.

En revenant sur le passé de Baylis Nitz et sur ce meurtre non élucidé qui date d'il y a trente ans, Jason Aaron livre l'origine de la quête vengeresse de cet agent du FBI et lève le voile sur les événements qui sont à la base de ce récit. L'auteur poursuit ce travail d'orfèvre entremêlant passé et présent, en revenant sur les rêves d'enfance de Diesel et en s'attardant sur les démons du vieux Catcher. Sans jamais se perdre au sein de cette structure narrative lumineuse, le lecteur découvre ainsi le fin mot de cette histoire découpée de main de maître par un auteur en grande forme.

Et pour couronner le tout, le trait nerveux et dynamique de R.M. Guéra (« le lièvre de mars » chez Glénat) vient parachever l'ambiance sombre de ce polar et fait ressortir toute la tension et le désespoir qui règne au sein de cette enclave indienne du Dakota du sud. Les dessins de Davide Furno et de Francesco Francavilla s'avèrent également en parfait adéquation avec le ton pessimiste du scénario.

Parmi les saga incontournables venues d'outre-Atlantique, tels que Criminal ou Fables, celle-ci risque bien de toutes les détrôner !

Lisez Scalped !!!

Retrouvez d'ailleurs ce comics dans mon Top du mois et dans Mon Top de l'année !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Dash de guerre.
Amère victoire que celle de Little Bighorn des Lakotas sur l'armée régulière de Custer le 25 juin 1876 au regard des anéantissements successifs, Wounded Knee le 29 décembre 1890, par les canons et la mitraille puis l'acculturation forcée et la mise en réserve des survivants ! Aujourd'hui, les descendants subsistent entre chômage, déprime, alcool, drogues et prostitution à Prairie Rose, posé sur les « lopins de terre les plus ingrats » qui propose son casino aux touristes. le sinistre Wesley Willeford, joueur professionnel et menteur invétéré y débarque avec l'idée de faire sauter la banque et le coffre du casino. Il saura manipuler Dashiell Bad Horse pour en faire un complice malgré lui car il possède un argument de poids.
Ce récit majeur dessiné par Guéra encadre deux épisodes indépendants se focalisant sur le passé de Britt Fillenworth alias Diesel Engine puis sur un pan de l'histoire de Baylis Earl Nitz, agent du FBI gangrené par la vengeance depuis que deux policiers ont été assassinés dans la réserve et le crime demeuré impuni. Un flashback revient sur cette nuit mortelle du 26 juin 1975 et le lecteur découvre qui est l'auteur de la tuerie.
Incroyablement découpé et ajusté, le comics de Jason Aaron et R. M. Guéra avance sur la corde raide. A tout moment, les personnages peuvent chuter et se fracasser sous l'oeil impavide des vautours. La contextualisation historique, les retours en arrière, l'affouillement des personnages par l'érosion de leur sinistre quotidien crédibilisent l'ensemble, le rendent cohérent, juste, émouvant d'autant que les vies brisées le sont toujours en pure perte.
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1,2,3 BD c'est le jeudi à 18h30 sur la chaine Youtube et les RS. Trait pour Trait parcourt toujours les librairies de France pour des conseils de lecture avec le soutien des librairies Mine de Rien, Alfa BD, Sanzot, Krazy Kat/ Manga Kat, la planète dessin, Alès BD, le Bidibul, L'octobulle, Comic(s)Trip et Popup&co! #GALERIE #BD #POPCULTURE #BANDEDESSINEE #COMICBOOKS #9EMEART Retrouvez 1,2,3 BD ! Chez les libraires! sur : https://www.youtube.com/TraitpourtraitBD https://www.facebook.com/TraitpourTraitBD https://www.instagram.com/traitpourtraitbd/ https://twitter.com/TPTBD
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